<Desc/Clms Page number 1>
APPAREIL DESTINE A DEPLACER.LATERALEMENT.UN.VEHICULE.
La présente invention concerne un appareil permettant à tout véhi- cule à moteur qui en est muni, de franchir latéralement une route.
Cette invention concerne en particulier un dispositif pouvant être adapté à un véhicule pour le mettre en état de se déplacer latéralement; ou circulairement, dans le cas où le déplacement circulaire comporte une composante latérale, ce dispositif facilitant la manoeuvre du véhicule qu'il s'agit d'ame- ner dans un espace réservé, ou de faire sortir de cet espace, par exemple pour amener ledit véhicule dans une zône de stationnement ou pour le faire tourner sur lui-même dans une voie étroite.
Conformément à la présente invention, un tel appareil comprend au moins trois dispositifs élévateurs, ou crics, réalisés de facon à soulever le véhicule, de telle sorte que ses roues normales de roulement ne touchent plus le sol et que chacun de ces dispositifs comprenne au moins une roue gardant le contact avec la route, l'une au moins de ces dernières roues étant arrangée de façon à pouvoir être mise en mouvement par un organe manoeuvré à la main, ou mécanique, tel qu'un moteur hydraulique, électrique ou autre du même genre.
Toutes les roues susdites peuvent être calées sur des axes parallèles à la "ligne de centre" du véhicule, ou encore, à titre de variante, une ou plusieurs de ces roues peut comporter des organes permettant à l'axe susdit de tourner par rapport à ladite ligne de centre du véhicule en question, afin de pouvoir le diriger ou pour lui communiquer un mouvement de rotation. Les roues non entrainées peuvent, dans ces circonstances, être montées sur des paliers pivo- tants.
Un mode de réalisation particulièrement avantageux de l'invention comprend quatre dispositifs élévateurs ou vérins, dont deux placés sur l'un des côtés du véhicule, sont réalisés de façon à pouvoir être actionnés mécani- quement à la même vitesse, ou à des vitesses différentes, et dans la même di- rection, ou dans des directions différentes. Ces roues sont montées sur des
<Desc/Clms Page number 2>
axes parallèles à la "ligne de centre" du véhicule et ne peuvent pas tourner dans des paliers qui permettraient un changement de direction ou un mouvement pivotant, tandis que les autres roues qui sont disposées de 1'antre côté du véhicule et qui ne sont pas entraînées mécaniquement sont montées sur des pa- liers pivotants.
On comprendra facilement que, dans ce cas, en manoeuvrant les deux roues d'entrainement dans la même direction et à la même vitesse, on fait exécuter, par le véhicule, un mouvement latéral dans un sens ou dans l'au- tre,tandis qu'en faisant tourner ces roues à des vitesses différentes, on fait décrire par le véhicule un trajet circulaire suivant un rayon plus ou moins grand. En faisant tourner les deux roues à la même vitesse, mais en sens con- traire on peut faire tourner le véhicule sur lui-même.
Les dispositifs hydrauliques sont ceux qui conviennent le mieux pour-la commande de ces roues motrices..
Les vérins, ou organes élévateurs sont, eux aussi, de préférence, à commande hydraulique et l'on n'utilise qu'une seule source hydraulique à la fois pour actionner ces organes et pour faire tourner les roues d'entrainement.
Cette source peut être une pompe, d'un type simple, comme une pompe à engrena- ges et l'on peut prévoir un système de soupapes pour contrôler l'admission du fluide sous pression dans les divers organes élévateurs, ou vérins, destinés à soulever le corps du véhicule et à écarter de la route les roues sur lesquel- les il roule habituellement. Toutefois, si on le désire, on peut employer une pompe à plusieurs pistons, chacun de ces pistons actionnant l'un des vérins, de sorte qu'on peut soulever le véhicule d'une façon uniforme, indépendamment de la répartition des charges dans le véhicule en question.
Il est avantageux de faire en sorte que les dispositifs élévateurs, ou les vérins,placés à l'une des extrémités du véhicule, puissent effectuer un déplacement supérieur à celui des dispositifs correspondants placés à l'au- tre extrémité et d'avoir dea organes de pompage hydraulique combinés avec des dispositifs de contrôle, fonctionnant sous l'action de la pression, pour erre- ter l'admission du fluide sous pression aux dispositifs élévateurs pouvant effectuer une course plus longue, aussitôt que ceux dont la course est plus réduite, sont arrivés à la fin de leur déplacement ; outre d'autres organes fonctionnant sous l'action de la pression peuvent interrompre l'admission du fluide envoyé dans la pompe lorsque la pression a atteint, dans cet ensemble, une valeur prédéterminée.
On combine, de préférence, avec l'ensemble sous pres- sion en question, un dispositif à plusieurs soupapes établi de façon à relier la source de pression aux roues entrainées mécaniquement, il existe dans ce cas, quatre soupapes, lorsque les roues d'entraînement sont au nombre de deux, ces quatre soupapes contrôlant les deux directions suivant lequelles peut .se dépla- cer chacune des deux roues.
Il est commode de grouper ces soupapes aux quatre coins du rectangle formé par le véhicule, de façon qu'il soit possible de les manoeuvrer par un système de contrôle manuel que l'on peut faire tourner et basculer,de manière à ouvrir lesdites soupapes par paires en vue de diriger le fluide sous pression aux roues qui entraînent les vérins, celles-ci pouvant ainsi tourner, soit dans la même direction, soit dans des directions opposées, et à des vitesses contrôlées.
Ces différentes caractéristiques de l'invéntion sont représentées, à titre d'exemple, sur les dessins ci-joints dans lesquels :
Les figs. 1, 2 et 3 sont des schémas dans lesquels on a représenté le principe de fonctionnement de l'invention.
La fig. 4 est une élévation en coupe partielle de l'un des vérins, et sur laquelle on peut voir l'une des roues entraînant cet organe auquel elle est fixée.
La fige 5 est une vue latérale en élévation de la partie inférieure d'un vérin ayant une roue pivotante non entraînée.
La fig. 6 représente le montage sur un véhicule à moteur, du dis- positif représenté sur la fig. 4.
La fige 7 est une coupe pratiquée à travers les roues des vérins entrainées hydrauliquement, comprenant la partie inférieure de la fig. 4.
<Desc/Clms Page number 3>
fig. La fig. 8 est une coupe pratiquée suivant la ligne VIII-VIII de la fige 7.
La fig. 9 est une coupe transversale d'une des roues non' utilisées pour l'entraînement du véhicule, pratiquée suivant la ligne IX-IX de .la fig. 5.
La fig. 10 est une vue schématique sur-laquelle on peut voir'le' circuit formé par les -canalisations hydrauliques du dispositif représenté sur les figures'précédentes et sur laquelle on voit également la disposition des soupapes de contrôle.
La fig. 11 est une vue en coupe du mécanisme de contrôle et de -di- rection destiné à régler la manoeuvre du véhicule et les figures 12 et 13 sont des vues en coupes partielles, ces coupes étant pratiquées respectivement sui- vant les lignes XII-XII et XIII-XIII de la fig. 11.
Sous son aspect le plus large, la présente invention prévoit au moins trois vérins,ou trois dispositifs élévateurs, placés à une certaine dis- tance les uns des autres sur le véhicule destiné à rester en contact avec la surface de la route et à soulever les roues, sur lesquelles ce véhicule roule habituellement, de telle sorte qu'elles ne touchent plus le sol et que l'une de ces roues, au moins, soit effectivement entrainée par un dispositif de com- mande manuel, ou par un dispositif mécanique, par exemple pour amener la voi- ture dans une zone de stationnement.-
La fig.
1 représente, sous forme schématique, un arrangement dans lequel le châssis du véhicule, dont la carrosserie est indiquée en A,est muni de quatre roues à vérins disposées au voisinage des roues normales du véhicule et parmi lesquelles les deux roues 14, qui se trouvent sur l'un des côtés de ce véhicule,sont réalisées de façon à pouvoir être entraînées effectivement, par exemple, par des organes hydrauliques, ces roues étant montées sur des axes parallèles à la "ligne de centre" du véhicule. Les deux autres roues 15 peuvent tourner librement et sont montées sur des supports à pivots, de sorte qu'elles viennent se placer elles-mêmes automatiquement dans la direction du déplacement transversal accompli sous l'action des roues d'entrainement 14.
On se rendra compte que si les roues 14 sont effectivement entrai- nées à la même vitesse, le véhicule A se déplacera de côté, à angle droit, ainsi que cela est indiqué par la flèche a. Toutefois, si ces roues sont entraînées à des vitesses différentes, ou dans des directions différentes, le véhicule se déplacera dans l'une ou l'antre des directions indiquées par la flèche b, c'est-à-dire, en accomplissant un trajet circulaire comprenant une composante rectiligne correspondant au déplacement latéral du véhicule en question. En outre, si l'on continue à faire tourner les roues dans des directions opposées, le véhicule peut, en effet, effectuer un tour complet sur lui-même en décrivant un cercle dont le diamètre est représenté par sa propre longueur.
Pendant ces mouvements les roues 15, non entr ainées, et montées sur des supports à pivots, se placeront automatiquement elle-mêmes dans des positions convenables dépen-' dant de la nature du mouvement considéré.
Il va de soi que l'invention n'est pas limitée à l'emploi de quatre roues.
La fig. 2 représente un cas où l'on ne fait usage que de trois roues, une seule roue motrice 14 étant employée avec deux roues non motrices 15, ces roues étant toutes montées en permanence parallèlement à l'axe central du vé- hicule. Cette disposition ne permet qu'un déplacement latéral dans le sens de la flèche a.
La fig. 3 représente un changement dans la disposition de la fig. 2, dans laquelle l'une des roues non entraînées 151 est disposée de façon à être dirigée par le conducteur, au moyen de tout système de commande réglable, ainsi que cela est indiqué en 1520 L'autre roue non entrainée peut être effectivement dirigée et il est également possible de la monter dans un support à pivot, comme sur la fig. 1. De la même façon, la roue 14 qui est effectivement entrainée, peut être montée d'une manière fixe, c'est-à-dire sans dispositif permettant de la diriger, ou de la faire pivoter, mais elle peut également être montée
<Desc/Clms Page number 4>
de façon à être dirigée, ou encore être fixée dans un support à pivot.
Le soulèvement du véhicule, ou le fonctionnement des vérins peut être assuré par tout mécanisme élévateur approprié comprenant un dispositif de vérins à vis entrainés par un moteur électrique, ou directement par le mo- teur du véhicule grâce à un système de transmission ayant un rapport de réduc- tion appropriée Toutefois, il est avantageux de recourir à un dispositif hy- draulique et les figures 4, 5 et 6 représentent un arrangement de ce genre, dans lequel un cylindre hydraulique 17 est fixé au châssis A du véhicule (un à l'axe de la roue ou encore, aux éléments articulés de liaison dans le cas d'une suspension indépendante), ce cylindre étant disposé verticalement et mu- ni d'un plongeur ou piston, de préférence tubulaire, de façon à pouvoir rece- voir un ressort de rappel 19.
A sa partie inférieure, le plongeur, ou piston 18, prend la forme d'un support à deux branches 20 destiné à la roue 14, ou à la roue 15 (suivant les cas), les roues 14 étant effectivement entrainées, par exemple, par une commande hydraulique, comme cela sera expliqué ci-après, tandis que les roues 15 peuvent tourner librement sans être effectivement en- traînées. Dans ce cas, et comme cela est représenté sur la fig. 5, le support 20 de la roue est fixé à la base du plongeur, ou piston 18, au moyen d'un rou- lement à billes 21.
A la partie supérieure du cylindre 17 est raccordée une canalisation appropriée à travers laquelle le fluide sous pression est admis dans le cylindre pour pousser le plongeur ou piston et, de cette manière, comme on peut le voir d'après la figure 6, soulever le véhicule A, de façon à écarter les roues W, habituellement employées, de la surface de la route, le plongeur ou piston se soulevant avec les roues des vérins qui supportent maintenant le véhiculeo Comme on l'a déjà expliqué en décrivant la fig.
1 lorsqu'on utilise quatre dispotitifs de vérins, ce qui sera considéré ci-après comme le mode de réalisation préféré, les roues d'entrainement 14 fixées aux vérins sont montées en permanence sur des axes disposés parallèlement à la "ligne de centre" du véhicule, ces deux roues se trouvant d'un côte du véhicule, tandis que les roues non entrainées 15 et montées sur des supports à pivots se trouvent de l'autre côté du véhicule. Une vis formant butée 23 peut s'engager par une rainure dans le piston 18, et sert à limiter la course des vérins en pénétrant dans cette rainure.
La présente invention concerne aussi un type de moteur hydraulique qui peut être avantageusement utilisé avec les dispositifs en question et ap- pliqué aux roues motrices 14 des vérins, bien que ce'type de moteur puisse aussi être utilisé dans d'autres buts qui rentrent dans le cadre de la présente in- vention, ce genre de constructions est représenté sur les fig. 7 et 8, sur les- quelles on peut voir aussi, à titre d'exemple, les supports 20 en forme de four- che et l'extrémité inférieure du plongeur, ou piston 18. Ce moteur comprend un stator intérieur 24 renfermant une pièce centrale 25 analogue à une portion d'arbre de machine, et comprenant des trous borgnes 26, 27, disposés dans le prolongement l'un de l'autre et auxquels viennent se raccorder, en 28 et 29, les canalisations extérieures.
Ces trous communiquent avec les chambres d'ar- rivée et de sortie 30, 31 pratiquées dans le stator dont la surface extérieure est asymétrique par rapport à l'axe de sorte que les cavités destinées à rece- voir le fluide sont formées de chaque côté de la partie la plus élevée de la surface du stator, comme cela se voit nettement sur la figo 8. Le rotor exté- rieur creux 32 a une forme extérieure circulaire et une surface bien polie, de façon à pouvoir tourner librement et il est supporté par les éléments 25 de l'arbre qui lui sont concentriques, au moyen des douilles appropriées sur lesquelles il s'appuie, de façon à pouvoir tourner librement.
Des cloisons 33, dirigées vers l'intérieur, sont prévues dans les cavités du rotor 32 et soumises à l'action de ressorts 34 qui tendent à appuyer les surfaces terminales de ces cloisons contre le stator 24. On comprendra aisément que, lorsqu'on fait arri- ver un liquide sous pression par les tuyaux 28 ou 29 sur les cloisons 33, dans un sens ou dans l'autre, le rotor 32 tout entier est mis en rotation dans un sens ou .dans l'autre;
après quoi, le fluide utilisé revient au point de départ en passant, soit par le tuyau 28 ou par le tuyau 290
Dans les applications de, la présente invention au dispositif desti- né à déplacer latéralement les véhicules. le rotor 32 forme la partie intérieure
<Desc/Clms Page number 5>
de la roue mobile 14 fixée à l'un des vérins, tandis que la pièce extérieure de protection 35 réunie au rotor 32 est réalisée de telle sorte qu'elle puisse servir de monture à la partie de la roue 14 qui vient en contact avec la route et qui peut être avantageusement un bandage en caoutchouc.
La roue non entrainée 15 représentée sur la,fig. 5 est, de préféren- ce, extérieurement semblable à la roue entrainée, mais elle ne comporte pas les éléments de commande hydraulique, décrits conformément aux figures 7 et 8.
Cette roue est représentée en coupe sur la fig. 9 et est constituée par deux disques 153, 154, disposés de chaque côté, pouvant tourner autour de l'axe 155 sur lequel ils sont montés,ces deux disques étant maintenus l'un contre l'au- tre par des boulons, comme on peut le voir sur le dessin, la périphérie de cha- cun de ces disques 153,154 étant réalisée de façon à recevoir un bandage en caoutchouc qui forme l'élément de contact avec la route.
Un dispositif hydraulique approprié est prévu pour faire fonction- ner le système de vérins et pour actionner les roues entraînées 14, 15. Une pompe hydraulique principale qui peut être, par exemple, une pompe à engrenages, est disposée de façon à pouvoir être reliée au système de vérins en question, par l'intermédiaire d'organes de contrôle appropriés, et après que les vérins susdits ont terminé leur manoeuvre, le fluide sous pression est dirigé à volon- té sur les roues mobiles 14, fixées aux-vérins susdits pour leur permettre d'exé- cuter leurs mouvementso Cette pompe peut être actionnée par un moteur électri- que, alimenté par la batterie du véhicule, ou encore entrainée directement par le moteur de ce même véhicule;
elle peut être aussi munie d'une roue d'entrai- nement à friction pouvant être commandée, par exemple, par la courroie du ven- tilateur.
D'autre part, la fig. 10 représente un mode de réalisation préféré de l'invention présentant certaines caractéristiques qu'il est désirable d'ap- pliquer à l'ensemble du système en question. Les quatre dispositifs de vérins sont représentés en 171, 172, 173 et 174, ceux qui sont désignés par 171 et 172 se trouvant par exemple, à l'avant du véhicule et ceux qui sont désignés par 173 et 174, à l'arrière. Les dispositifs de vérins 171 et 174 sont combi- nés avec les roues entrainées hydrauliquement par ces mêmes vérins, tandis que les dispositifs 172 et 173 sont combinés avec les roues 14, non entrainées, et montées sur des supports à pivots.
On admet, en outre, que les dispositifs de vérins 171 et 172 ont une course plus longue que ceux qui sont désignés par 173 et 1740 Une pompe hydraulique à quatre pistons 38 est disposée de façon à pouvoir être entrainée par un arbre 39 recevant son mouvement d'une partie convenable du moteur, ces pistons recevant un mouvement de va-et-vient par l'intermédiaire de la came 39 Un tuyau 48, dont il sera question plus loin est utilisé pour amener au système le fluide provenant du réservoir 49. Les deux pistons 381 et 382 sont réunis par l'intermédiaire d'une canalisation commune 40, d'une soupape de fer- meture 41 et d'une autre canalisation 42, aux deux dispositifs de vérins 171, 172.
Le piston 383 refiule le fluide dans la canalisation 43 aboutissant au dispositif de vérins 173, tandis que le piston 384 refoule ce même fluide dans la canalisation 44 alimentant le dispositif de vérins 174. Par suite, la ro- tation de l'arbre 39 a pour effet de faire fonctionner, au début, tous les dis- positifs de vérins simultanément, mais lorsque les dispositifs 173 et 174, et plus spécialement le 173, arrivent à la fin de leur course, le fluide sous pres- sion est amené, par une dérivation 431 de la canalisation 43 à une cavité 411 de la soupape de contrôle 41, ce qui déplace une tige 412 de cette soupape et interrompt la communication entre les canalisations 40 et 42, de manière à ar- rêter le mouvement ascendant des dispositifs de vérins 171 et 172,
avant qu'ils soient arrivés à la fin de leur course. Par suite de l'effet de l'équilibrage hydraulique des dispositifs 171 et 172, les deux roues 14 et les deux roues 15 restent constamment en contact avec le sol ou avec la surface de la route.
La fermeture de la soupape 412 a pour conséquence de provoquer un accroissement de pression dans la branche 401 de la canalisation 40 et, d'une façon analogue, l'augmentation de pression dans les canalisations 43 et 44, provenant du fait que les dispositifs de vérins 173 et 174 sont arrivés au bout
<Desc/Clms Page number 6>
de leur course, entraine, à son tour, une nouvelle augmentation de pression dans les dérivations formées par les tuyaux 432 et 441.
Les tuyaux 401, 432 et 441 aboutissent à une boite à soupapes 45, les débits de chaque tuyau étant contrôlés par une soupape à billes 46 s'opposant à tout retour du fluide de sorte que, lorsqu'on soulève le véhicule, une pression relativement haute règne dans la boite à soupapes 45. Une canalisation 451 partant de cette boite à soupapes, la relie à un dispositif à soupapes 47 et à une soupape mobile, mon- tée dans ce dispositif et contrôlée par un ressort relativement fort, ferme la canalisation 48 qui va du réservoir à liquide 49 à l'ouverture d'admission de la pompe 38. Par suite, la pompe cesse de fonctionner aussi longtemps qu'on maintient cette même valeur pour la pression et que le véhicule reste dans la position élevée à laquelle l'ont amenée les vérins.
Cette suite d'opérations est commandée par une valve à main 50 qui provoque, dès qu'elle est ouverte, une diminution de la pression du fluide et lui permet de s'écouler en revenant au réservoir 49. La mise en service des organes, qui servent à soulever le véhicule, est assurée par la fermeture de la valve 50, ce qui'provoque les ma- noeuvres qui viennent d'être décrites.
Le fonctionnement des roues 14, qui entraînent le véhicule, est assuré par le mécanisme qui va être décrit et qui comprend un dispositif de soupapes 51 à quatre éléments représenté schématiquement sur la figo 10. Ce dispositif reçoit le fluide sous pression, provenant du réservoir, également sous pression 45, par l'intermédiaire de la canalisation 452, tandis que le retour du fluide, qui a travaillé, au réservoir 49 est assuré par la canalisa- tion 55. La construction et l'arrangement du dispositif à soupape 51 sont re- présentés d,'une façon plus détaillée sur les fige. 11 à 13 ; toutefois on verra sur la fig. 10 que chaque soupape est reliée à l'une des quatre canalisations 28, 29 qui aboutissent aux deux roues entrainées 14.
Les quatre soupapes sont disposées de telle sorte qu'elles peuvent être manoeuvrées deux par deux, de façon à envoyer le fluide sous pression dans l'une des canalisations 28, 29 de chacune des roues entraînées 14 et, grâce au choix des canalisations auxquelles est appliqué le fluide sous pression, il est possible d'entrainer les deux roues 14, soit dans la même direction, soit dans des directions différentes,le fluide qui a travaillé, revenant ensuite, dans chaque cas, à son point de départ par le tuyau dans lequel le fluide sous pression n'est pas admis.
Bien que sur la fig. 4, les quatre éléments à soupapes du disposi- tif 51 soient représentés côte à côte pour la commodité du dessin, elles sont disposées, en réalité, aux quatre coins d'un carré, de sorte qu'elles peuvent être aisément manoeuvrées par un seul organe de commande qui peut basculer dans chaque direction pour assurer les diverses opérations de contrôle qui peuvent être nécessaires.
En se référant à la figa 11, on verra que le dispositif de soupapes 51, comprend des éléments de soupapes montés de façon à pouvoir glisser dans un bâti de soupapes muni d'une chambre de pression 511 (canalisation 452).
Chaque soupape est formée d'un plongeur coulissant 61 avec un trou borgne 62 et un orifice d'échappement 67 et elle est soumise à l'action d'un ressort non représenté, ajusté dans un trou transversal indiqué auprès de l'extrémité du plongeur. Ce dernier vient buter par son extrémité inférieure, contre une sou- pape à tige conique 63 reposant sur une ouverture pratiquée dans une cloison qui sépare la chambre à forte pression 511 de la chambre à basse pression, 5120 La soupape à tige conique 63 est munie, par derrière, d'une tige 64 et elle est soumise à l'action d'un ressort 65 qui tend à la mettre en position de fer- meture. L'extrémité arrière de la tige 65 est guidée par un orifice 513 prati- qué dans le bâti de la soupape.
Les canalisations 28, 29 qui partent des mo- teurs hydrauliques des roues 14 débouchent dans le corps de ces soupapes au voi- sinage des extrémités antérieures de soupapes à tige conique 63, une canalisa- tion étant réunie à chaque valve.
On verra que ; lorsquechaque plongeur 61, s'enfonce, la soupape correspondant 63 s'abaisse également et que le fluide sous pression est envoyé de la chambre 511, dans la canalisation 28 ou 29, suivant la soupape qui vient d'être actionnée. Le fluide sous pression envoyé par ce tuyau provoque la ro-
<Desc/Clms Page number 7>
tation de l'une des roues entraînées 14, le fluide qui, après avoir travaillé, retourne au point de départ par le tuyau correspondant 28 ou 29, se trouve ap- pliqué de nouveau contre la face terminale du plongeur 61 de l'élément de sou- pape correspondant et ce plongeur est soulevé par le fluide sous pression, de sorte que ce fluide peut s'écouler à travers le trou du plongeur et pénétrer par l'orifice latéral 67 dans la chambre à basse pression 512,
d'où il retourne au réservoir 49 par la canalisation 550
Les quatre plongeurs 61 sont placés au?: quatre coins d'un carré et, entre eux, se trouve une tête sphérique 68 qui supporte un organe de comman- de manuelle 69, réalisé de façon à pouvoir tourner sur cette tête sphérique et à basculer après ce mouvement de rotation, de façon à choisir le genre de déplacement qui doit être effectué par le véhicule. La surface terminale, qui joue un rôle actif, dans le fonctionnement de l'organe de commande manuelle 69, se raccorde à la tête sphérique 68, par l'intermédiaire d'une bague séparée 70 maintenue en place par des vis de fixation 71. La surface terminale de cette bague 70 se présente sous la forme d'un cône, comme cela est indiqué sur la fig. 12.
On peut voir qu'en faisant basculer l'organe de commande 69, de façon que sa face conique vienne se placer transversalement par rapport aux côtés du carré formé par les plongeurs 61, deux de ces plongeurs se trouvent enfoncés sur l'un des côtés du carré(d'après la direction dans laquelle on a fait basculer l'organe de commande).
Cette manoeuvre a pour conséquence d'ap- pliquer le fluide sous pression aux canalisations 28 (ou 29) des deux roues d'entraînement 14, fixées aux vérins, de sorte que ces deux roues se mettent à tourner dans la même direction, ce qui assure le déplacement latéral du véhi- cule, en ligne droite, dans un sens ou dans l'autre. Si la manoeuvre de bas- culement était accomplie dans une direction obligeant l'un des plongeurs à s'en- foncer plus que l'autre, l'une des roues 14 tournerait plus vite que l'autre ce qui provoquerait un déplacement latéral accompagné d'un certain mouvement de rotation, Si, toutefois, on faisait tourner l'organe de commande 69 autour de son axe, la face conique de l'élément 70 enfoncerait deux plongeurs 61 dia- métralement opposés,
ce qui aurait pour résultat de diriger le fluide sur la canalisation 28 de l'une des roues 14 et, par la canalisation 29, sur l'autre roue 14, de sorte que ces deux roues tourneraient dans des directions différen- tes. Le véhicule accomplit alors un mouvement circulaire chaque fois que le fluide sous pression est dirigé sur les canalisations 28 ou 29 de l'une des deux roues d'entraînement 14, le fluide, après avoir travaillé, revient dans chaque cas par l'autre canalisation (29 ou 28), et soulève le plongeur 61 cor- respondant, d'où il retourne au réservoir 49 par la canalisation 55.