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L'invention a pour objet des perfectionnements apportés aux cuira, notamment à ceux pour semelles de chaussures, et ce en supplément à ceux leur ayant été déjà apportés par le brevet principal n 509.549 du 27 février 1952, lesquels perfectionnements consistaient, principale- ment, à constituer les cuirs, du genre en question, par au moins trois couches de mâtures rendues solidaires entre elles, une couche externe, destinée à venir en contact avec l'humidité et formée par-du cuir, de préférence de la fleur de cuir, l'autre couche externe étant en une ma- tière souple, de préférence de la croûtade cuir,
alors que la couche intermédiaire est en une matière imperméable aux liquides et aux gaz et à ménager dans cette derrière couche externe une multitude de petites cavités qui traversent également la couche intermédiaire tout en étant prolongées jusque dans la première couche externe en aboutissant à une certaine distance de la face apparente de celle-ci.
Les présents perfectionnements consistent, principalement, à constituer les cuirs, du genre en question, par deux couches de matières rendues solidaires entre elles, une couche destinée à venir en contact avec l'humidité et formée par du cuir, de préférence de la fleur de cuir, et une couche en une matière imperméable aux liquides et aux gaz et à ménager dans cette dernière une multitude de petites cavités qui aboutissent dans la première couche à une certaine distance de la face apparente de celle-ci.
Le dessin ci-annexé montre, à titre d'exemple, un mode de réalisation de l'invention.
La fig. 1 montre, en vue par dessous, un cuir établi conformément à l'invention.
La fig. 2 montre, à une échelle fortement agrandie et en coupe transversale suivant II-II, une partie de¯,ce cuir.
On constitue le cuir par deux couches dont une, désignée par 1, est destinée à former la semelle " seconde" d'une chaussure et qui vient en contact avec le sol, donc avec l'humidité, en étant formée par du cuir ordinaire ou par de la "fleur" de cuir. Cette couche,peut être formée également par une semelle intercalaire ou une semelle "prahière".
L'autre couche 2 est constituée en une matière caoutchouteuse naturelle ou synthétique, par exemple de la gomme de caoutchouc ou du latex, que l'on étale sur la face interne de la couche l'au pinceau, par pulvérisation ou autrement. Cette matière a la propriété d'être insoluble dans l'eau et d'être imperméable aux liquides et aux gaz.
La couche ainsi formée est appliquée sur la face interne de la semelle "seconde" ou sur la face interne de la semelle intercalaire ou "pre- mière" suivant le cas.
On introduit ensuite l'ensemble dans une presse à cylindres ou dans un laminoir dont un des cylindres est garni, sur toute son étendue, de pointes ou picots coniques et radiaux et très rapprochés, par exemple au nombre de'10 à 30 par centimètre.carré,, les écartements entre ces pointes pouvant être égaux ou différents en étant de l'ordre de 1 à 5 mm. Les pointes ont un diamètre à la base de l'ordre de 2 mm.
La longueur de chaque pointe correspond à l'épaisseur de la couche imperméable 2 plus une fraction seulement de l'épaisseur de la fleur 1.
Le cuir est introduit dans le laminoir de manière que la face apparente de la couche 2 soit en contact avec la cylindre à pointes ou picots alors que le cylindre, qui vient en contact avec la face externe de la fleur 1, est lisse.
En passant entre les cylindres du laminoir les pointes du cylindre à picots traversent la couche 2 en une matière caoutchouteuse
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et entament une partie de la fleur 1 sans la traverser complétement jusqu' à sa face externe qui reste lisse et inaltérée.
Chaque pointe ou picot forme dans la couche 2 un trou rond, de très petit diamètre, qui subsiste quand la pointe sort de cette couche, comme bien visible en 7 survies fig. 1 et 2. Quand cette même pointe s'en- gage dans la couche 2, elle refoule progressivement la matière plastique élastique depuis le centre vers le bord de la cavité qu'elle forme dans la couche 1 quand elle se déplace depuis la position pour laquelle son bout effilé commence à attaquer la couche 2 au point central, qui se trouve sur l'axe du trou définitif, jusqu'à la position pour laquelle la pointe est complètement engagée dans le cuir et pour laquelle son bout effilé a pénétré en 5 dans une partie de la couche 1 sans la percer complètement.
Quand la pointe se dégage hors du cuir par la rotation de son cylindre et 1*àvancement du cuir, les bords refoulés du trou, percé dans la couche 2, se rapprochent par l'élasticité propre de la matière caoutchouteuse et forment une sorte,de membrane 6 qui comporte, en son centre, un trou microscopique 7 qui empêche le passage de l'eau et de l'humidité, plus spécialement celle qui imprégne la fleur ou couche extérieure 1, mais qui forme un pore d'aération pour l'air et les vapeurs, plus spécialement celles résultant de la transpiration.
Comme ce trou 7 ne communique pas avec l'extérieur puisque la cavité 5 ne traverse pas la fleur 1 sur toute sonépaisseur, tout danger que l'eau ou l'humidité puisse passer, malgré tout, par ce trou microscopique est écarté,
On peut également remplacer la couche 2 en une matière caoutchouteuse telle que de la gomme ou du latex par une feuille mince en une matière imperméable aux liquides et aux gaz telle qu'une matière caoutchouteuse naturelle ou synthétique qui est collée à la couche 1 sur toute son étendue par un adhésif insoluble dans l'eau.
Le cuir ainsi obtenu convient tout particulièrement à des semelles pour chaussures puisqu'il est étanche à l'humidité provenant de l'extérieur tout en permettant l'aération de l'intérieur de la chaussure, contrairement à ce qui se produit avec des semelles en caoutchouc, en crêpe ou analogues, avec des semelles constituées par des feuilles de cuir collées les unes aux autres par une couche de colle imperméable et continue, c'est-à-dire non-perforée par une multitude de .trous microscopiques ou pores artificiels.
Dans le cuir ainsi obtenu on peut ensuite découper les articles définitifs voulus, par exemple les semelles, à l'aide d'un emportepièce.
REVENDICATIONS.
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The subject of the invention is the improvements made to leathers, in particular to those for shoe soles, and this in addition to those which have already been made to them by main patent no.509.549 of February 27, 1952, which improvements consisted mainly of to constitute the leathers, of the type in question, by at least three layers of rims made integral with each other, an outer layer, intended to come into contact with moisture and formed by leather, preferably the grain of leather, the other outer layer being in a flexible material, preferably crusty leather,
while the intermediate layer is made of a material impermeable to liquids and gases and to provide in this outer back layer a multitude of small cavities which also pass through the intermediate layer while being extended into the first outer layer, ending at a certain distance of the visible face thereof.
The present improvements consist, mainly, in constituting the leathers, of the type in question, by two layers of materials made integral with each other, a layer intended to come into contact with moisture and formed by leather, preferably the grain of leather, and a layer of a material impermeable to liquids and gases and to leave in the latter a multitude of small cavities which terminate in the first layer at a certain distance from the visible face thereof.
The accompanying drawing shows, by way of example, one embodiment of the invention.
Fig. 1 shows, in view from below, a leather made in accordance with the invention.
Fig. 2 shows, on a greatly enlarged scale and in cross section along II-II, part of this leather.
The leather is made up of two layers, one of which, designated by 1, is intended to form the "second" sole of a shoe and which comes into contact with the ground, therefore with moisture, being formed by ordinary leather or by the "flower" of leather. This layer can also be formed by a midsole or a "prahière" sole.
The other layer 2 is made of a natural or synthetic rubbery material, for example rubber gum or latex, which is spread on the internal face of the layer with a brush, by spraying or otherwise. This material has the property of being insoluble in water and of being impermeable to liquids and gases.
The layer thus formed is applied to the inner face of the "second" sole or to the inner face of the midsole or "first" as the case may be.
The assembly is then introduced into a roller press or into a rolling mill, one of the rolls of which is lined, over its entire extent, with conical and radial points or pins and very close together, for example the number of '10 to 30 per centimeter. square ,, the spacings between these points may be equal or different being of the order of 1 to 5 mm. The tips have a diameter at the base of the order of 2 mm.
The length of each point corresponds to the thickness of waterproof layer 2 plus only a fraction of the thickness of flower 1.
The leather is introduced into the rolling mill so that the visible face of the layer 2 is in contact with the cylinder with spikes or pins while the cylinder, which comes into contact with the external face of the flower 1, is smooth.
Passing between the rolls of the rolling mill, the tips of the pin roll pass through the layer 2 of a rubbery material
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and start a part of the flower 1 without crossing it completely to its external face which remains smooth and unaltered.
Each point or pin forms in layer 2 a round hole, of very small diameter, which remains when the point comes out of this layer, as clearly visible in 7 survivals fig. 1 and 2. When this same point engages in layer 2, it gradually pushes the elastic plastic material back from the center towards the edge of the cavity that it forms in layer 1 as it moves from the position to. which its tapered end begins to attack layer 2 at the central point, which is on the axis of the final hole, up to the position for which the point is completely engaged in the leather and for which its tapered end has penetrated at 5 in part of layer 1 without completely piercing it.
When the point emerges from the leather by the rotation of its cylinder and the advancement of the leather, the repressed edges of the hole, drilled in layer 2, approach by the inherent elasticity of the rubbery material and form a kind of membrane 6 which comprises, in its center, a microscopic hole 7 which prevents the passage of water and humidity, more especially that which impregnates the flower or outer layer 1, but which forms an aeration pore for the air and vapors, especially those resulting from perspiration.
As this hole 7 does not communicate with the outside since the cavity 5 does not pass through the flower 1 over its entire thickness, any danger that water or humidity may pass, despite everything, through this microscopic hole is avoided,
It is also possible to replace the layer 2 of a rubbery material such as gum or latex with a thin sheet of a material impermeable to liquids and gases such as a natural or synthetic rubbery material which is adhered to the layer 1 over the entire length. its extent by an adhesive insoluble in water.
The leather thus obtained is particularly suitable for soles for shoes since it is impervious to moisture from the outside while allowing ventilation of the inside of the shoe, unlike what occurs with soles in rubber, crepe or the like, with soles constituted by sheets of leather glued to each other by a layer of impermeable and continuous glue, that is to say non-perforated by a multitude of microscopic holes or artificial pores .
From the leather thus obtained, it is then possible to cut the desired final articles, for example the soles, using a punch.
CLAIMS.