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La présente invention a pour objet un dispositif assurant l'éga- lité des déplacements produits par deux cylindres moteurs hydrauliques, en particulier pour la commande des pinces à ballot dans les engins de levage.
Si l'on actionne simultanément au moyen d'une source d'huile sous pression deux pistons hydrauliques moteurs de même dimensions, ce n'est que très rarement , en raison des différences de frottement des pistons ou des résistances,que l'on peut obtenir l'égalité des déplacements des deux pistons même si ces pistons se déplacent sans être soumis à une charge ou bien s'ils sont soumis à des charges égales.
Cette inégalité des déplacements des pistons limite dans bien des cas les possibilités d'emploi de systèmes hydrauliques simples à deux pistons, tels qu'on les emploie par exemple pour les pinces à commande hydrau- lique des pinces à ballot d'engins de transport et de manutention.. Dans ces dispositifs, en raison de leur construction grossière, s'ajoute encore ce fait que le frottement des deux bras de préhension dans leurs guides peut différer assez, pour que le bras de préhension qui rencontre la plus faible résistance au frottement, exécute sa course avant que le bras de préhension, qui rencon- tre la plus grande résistance ne commence même à se mouvoir.
Il en résulte non seulement une perte de temps, mais encore cela est un inconvénient lorsqu'on doit saisir à l'aide de la pince un fardeau qui est étroitement entouré d'autres fardeaux, si bien que la pince ne peut être ouverte beaucoup plus que de la largeur du fardeau à saisir, si l'on veut que la pince ainsi ouverte puisse s'engager dans les intervalles étroits de cha- que o8té dudit fardeau.
Si par exemple la largeur du fardeau à saisir est à peu près la moitié de la course d'ouverture totale de la pince et si les deux bras de celle-ci partent de leur position la plus rapprochée de telle façon, que seul un bras se déplace tandis que l'autre reste d'abord immobile en rai- son des -influences mentionnées, on ne peut atteindre l'ouverture de pince né- cessaire à la préhension du fardeau que lorsque le bras en mouvement a atteint sa position la plus extérieure, de telle sorte que le robinet de commande étant maintenu dans la même position, le bras d'abord immobile commence à se déplacer.
Et cependant on ne peut pas ouvrir davantage la pince sinon cel- le-ci ne pourrait pas être engagée dans les intervalles entre fardeaux, si bien que le véhicule doit se placer par rapport à celu-ci, de telle façon que le fardeau à saisir se trouve excentré par rapport à l'axe de l'engip de la différence d'ouverture des deux bras de la pince.
Pour obtenir des déplacements égaux des deux bras de préhension on a déjà proposé des dispositifs mécaniques, dans lesquels par exemple chaque bras de pince porte une tige à crémaillère, les deux tiges à crémaillère étant accouplées par un pignono Ceci assure bien aux deux bras de préhension l'égalité de leurs déplacements; mais un tel dispositif déplacements égaux obli- gés a cependant également des inconvénients importantso C'est ainsi par exem- ple qu'il est nécessaire de se présenter ävec le véhicule équipé de ladite pince à ballot exactement au centre du fardeau, pour rendre possible une pré- hension sans obstacle de ce dernier, car ce n'est que dans ce cas que les deux bras viennent en contact avec le fardeau en même temps.
Or une telle manière de faire n'est pas possible dans tous les cas, si bien qu'en général un bras de pince vient avant l'autre au contact du fardeau. Des forces latérales im- portantes sont alors appliquées au véhicule et au fardeau, si bien que le far- deau est ripé latéralement sur le sol ou bien, oeil s'agit d'une charge élevée, le véhicule lui-même peut être' ripé latéralement.
La présente invention a pour objet un dispositif, qui assure l'éga- lité des déplacements produits par les deux cylindres moteurs et par suite des dépècements des deux bras de la pince sans présenter les inconvénients des dispositifs mécaniques mentionnés.
Suivant l'invention ceci est obtenu par un dispositif hydraulique, dans lequel la différence des vitesses de l'huile, qui pénètre dans la chambres
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des cylindres ou de l'huile qui en sort détermine des effets différentiels, qui par des moyens appropriés modifient l'écoulement de l'huile dans le Siens d'un équilibrage des deux vitesseso
Les effets différentiels mentionnés peuvent consister en des différences de pression mais il est également possible pour le but ,que se propose l'invention de faire appel aux différences de frottement, qui résultent des différences de vitesse.
Comme moyen pour modifier l'arricée d'huile on dispose dans les conduits allant à l'une des chambres de chacun des deux cylindres des organes d'étranglement de section , qui sont sous la commande des effets différentiels mentionnés. Comme organes d'étranglement on peut utiliser ici utilement des pistons avec un prolongement conique allongé, au moyen duquel on obtient de manière connue l'étranglement.
Dans un dispositif fonctionnant sous pression différentielle on prévoit spécialement des sections de mesure , auxquelles on emprunte les pressions statiques selon la vitesse de l'huile en circulation. Ces pressions sont transmises à des chambres de commande spéciales, dans lesquelles elles agissent, soit directement, soit indirectement sur les organes d'étranglement.
Le piston d'étranglement peut, surtout s'il s'agit de vitesses de circulation d'huile élevées, être commandé directement par la pression différentielle produite, les pressions agissant de préférence sur les deux faces frontales du piston.
Lorsque la vitesse de circulation d'huile est faible, les pressions sont appliquées utilement aux deux faces d'un élément d'actionnement, se présentant sous forme d'une membrane par exemple, auquel les pistons d'étranglement peuvent être liés directemento Les pistons sont ici de préférence coa- xiaux à l'élément d'actionnement.
Une autre augmentation de sensibilité du dispositif, qui assure également un fonctionnement irréprochable même pour de faibles vitesses de circulation d'huile, est obtenue par le fait que le dispositif est lié à un dispositif servo-moteur, qui assure le déplacement du piston d'étranglement par un milieu sous pression en fonction dû mouvement de la membrane.
L'invention est illustrée à titre d'exemple par le dessin annexé et sera décrite en détail dans ce qui suit,
La figure 1 montre le schéma de connexion d'un système hydraulique pour la commande de pinces à ballot comprenant un dispositif d'équilibrage hydraulique, qui assure des déplacements égaux des bras à l'ouverture de la pince;
La figure 2 montre le même schéma avec deux dispositifs d'équilibrage hydraulique, l'égalité des déplacements étant assurée également à la fermeture de la pince;
La figure 3 représente en coupe une forme d'exécution du dispositif d'équilibrage hydraulique suivant l'invention; la figure 4 représente un dispositif d'équilibrage hydraulique avec servo-commande pour l'utilisation de faibles vitesses de circulation d'huile.
Dans le système hydraulique qui est représenté à la figure 1, l'huile sous pression, qui sort de la pompe de pression 12, traverse un dispositif de commande hydraulique 14.
Pour la position médiane du levier de commande du dispositif de commande hydraulique 14 l'huile retourne de préférence sous pression par le tuyau 16 au réservoir d'huilea Lorsque le levier de commande du dispositif de commande hydraulique est amené à l'une ou l'autre des positions de travail, l'huile sous pression passe de manière connue, soit vers le tuyau 18, soit
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vers le tuyau 20.
Le tuyau 18 aboutit à la chambre annulaire située d'un coté de chacun des pistons 6 et 8,tandis que le tuyau 20 débouche d'abord dans le dispositif d'équilibrage hydraulique 22. De ce dispositif d'équilibrage par- tent un tuyau 24 et un tuyau 26 conduisant aux faces de travail pleines des pistons 6 et 8.
A la figure 2, sur le tuyau 18 aboutissant aux chambres annulai- res des cylindres est intercalé également un disppsitif d'équilibrage hydrau- lique 30. A l'aide de ce dispositif d'équilibrage 30 on assure également l'é- galité des déplacements des bras des pinces à ballot à la fermeture.
Dans le dispositif d'équilibrage hydraulique que représente la figure 3, le liquide sous pression, qui arrive par le tuyau 20 en provenance du dispositif de commande hydraulique 14, entre par un raccord 120 dans un conduit transversal 180. De là le milieu sous pression'parvient parvint par les portions de conduits de même section 172, 174, dans'les gorges annulaires
170, 171 d'une chemise 134 d'un dispositif d'étranglement. Ces gorges sont reliées, par des perçages également répartis sur la périphérie 164, 166, avec l'intérieur de la chemise du dispositif d'étranglement.
Dans la chemise du dispositif d'étranglement se trouve le piston d'étranglement 152, qui peut se déplacer facilement en direction axiale et qui présente de part et d'autre de sa partie médiane des prolongements coni- ques 154, 158. Entre les extrémités extérieures de ces prolongements coniques et une arête de commande 144, 148 se trouve compris un espace annulaire, 140, 142.
Dans le domaine d'action des cônes d'étranglement 154, 158, la chemise du d ispositif d'étranglement présente à l'extérieur d'autres gorges 129, 132, qui, de même, sont en communication par des perçages 136. 138, également répartis sur la périphérie, avec l'intérieur de la chemise. Ces gorges 129, 132, sont en relation avec les raccordements 124, 126.
La chemise du dispositif d'étranglement est emmanchée à force dans le boîtier 101 du dispositif d'équilibrage hydraulique et est bloquée par bouchons vissés lQ5 et 107, qui forment en même temps les faces extrêmes de l'espace intérieur à la chemise.
Des sections de mesure 172, 174, des perçages appropriés 149, 151 débouchent dans les conduits 145 et 153, qui, dans ce cas, sont à leur tour en communication par les conduits 147, 155 avec des gorges 165 et 167 aux extrémités de la chemise 134. Des perçages 168, 169 font communiquer ces gor- ges avec les chambres de commande 118, 119 des faces extrêmes du piston d'é- tranglement,
Les gorges 129, 132 sont mises en relation par des soupapes 131, 133, 135 , ou 137, 139, 141 avec le perçage 180, dont le rôle sera précisé en détail dans pe qui suit.
Pour l'explication du fonctionnement du dispositif d'équilibrage hydraulique, on supposera que, dans le dispositif commandé selon la figure 1, les pinces doivent être ouvertes.
Par hypothèse le piston d'étranglement 152 du dispositif d'équili- brage est dans sa position moyenne et les deux pistons peuvent se déplacer à la même vitesse. L'huile sous pression entrant par le raccordement 120 se partage dans le perçage 180. De ce perçage s'écoulent à des vitesses égales les mêmes quantités d'huile à travers les sections de mesure 172, 1749 de là par les gorges 170, 171 vers les espaces annulaires 140, 142, et de là le long de la partie du piston qui assure l'étranglement et par les perÇages 136, 138, vers.les gorges 129, 132. De ces gorges le fluide sous pression sort par les raccordements 124,126 et arrive par les tuyaux 24, 26 aux chambres d'actionnement correspondantes des pistons.
Par les perçages 149, 151, on prélève sur les sections de mesure
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la pression statique et par les pergages 153, 155, ou 145, 147, on la fait s'exercer dans les chambres de commande 118, 119, qui se trouvent devant les deux faces frontales du piston d'étranglement.
Aussi longtemps que dans les deux sections de mesure les vitesses sont égales, les pressions statiques sont égales. Les poussées qui s'exercent sur le piston d'étranglement sont égales, si bien que celui-ci n'est soumis à aucune influence qui pourrait modifier sa positiono En ce point on fera toutefois observer que le dispositif d'équilibrage hydraulique doit être monté de façon que le piston d'étranglement se trouve sensiblement en position horizontale, sinon le poids propre du piston fera intervenir des effets de réglage indésirables.
Si maintenant par suite par exemple d'une .résistance plus forte dans les guides, un piston, soit le piston 6, se déplace plus lentement, la vitesse de l'huile sous pression, qui arrive à ce'piston, diminue. De ce fait son écoulement est plus lent dans la section de mesure 172. En conséquence, la pression statique dans cette section de mesure est plus grande. Cette pression est appliquée de la manière, qui a été décrite plus haut, à la cham= bre de commande 119, si bien que le piston d'étranglement se déplace en direc- tion de la chambre 118. De ce fait, l'intervalle à travers lequel le fluide parvient de l'espace annulaire 142 aux perçages 138 est plus faible et la résistance en ce point,s'élève.
En même temps l'intervalle correspondant entre l'espace annulaire 140 et les pergages 136 est augmentée si bien que l'écou- lement en direction du piston 6 du milieu sous pression se trouve facilité.
La nouvelle position du piston d'étranglement détermine une augmentation de pression dans le système jusqu'à ce que la résistance qui s'opposait au mouvement du piston 6 soit surmontéeo Aussitôt que le piston 6 peut à nouveau se déplacer librement, la vitesse de l'huile augmente dans la section de me= sure 172 et la pression diminue dans la chambre de commande 119. Le piston d'étranglement 152 se déplace alors en sens inverse jusqu'à ce que la vites= se dans les deux sections de mesure soit à nouveau égale, c'est-à-dire jusqu'à ce que ce piston se trouve à sa position médiane.
Si le piston 8 ou le guidage correspondant des bras de pince 2 qu'il actionne se heurtaient à une résistance, ce serait l'inverse de ce,qui a été décrit qui se produirait. La pression statique prélevée sur la section de mesure 172 serait donc plus faible que la pression statique de la section de mesure 174 et le piston d'étranglement 152 serait déplacé vers la chambre 119 par la différence de pression. L'arrivée de l'huile sous pression au tuyau 24 serait rendue plus difficile et il en résulterait un équilibrage des vites= ses des pistons.
Dans les bouchons filetés 105, 107,qui immobilisent la chemise 134 du dispositif d'étranglement dans le boîtier 101 sont rapportées des vis de réglage 160, 162, qui permettent de régler l'amplitude maximum de mouvement du piston d'étranglement. Ces vis de réglage sont assurées contre une sortie d'huile sous pression par des écrous borgnes 161 prenant appui sur des rondelles d'étanchéité 159 contre les bouchons filetés 105, 107. Au moyen des vis de réglage 160, 162, on peut régler le mouvement du piston d'étranglement suivant les desideratas. Plus est petit le mouvement que le piston d'étran= glement peut exécuter, plus est grossier le fonctionnement du dispositif. A la limite, le piston d'étranglement serait bloqué en position médiane par les vis de réglage, ce qui supprimerait toute action sur la circulation d'huile.
A la limite opposée, lorsque les vis de réglage sont complètement dévissées, le piston d'étranglement peut prendre une position, dans laquelle l'arrivée d'huile à un cylindre est complètement interrompue, si bien que l'autre bras de pince est soumis à la pression totale maxima de l'installation.
Dans le mouvement de fermeture des bras 2, 4 de la pince, l'huile sous pression est chassée des chambres d'actionnement des pistons par les tuyaux 24, 26, et parvient aux gorges 129, 132 du dispositif d'équilibrage hydraulique. Comme ce dispositif ne fonctionnerait pas comme il convient lors-
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qu'il est traversé par le liquide en sens inverse, c'est-à-dire lorsque le piston d'étranglement est, par rapport ausens d'écoulement de l'huile, en amont des sections de mesure, il est prévu des moyens qui permettent de by- passer le dispositif d'équilibrage.
Dans ce but comme conduits de liaison entre lesdites gorges 129;
132 et le perçage collecteur 180, sont disposées les soupapes de retenue men- tionnées plus haut, par lesquelles l'huile en retour provenant des gorges 129
132, peut passer sans résistance dans le perçage collecteur 180. De ce perça- ge collecteur, l'huile s'écoule ensuite par le tuyau 20 ,le dispositif de commande 14 et la conduite 16 en retour au réservoir d'huileo L'huile sous pression qui provient des gorges 129, 132 et passe par le système de comman- de vers le perçage collecteur 180 n'influence pas l'écoulement sans obstacle de l'huile en retour.
Dans la disposition décrite, le dispositif d'équilibrage hydrau- lique est donc inactif à la fermeture des deux bras de pince. Un tel mode de fonctionnement est, dans bien des cas, désirable, car si l'on oblige les bras
2, 4 de la pince à ballot à se déplacer de la même façon à la fermeture, il ést nécessaire d'amener exactement l'engin de levage devant le fardeau, sinon celui-ci subit un rippage latéral sur le sol ou, s'il. s'agit d'une flèche longue, celle-ci peut basculero
Dans la disposition que représente la figure 1, le bras de pince, qui vient le premier au contact du fardeau, s'arrêtera et seul celui, qui reste encore éloigné du fardeau, poursuivra son chemin jusqu'à ce que les deux bras saisissent le fardeau.
Bien -entendu, dans le dispositif qui a été décrit précédemment, le dispositif d'équilibrage hydraulique pourrait également agir à 'inverse, si bien que l'égalité obligée des déplacements soit assurée à la fermeture de la pince, tandis que la pince s'ouvrirait librement sans contr8le.
Dans d'autre cas, il peut être désirable d'assurer l'égalité des déplacements des bras de pinces dans les deux sens. Dans ce but, on interca- le aussi sur les tuyaux 18 ou 28 vers les espaces annulaires des cylindres un dispositif d'équilibrage hydraulique 300
Pour augmenter encore la sensibilité du dispositif d'équilibrage hydraulique suivant l'invention, c'est-à-dire pour que ce dispositif puisse encore intervenir pour de faibles vitesses de circulation d'huile (pompe à vitesse à vide du moteur d'entraînement), on peut disposer dans les sections de mesure 172, 174, à la place des simples perçages 149, 151, des venturis.
Une autre augmentation de sensibilité peut être atteinte, par le fait que les pressions élevées sur les sections de mesure ne sont pas appliquées directement aux chambres de commande des faces du piston, comme dans l'exemple représenté à la figure 3, mais que ces pressions agissant par un organe d'actionnement spécial, qui déplace le piston d'étranglement. Cet organe d'actionnement peut par exemple être une membrane élastique, possédant une surface de poussée suffisante. Alors les deux côtés de la membrane sont respectivement en liaison avec les prises de pression des deux sections de mesure. Les pistons d'étranglement sont dans ce cas liés de façon appropriée à l'élément d'actionnement et sont de préférence disposés suivant le même axe.
On obtient la plus grande sensibilité du dispositif d'équilibrage hydraulique suivant l'invention lorsqu'on utilise l'élément d'actionnement, qui vient d'être mentionné, si celui-ci, au lieu de déplacer directement le piston d'étranglement, exerce son action par l'intermédiaire d'un servo-moteur.
Une telle disposition est représentée à la figure 40
A la figure 4, les mêmes chiffres de référence précédés du chiffre "2" désignent les mêmes parties qu'à la figure 3, dans laquelle ces parties sont précédées du chiffre "1", si bien qu'on peut se limiter dans la desoription subséquente à l'explication du mode de fonctionnement du dispositif servo-moteur.
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L'huile sous pression entre par le conduit 220 dans le conduit collecteur 280, puis ele parvient par deux sections de mesure 272, 274 au piston d'étranglement et va de là aux cylindres par les conduits 224, et 226 Dans les sections de mesure 272, 274, sont disposés deux venturis 276, 278 qui sont en liaison par des conduits appropriés avec les espaces., 202, 210 situés des deux côtés de la membrane 296. Le servo-dispositif se compose d'une chemise de distributeur 290, du tiroir de distributeur 292, du dispositif de retour d'huile 294 et 295, d'une membrane 296 et de deux plateaux mé= talliques 298 disposés de part et d'autre; de la membrane.
De la gorge annulaire 286 et de l'ajutage de mesure 278 part un parcage 200 aboutissant à la chambre 202 limitée par la membrane 296 et la paroi de forme appropriée du corps de l'appareilo De la gorge annulaire correspondante de l'ajutage de mesure 276 part un perçage 204 conduisant successivement par les perçages 206 et 208 du tiroir de distributeur 292 à la chambre 210, limitée par l'autre face de la membrane et par un évidement de forme correspondante du corps d'appareil. Le système de rappel 294 et 295 maintient la membrane 296 et le tiroir de distributeur 292 en position moyenne avec une force appropriée.
Pour la description du fonctionnement du dispositif d'équilibrage hydraulique on supposera maintenant ce qui suit. En admettant que le tiroir de distributeur soit, de la manière représentée à la figure 1, incorporé dans le système hydraulique d'un engin élévateur et que les pinces de levage de celui-ci doivent être ouvertes, on supposera le tiroir d'étranglement 252 dans sa position moyenne, de même que le tiroir de distributeur 2920
Aussi longtemps que les deux pistons de travail 6 et 8 renqontrent une résistance égale, ils se déplacent de la même façon et le circuit de l'hui- le est le suivante L'huile sous pression entre par le conduit 220 dans le dispositif d'équilibrageo De là elle parvient dans le conduit collecteur 280, s'y partage et s'écoule par moitié par les ajutages 276 et 278, puis par les perçages 272 et 274,
traverse les espaces 240 et 242, passe par des sections égales dans les perçages 236 et 238 et par les tuyaux 24 et 26 arrive devant les pistons 6 et 8. En même temps l'huile sous pression peut s'écouler hors des espaces annulaires des cylindres pour retourner par le tuyau 18 vers le dispositif de commande hydraulique 14 et de là par la conduite 16 vers le réservoir d'huile, si bien que la pince s'ouvreo
Aussi longtemps que les résistances, qui s'opposent aux pistons de travail sont les mêmes, les sections 282 et 284 des -ajutages de mesure 276 et 278 sont traversées par de l'huile aux'mêmes vitesses. De ce fait, les pressions statiques à l'intérieur des ajutages de mesure ont la même va- leur, si bien que dans les chambres 202, 210, de part et d'autre de la membrane, il règne les mêmes pressions.
Il est essentiel au fonctionnement correct du dispositif d'équilibrage, de même que pour celui,qui a été décrit plus haut en référence à la figure 3, que ce dispositif soit de construction symé- trique. Pour abaisser la résistance à l'écoulement, il faut en outre que les sections des conduits, en particulier du conduit collecteur 280, aient des dimensions suffisantes.
Si l'on suppose maintenant que, au cours du mouvement d'ouverture, le piston de travail 8 par exemple rencontre une plus grande résistance que le piston 6, l'huile va prendre dans le conduit 224, et de ce fait dans lesjutage de mesure 276, une vitesse plus grande que dans le conduit 226 et l'ajutage de mesure 278. Il s'ensuit que la pression statique dans l'ajutage de mesure 276 devient plus petite que dans l'ajutage 278. La prassion statique plus faible dans l'ajutage 276 est transmise par le perçage 204, et les perça.= ges 206 et 208 du tiroir de distributeur 292 à la chambre 210 du côté gauche de la membrane.
En raison de la différence de pression sur les deux faces de la membrane, le tiroir distributeur 292 exécutera, sous l'action des forces qui agissent sur' la membrane, un déplacement en direction de l'ajutage de mesure 276 et le ressort 295 du dispositif de rappel 294 sera comprimé.
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Le déplacement du tiroir de distributeur 292 vers la gauche a un effet sur le tiroir d'étranglement 252, l'huile sous pression, qui sort du conduit collecteur 280 par le conduit 212, passant dans l'espace 214, puis par le conduit 216, 'et arrivant' dE ce fait dans la chambre 218 en bout du piston d'étranglement, tandis que l'huile sortant de la chambre 219 à l'au- tre extrémité du piston d'étranglement par le conduit 222 arrive à l'espace
223 et par le conduit 225 passe au conduit 228 , d'ou elle peut s'écouler-sans pression en retour vers le réservoir d'huile.
Le piston d'étranglement 252 se déplace donc vers la gauche. De ce fait l'arrivée accélérée de l'huile sous pression par le conduit 224 au piston de travail 6 est ralentie, la partie conique 254 du piston d'étrangle- ment 252 fermant progressivement le perçage 236, tandis qu'en même temps le perçage 238 est découvert progressivement par la partie conique opposée du piston d'étranglement.
L'huile sous pression a ainsi la possibilité de s'écouler plus facilement vers le piston 8 que vers le piston 6. De ce fait les vitesses de l'huile dans les deux ajutages de mesure 276 et 278 s'équilibrent, si bien que les pressions statiques dans ces ajutages redeviennent égales.
Dès que les différences de pressions statiques dans les ajutages de mesure tendent à s'équilibrer, le ressort de rappel 295 entre en action pour ramener le tiroir de distributeur 292 à sa position médiane et bloquer ainsi le piston d'étranglement, les conduits 216 et 222 étant obturés par les portées du tiroir de distributeur 292.
S'il en résultait qu'alors le piston 8 se déplace plus rapidement que le piston 6, le processus inverse de celui qui a été décrit se produirait.
Par conséquent la pression statique dans l'ajutage de mesure 278 deviendrait plus faible que dans l'ajutage 276 et de ce fait le tiroir distributeur 292 exécuterait un déplacement vers la droite. Le mouvement résultant du piston d'étranglement vers la droite rendrait l'afflux d'huile sous pression vers le piston 8 plus difficile, si bien qu'il en résulterait un équilibrage des vitesses des pistons. Il va de soi que l'égalité des déplacements'des pis- tons est obtenue d'autant plus souplement et uniformément que les recouvrements par les arêtes de commande du tiroir de distributeur 292 des perçages, qui correspondent aux conduits par lesquels le piston d'étranglement est influen- cé, sont réalisés avec plus d'exactitude.
Pour permettre, lors de la -fermeture de la pince, un retour sans entrave de l'huile sous pression, il est prévu un conduit de court-circuit 281, relié aux conduits 224 et 226 par les soupapes de retenue 283. Le conduit de court-circuit 281 débouche à sa sortie dans le conduitollecteur 280. La ré- sistance des soupapes de retenue 283 n'est que très faible, car leur bille est appliquée sur leur siège, lorsque le dispositif d'équilibrage est en fonc- tion, par la différence de pression entre le conduit collecteur 280 et les conduits 224 et 226.
Les dispositifs d'équilibrage, qui viennent d'âtre décrits, sont intercalés dans les tuyaux qui aboutissent aux chambres des cylindres de tel- le façon, qu'ils sont efficaces à l'égard de l'huile sous pression arrivant aux pistons, tandis qu'en sens contraire ils sont inopérants du fait des conduits de court-circuit décrits. On peut cependant concevoir de construire ces dispositifs de telle façon, qu'ils assurent l'égalité des déplacements des pistons,par action sur l'huile en retour. Dans ce cas, les conduits col- lecteurs 180, 280, seraient supprimés et les tuyaux de retour 24, 26, seraient reliés directement aux sections de mesure 172 et 174, ou 272 et 274.
Les con- duits 124, 126, ou 224, 226, seraient alors à relier par un conduit collec- teur,qui par un conduit de retour approprié conduirait l'huile à travers le distributeur vers le réservoir d'huile. Les conduits de court-circuit seraient dans ce cas à disposer en conséquence, de telle façon que l'huile allant ,aux chambres des cylindres contourne,le système de commande.
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