BE534803A - - Google Patents

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BE534803A
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Description


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   La présente invention a pour objet le produit industriel nouveau que constitue une bascule intégratrice perfectionnée permettant la pesée de produits se trouvant sur une portion de bande ou de courroie transpor- teuse et ceci à des intervalles de temps très rapprochés. La bascule inté-   gratrice   conforme à l'invention peut donc opérer sur des portions de bande transporteuse très réduites et avoir une grande précision. La bascule réalise également l'intégration automatique des pesées successives en fonc- tion du temps. 



   On connaît à l'heure actuelle divers types de bascules sur ban- de transporteuse, mais les bascules connues opèrent sur des portions rela- tivement importantes de bande transporteuse. Leur précision est relative- ment réduite à cause de leurs servitudes mécaniques qui les empêchent de réaliser une cadence rapide de pesée. 



   Dans les bascules de type connu, une portion de la bande trans- porteuse, dite "brin peseur", est reliée, par un jeu de leviers, au fléau   de la bascule et est tarée ; parconséquent, l'aiguille indicatrice, ou   tout autre élément indicateur, de la bascule, mue par le mouvement du fléau, prend à chaque instant une position qui est une mesure de la masse du pro- duit disposé sur le brin peseur. A des intervalles de temps sensiblement réguliers, égaux par exemple à celui que met une portion de la bande à parcourir une distance égale à la longueur du brin peseur, un organe annexe à la bascule, mis en contact avec celle-ci, mesure le déplacement de l'aiguille ou élément indicateur. 



   Les bascules existantes comportent en général une pièce dont la position dépend de la masse de produits se trouvant sur le brin peseur et mue par le mécanisme de bascule. Cette pièce est par exemple en forme de came et, à des intervalles de temps réguliers, elle est amenée en contact avec des organes qui commandent le compteur de poids proprement dit par un mécanisme comportant des pièces mécaniques, telles que des tiges, de bielles, des roues dentées, des disques à fentes, animées d'un mouvement alternatif et ne pouvant par conséquent travailler avec une cadence élevée. Toutes ces mesures sont cumulées en fonction du temps et leur somme, ramenée à une échelle convenable, constitue une mesure de la masse de produits débités par la bande transporteuse. 



   Dans le brevet français n    1.034.751   déposé le 30 janvier 1951, les Etablissements Elwor ont décrit un dispositif répétiteur et totalisateur de ce genre comportant des organes (roues dentées, disques à fentes) ayant un mouvement alternatif pour réaliser la transmission des indications de la bascule à un organe compteur ou intégrateur. 



   La présente invention a pour objet de pallier l'inconvénient majeur précité, à savoir la lenteur de la transmission des mesures de l'ensemble indicateur ou peseur (bascule) à l'ensemble calculateur et intégrateur (compteur) due essentiellement à la présence de pièces mécaniques en mouvement alternatif.

   Elle vise à rendre très élevée la cadence de travail en supprimant radicalement tout contact mécanique entre l'ensemble indicateur et l'ensemble d'exploration, en réalisant l'exploration au moyen d'éléments doués d'un mouvement de   rotatiôn   continu et en transmettant de préférence les différents paramètres, nécessaires pour déterminer la quantité de produits débités, par voie photo-électrique ou électro-magnétique à l'ensemble intégrateur, tandis que le mouvement de la courroie est transmis de préférence électriquement à l'ensemble rotatif d'exploration. 



   Une autre caractéristique de l'invention est constituée par le fait que la bascule intégratrice comporte un dispositif de tarage et de compensation ayant pour objet de soustraire du poids total enregistré pour 

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 un tour complet de la bande transporteuse le poids réel de la bande ou, de préférence, ce poids réel diminué pour chaque pesée d'une valeur constante appropriée, tout en évitant que pour undéplacement de la courroie à vide les irrégularités du poids au mètre linéaire de cette courroie ne fassent sortir l'aiguille de la bascule de l'échelle de mesure du cadran (en-deçà de zéro). 



   Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, on réalise mécaniquement la tare d'une partie de la courroie (correspondant à un poids par unité de longueur de la courroie quelque peu inférieur au poids minimum par unité de longueur de cette courroie) et on réalise de préférence électriquement sur le compteur intégrateur le complément de tare (excédant la tare mécanique.). 



   Une bascule intégratrice selon l'invention comprend essentiellement un ou plusieurs rouleaux peseurs sur lesquels passe la portion portante d'une bande transporteuse, rouleaux libres de se déplacer dans un plan vertical et relié par un jeu de leviers au fléau d'une bascule dont la tête indicatrice comporte une aiguille dont la position angulaire, par rapport à un cadran du type habituel comportant n divisions et une zone neutre sans divisions d'angle au centre m, est fonction du déplacement vertical du rouleau ou des rouleaux (par conséquent du poids de matière transportée par la portion de bande agissant sur le ou les rouleaux peseurs) et un élément tel   qu'un aimant solidaire, en rotation, de l'aiguille ;

   ensemble doué d'un   mouvement de rotation continu autour d'un axe coaxial à l'axe de l'aiguille et comprenant un bras portant des moyens tels qu'une paire de bobines pour engendrer des impulsions électriques lors de leur passage devant ledit élément, le primaire d'un transformateur dont le secondaire qui entoure le primaire est fixe, ce primaire étant relié électriquement à la paire de bobines ou moyens précités et un disque image négatif du cadran précité, c'est- à-dire comportant n fentes ou zones transparentes équidistantes et une zone neutre opaque d'angle au centre m ; des moyens pour entraîner cet ensemble rotatif à une vitesse proportionnelle à la vitesse d'avancement de la bande;

   des moyens, comprenant entre autres une source de lumière et une cellule photo-électrique disposées de part et d'autre du disque rotatif, pour déterminer le nombre de fentes ou parties transparentes de ce disque compris entre le passage de sa zone neutre devant la cellule et le passage des bobines ou moyens devant l'aimant ou élément; des moyens pour intégrer ces mesures successives du nombre de fentes en fonction du temps ; des moyens pour soustraire de chaque indication de l'aiguille une tare correspondant à un poids unitaire de la courroie inférieur au poids unitaire minimum de la courroie ; enfin, des moyens.pour soustraire des sommes intégrées la différence entre le poids moyen de la courroie   et-le   poids déjà détaré de la courroie. 



   Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, l'indication du débit ou masse de produits transportés est lue sur un compteur mû par un moteur pas à pas à deux sens de rotation, le moteur étant entraîné dans un sens par un dispositif calculateur électronique recevant les informations du dispositif explorateur et en sens inverse par des impulsions électriques dont le nombre est proportionnel à la masse supplémentaire de la courroie qui a été pesée (en excédent de la tare mécanique soustraite des   indica -   tions de   l'aiguille)   et qui arrivent par voie électrique d'un dispositif commandé par l'avance de la courroie (tarage complémentaire). 



   On voit donc que l'invention a pour objet le produit industriel nouveau que constitue une bascule intégratrice qui relève la masse totale du brin peseur à une cadence élevée, qui cumule rapidement les indications de l'appareil de mesure en évitant toute pièce mécanique en mouvement alternatif et tout contact matériel entre l'appareil de mesure et l'ensemble 

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 d'exploration de cet appareil de mesure, ce qui permet de travailler avec un brin peseur de faible longueur et par conséquent de réaliser un appa- reil peu encombrant et peu coûteux, et qui soustrait la masse cumulée de la bande pesée en partie par un tarage mécanique de la bascule et en partie par un tarage complémentaire fonction de l'avancement de la bande. 



   On va décrire maintenant,à titre d'illustration des possibilités de mise en oeuvre de l'invention, sans aucun caractère limitatif de la por- tée de celle-ci, un mode de réalisation pris comme exemple et représenté sur le dessin schématique annexé sur lequel : la fig. 1 représente en perspective cavalière (les dimensions relatives n'étant pas respectées) l'ensemble d'une bascule intégratrice conforme à l'invention; la fig. 2 montre, en coupe longitudinale, la tête de mesure de la bascule et ses organes d'exploration associés; la fig. 3 est un schéma électrique de l'ensemble dérivateur-am- plificateur-écrêteur des signaux magnétiques engendrés dans la paire de bo- bines ; la fig. 4 représente le schéma électrique de l'amplificateur des tensions engendrées par la cellule photo-électrique;

   la figo 5 est un schéma électrique du sélecteur, c'est-à-dire du dispositif permettant la sélection des impulsions engendrées par la cellule photo-électrique et correspondant aux poids à intégrer; la fig. 6 représente, vues à l'oscillographe cathodique, les principales impulsions permettant le transfert aux compteurs des indications des organes d'exploration associés à l'appareil de pesée; la fig. 7 représente le compteur final recevant des impulsions d'intégration et de détarage électronique; la fig. 8, enfin, montre la courbe représentant les variations de poids de la courroie en fonction de la longueur de celle-ci. 



   En se référant d'abord à la fig. l, on voit que la bascule proprement dite est d'un type connu. Elle comporte un bâti 1 sur lequel sont fixés des rouleaux 2 tournés avec un grand soin (par exemple deux jeux de rouleaux), dits "rouleaux peseurs", sur lesquels passe la partie porteuse 3 (de longueur a) de la courroie ou bande transporteuse 4 soutenue également par d'autres rouleaux dont areprésenté seulement   les'.rouleaux   5 et 6 voisins des rouleaux peseurs 2 ; la bande transporteuse est entraînée en rotation par un rouleau d'entraînement 7. 



   Le bâti 1 est supporté à partir de poutrelles 8 posées sur des poutres 9 par un jeu de leviers peseurs 10 et 11 articulés respectivement en 12 et 13, ce jeu de leviers transmettant le déplacement vertical du bâti 1 à un levier 14 qui transmet à son tour ce déplacement, par des leviers non représentés, à un levier 15 commandant le déplacement de l'aiguille 16 de la tête indicatrice 17 devant un cadran gradué 18. Ce cadran 18 comporte, à la manière connue, une zone neutre 19 sans graduation d'angle au centre m et n graduations équidistantes 20. Par exemple, le cadran peut comporter 1000 graduations (n = 1000) et la zone neutre peut occuper   .-un   angle au centre de 15  (m.= 15 ). 



   Par construction, le déplacement angulaire de l'aiguille 16 à partir de sa position de repos ( graduation "zéro") est proportionnel, au détarage mécanique près, au poids supporté par le bâti 1, c'est-à-dire sensiblement proportionnel au poids de courroie et de produit ou matière se trouvant sur la longueur a de bande entre les rouleaux 5 et 6 si la charge li- 

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 néaire de la courroie 4 est sensiblement constance. 



   La bascule est bien entendu du type approprié à la charge pesée qui est relativement faible, étant donné la faible longueur de brin de courroie pesée (par exemple de l'ordre de 1,5 à 2 mètres). Le tarage mécanique est réalisé à la manière connue pour les bascules de ce type, mais on s'arrange toutefois pour ne tarer qu'une partie du poids du brin peseur de longueur a, à savoir un poids inférieur au poids minimum de ce brin peseur dont le poids varie en fonction du-temps. On évite ainsi que lorsque la bande 4 se déplace à vide, c'est-à-dire sans transporter de matière, l'aiguille 16 ne descende en-deçà de la graduation zéro. 



   Dans une variante, il est possible de prévoir un seul rouleau peseur 2 porté par un étrier et compris entre des rouleaux habituels 5 et 6, le déplacement vertical de ce rouleau peseur 2 étant transmis, par un jeu de leviers, à l'aiguille indicatrice 16. 



   Il est également possible de prévoir un ou plusieurs rouleaux peseurs de la tare mobiles verticalement et portés par un étrier ou un bâti, sur lesquels passe une portion du brin de retour de la.bande transporteuse 4, égale à la portion pesée par le ou les rouleaux 2, cet étrier ou bâti   étant-,relié   au jeu de leviers précité de manière à réaliser la soustraction du poids du brin de retour pesé de la valeur du poids du brin peseur de même longueur,   c'est-à-dire   la tare de la bande transporteuse 4. 



   Cependant, ce procédé de tarage présente certains inconvénients dûs principalement au fait que le brin de retour repose sur sa face sale (la face porteuse) sur le ou les rouleaux peseurs de la tare dont elle réduit rapidement la précision d'origine. Du fait des impuretés déposées sur les rouleaux souillés, ceux-ci ne peuvent plus être considérés comme étant dans un même plan. C'est pourquoi, conformément à une caractéristique de l'invention, on réalise autrement le tarage total, partiellement par tarage de la bascule, comme mentionné ci-dessus, et par tarage complémentaire comme cela sera exposé ci-après. 



   On a indiqué ci-dessus que, dans les dispositifs actuellement sur le marché, la mesure, à des intervalles de temps égaux, correspondant par exemple au temps que met la courroie pour parcourir la distance a séparant les rouleaux 5 et-µ,de l'angle dont s'est déplacée l'aiguille indicatrice 16, est réalisée au moyen d'organes mécaniques doués d'un mouvement alternatif et venant en contact avec les éléments de la bascule déterminant le poids. 



   Selon une des caractéristiques essentielles de la présente invention, on réalise la transmission des indications de l'aiguille 16 au moyen d'organes rotatifs qui ne sont pas en contact matéral avec la bascule proprement dite. 



   A cet effet (fig. 1 et 2), la tête indicatrice 17 de la bascule comporte, calé sur l'axe 21 de l'aiguille 16 (par exemple dans le prolongement de celle-ci), un bras 22 qui porte un petit aimant 23 en fer à cheval, l'ensemble du bras 22 et de l'aimant 23 étant équilibré par des contrepoids 24. Le montage du bras 22 ne diffère en rien du montage d'une deu-   xième aiguille dans une bascule comportant deux cadrans ; l'aimant   23, dont le déplacement angulaire (à partir de sa position de repos correspondant à la position de l'aiguille 16 devant la graduation zéro) est proportionnel au poids se trouvant sur le bâti 1, qui va permettre la transmission à distance sans contact matériel des indications de la bascule qui peuvent être lues sur le cadran gradué 18. 



   Le repérage de la position de l'aimant 23 est fait par un ensemble tournant 25 décrit en détail ci-après et commandé à partir d'un des 

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 leaux, de préférence (comme représenté) le rouleau d'entraînement 7 de la bande transporteuse 4. L'arbre d'entraînement 27 du rouleau 7 porte par exemple une roue dentée 28 coopérant avec une roue dentée 29 clavetée sur l'arbre 30 d'une génératrice d'asservissement 31 constituée par un moteur transyn ou selsyn émetteur. Ce moteur 31 est ainsi entraîné en rotation à une vitesse (de l'ordre par exemple de 10 tours par seconde) proportion- nelle à la vitesse de rotation du rouleau 7 et par conséquent à la vitesse d'avancement de la bande 4, un tour du moteur 31 correspondant au défile- ment d'une longueur déterminée de la bande 4. 



   Un deuxième moteur transyn ou selsyn (moteur récepteur) 32 relié par un ensemble de fils 33 (dont trois fils de synchronisation et généra- lement deux fils d'alimentation) au moteur 31 constitue avec ce dernier un couple d'appareils synchros tournant à la même vitesse. Bien entendu, il serait possible de remplacer   la transmision   électrique réalisée par les mo- teurs 31 et 32 et les fils 33 par une transmission mécanique au moyen d'arbres et d'engrenages, mais la transmission électrique est beaucoup plus sou- ple. 



   L'arbre 34 du moteur 32 qui fait plusieurs tours lorsque la bande 4 a avancé d'une longueur égale à la distance a entraîne, par l'intermédiaire d'un accouplement souple 35, un arbre 36 sur lequel sont fixés les éléments suivants: - un disque 37 porté par un manchon 38, ce disque étant une reproduction négative du cadran gradué 18 de la tête 17 de la bascule et comportant à cet effet, au moins sur sa périphérie, une zone neutre 39 d'angle au centre m égal à l'angle au centre de la zone neutre 19 du cadran 18 et un nombres de fentes ou de zones transparentes équidistantes 40 égal au nombre n de graduations équidistantes 20 du cadran 18, les fentes ou zones transparentes 40 correspondant aux traits de graduation du cadran 18;

   le disque 37 peut, par exemple, être du type de celui décrit dans le brevet français n  1.034.751 précité, à savoir être constitué par une pellicule photographique comportant sur sa périphérie une alternance de zones transparentes et opaques; - le primaire 41 d'un transformateur 42 dont le secondaire 43 entourant le primaire est fixe et est porté par un boîtier 44 dans lequel sont logés des roulements 45 qui portent l'arbre 36;

   - un bras 46 terminé par une fourchette 26 portant un ensemble de deux bobines d'induction 47 relié par des fils 48 au primaire 41 du transformateur 42, ces bobines 47 étant le siège d'un phénomène d'induction à chaque tour du moteur 32 lorsqu'elles passent en face de l'aimant 23 et la tension induite dans ces bobines 47 étant transmise sans frottement ni balais, par l'intermédiaire du primaire 41, au secondaire 43 du transforma-   teur 42 ; lebras 46 porte de préférence un contre-poids 26' équilibrant la   fourchette 26 et les bobines 47. 



   Le boîtier 44 comporte un flasque 49 qui supporte deux amplificateurs 50 et 51 qui seront étudiés ci-après en se référant aux fig. 4 et 3 respectivement. 



   L'amplificateur 50 porte une cellule photo-électrique 52 masquée en partie par un cache 53 dans lequel est ménagée une ouverture 54 qui se trouve à la hauteur de la partie inférieure du disque 37, c'est-à-dire en face des fentes ou zones transparentes 40 qui défilent devant elle lors de la rotation de ce disque. Les zones transparentes 40 laissent passer, dans le sens de la flèche F, les rayons lumineux du dispositif d'éclairage 55 qui est constitué par exemple par un dispositif lecteur de son classique pour cinéma sonore, alors que les zones opaques 56 entre les zones trans- 

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 parentes 40 occultent les rayons lumineux dans la direction de cette flèche F.

   Il résulte de cette disposition que la cellule photo-électrique 52 émet un flux d'électrons (engendre une tension) chaque fois qu'une des zones transparentes 40 passe devant l'ouverture 54. 



   On a exposé ci-dessus que l'arbre 36 porte un bras 46 terminé par une fourchette 26 portant un ensemble de deux bobines d'induction 47. 



   En se référant maintenant à la fig. 3, on va montrer comment on utilise les variations du flux magnétique engendrées parla rotation des bobines 47 pour créer des impulsions brèves chaque fois que les bobines 47 passent devant l'aimant 23. 



   Les deux bobines 47 portées par la fourche métallique 26 qui passent une fois par tour devant l'aimant 23 sont reliées en sens inverse et sont parcourues par des flux de sens inverse. Cette disposition a l'avantage de rendre l'ensemble des deux bobines 47 insensible aux flux magnétiques parasites pouvant exister. Les bobines 47 sont reliées, ainsi qu'on l'a exposé ci-dessus, par des fils 48 au primaire rotatif 41 d'un transformateur 42 dont le secondaire 43 est fixe. La tension recueillie au secondaire 43 du transformateur 42 de couplage reproduit fidèlement la tension détectée et elle est constituée par la dérivée du flux 57 en fonction du temps. Elle est représentée par la courbe 58. 



   L'entrée du secondaire 43 du transformateur de couplage 42 est ramenée à un potentiel positif fixe par mise de l'extrémité du fil 59 à ce   potentiel fixe, par exemple +50 volts ; cefil 59, ainsi que le fil de sortie   60 du secondaire 43 sont entourés par un écran de blindage 61 mis à la masse. L'extrémité du fil 60 constituant la sortie du secondaire 43 est reliée à la grille de commande 61 d'une pentode 62 dont la charge cathodique est constituée par une résistance 63 de valeur élevée (par exemple 10.000 ohms) disposée en parallèle avec un condensateur 64 dont le rôle est de faire traverser la pentode 62 par un courant proportionnel à la dérivée de la courbe 58 en fonction du temps. 



   L'attaque de la pentode 62 par la sortie du secondaire 43 a pour effet de faire recueillir sur l'anode 65 de la pentode 62 une tension 66 ayant une pointe négative brève 67 correspondant à la montée brutale 68 de la courbe 58. La tension 66 est amplifiée par le tube 69 (tube amplificateur) qui en inverse le sens, de manière à donner sur son anode 70 la courbe de tension 71. La tension 71 est appliquée au tube 72 normalement bloqué par polarisation cathodique. La tension de sortie 73 du tube 72 affecte donc la forme d'impulsions brèves négatives par rapport à la tension de repos 74 égale à la tension d'alimentation du tube 72 qui joue le rôle d'un   écrêteur   écrêtant le signal 71 suivant la ligne en pointillés 71a. 



   En définitive, l'ensemble 51 représenté par un simple rectangle sur la fig. 2 comprend essentiellement un tube différentiateur 62, un tube amplificateur 69 et un tube écrêteur 72 qui transforment la courbe 58 en la courbe 73. Cette courbe 73 se retrouve sur la fig. 6 sous la forme de courbe B. 



   Sur la fig. 2, on a vu qu'il existait un second ensemble de tubes, à savoir l'ensemble 50 qui constitue un amplificateur des tensions engendrées par la cellule 52. Cet amplificateur 50 est relativement classique et il est représenté sur la fig. 4. La tension de sortie de la cellule 52 est prélevée sur sa cathode 53 et le passage d'une fente ou zone transparente 40 du disque 37 correspond donc à une impulsion positive de tension, cette succession d'impulsions étant représentée par la courbe 75. La tension 75 est amplifiée d'abord par le tube 76 pour devenir la tension 77, puis par le tube 78 pour devenir finalement la tension 79.

   La tension 79 est nive- 

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 lée au potentiel zéro par la triode 80 montée en diode (ou dans une varian- te par une simple diode) dont la cathode 81 est le siège d'impulsions re- présentées par la courbe 82, la base 83 des impulsions 82 étant au poten- tiel de la masse. 



   Les impulsions représentées par la courbe 82 sont enfin envoyées à la grille 84 de la triode 85 à liaison cathodique qui en abaisse l'impé- dance en vue de leur transport à distance. Sur la cathode 86 de la triode
85, on obtient la tension 87 (représentée également par la courbe A sur la fig. 6) qui sera envoyée par un fil 88 au sélecteur 89 (représenté sur la fige 5 et qui sera décrit ci-après),qui reçoit, d'autre part, les tensions
73 venant de l'amplificateur 51 par le fil 90. 



   Sur la fig. 6, on a représenté, comme indiqué ci-dessus, par la courbe A, les variations de la tension sortant de l'amplificateur 50 cor- respondant aux variations de la tension émise par la cellule photo-électri- que 52 lorsque le disque 37 tourne. Sur cette courbe A, on aperçoit les tops sensiblement équidistants 91 correspondant au passage d'une fente ou zone transparente 40 (les tops 91 seraient parfaitement équidistants si l'ar- bre d'entraînement 27 de la bande 4 avait une vitesse absolument constante) et les zones 92 correspondant au passage de la zone neutre 39 du disque 37 devant l'ouverture 54. 



   Sur cette même figure 3, on a représenté une courbe B montrant, comme indiqué ci-dessus, les impulsions 93 engendrées dans le secondaire 43 du transformateur 42 par le passage des bobines 47 devant l'aimant 23 à chaque tour du disque 37 (en général, la distance b entre deux impulsions consécutives 93 varie légèrement, car cette distance ne serait égale à la distance ± séparant deux milieux 94 de zones 92 consécutives de la courbe A que si l'aimant 23 ne s'était pas déplacé,   c'est-à-dire   si le poids pesé par la bascule indicatrice était demeuré constant). 



   Les tensions représentées par les courbes A et B sont transmises respectivement par les fils 88 et 90 au sélecteur ou amplificateur 89. 



  Dans ce sélecteur représenté sur la fig. 5, il s'agit de réaliser à chaque tour du disque 37 le comptage des impulsions ou tops 91 émis par la cellule photo-électrique 52 entre le passage de la zone neutre 39 devant la cellule 52 (passage matérialisé par chaque zone 92 de la courbe A) et le passage des bobines 47 devant l'aimant 23 (passage matérialisé par chaque top 93 de la courbe B). 



   A cet effet, il s'agit de prévoir des moyens pour bloquer dans le sélecteur 89 la transmission des impulsions 91 au moment de l'émission des tops 93 de la courbe B et des moyens pour débloquer la transmission desdites impulsions au moment du passage de la zone neutre 39 devant la cellule 52 (zone 92 de la courbe A). 



   On a décrire maintenant le sélecteur 89 représenté schématiquement sur la fig. 5 et dans lequel les moyens de blocage et de déblocage précités sont constitués par une bascule d'Ecclès-Jordan. 



   Les impulsions photo-électriques 87 (représentées également sur la courbe A de la fig. 6) arrivent par le fil 88 au point 95 et elles sont appliquées au moyen d'une diode de restitution 96 au point 97 dont le potentiel représenté par la courbe 98 reproduit fidèlement le potentiel de la courbe 87, mais la base 99 des impulsions correspond à une tension d'environ +100 volts. Les impulsions 98 attaquent le tube double triode ou la paire de triodes 100 monté en bascule en Schmidt (trigger de Schmidt ). La plaque gauche 101 de cette bascule débite donc une série d'impulsions normalisées négatives 102, alors que la plaque droite 103 de la bascule 100 délivre une série d'impulsions normalisée positives 104. 

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   Les impulsions 104 sont appliquées, par l'intermédiaire d'une grande constante de temps constituée par un condensateur 105 et une résistance 106, à la grille 107 d'un tube 108 qui ne débite donc que lors du passage des fentes ou zones transparentes 40 devant la cellule photo-électrique 52. Le tube 108 est chargé par une grande résistance 109 et un condensateur 110. La tension de son anode 111 est représentée par la courbe 112 et affecte la forme de petites dents de scie 113 (séparant le passage de deux fentes 40 devant la cellule photo-électrique 52) encadrant une grande dent de scie 114 qui correspond au passage de la zone neutre 39 devant la cellule photo-électrique 52. 



   Le potentiel 112 est appliqué à la grille gauche 115 d'une double triode ou d'une paire de triode 116 montée également en bascule de Schmidt. 



  Le potentiel de cette grille 115 ne dépasse donc la tension critique de basculement de la bascule de Schmidit 116 qu'une fois par tour du disque 37, à savoir lors du passage de la zone neutre 39 de celui-ci devant la cellule 52 (grande dent 114 de la tension 112). La tension de l'anode gauche 117 de la bascule 116 affecte donc la forme représentée par la courbe 118 et possède un front négatif 119 correspondant par construction au voisinage du milieu 120 de la partie montante de la dent 114 (il correspond sensiblement au milieu 94 de la zone neutre 92 de la courbe A et par conséquent sensiblement au passage du milieu de la zone neutre 39 devant la cellule 52) .

   C'est ce front 119 qui va servir à commander les moyens de déblocage du passage des signaux photo-électriques, moyens constitués essentiellement par une double triode ou deux triodes 121 montées en bascule d'Ecclès-Jordan. La bascule 121 possède deux états d'équilibre stable correspondant soit à la conduction de l'élément gauche (hachuré sur le dessin), soit à la conduction de l'élément droit (non hachuré sur le dessin).

   Le front négatif 119 de la tension 118, qui est transmis à travers la diode 122 à la bascule 121, force donc la conduction de la partie gauche de cette bascule; par contre, l'impulsion magnétique (représentée par la courbe 73 de la fig. 3 ou la courbe B de la fig. 6) qui arrive par le fil 90 et traverse la diode 123 force, au moment du passage des bobines exploratrices 47 devant l'aimant 23 de la bascule, la conduction de la partie droite de la bascule d'Ecclès-Jordan 121 et donc, par là même, le blocage de l'élément gauche de cette bascule. 



   La tension de la plaque gauche 124 de la bascule 121 est envoyée, à l'aide d'un diviseur apériodique 125, au point 126 dont la variation de tension au cours du temps affecte la forme représentée sur la courbe C de la fig. 6. 



   D'autre part, la triode 127 inverse et normalise en amplitude les impulsions 102 et son anode 133 est donc le siège d'un train d'impulsions 128 dont la base 129 et le sommet 130 correspondent à des tensions parfaitement déterminées (par exemple +20 volts et +90 volts respectivement, alors que les tensions du point 126 sont , par exemple de +60 volts pour le circuit ouvert et de +120 volts pour le circuit fermé). 



   Lorsque la tension figurée par la courbe C est à son potentiel le plus positif 131 (120 volts par exemple), c'est-à-dire correspondant à la conduction de la partie droite (non hachurée) de la bascule 121, c'est- à-dire encore après le passage de l'impulsions magnétique 93 (courbe C de la fig. 6), les impulsions 128 n'arrivent jamais à faire débiter l'élément gauche d'une double triode ou d'une paire de triodes 132, l'anode 133 du tube 127 étant reliée à la grille gauche 134 de l'ensemble 132. 



   Au contraire, lors du passage de la zone neutre 39 devant la cellule photo-électrique 52, c'est-à-dire lors de l'envoi du front 119 dans la bascule d'Ecclès-Jordan 121, la conduction de la partie gauche de cette 

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 dernière bascule fait baisser le potentiel de la courbe C (fig. 6) pour l'a- mener sur la droite 135 jusqu'à une valeur telle (par exemple 60 volté;) que les impulsions 128 provoquent la conduction de la partie gauche de l'en- semble 132 et donc l'apparition en 136 d'impulsions qui sont représentées sur la courbe D de la fig. 6. On voit donc qu'il n'existera d'impulsions en 136, impulsions correspondant aux impulsions photo-électriques 91, que dans l'espace de temps séparant le passage de la zone neutre 39 devant la cellule 52 et le passage des bobines 47 devant l'aimant 23. 



   Pour résumer le fonctionnement du sélecteur 89 représenté sur la fige 5, on peut dire (en se référant à la fig. 6) que ce sélecteur reçoit la tension A par le fil 88 et la tension B par le fil 90, la tension A com- portant autant d'impulsions 91 par tour de disque 37 qu'il y a de zones transparentes 40 sur ce disque et la courbe B comportant une impulsion 93 pour chaque passage des bobines 47 devant l'aimant 23. 



   La bascule   d'Ecolès-Jordan   121 a pour effet de débloquer la transmission ou amplification des impulsions 91 au moment du passage du milieu
32 de la zone neutre 94 (déblocage en 137) et de bloquer cette transmission ou amplification en 138, c'est-à-dire lors de l'arrivée des impulsions 93. 



  Par conséquent, en 136 on aura (courbe D) le nombre d'impulsions 91 d'origine photo-électrique compris entre le passage de la zone neutre 39 devant la cellule 52 et le passage des bobines 47 devant l'aimant 23, c'est-à-dire un nombre d'impulsions 91 égal au nombre de graduations dont s'est déplacée l'aiguille indicatrice 16 depuis sa position de repos (graduation zéro). 



  On fait en quelque sorte une lecture ou comptage électronique de l'indication de l'aiguille 16 devant le cadran gradué 18, cette lecture ayant lieu une fois par tour du disque 37 (par exemple de l'ordre de 5 fois par seconde). 



   Les impulsions 91 sont envoyées de 136 par un fil 139 à un jeu de compteurs 140 qu'on a représenté par un simple rectangle, étant donné que l'on peut utiliser tout dispositif de comptage électronique connu réalisant les totalisations ou intégrations, en fonction du temps, des impulsions 91 reçues pour chaque tour du disque 37. Le compteur 140 comporte également un diviseur tenant compte du fait que l'on réalise par construction un certain nombre de mesures pendant le temps que met un point de la courroie 4 pour franchir la   longueur a   (correspondant au brin peseur).

   Par exemple, si un point de la bande met une seconde pour parcourir la longueur a et si on effectue huit lectures à la seconde, c'est-à-dire si le disque 37 fait huit tours par seconde, on peut prévoir un diviseur par huit dans l'ensemble des compteurs 140, l'ensemble 140 envoyant par un fil 141 le huitième des impulsions cumulées, c'est-à-dire exactement (au tarage mécanique près) le poids supporté par le bâti 1.

   Ce fil 141 est relié à son autre extrémité à un électro-aimant 142 agissant sur une armature ou palette 143 commandant un dispositif pas à pas constitué essentiellement par une roue à rochet 144 et un cliquet 145 entraîné, dans le sens de la flèche F', par l'attraction de l'armature 143 sous l'effet de l'excitation de l'électro-aimant 142 et, dans le sens inverse de celui de la flèche F', par un ressort de rappel 146 fixé en 147 sur l'armature 143 et en 148 sur un axe fixe 149. 



   S'il n'y avait pas de tarage complémentaire (tarage qui sera exposé ci-après), la roue à rochet 144 serait directement clavetée sur l'arbre 150 du compteur final   151,   l'arbre 150 portant clavetée une aiguille indicatrice 152 coopérant avec un cadran gradué 153 comportant par exemple cent graduations 154 (O, 10, 20 .... 990) deux graduations correspondant à une dent de la roue à rochet 144. Sur le cadran 153, on pourrait lire ainsi la somme intégrée en fonction du temps (à la tare complémentaire près) du débit de la bande transporteuse 4, chaque division (entre deux graduations) correspondant par exemple à 10 kg.

   On prévoit également un disposi- 

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 tif de report constitué par un simple compte-tours 155 qui indique par exemple le nombre de tonnes débitées, c'est-à-dire le nombre de tours effectués par l'aiguille 152. La lecture des chiffres apparaissant dans le comptetours 155 et sur le cadran 153 permet de déterminer avec précision le débit de la bande transporteuse 4 à la tare complémentaire près que l'on va étudier maintenant. 



   Sur la fig. 8, on a porté en abscisses la longueur de la courroie à partir d'un point d'origine pris arbitrairement et en ordonnées la densité de cette courroie (par exemple le poids en kilogramme d'une longueur de courroie dx = 1 cm). 



   Comme la courroie constitue une surface fermée, la courbe 156 de la fig. 8 est une courbe périodique de période L égale à la longueur de la courroie développée. On a constaté que la densité de la courroie varie quelque peu (de l'ordre de   10%   en plus ou en moins par exemple) par rapport à la densité moyenne représentée par la droite 157. 



   Conformément à l'invention, on réalise le tarage d'une portion du poids de la courroie d'une manière mécanique , c'est-à-dire en prévoyant une tare (réglable d'ailleurs) qur la bascule proprement dite (sur la tête indicatrice 17). On s'arrange pour soustraire par tarage mécanique un poids de bande constant toujours inférieur au poids de la bande pesée, c'est-àdire portée par le bâti 1. Cette tare mécanique est égale au produit a.h,   a   étant, comme expliqué ci-dessus, la longueur du brin peseur et h une densité de bande inférieure à la densité minimum h' de la bande, de manière à éviter que, lors du cheminement à vide de la bande transporteuse 4, l'aiguille 16 ne descende   en-deça   de la graduation zéro du cadran 18. 



   Le tarage complémentaire correspondant à la fraction comprise entre la densité h (tarée mécaniquement) et la densité   h"   (densité moyenne de la bande) est réalisé par voie électrique. A cet effet, il s'agit de réaliser la rotation de l'axe 150 portant l'aiguille 152 dans le sens inverse de celui que lui applique la roue à rochet 144, cette rotation en sens inverse étant proportionnelle à l'avancement de la bande transporteuse 4. A cet effet, on prévoit un second système pas à pas comprenant une roue à rochet 158 et un cliquet 159, cliquet solidaire d'une armature 160.

   L'armature 160 est appelée dans un sens par l'excitation de l'électro-aimant 161 alimenté par un fil 162 recevant des impulsions, comme cela sera exposé ci-après, et en sens inverse par un ressort de rappel 163 fixé en 164 à l'armature 160 et en 165 sur l'axe fixe 166. 



   Pour réaliser la rotation en deux sens opposés de l'axe 150 et par conséquent de l'aiguille 152, on monte la roue à rochet 158 sur un manchon 167 solidaire d'un pignon conique 168 et la roue à rochet 144 sur un manchon 169 solidaire d'un pignon conique 170. Les deux pignons coniques 168 et 170 constituent, avec des satellites 171 (dont un seul est visible sur la fige 7) un différentiel; l'axe 172 des satellites 171 est solidaire en rotation de l'axe 150 qui traverse les manchons 167 et 169 (à titre de simplification, on n'a pas représenté sur la fig. 7 les roulements ou paliers de l'arbre 150 ainsi que des manchons 167 et 169). 



   Des impulsions de tarage sont envoyées dans l'électro-aimant 161 par le fil 162 chaque fois que la courroie a avancé d'une longueur de bande donnée, à savoir d'une longueur de   bande s,   telle que le produit a.s soit égal à la valeur d'une division du   cadran 15°,     c'est-à-dire   10 kg dans le cas particulier choisi si les roues à rochet 144 et 158 ont le même nombre de dents. A cet effet, la roue dentée 28 de l'arbre d'entraînement 27 coopère avec une roue dentée 173 clavetée sur un arbre 174 portant une came 175 qui ferme une fois par tour un circuit électrique entre les contacts 176. 



  Le rapport entre les roues dentées 173 et 28 est choisi de telle manière 

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 que la came 175 fasse un tour, c'est-à-dire qu'elle ferme le circuit entre les contacts 176, lorsque le produit a.s a la valeur précitée (c'est-à-dire
10 kg dans l'exemple particulier). 



   Les fils 177 aboutissent au coffret calculateur 140' (qui com- prend les compteurs 140) dans lequel une impulsion prend naissance chaque fois que les deux contacts 176 se touchent sous l'effet de la rotation de la came 175. Ce coffret calculateur envoie une impulsion par le fil 162 à l'électro-aimant 161 chaque fois que les contacts 176 se sont touchés, ce qui assure le tarage complémentaire. 



   Dans une variante, on pourrait réaliser le tarage complémentaire d'une manière quelque peu différente en utilisant les impulsions électri- ques provenant de l'anode droite 178 de la bascule 116; en effet, une im- pulsion prend naissance sur cette anode pour chaque passage de la zone neu- tre 39 devant la cellule photo-électrique 52, c'est-à-dire pour chaque tour du disque 37, c'est-à-dire encore pour une avance constante de la bande transporteuse 4, étant donné que le disque 37 tourne à une vitesse propor- tionnelle à la vitesse de rotation de la roue dentée 28. On pourrait par conséquent envoyer à l'électro-aimant 161 par le fil 162 les impulsions électriques provenant de l'anode droite 178 en prévoyant, bien entendu, à un endroit convenable, un rapport de démultiplication pour assurer un tarage exact. 



   On voit par conséquent que le tarage est réalisé en deux fois, à savoir un tarage mécanique correspondant à une densité arbitraire h (inférieure à la densité minimum h') de la courroie et mis en oeuvre dans la basculle elle-même et un tarage complémentaire correspondant à la différence entre la densité moyenne h" de la courroie et la densité arbitraire h et qui est effectué dans le compteur final 151 proprement dit grâce à un système de deux moteurs pas à pas agissant en sens inverse, par l'intermédiaire d'un différentiel, sur l'arbre 150 de l'aiguille 152 du compteur final. On obtient ainsi un tarage aussi précis que possible. 



   Pratiquement, on règle d'abord le tarage complémentaire une fois pour toutes et, avant chaque série de mesures, on fait fonctionner la bande transporteuse 4 à vide (sans charge) et on règle la tare mécanique pour que, après un nombre relativement élevé de tours complets de la bande 4, l'aiguille 152 se retrouve devant la graduation zéro du cadran 153, l'avantage essentiel du tarage complémentaire étant de permettre une intégration nulle sur bande à vide malgré les irrégularités de poids de la bande. 



   Il est bien entendu qu'on peut apporter au mode de réalisation décrit et représenté divers changements, perfectionnements ou additions, ou remplacer certains dispositifs par des dispositifs équivalents, sans altérer pour cela l'économie générale de l'invention. 



   Par exemple, on pourrait prévoir derrière la tête indicatrice 17 deux aimants au lieu du seul aimant 23, à savoir un premier aimant, comme l'aimant 23, disposé dans le plan de l'aiguille indicatrice 16, et un second aimant disposé dans le plan de la graduation zéro, la commande des moyens de déblocage et de blocage de l'amplificateur des impulsions d'origine photo-électrique étant assurée par des impulsions magnétiques engendrées par le passage des bobines 47, respectivement, devant le second et le premier aimant. 



   On pourrait, dans une autre variante, remplacer les deux aimants précités par une première source de lumière disposée dans le plan de l'aiguille indicatrice 16 et une deuxième source de lumière placée dans le plan de la graduation zéro, les bobines 47 étant remplacées par une cellule photo-électrique qui émet des impulsions chaque fois qu'au cours de sa rota- 

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 tion elle passe   devant 1 'une   des sources de lumière, la commande du déblocage et du blocage de l'amplificateur des impulsions engendrées par la cellule photo-électrique 52 étant réalisée par le passage de la cellule remplaçant les bobines 47, respectivement devant la deuxième et la première source de lumière susmentionnées. 



   REVENDICATIONS. 



   Bascule intégratrice permettant la pesée de produits sur une portion de bande ou de courroie transporteuse et ceci à des intervalles de temps très rapprochés, bascule caractérisée par le fait qu'elle comprend un ou plusieurs rouleaux peseurs sur lesquels passe ladite portion de bande transporteuse, rouleaux libres de se déplacer verticalement et reliés par un jeu de leviers au fléau d'une tête indicatrice de bascule comportant une aiguille dont la position angulaire est fonction du déplacement vertical du ou des rouleaux, ùn cadran du type habituel comportant n divisions et une zone neutre sans divisions d'angle au centre m et un élément solidaire en rotation de l'aiguille;

   un ensemble doué d'un mouvement de rotation continu autour d'un axe coaxial à l'axe de l'aiguille et de l'élément et comprenant un bras portant des moyens pour engendrer des impulsions électriques lors de leur passage devant ledit élément, le primaire d'un transformateur dont le secondaire qui entoure le primaire est fixe, ce primaire étant relié électriquement aux moyens précités et un disque-image négatif du cadran précité, c'est-à-dire comportant n fentes ou zones transparentes équidistantes et une zone neutre opaque d'angle au centre m ; un dispositif pour entraîner cet ensemble rotatif à une vitesse proportionnelle à la vi-   tesse d'avancement de la bande ; moyens pour engendrer des impulsions   électriques lors du passage d'une zone transparente ou d'une fente devant cesdits moyens;

   un dispositif pour déterminer le nombre de fentes ou zones transparentes du disque compris entre le passage de sa zone neutre devant les moyens cités en second lieu et le passage des moyens cités en premier lieu devant ledit élément des moyens pour intégrer ces déterminations successives du nombre des fentes ou zones transparentes en fonction du temps ; des moyens pour soustraire de chaque indication de l'aiguille une tare correspondant à un poids unitaire de la bande inférieur au poids unitaire minimum de la bande; enfin, des moyens pour soustraire des sommes intégrées la différence entre le poids moyen de la bande et le poids déjà taré de la bande.

Claims (1)

  1. 2. Bascule intégratrice selon la revendication 1, caractérisée en outre par le fait que ledit élément est constitué par un aimant, tandis que les moyens cités en premier lieu sont constitués par une bobine ou une paire de bobines dans lesquelles est engendré un flux lors de leur passage devant l'aimant.
    3. Bascule intégratrice selon la revendication 1, caractérisée en outre par le fait que ledit élément est constitué par une source de lumière et les moyens cités en premier lieu sont constitués par une cellule photo- électrique qui engendre des tensions chaque fois qu'elle passe devant la source de lumière.
    4. Bascule intégratrice selon la revendication 2 ou 3, caractérisée en outre par le fait que le dispositif destiné à entraîner l'ensemble rotatif comprend deux moteurs synchros (par exemple deux moteurs selsyns ou transyns), le moteur émetteur entraîné en rotation par un des rouleaux supportant la bande transporteuse (de préférence le rouleau d'entraînement de cette bande et le moteur récepteur entraînant en rotation l'ensemble rotatif.
    5. Bascule intégratrice comme dans l'une quelconque des revendica- <Desc/Clms Page number 13> tions précédentes, caractérisée en outre par le fait que les moyens cités en second lieu sont constitués par une source de lumière telle qu'un lec- teur de son cinématographique et par une cellule photo-électrique dispo- sées de part et d'autre du disque rotatif.
    6. Bascule intégratrice comme dans l'une quelconque des revendi- cations précédentes, caractérisée en outre par le fait que les impulsions provenant des moyens cités en premier lieu sont dérivées, amplifiées et écrêtées dans un montage électronique qui produit une impulsion à chaque passage des moyens cités en premier lieu devant ledit élément.
    7. Bascule intégratrice comme dans l'une quelconque des revendi- cations précédentes, caractérisée en outre par le fait que les tensions pro- duites par les moyens cités en second lieu sont amplifiées dans un amplifi- cateur qui donne une série de n impulsions normalisées, suivies d'un inter- valle sans impulsions pour chaque tour du disque précité.
    8. Bascule intégratrioe comme dans l'une quelconque des revendi- cations précédentes, caractérisée en outre par le fait que les impulsions normalisées provenant de l'amplificateur précité sont envoyées dans un deuxième amplificateur qui est commandé par un dispositif de blocage et de déblocage assurant le déblocage du deuxième amplificateur lors de l'intervalle sans impulsions de la tension sortant du premier amplificateur et le blocage de ce second amplificateur lorsque le dispositif reçoit une impulsion de l'ensemble électronique différentiateur-amplificateur-écrêteur.
    9. Bascule intégratrice comme dans l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en outre par le fait que le dispositif de blocage et de déblocage est constitué par une bascule électronique, par exemple une bascule d'Ecclès-Jordan, dont un des tubes reçoit des impulsions de l'ensemble différentiateur-amplificateur-écrêteur et l'autre des impulsions engendrées dans une deuxième bascule électronique (par exemple une bascule de schmidt) lors du passage dans cette bascule d'une impulsion de grande amplitude correspondant à l'intervalle sans impulsions de la sortie du premier amplificateur précité.
    10. Bascule intégratrice comme dans l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en outre par le fait que la commande du déblocage du deuxième amplificateur a lieu sous l'effet des modifications du flux engendré dans les moyens cités en premier lieu au moment du passage de ces moyens cités en premier lieu devant un deuxième aimant fixe disposé dans le plan de la graduation zéro du cadran de la tête indicatrice.
    11. Bascule intégratrice comme dans l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en outre par le fait que la sortie du deuxième amplificateur, constituée pour chaque tour du disque par un train d'impulsions dont le nombre est égal au nombre de graduations dont s'est déplacée l'aiguille indicatrice à partir de sa position zéro, est envoyée dans un ensemble de compteurs électroniques.
    12. Bascule intégratrice comme dans l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en outre par le fait que les compteurs électroniques débitent dans un diviseur dont le rapport de divisions est fonction des caractéristiques de la bascule (vitesse de la bande, longueur du brin peseur, nombre de tours des moteurs synchros, capacité de la bascule ou cadran et valeur de la division du compteur final) de sorte que le poids indiqué par le compteur final soit le poids réel.
    13. Bascule intégratrice comme dans l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en outre par le fait que le diviseur électronique débite dans un compteur électronique qui commande par l'intermédiaire d'un moteur pas à'¯pas la rotation d'un compteur final. <Desc/Clms Page number 14>
    14. Bascule intégratrice comme dans l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en outre par le fait que le compteur final est constitué par un compte-tours dont l'axe qui peut tourner dans les deux sens, est entraîné en rotation dans un premier sens par un moteur pas à pas commandé à partir du compteur électronique disposé derrière le diviseur électronique et dans le deuxième sens au moyen d'un moteur pas à pas recevant des impulsions de tarage en nombre proportionnel à l'avancement de la bande transporteuse.
    15. Bascule intégratrice comme dans l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en outre par le fait que l'un des rouleaux supportant la bande transporteuse (de préférence le rouleau d'entraînement) entraîne en rotation une came qui ferme un contact électrique de manière à envoyer des impulsions dans le deuxième moteur pas à pas proportionnellement à l'avancement de la bande transporteuse.
    16. Bascule intégratrice comme dans l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en outre par le fait que le tarage de la portion pesée de la bande transporteuse est réalisé en partie mécaniquement et en partie électriquement, le tarage mécanique correspondant à un poids par unité de longueur de la bande quelque peu inférieur au poids minimum par unité de longueur de cette bande et le tarage électrique correspondant à la différence entre le poids unitaire moyen de la bande et le poids unitaire correspondant au tarage mécanique.
    17. Bascule intégratrice comme dans l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que l'on prélève de la deuxième bascule électronique l'impulsion engendrée à chaque tour du disque pour réaliser la commande, dans le deuxième sens, de la rotation de l'axe du compte-tours du compteur final. en annexe 4 dessins.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
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EP0662605A1 (fr) * 1994-01-10 1995-07-12 Accu-Sort Systems, Inc. Système de pesage pour convoyer des articles

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