La présente addition concerne un procédé de préparation d'un riz à cuisson rapide, ainsi que ce riz lui-même.
Elle constitue un perfectionnement, de l'invention exposée dans le brevet principal n 501228.
Comme on l'a constaté, tandis que l'amidon contenu dans les par- ties extérieures ou enveloppe du grain de riz doit être constitué par un ami- don humide, à peu près complètement gélatinisé et à l'état entièrement souple, corne on l'a indiqué dans le brevet principal, les parties intérieures ou noyau du grain ne sont pas nécessairement relativement fragiles, mais peuvent se répartir entre cet état, c'est-à-dire un état partiellement gélatinisé et relativement fragile, et un état de gélatinisation et de souplesse à peu près complètes. Si les parties intérieures n'ont pas été du tout gélatinisées, leur degré de fragilité est trop élevé pour pouvoir convenir à l'application de la présente invention.
Au contraire, le riz qui a été trempé dans l'eau jusqu'à un degré d'humidité de 30% environ, puis qui a été soumis à la va- peur de manière à gélatiniser complètement ses parties extérieures, alors que ses parties intérieures ne sont que légèrement gélatinisées, de même qu'un riz qui a été entièrement gélatinisé, séché, puis passé rapidement à la vapeur de manière à n'humidifier seulement que les parties extérieures des grains, peuvent convenir tous les deux pour subir l'application d'une compression mécanique. Il en est de même des grains de riz comportant des parties extérieures entièrement souples, en même temps que des parties inté- rieures d'une souplesse sensiblement égale. On voit ainsi que le pourcentage d'humidité de 34% mentionné dans le brevet principal n 501228 ne constitue pas une valeur limite.
On va indiquer maintenant, à titre d'exemples, différentes maniè- res de mettre en oeuvre l'invention, y compris celles qui ont été exposées dans le brevet principal:
1) On trempe dans l'eau un riz broyé et non gélatinisé de maniè- re à augmenter sa teneur en eau jusqu'à une valeur assez importante, comprise par exemple entre 17 et 36% et de préférence entre 25 et 35%; on le passe en- suite à la vapeur pour le gélatiniser partiellement ou complètement, et en outre pour augmenter son degré d'humidité, par exemple de 1 à 8%, mais de ma- nière que celui-ci ne dépasse pas en règle générale 40%. On comprime ensuite le riz et on le fait sécher d'une manière appropriée quelconque.
2) On trempe dans l'eau un riz non dégélatinisé et broyé, de ma- nière à porter son degré d'humidité jusqu'à une valeur assez grande, comprise par exemple entre 17 et 36%, de préférence entre 25 et 35%; pois, on le cuit à la vapeur de manière à le gélatiniser complètement et à augmenter en outre son humidité, de 1 à 8% par exemple, mais sans que celle=ci ne dépasse en rè- gle générale 40%. Ce riz est alors comprimé mécaniquement puis placé dans l'eau pour augmenter son humidité jusqu'à 60 à 70%. D'autre part, après la cuisson à la vapeur indiquée ci-dessus, on peut placer le riz dans l'eau pour augmen- ter son degré d'humidité jusqu'à 60 ou 70%, comme précédemment, et enfin on le comprime.
On met le riz en contact avec l'eau de trempage de préférence pendant qu'il est encore chaud par suite de sa cuisson dans la vapeur, car le riz se trouve ainsi en grains plus gros, ce qui facilite considérablement le trempage .Pour un degré d'humidité notablement supérieur à 70%, les avanta- ges de la compression ne sont pas aussi grands que pour un degré d'humidité plus faible. On sèche enfin le riz d'une manière convenable quelconque, de préférence à une température relativement élevée et dans un courant d'air à grande vitesse.
3) On trempe un riz non gélatinisé et broyé de manière à augmen- ter son degré d'humidité jusqu'à une valeur assez grande, comprise par exem- ple entre 17 et 36%, .de préférence entre 25 et 35%, puis on le passe rapide- ment dans la vapeur de manière à n'assouplir et gélatiniser que la partie su- perficielle des grains; on comprime ensuite le riz, on le passe dans la vapeur
<Desc/Clms Page number 5>
pendant un temps supplémentaire de manière à compléter la gélatinisation dans tous les grains, et on le fait sécher d'une manière appropriée quel- conque.
Avant le séchage, on peut tremper le riz dans de l'eau chaude ou froide, comme on le désire, pour augmenter sa teneur en eau jusqu'à 60 à
70 %; dans ce cas, on le sèche de préférence en utilisant une température et une vitesse de courant d'air relativement élevées.
4) Qn prend du riz séché et moulu, soit non gélatinisé, soit "parabouilli" ou gélatinisé d'une autre manière; on le place dans de l'eau chaude ou bouillante pour augmenter son degré d'humidité jusqu'à environ 60 à 70%, et pour effectuer, sa gélatinisation dans le cas où il n'est pas géla- tinisé. On comprime alors le riz et on le fait sécher, de préférence à une température et une vitesse de courant d'air relativement élevées.
5) On prend du riz séché, moulu, pare.bouilli ou gélatinisé d'une' autre manière, 'et on le met en contact pendant un court instant avec de l'eau de manière à humidifier la surface des grains; on le passe ensuite à la va-- peur pendant quelques instants, ces deux traitements successifs servant-à aug- menter de 1 à 5% le degré total d'humidité du riz; la plus grande partie de cette humidité se trouve concentrée à la surface des grains. On comprime en- fin mécaniquement le riz et on le sèche d'une manière appropriée quelconque.
6) On passe à la vapeur du riz séché, parabouilli ou gélatinisé autrement, pendant un temps suffisant pour augmenter son degré total d'humi- dité jusqu'à une valeur comprise entre 17 et 25%, et pour rendre les grains complètement souples. On comprime alors le riz mécaniquement et on le fait sécher d'une manière appropriée quelconque. Dans le cas du riz brut, l'opéra- tion de compression sert à fendre et à libérer les cosses, que l'on peut alors séparer des grains par un procédé courant quiconque. @ 7) On place du riz séché, broyé, parabouilli ou gélatinisé autrement, dans de l'eau froide pendant un temps, suffisant pour élever son degré d'humidi- té jusqu'à une valeur comprise entre 30-et 70%, c'est-à-dire pendant un temps pouvant varier de 30 à 60 minutes; on la comprime ensuite et on-le fait sécher.
8) On trempe dans l'eau du riz non gélatinisé et broyé, de maniè- re à augmenter son degré d'humidité jusqu'à une valeur assez grande, égale par exemple à 30%, puis on le passe dans la vapeur de manière à gélatiniser à peu près entièrement tous les grains et à augmenter son degré d'humidité jusqu'à 35% à peu près. On sèche ensuite le riz par un procédé courant quel- conque de manière à ramener son degré d'humidité jusqu'à une valeur comprise entre 17 et 25%, on le comprime et on le fait sécher. Il est préférable d'ef- fectuer une opération de trempe après l'opération de séchage, de manière que la répartition de l'humidité à l'intérieur des grains soit uniforme et que l'humidité des parties extérieures soit ainsi augmentées ces dernières ont ainsi une plus grande souplesse.
Quand on désire tremper le riz avant de le faire cuire ou de;le passer à la vapeur, une trempe de 30 minutes à la température ambiante est généralement suffisante pmr porter son degré d'humidité jusqu'à environ 30%.
Les grains ainsi trempés possèdent une répartition non uniforme de l'humidi- té, répartition qui a été décrite dans le brevet principal, et quand on les chauffe pendant de courtes périodes, l'enveloppe souple et le noyau fragile décrits dans ce brevet apparaissent, de même que les résultats de la compres- sion et du séchage décrits ici.
On obtient les mêmes résultats quand des grains de riz sec,para- bouilli ou gélatinisé à l'avance d'une autre manière, sont humidifiés, com- primés et séchés, conformément aux procédés 5 ) et 7 ) exposés ci-dessus.
Cependant, si l'on chauffe pendant un temps relativement long les grains trempés, on obtient des grains qui sont à peu près entièrement souples dans toute leur épaisseur. On obtient un état analogue quand on place les grains, soit non gélatinisé, soit parabouillis, dans de l'eau chaude ou bouillante
<Desc/Clms Page number 6>
pour augmenter leur degré d'humidité jusqu'à une valeur comprise à peu près entre 60 et 70%, comme dans le 4 ) procédé, et quand on passe à la vapeur un riz déjà gélatinisé pendant un temps assez long pour augmenter son humi- dité jusqu'à une valeur comprise entre 17 et 25%, comme dans le sixième pro- cédé.
D'autre part, dans le huitième procédé, les parties extérieures peu- vent être après séchage légèrement moins humides et par conséquent moins sou- ples que les parties intérieures, mais elles sont encore suffisamment souples pour éviter la désintégration des grains pendant la compression.
Dans le mode de réalisation préféré de l'invention on prend du riz blanc ; gélatinisé et moulu, d'est-à-dire du riz ordinaire du com- merce , et on le traite à peu près conformément au procédé décrit dans le brevet principal, avec cette différence cependant que le degré d'humidité après trempe peut être quelquefois plus élevé qu'il n'est spécifié dans ce brevet, c'est-à-dire par exemple atteindre 36%, et qu'il peut être quelque- fois augmenté pendant le passage à la vapeur d'une valeur pouvant atteindre 8%; avec des degrés d'humidité aussi élevés, on peut réduire le temps du passage à la vapeur jusqu'à trois minutes.
La compression des grains est alors effectuée entre des cylindres comme on l'a expliqué dans ce brevet principal.
EMI6.1
Dans 7.c,dec,s tayaut jmif deigi4-dehmidité.L:ÉelatdyMeiit,.ÉrieyéyLpar exemple voisin ae 60%, on peut préférer utiliser une presse plutôt que des cylindres de manière à éviter la désintégration des grains.
On peut utiliser un procédé de séchage approprié quelconque mais on préfère en général utiliser le procédé extrêmement efficace consistant à faire circuler de l'air chaud à travers une couche de riz. On peut utiliser une température quelconque inférieure à celle pour laquelle se produit le roussissement ou décoloration, c'est-à-dire une température comprise entre 190 C et 204 C. Une contraction peut cependant se produire à des températu- res de l'ordre de 66 à 93 C, et quand le degré d'humidité du riz est élevé, c'est-à-dire compris par exemple entre 55 et 70%, il est préférable d'utili- ser une température de l'ordre de 138 C et une vitesse de courant d'air de 1 m/sec. Dans le cas d'un degré d'humidité relativement faible, c'est-à-dire compris entre 17 et 40%,
des températures encore plus élevées de l'ordre de 163 C à 177 C ont l'avantage de produire un léger gonflement des grains.
Exemple 1.
On prend 45 Kg de riz blanc non gélatinisé , ayant un degré d'hu- midité d'environ 12%; on place ce riz dans un récipient d'une capacité de 378 litres, avec 227 litres d'eau, et on le laisse tremper pendant 30 minu- tes à la température ambiante (24 C). On transfère ensuite le riz de ce ré- servoir à un tamis, où on le laisse égoutter pendant 15 minutes. A ce moment, le riz contient environ 30% d'eau, On obtient des résultats satisfaisants dans ce mode de réalisation de l'invention, quand on fait varier les conditions de trempage de manière que le pourcentage d'humidité varie de 17% à 36% envi- ron, les meilleurs résultats étant obtenus dans la marge allant de 25% à 35%.
On transporte alors le riz dans un autoclave de 300 litres et on le traite à la vapeur sèche à une pression de 0,56 Kg/cm2 pendant 5 minutes ; bout de ce temps, les parties extérieures des grains de riz sont à peu près com- plètement gélatinisées et ne contiennent aucune matière biréfringente, et les parties intérieures, qui sont légèrement gélatinisées, contiennent enco- re une quantité appréciable de granules d'amidon dégélatinisés, ou matière biréfringente. Le degré total d'humidité des grains après le traitement à la vapeur est voisin de 34%. D'une manière générale, le riz préparé de cette manière peut avoir une humidité comprise à peu près entre 17 et 40% et se trouve à l'état voulu pour subir une compression.
On retire alors les grains de riz de l'autoclave et on les transfère sur une courroie de transporteur, sur laquelle on les étend suivant une couche ayant l'épaisseur d'un seul grain.
Les grains sont ainsi transportés et passent entre des rouleaux lisses, que l'on a réglés de manière à réduire de 50% environ l'épaisseur des grains.
<Desc/Clms Page number 7>
Après ce passage entre les cylindres, le riz est séché d'une manière couran- te quelconque, de manière à ramener son degré d'humidité à une valeur stable allant de 10% à 14%. Un procédé commode et rapide de séchage consiste à uti- liser un séchoir à courant d'air chaud dont la température est comprise entre 163 C et 177 C ; le séchage par ce procédé s'effectue en un temps compris en- tre 5 et 10 minutes. Le produit obtenu a une densité de 0,70 g/em3. On le met ensuite en paquets et on le distribue par la méthode commerciale courante.
Exemple 2.
On prend 45 Kg de riz blanc non gélatinisé, dont le degré d'hu- midité est d'environ 12%; on place ce riz dans un récipient d'une capacité de 378 litres, avec 227 litres d'eau, et on l'y laisse tremper pendant 30 minutes à la température ambiante (24 C). On le transfère ensuite du réci- pient dans un autre récipient contenant de l'eau bouillante ; le fait cui- re dans cette eau pendant 10 minutes environ de manière à le gélatiniser com- plètement et à élever le degré d'humidité des grains jusqu'à 65%. On refroi- dit alors le riz et on le transfère sur un tamis se déplaçant horizontalement, à l'extrémité de celui-ci le riz tombe sur deux cylindres lisses de compres- sion écartés suffisamment l'un de l'autre pour comprimer les grains jusqu'à une épaisseur égale à 70% de leur épaisseur primitive.
Pour faciliter la ma- nipulation à cet endroit, on fait arriver un courant d'eau froide sur le cy- lindre où les grains de riz sont déposés, de manière que ceux-ci forment avec l'eau une véritable pâte au moment de la compression. On empêche ainsi les grains de coller aux cylindres, de sorte que leur désintégration est empêchée ou tout au moins réduite à un minimum. A la sortie des cylindres, les grains de riz comprimés et l'eau tombent sur un tamis se déplaçant horizontalement, les grains de riz sont égouttés au début de leur déplacement sur le trans- porteur sur une longueur de l'ordre d'un mètre. Ensuite, de l'air chaud à une température d'environ 141 C est soufflé vers le haut à travers la couche de grains de riz avec une vitesse d'environ un mètre à la seconde.
On peut faire passer aussi de l'air chaud vers le bas à travers la couche de grains de riz en un point plus éloigné du trajet du tamis, si on le désire. De cet- te manière, les dimensions relativement importantes des grains, dimensions résultant de la gélatinisation complète et de l'hydratation du riz, sont con- servées dans une grande mesure et le degré d'humidité du riz est diminué jus- qu'à une valeur stable comprise entre 10% et 14%; le produit final à une den- sité allant de 0,25 à 0,45 g/cm3..
Exemple 3.
On prend 45 Kg de riz blanc , séché, moulu, parabouilli ou géla- tinisé d'une autre manière, dont le degré d'humidité est d'environ 12%; on place ce riz dans un autoclave d'une capacité de 300 litres et on le traite avec de la vapeur à une pression de 0,5 Kg/cm2 pendant 8 à 10 minutes, de manière à élever son degré d'humidité jusqu'à 22% et à rendre les grains com- plètement souples dans toute leur masse. On comprime ensuite les grains en les faisant passer à travers des cylindres, dont l'écartement est réglé de maniè- re à diminuer l'épaisseur des grains jusqu'à 60% de leur épaisseur primitive, on fait enfin sécher le riz jusqu'à un degré d'humidité stable compris entre 10 et 14% par le procédé décrit en détail dans l'exemple 1 ci-dessus.
Le pro- duit final a une densité comprise entre 0,7 et 0,75 g/cm3.
Exemple 4.
On prend 45 Kg de riz moulu, parabouilli, ou gélatinisé autre- ment, et séché, dont le degré d'humidité est d'environ 12%. On place ce riz dans 227 litres d'eau contenus dans un réservoir de 378 litres à la tempéra- ture ambiante (environ 24 C); on le laisse tremper dans cette eau pendant 2 minutes ; on retire le riz trempe, on le fait égoutter pendant une demi-minute, et on le place dans un autoclave d'une capacité de 300 litres, dans lequel il est traité avec de la vapeur à une pression de 0,56 Kg/cm2 pendant une à
<Desc/Clms Page number 8>
deux minutes,de manière à rendre souple la partie superficielle des grains et à augmenter le degré d'humidité global de ceux-ci d'environ 5%, les parties intérieures des grains restant sensiblement inchangées.
Ensuite, on comprime les grains en les faisant passer entre des cylindres dont l'écartement a été réglé, de manière à réduire l'épaisseur des grains jusqu'à 80% de leur épais- seur initiale, on fait enfin sécher le riz jusqu'à un degré stable d'humidité allant de 10% à 14%, par le procédé décrit en détail dans l'exemple 1 ci-des-. sus.
Exemple 5.
On prend 45 Kg de riz blanc moulu, parabouilli ou gélatinisé d'une autre manière, séché, dont le degré d'humidité est d'environ 12%. On place ce riz dans 227 litres d'eau contenus dans un réservoir de 378 litres. On laisse le riz dans cette eau pendant une heure environ à la température ambiante (24 C), de manière à augmenter son degré d'humidité jusqu'à 50%. On le lais- se ensuite égoutter pendant 15 minutes. Les grains sont alors comprimés en passant entre des cylindres, dont l'écartement est tel que l'épaisseur des grains est réduite à 80% de leur épaisseur initiale; le riz est enfin séché jusqu'à un degré d'humidité stable allant de 10% à 14%, par le procédé décrit en détail dans l'exemple 1 ci-dessus. La densité du produit obtenu varie de 0,65 à 0,75 g/cm3.
Exemple 6.
On prend 45 Kg de riz non gélatinisé, avec un degré d'humidité de 12%, on les place dans un réservoir de 378 litres, renfermant 227 litres d'eau,et on les laisse tremper dans cette eau pendant¯30 minutes à la tem- pérature ambiante (24 C). On transfère ensuite le riz sur un tamis, où on le laisse égoutter pendant 15 minutes. Le riz contient alors 30% d'eau. On le transporte dans un autoclave d'une capacité de 300 litres et on l'y trai- te avec de la vapeur à une pression de 0,56 Kg/cm2 pendant 10 minutes; il est alors complètement gélatinisé. On replace ensuite le riz dans le réser- voir de trempage, et on le laisse tremper dans l'eau pendant une période sup- plémentaire de 20 minutes de manière à augmenter son humidité jusqu'à environ 65%.
On retire le riz de l'eau, on l'égoutte pendant 15 mintues, on le sou- met à un courant d'air froid pour durcir la surface des grains, puis à une compression mécanique entre des cylindres écartés de manière à réduire l'é- paisseur des grains jusqu'à 70% de leur épaisseur primitive ; sèche le riz jusqu'à un degré d'humidité stable de 10 à 14%, comme on l'a expliqué en dé- tail dans l'exemple 2 précédemment. La densité du produit obtenu est égale à 0,4 g/cm3.
Si on le désire, on peut tremper le riz et le traiter par la va- peur de manière à le gélatiniser entièrement comme précédemment, puis le com- primer et ensuite le mettre en contact avec de l'eau de manière à l'hydrater complètement jusqu'à un degté d'humidité de 60 à 70%, après quoi on le fait sécher.
On peut aussi tout simplement tremper le riz, le traiter à la vapeur de manière à le gélatiniser complètement comme ci-dessus et ensuite le comprimer et le-sécher.
Exemple 7.
On prend 45 Kg de riz blanc non gélatinisé avec un degré d'humi- dité de 12 ; on place ce riz dans un réservoir d'une capacité de 378 litres en même temps que 227 litres d'eau, et on le laisse tremper dans cette eau pendant 30 minutes à la température ambiante (24 C). On transfère ensuite le riz du réservoir sur un tamis, où on le laisse égoutter pendant 15 minu- tes. A ce moment, le riz contient environ 30% d'eau.
On le place alors dans un autoclave d'une capacité de 300 litres, dans lequel on le traite avec de la vapeur à une pression de 0,56 Kg/cm2 pendant 5 minutes; au bout de ce temps,
<Desc/Clms Page number 9>
les parties extérieures des grains de riz sont complètement gélatinisées, et les parties intérieures, bien que légèrement gélatinisées, contiennent encore une quantité appréciable de granules d'amidon non.gélatinisés. On comprime les grains de riz en les faisant passer entre deux cylindres dont l'écartement est réglé de manière à réduire l'épaisseur des grains jusqu'à 70% environ de leur épaisseur initiale, comme on l'a expliqué en détail dans les exemples 1 et 2 ci-dessus.
On replace le riz dans l'autoclave et on le traite de nouveau à la vapeur pendant une période supplémentaire de 5 à 10 minutes,de manière à la gélatiniser complètement dans toute sa masse; après cela, on le retire de l'autoclave et on le sèche jusqu'à un degré d'humidi- té stable de 10 à 14% comme on l'a expliqué dans l'exemple 1. La densité du produis obtenu varie de 0,5 à 0,7 g/cm3.
Il est évident qu'à un stade approprié quelconque du traitement, on peut laver les grains de riz avec de l'eau ou un solvant pour diminuer leur pourcentage de matière grasse et atténuer ainsi toute tendance au ran- cissement qui pourrait exister. On pourrait également ajouter un antioxydant approprié quelconque si on le désire. Un procédé très efficace pour éliminer toute possibilité de rancissement consiste à tremper le riz dans de l'eau chaude à une température comprise entre 80 et 82 C pendant 5 à 10 minutes.
Cette opération peut être effectuée à un stade quelconque du procédé, mais il est préférable cependant quelle suive l'opération préliminaire de trem- page qui est utilisée dans la plupart des modes de réalisation de l'invention décrits ci-dessus.
REVENDICATIONS.
1.- Procédé pour préparer du riz à cuisson rapide, caractérisé par le fait qu'on prend des grains de riz comportant des parties extérieu- res constituées par de l'anidon humide et à peu près complètement gélatini- sé dans un état complètement souple et des parties intérieures s'étageant entre l'amidon partiellement gélatinisé ayant au moins un certain degré de souplesse et l'amidon complètement gélatinisé dans un état entièrement sou- ple, et qu'on soumet ces grains de riz à une compression mécanique pour les déformer et modifier leur structure, cette compression étant limitée de ma- nière à ne pas réduire les grains à l'état de flocons.
2. - Procédé de préparation du riz selon 1, caractérisé par le fait qu'on humidifie les parties superficielles de grains de riz gélatini- sées et séchées, qu'on chauffe ces grains de manière à obtenir des parties extérieures absolument souples entourant des parties intérieures qui ne-sont que légèrement souples, qu'on les soumet à une compression mécanique, et en- fin qu'on humidifie de nouveau les grains en augmentant de 1 à 5% leur humi- dité.
3.- Procédé de préparation de riz selon 1, caractérisé par le fait qu'on trempe des grains de riz dégélatinisés, à une température inférieu- re à leur température de gélatinisation, de manière à augmenter leur degré d'humidité jusqu'à une valeur comprise entre 17 et 36%, et qu'on chauffe les grains ainsi trempés de manière à gélatiniser à peu près complètement leurs parties extérieures, sans effectuer une gélatinisation plus que partielle des parties intérieures des grains, et de manière à élever le degré d'humi- dité des grains dans la gamme de 17 à 40% avant la compression.
4. - Procédé de préparation du riz selon 1 et 3, caractérisé par le fait qu'on fait tremper dans l'eau les grains de riz pendant 30 minutes environ à la température ambiante, puis qu'on les chauffe dans la vapeur et enfin qu'on les refroidit pour durcir leur surface.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.
5. - Procédé de préparation du riz selon 1, caractérisé par le fait qu'on trempe pendant 30 mintues environ dans de l'eau à la température ambiante un riz moulu et dégélatinisé, de manière à augmenter son degré d'hu- midité jusqu'à environ 30%, qu'on traite par la vapeur ce riz ainsi trempé
<Desc/Clms Page number 10>
de manière à gélatiniser sensiblement les parties extérieures des grains en n'effectuant tout au plus qu'une gélatinisation partielle des parties infé- rieures des grains , grâce à quoi les grains comprennent des parties exté- rieures unies et souples renfermant des parties inférieures moins souples, qu'on trempe les grains dans l'eau pour porter leur degré d'humidité jusqu'à environ 60 à 70%, qu'on les refroidit pour durcir leur surface et qu'on les soumet à une soupression mécanique.
6.- Procédé de préparation du riz selon 1, caractérisé par le fait qu'on gélatinise complètement les grains avant la compression.
7. - Procédé de préparation du riz selon 1 et 6, caractérisé par le fait qu'on trempe les grains dans de l'eau pendant un temps suffisant pour élever leur degré d'humidité jusque dans la marge allant de 30% à 70%, et qu'on les soumet ensuite à la compression mécanique.
8.- Procédé de préparation du riz selon 1 et 6 et 7, caractérisé par le fait qu'on'humidifie les grains jusqu'à un degré compris entre 60 et 70% avant la compression mécanique.
9. - Procédé de préparation du riz selon 1 et 6, caractérise'par le fait qu'on traite à la vapeur le riz, précédemment gélatinisé et séché, pendant un temps suffisant pour rendre les grains à peu près entièrement souples dans toute leur masse et qu'on soumet ensuite les grains à la compres- sion mécanique.
10.- Procédé de préparation du riz selon 1, 6 et 7, caractérisé par le fait qu'on continue le traitement à la vapeur de manière à augmenter le degré d'humidité des grains jusqu'à la gamme allant de 17% à 25%.
11.- Procédé de préparation du riz selon 1 et 6, caractérisé par le fait qu'on trempe du riz moulu et non gélatinisé pendant 30 minutes envi- ron dans de l'eau à la température ambiante, de manière à augmenter son de- gré d'humidité jusqu'à environ 30% qu'on traite à la vapeur le riz ainsi trem- pé de manière à gélatiniser complètement les grains, qu'on trempe ceux-ci dans de l'eau pour augmenter leur degré d'humidité jusqu'à 60 à 70%; et qu'on les soumet ensuite à la compression mécanique.
12.- Procédé de préparation du riz selon 1, caractérisé par le fait qu'on comprime les grains de riz de manière à réduire leur épaisseur jusqu'à une valeur comprise entre 30% et 80% de leur épaisseur primitive.
13.- Procédé de préparation du riz selon 1, caractérisé par le fait qu'on sèche les grains comprimés jusqu'à un degré d'humidité stable.
14.- Procédé de préparation du riz selon 1 et 13, caractérisé par le fait qu'on sèche les grains par chauffage, pendant un temps variant en sens inverse du degré d'humidité des grains.
15.- Procédé de préparation du riz selon 13, caractérisé par le fait qu'on sèche les grains jusqu'à un pourcentage d'humidité comprise entre 10 et 14%.
16.- Procédé de préparation du riz selon 1, caractérisé par le - fait qu'on trempe du riz brut, qu'on le traite à la vapeur qu'on libère les cosses des grains pendant la compression mécanique et qu'enfin .on.sépara les cosses, desgrains.
17. - Riz à cuisson rapide caractérisé par le fait qu'il a été pré- paré conformément au procédé précédent en gélatinisant complètement les grains avant de les soumettre à la compression mécanique.