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La présente invention a pour objet une armature de cloison qui se prête à l'établissement de bureaux, de clôture de couloirs, de compar- timents d'ateliers etc .... armature qui est constituée par un cadre dor- mant formé de profilés comportant deux ailes réunies par une äme et des mâchoires ou joues disposées entre ces ailes et servant avec ces dernières à constïtuer des zones de serrage au moins sur un des côtés de l'âme, ces zones de serrage servant à loger des éléments complémentaires, soit destinés à l'assemblage du cadre avec des parties fixes de la clôture
Intéressée, soit formant une monture pour une pièce de remplissage, de préférence une ou plusieurs vitres.
Sur les profilés du châssis de fixation, il est utile de disposer des profilés d'encadrement qui prennent deux à deux entre aux au moins une vitre servant comme pièce de remplissage,, et qui présentent chacun une nervure d'accrochage disposée de façon à s'engager entre une aile et une mâchoire du profilé Intéressé du cadre dormant.
L'utilisation de profilés pour les applications précitées donne la possibilité d'une mise en place rapide de cloisons de séparation dans les bâtiments, où il suffit de couper sur place les profilés bruts de livrai- son aux longueurs respectivement nécessaires, et ensuite de les relier les uns aux autres et de les assembler avec les autres éléments appropriés, ce qui permet d'utiliser suivant les possibilités des éléments préfabriqués.
Grâce à l'utilisation de profilés, il est possible de plus de ménager des vides qui permettent de noyer dans l'épaisseur de la cloison du matériel d'installation électrique, etc...
Pour mieux faire comprendre le principe et l'économie de l'in- ventions, on va en décrire ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, des modes préférés de réalisation, en se référant au dessin annexé sur lequel : la fige 1 est une élévation d'une partie d'une cloison; les figso 2 et 3 sont respectivement des coupes suivant II-II et III-III de la fig. 1; la fig. 4 représente en élévation une partie du profilé du cadre; la fig. 5 est une coupe d'un profilé du cadre dormant, avec deux profilés de serrage maintenant entre eux une vitre; la fig. 6 est une coupe analogue à celle de la fig. 5, et repré- sentant une variante d'exécution des profilés de serrage;
la fige 7 représente en élévation un angle d'une perte qui doit être montée dans la cloison et qui comporte un châssis périphérique formé au moyen de prof liés} la fige 8 est une coupe suivant VIII-VIII de la fig. 7; la fig. 9 est une coupe d'une variante d'exécution du profilé du cadrer la fig. 10 est une coupe d'un assemblage d'angle; la fig. 11 représente en coupe la zone d'assemblage d'un vantail de porte orientable; les figs. 12 et 13 sont respectivement une coupe et une élévation partielles d'un autre mode de réalisation d'un profilé de serrage; la fig, 14 représente en coupe la disposition d'un profilé de raidissage qui réunit deux profilés du châssis.
Dans le cas de l'armature réalisée conformément aux figs. 1 à 4 on utilise un châssis dormant rectangulaire formé de quatre profilés en I de métal léger, qui portent respectivement, entre les deux ailes 2 adjacentes à l'âme 3 et sur les deux côtés de celle-ci, deux mâchoires 4 formées par des nervures, servant à la formation de zones de serrage; les quatre
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mâchoires 4 sont inclinées dans la section du profilé I de telle façon que les espaces libres entre les mâchoires 4 et les ailes 2 respectivement voisines de celles-ci se rétrécissent en s'éloignant de l'ame 3.
Conformément aux figs. 1 et 2, le châssis dormant est rapporté, par le profilé 1 qui forme son côté vertical représenté, sur un sommier de bois 5, lequel assure des deux cotés le maintien du profilé 1 précité, aussi bien entre les deux ailes 2 du profilé qu'entre les deux mâchoires correspondantes 4.
Le sommier 5 qui comporte sur son côté éloigné du profilé 1, une garniture d'étanchéité 6, par exemple de caoutchouc ou de feutre, est fixé au moyen de vis 7 à tête fraisée (fig. 2) sur une cloison fixe 8 servant à la clôture du local des vis à tête ronde 9 servent à l'assemblage Invariable du profilé 1 du châssis avec le sommier de fixation 5. Dans l'âme 3 des profilés 1 du châssis sont pratiquées, conformément à la fig. 4, une série de fentes longitudinales 10 qui, suivant les besoins, peuvent être utilisées à la pose de vis de fixation telles que par exemple les vis à tête ronde 9.
De façon analogue, à celle qui est utilisée pour le côté vertical représenté du châssis, ce dernier est relié sur son deuxième côté vertical à une cloison fixe servant à la clôture du local et fixé sur son côté supérieur, par l'intermédiaire d'un sommier 5 (fig. 1), au plafond 11. Pour l'assemblage du côté inférieur du châssis avec le plancher 12, on utilise un sommier de fixation 14 muni, conformément à la fig. 3, d'une garniture d'étanchéité 13, et présentant une surface supérieure munie de feuillures, sur laquelle le châssis est rapporté avec le profilé correspondant 1 au moyen de ses deux mâchoires de serrage intéressées 4; de plus, sur les cotés extérieurs des deux allés 2 du profilé 1 précité, deux tôles latérales 15 fixées au sommier 14 agissent comme butées.
Les quatre.prof liés 1 qui constituent le châssis dormant sont respectivement réunis, dans les angles du châssis, conformément aux figs.
1 et 2, par deux équerres plates 16 parallèles entre elles; chacune de ces deux équerres 16 est introduite entre une aile 2 et la mâchoire de serrage voisine 4 des deux profilés correspondants 1, coupés en onglet. Conformément à la fig. 1, le châssis dormant est divisé et en même temps raidi par un profilé intermédiaire vertical 1a; ce profilé intermédiaire 1a a le même profil que les profilés 1. Pour l'assemblage du profilé Intermédiaire la, avec les profilés 1 inférieur et supérieur du châssis, on utilise pour chacun de ces derniers un élément d'assemblage 17 qui est fixé dans le profilé Intéressé 1, et à l'aide d'une fente 18 serre par ses deux côtés l'âme 3 du profilé intermédiaire 1a. Les surfaces du châssis limitées par les profilés 1 et 1a sont remplis par des vitres non représentées.
Pour la fixation des vitres sur le châssis, on dispose sur les profilés 1 et 1. des montures de blocage.
La fig. 5 représente par exemple une monture de ce genre pour la fixation de la vitre 19. Cette vitre se trouve entre deux profilés d'encadrement 20 de même profil en métal léger. Ces profilés d'encadrement 20 comportent respectivement des branches de butée 21 qui coopèrent avec le côté extérieur de l'aile correspondante 2 du profilé 1, et de plus, une lame de serrage 22 qui s'engage entre l'allé précitée 2 du profilé et la mâchoire voisine 4.
La fig. 6 représente un mode de réalisation dans lequel deux vitres 19, 19. voisines se trouvent entre deux profilés d'encadrement de même section 23.. Ces profilés d'encadrement 23 sont fixés respectivement au moyen d'ailes de fixation 24 entre l'aile correspondante 2 du profilé 1 et la mâchoire 4 voisine de celui-ci.
Pour les châssis de portes réalisées conformément aux figs.
7 et 8, on utilise des profilés 25 de métal léger, comportant deux ailes 26, dissymétriques par rapport à l'âme 27. Entre les deux ailes 26 du profilé, deux mâchoires de serrage 23 disposées sur l'âme 27 se trouvent sur un seul côté de celui-ci, et l'on prévoit de plus deux mâchoires de serrage 29 qui sont disposées de l'autre côté de l'âme 27 du profilé sur les parties terminales correspondantes des elles 26. Sur la fig. 7, on
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désigne par 30 et 31 des éléments d'angle,lesquels servent à l'assembla- ge des deux profilés 25 dans leur zone de rencontre et à cet effet, sont rapportés dans les angles formés entre les ailes 26 et les mâchoires 28' et 29 des profilés 25.
De plus, l'assemblage d'angle comporte deux pro- filés plats 32 et 33 plies suivant un angle, qui sont respectivement as- semblés par vis, par une branche avec l'âme 27 des deux profilés 25 et par leur autre branche les uns aux autres; sur la fig. 7, les lignes en trait mixte sont les axes de vis d'assemblage non représentées en détail.
La figo 9 représente dans un autre mode de réalisation un pro- filé de châssis 34 avec des allés 36 dissymétriques par rapport à lâme
35, entre lesquelles, et sur les deux cotés de l'âme 35, se trouvent des mâchoires dissymétriques 37 et 38.
La fig. 10 représente un assemblage d'angle dans lequel deux profilés sont réunis entre eux par deux cornières métalliques 39 et 40 ainsi qu'une fourrure de bois 41. Les deux cornières 39 et 40 sont dis- posées dans les zones de serrage formées par les ailes 2 et les mâchoires
4 de deux profilés 1, et la fourrure 41 serre par ses extrémités profilées en feuillures les mâchoires correspondantes 4 de deux profilés. La réfé- rence 9 désigne des vis à tête ronde qui sont vissées dans la fourrure 41 et serrent respectivement les âmes 3 des profilés 1 intéressés.
La fige 11 représente l'utilisation des deux profilés 1 décrits (fig.1, etc.,..) et 25 (fig. 8) pour la formation d'un pivot ou axe pour . un vantail de porte orientable. La référence 42 désigne la partie verti- cale d'une broche dont la branche coudée 42a est fixée, par une vis transversale dont l'axe est figuré par une ligne en trait mixte, entre deux lames de fixation 43. La branche 42a de la broche est engagée dans un évidement pratiqué dans l'âme du profilé fixe 1; aux deux parties de 1' âme 3 du profilé .qui limitent cet évidement, les deux lames de maintien 43 sont réunies invariablement par vis.
La branche extérieure verticale 42 de la broche reçoit la paupelle 44 solidaire d'un profilé de fermeture.45 du vantail de porter profilé qui est engagé par ses deux branches 46 et 47 dans les zones de serrage formées sur le profilé 25 du châssis du vantail à l'aide des mâchoires 29 o Sur le profilé 1 du cadre de fixation est dis- posé un profilé de fermeture 48 qui présente un profilé à feuillure et qui est engagé par ses deux nervures 49 et 50 dans les mâchoires de blocage cor respondantes formées sur les profilés 1 au moyen de mâchoires 4.
Dans une rainure du profilé de fermeture 48 est Introduit un profilé d'étanchéité 51 agissant comme butée;, profilé qui limite le mouvement de fermeture du vantail de porte et amortit les chocs düs à ce vantail; éventuellement, on peut disposer plusieurs profilés d'étanchéité de ce genre ainsi que des butées 51 en série dans une seule et même rainure du profilé de fermeture 48.
Sur la fig. 11, on indique en trait mixte de quelle façon un profilé 25 peut être utilisé également pour la pose d'une serrure de porte.
La référence 52 désigne un pêne de serrure, lequel s'engage dans la position de fonctionnement derrière une mâchoire de blocage 4 du profilé 1, et qui est disposé de façon à pouvoir coulisser dans une rainure de guidage 53 pratiquée dans le profilé 25.
Les figs. 12 et 13 représentent en plan et en vue latérale, une moitié d'une monture destinée à la fixation d'une vitre, selon un inode de réalisation différent de celui des figs. 5 et 6. Le profilé d'encadrement 54 représenté sur le dessin comporte une aile de serrage 55 destinée à coopérer avec l'une des zones de serrage d'un profilé de châssis (1 sur les figs.
5 et 6). L'aile de serrage 55 du profilé d'encadrement 54 forme avec une partie rabattue 56 une rainure 57,qui se prête à la pénétration de l'allé correspondante du profilé du châssis. L'aile de serrage 55 du profilé d' encadrement 54 comporte., conformément à la fige 13, sur son bord longitudinal lïbrep une denture réalisée par matriÇage, de sorte que l'adhérence par frottement de cette aile dans la position de serrage est augmentée en
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conséquence à l'aide de l'arête matricée. Pour le même but, on peut alterner éventuellement plus ou moins les dents de la denture précitée.
Sur la fig. 14, 58 désigne un profilé de raidissement, qui réunit deux profilés voisins 34. A cet effet, le profilé de liaison 53 comporte deux ailes terminales 59 qui pénètrent dans les zones de serrage des deux profilés 34. A l'aide des ailes terminales précitées 59, il se forme simultanément sur le profilé de raidissement 58, deux rainures qui servent à recevoir les ailes 36 des profilés 34, de sorte que dans la région des deux ailes terminales 59, il s'établit un double serrage entre le profilé de raidissement 58 et les profilés 34.
Evidemment, dans tous les vides formés dans la cloison par suite de l'utilisation de profilés, on peut introduire des éléments de remplissage servant à l'isolation phonique.
Des exemples de réalisation décrits, on peut faire dériver d'autres genres de réalisation des éléments individuels pour la création d'armatures de cloisons, ce qui est évident sans autres explications. Eventuellement, on peut munir les profilés non plus des deux cotés de l'âme, mais sur un seul côte de celle-ci de mâchoires servant à la formation de zones de serrage.