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On connaît des dispositifs d'attelage pour outils de labour por- tés, dans lesquels les outils sont articulés directement à l'extrémité ar- rière du tracteur et peuvent être relevés jusqu'à la position de transport ou terrés à l'aide de dispositifs de relevage, le plus souvent à commande hy- draulique, prévus sur le tracteur et agissant au moyen de leviers. De tels systèmes articulés présentent l'inconvénient que les outils de labour ne peu- vent être maintenus suffisamment enterrés dans des sols secs, lourds et durs, un inconvénient qui apparaît particulièrement dans les charrues alternatives attelées de cette façon.
Il est connu en outre de réunir les outils par des quadrilatères déformables à l'extrémité du tracteur ou à un châssis d'atte- lage fixé rigidement à cet endroit, d'où amélioration de la faculté d'adap- tation des outils à la nature du sol. Ici également on prévoit des disposi- tifs de relevage à l'aide desquels les outils peuvent seulement être déterrés, mais non enterréso Un autre inconvénient consiste en ce que là où il existe plusieurs outils, en particulier deux outils, par exemple dans le cas de char- rues alternatives, les efforts de traction agissent alternativement des deux côtés du plan médian du tracteur, de sorte que celui-ci, et notamment ses roues avant, sont sujets à des efforts de pression latéraux qui rendent dif- ficiles la manoeuvre et la direction du tracteur.
L'invention vise à établir un dispositif d'attelage pour outils agraires portés, dispositif qui, tout en conservant une mobilité propre et une faculté d'adaptation au sol des outils de labour, de préférence réunis au tracteur au moyen de quadrilatères déformables et d'un chassis d'attelage, permet de commander la position en hauteur ou en profondeur de ces outils à l'aide de leviers moteurs.
Selon l'invention, ceci est réalisé par le fait que le châssis d'attelage est réuni à pivotement au tracteur à l'aide d'un pivot d'articulation vertical disposé dans l'axe du tracteur, et par le fait que l'on prévoit, entre les leviers moteurs et les outils ou les quadrilatères dé- formables de ceux-ci, des organes établis en vue de transmettre les efforts de traction et de pression et constitués d'autre part de telle façon que les outils, ainsi que leurs quadrilatères déformables, puissent se déplacer libre- ment par rapport aux leviers moteurs dans le sens latéral et- dais certaines limites, déterminées par la position considérée des leviers moteurs - dans le sens de la hauteur.
Etant donné que les leviers moteurs, généralement à commande hydraulique, sont le plus souvent prévus sur le tracteur de telle façon qu'ils occupent une position rigide lorsqu'ils ne sont pas actionnés, les outils peuvent suivre dans une certaine mesure les variations de hauteur qui se produisent fatalement pendant le travail du sol, lors du labourage par exemple, étant donné que les organes de transmission des efforts de trac- tion et de pression sont flexibles dans des limites appropriées. D'autre part, ces organes permettent, lors de la manoeuvre, des leviers moteurs, une trans- mision immédiate des efforts de commande, c'est-à-dire ceux de traction ou de poussée, aux outils de labour.
Avantageusement, les organes de transmis- sion sont établis de façon que, dans la position de déterrage des leviers moteurs ou des outils, ces organes sont dételés des leviers moteurs et ver- rouillés par rapport au tracteur.
Le dispositif d'attelage pour outils portés selon l'invention peut être utilisé avec un avantage particulier dans les tracteurs comportant un système de suspension dit "en trois points" ou "à châssis oscillant", trac - teurs munis d'une paire de bielles motrices (ou tirants moteurs) montées au- dessous de l'essieu arrière du tracteur et formant porte-à-faux vers l'arriè- reo A cette fin, on prévoit un pontappelé à être fixé amoviblement aux extré- mités libres des deux bielles motrices du tracteur et réunissant ces derniè- res, pont qui s'engage, avec jeu vertical, entre les bielles horizontales, de préférence inférieures, des quadrilatères articulés portant les outils,
d'une part et des équerres de relevage montées sur les bielles dans une posi- tion essentiellement verticale et munies d'extrémités d'entraînement courbées sensiblement en forme d'auges, d'autre parto Avantageusement, le pont reliant entre elles les extrémités des bielles motrices est constitué par une pièce cintrée concentriquement par rapport à l'axe d'articulation du châssis d'at-
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telage au tracteur, pièce dont les extrémités sontengagées sur des manchons glissés sur les bielles motrices, tandis que des bras en flèches solidaires de cette pièce et disposés coaxialement entre eux, de part et d'autre de celle-ci, s'engagent dans des oeils prévus aux extrémités des bielles motri- ces.
On obtient ainsi avec certitude que les outils - tout en conservant leur faculté de pivotement latéral et un jeu vertical suffisant, qui permet une bonne adaptation au sol - sont réunis aux bielles motrices de telle fa- con qu'ils peuvent être déterrés ensemble ou séparément, à volonté, pour être amenés dans la position de transport, ou être terrés ensemble ou sépa- rément et, dans ce dernier cas, enterrés à une profondeur variable à volonté.
Selon une autre caractéristique de l'invention, le système mo- teur de relevage peut être constitué par un levier à main qui coopère avec une tête de pression servant de point d'appui à une timonerie à balancier, supportée par un ressort d'équilibrage et pressée contre une butée d'arrêt, levier qui, en libérant la butée, permet d'ajuster la tête de pression à la hauteur voulue. La tête de pression est munie d'un forage pour la tige de le- vage de la timonerie à balancier, ainsi que d'une fente de guidage verticale destinée à recevoir une broche de support qui traverse la tige de levage dans le sens transversal.
Par conséquent, la tringle de levage qui supporte la ti- monerie à balancier, et donc les outils de labour, prend appui, par l'entre- mise de son tenon de support, et tout en conservant la mobilité propre assu- rée par la fente de guidage, sur la tête de pression supportée par le res- sort d'équilibrage, la disposition étant telle que cette dernière tête peut être à son tour déplacée ou ajustée en hauteur, à volonté, par un déplacement approprié du levier à main, ainsi que de la butée d'arrêt.
D'autres détails du dispositif d'attelage pour outils portés se- lon l'invention seront décrits en se reportant à plusieurs exemples d'exécu- tion montrés dans les dessins et se rapportant tous à l'attelage articulé de deux charrues réunies chacune par un quadrilatère déformable au châssis d'attelage monté pivotant sur le tracteur. Dans ces dessins:
Les figures 1 et 2 sont des vues perspectives montrant une pre- mière exécution, soit une vue d'ensemble et une vue de détail.
Les figures 3 à 7 représentent en perspective un autre exemple d'exécution, ainsi que des détails des organes de transmission, en deux vues latérales distinctes, en une vue en plan et une vue en bout.
Les figures 8 à 10 montrent une troisième exécution, un détail de celle-ci étant représenté en plan et en élévation latérale.
Les figures 11 et 12 montrent une quatrième exécution en perspec- tive partiellement schématique, de même qu'un détail.
La figure 13 est une vue perspective d'une cinquième exécution.
Dans le dispositif d'attelage pour outils portés représenté dans la figur 1 l'arbre 2 des leviers moteurs est monté à l'extrémité arrière du tracteur 1, cet arbre pouvant être tourné à droite et à gauche au moyen d'un bras 3 calé sur lui et de la bielle 4 d'un cylindre à pression 5 à commande hydraulique. L'arbre 2 porte des leviers moteurs 6,6' calés sur ses extrémi- tés, ainsi que deux leviers suiveurs 7,7', montés librement sur cet arbre.
Aux extrémités libres des leviers 7,7' sont articulées des bielles 8, 8' dont les extrémités inférieures sont munies d'une fente de guidage 9,9'. Le bâti d'attelage 10 est réuni à pivotement à l'extrémité arrière du tracteur à l'aide des pivots 11, Il'0 Ce châssis porte de part et d'autre deux qua- drilatères déformables aux branches postérieures 12, 12' desquels sont re- liés les outils de labour 13 , 13' , réglables en hauteur à l'aide de tiges filetées 14,14'.Chacune des branches inférieures 15, 15' de chaque quadri- latère présente un tenon 16, 16' orienté latéralement et traversant la fen- te de guidage 9,9' de la bielle 8,8'.
Les dispositifs de commande faisant partie du système hydrauli-
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que du tracteur permettent d'amener les leviers moteurs 6,6' dans une po- sition angulaire déterminée et à les maintenir dans celle-ci. Chaque levier
6 ou 6' est muni d'une partie déviée 17 ou 17', située au-dessous du levier suiveur 7,7' correspondant. En outre, le levier 6,6' est muni d'un cliquet d'entraînement 19 ou 19'9 pivotant autour de la broche 18, 18'. Un ressort
20 ou 20' sollicite le cliquet vers la cheville 21 ou 21'. Une encoche 22 ou
22', prévue sur le cliquet 19 ou 19', coopère avec un tenon 23 ou 23' prévu sur le levier 7 ou 7'. Dans chacun des écrans de guidage latéraux 24 ou 24' du tracteur est encastrée une autre broche d'entraînement 25 ou 25'.
Sur le bord supérieur de l'écran de guidage est prévu un levier à déclic 26 ou 26' pivotant sur la cheville 27 ou 27' et pressé par le ressort 28 ou 28' contre la butée 29 ou 29'. L'extrémité crochue 30 ou 30' du levier à déclic s'en- gage, lorsque l'outil 13,13' est déterré derrière un ergot 31 ou 31' soli- daire du levier suiveur 7,7'.
La charrue, réglée au moyen de la tige filetée 14 pour une pro- fondeur de travail moyenne, est maintenue par le quadrilatère déformable dans une position dite "flottante". Le levier moteur 5 est mis au point, par le dispositif de commande hydraulique précité, dans une position angulaire correspondant à la profondeur de travail voulue. Grâce au fait que le bras de support 16 est engagé à jeu dans la fente de guidage 9 de la bielle 8,le quadrilatère et donc la charrue 13 peuvent s'adapter aux dénivellations du sol. Le levier suiveur 7 et le levier moteur 6 sont rigidement accouplés dans cette position (figure 1), étant donné que l'encoche du cliquet 19 s'en- gage sur le tenon 23 et est maintenue dans cette position de verrouillage par le ressort 20.
L'autre soc 13' se trouve à ce moment dans la position déterrée ou de transport.
Lorsqu'il s9agit de repousser la charrue 13 dans le sol, au passage d'une portion de terrain dure par exemple, on abaisse le levier 6.
En s'abaissant, ce dernier entraîne avec lui le levier 7 par l'engagement du cliquet 19 sur le tenon 23 et,par l'intermédiaire de la bielle 8, du bras 16 et du quadrilatère (15,12), fait pénétrer la charrue 13 dans le sol. Lorsqu'il s'agit de relever légèrement la charrue 13 en cours de tra- vail, on procède d'une manière inverse. Les modifications dans laprofon- deur de travail de la charrue 13 et les déplacements relatifs entre la char- rue et le tracteur sont équilibrés par le quadrilatère articulé, ce qui est rendu possible par la fente de guidage 9 de la bielle 8. Cette disposition permet également des déplacements latéraux du châssis d'attelage 10 autour des pivots 11, 11'.
Lorsque au bout d'un sillon par exemple, la charrue 13 doit être relevée jusqu'à la position de transporta le système hydraulique fait basculer le levier 6 vers le haut. Ce levier entraîne alors le levier sui- veur 7 au moyen du bras 17 prévu à son extrémité libre. Lorsque le levier 7 se relève, la partie supérieure du cliquet 19 s'engage sur le tenon 25, de sorte que le cliquet se dégage du tenon 23.faisant ainsi cesser le ver- rouillage entre le levier 7 et le levier 6 (fig. 2). Simultanément, l'ergot 31 du levier 7 est venu s'engager sous l'extrémité crochue 30 du levier à détente 26.
Dans cette position, qui correspond à la position de transport, les deux corps de charrue 13 et 13' sont relevés, les deux leviers 7 et 7' étant verrouillés par les leviers 26, 26', cependant que les leviers 6,6' sont dégagés des leviers 7, 7' et donc libres. Lorsqu'il s'agit de terrer à nouveau un des socs 13,13', on actionne le levier de détente correspon- dent 26, 26'. La charrue bascule alors vers le bas par son poids propre, tandis que le levier suiveur 7 entraîne le levier moteur 6. Au cours de la descente du cliquet 19, la partie supérieure de ce dernier se dégage du te- non 25.
Le ressort 20 amène à nouveau le cliquet 19 à s'engager sur le te- non 23,verrouillant ainsi le levier 7 par rapport au levier 6, de sorte que les efforts de pression ou de levage voulus peuvent à nouveau être transmis à la charrue 13.
Dans l'exemple d'exécution représenté dans les figures 3 à 7
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la disposition du châssis d'attelage, les deux quadrilatères déformables et des charrues 13 et 13' est la meme que dans la figure 1. Les leviers mo- teurs 6 et 6' sont également disposés et commandés de la même manière. Tou- tefois, et contrairement à ce qui se passe dans le mode d'exécution décrit ci-dessus, une bielle 32 ou 32;, réunie à l'extrémité de chacun des leviers 6 ou 6', et guidée à coulissement parallèle sur une bielle 35 ou 35' au mo- yen de deux oreilles 33 et 34, est montée elle-même à pivotement sur le pi- vot de support 16 ou 16' de la branche inférieure 15 ou 15' du quadrilatère artidulé.
Sur le pivot de support 16 ou 16' est en outre montée à rotation une patte de butée 36 ou 36', dont l'extrémité postérieure porte une che- ville de butée 37 faissnt saillie de part et d'autre. Un ressort de trac- tion 38 attaché à la bielle 35,tend à presser la cheville 37 contre cette bielle. Sur la bielle 32 est fixée rigidement à l'aide de vis une came de butée 39.Une tige d'entraînement 40, prévue sur le pivot de support 16, coopère avec la cheville de butée 37 de la patte 36.
Dans la position représentée dans la figure 3,le corps de charrue 13 de gauche est en position de travail, tandis que le corps de char- rue de droite 13', d'une construction correspondante, est relevé, c'est-à- dire, dans la position de transport.
Lorsqu'il s'agit par exemple d'enterrer plus profondément la charrue 13 en cours de labourage, on produit le déplacement du levier mo- teur 6 vers le bas. Ceci a d'abord pour effet que la bielle 32 se déplace vers le bas, le long de la bielle 35 , jusqu'à ce que la butée 39 rencontre la patte de butée 36. Une descente ultérieure du levier 6 a pour effet que la bielle 35 se déplace également vers le bas, en enterrant ainsi plus pro- fondément la charrue 13. Lorsque le levier 6 est ensuite légèrement relevé, le quadrilatière et la charrue 13 cessent d'être soumis à l'effort moteur.
Cette dernière charrue peut désormais s'adapter à toutes les dénivellations du terrain dans les limites déterminées par les butées 34 et 36.
Lorsqu'il s'agit de relever légèrement la charrue 13 en cours de travail, on produit un déplacement correspondant du levier 6 vers le haut. De ce fait, la came de butée 39 vient se placer au-dessous de l'o- reille 34, en élevant ainsi la bielle 35,le pivot de support 16, le qua- drilatère - déformable et la charrue 13. Lorsque, à ce moment, on produit un nouveau déplacement du levier 6 vers le bas, l'effet d'équilibrage qui vient d'être décrit est à nouveau exercé par le quadrilatère, compensant ainsi des variations dans la profondeur de travail de la charrue, ainsi que les dénivellations qui se produisent entre le tracteur et la charrue en cours de labourage.
Le relevage de la charrue 13 vers la position de transport est obtenu en produisant une rotation du levier 6 vers le haut, à la suite de quoi le quadrilatère articulé se déplace également vers le haut. Au cours de ce déplacement, la tige d'entraînement 40 exécute un mouvement pivotant en direction de la flèche 41, étant donné que la bielle 15 effectue un mou- vement angulaire autour de son axe d'articulation au châssis d'attelage 10.
Au cours de son déplacement, la tige 40 rencontre la tige de butée 37 soli- daire de la patte de butée 36 et provoque le basculement de cette dernière tige dans le sens de la flèche 41. Lorsque la charrue 13 a atteint sa posi- tion supérieure,le crochet 42 ou 42' est engagé par le bec à détente 43 ou 43 ', de sorte que la charrue 13 ou 13 ' est immobilisée dans la position de transport.
Or, les tiges 40, 40' ont aussi produit le pivotement des pat- tes 36, 36' d'une distance telle que leur surface supérieure se trouve en dehors du trajet de la came de butée 39 ou 39'. De cette façon,les deux bielles 32,35 ou 32', 35' sont désaccouplées l'une de l'autre, de fagon à permettre, en dépit de la commande commune des leviers moteurs 6,6', un ter- rage séparé et indépendant des socs 13, 13'.Il s'ensuit que le but des pat- tes de butée 36,36' correspond à celui des cliquets d'entraînement 19 de l'exemple d'exécution représenté dans la figure 1.
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Dansle troisième exemple d'exécution, figures 8 à 10,les deux charrues 13,13' sont également réunies au châssis d'attelage par l'inter- médiaire de quadrilatères articulés, qui ont été représentés ici d'une ma- nière schématique seulement, ce châssis étant relié à pivotement au trac- teur.
Ici également,on prévoit à l'arrière du tracteur deux leviers moteurs 6,6' à commande hydraulique. Sur la partie inférieure du châssis d'attelage est prévue une console 45 supportant un cylindre de guidage ver- tical 46 pour une tige de guidage 47. A l'extrémité supérieure de la tige
47 sont articulés, par l'intermédiaire d'un pivot 48, une barre de comman- de 49 et un balancier 50,ce dernier étant monté à oscillation dans la par- tie médiane bifurquée 49' de la barre de commande 49. Aux deux extrémités du balancier 50 sont articulées des tringles de relevage 51, 52,elles-mê- mes articulées aux branches inférieures 15, 15' des quadrilatères déforma- bles. Les extrémités de la barre de commande 49 sont engagées dans les ex- trémités fourchues 6a, 6a' des leviers 6 et 6'.
La section de passage de ces extrémités fourchues est supérieure au diamètre de la barre de commande 49.
Dans la figure 8, le corps de charrue de gauche 13 de la char- rue alternative portée est en position de travail. Les leviers 6 et 6' sont mis au point par la commande hydraulique de telle façon que leur position correspond à la profondeur de travail voulue. Les variations de profondeur de la charrue, qui se produisent éventuellement en cours de travail, ainsi que les dénivellations qui se présentent entre le tracteur et la charrue, sont équilibrées par le fait que les deux extrémités de la barre de comman- de 49 peuvent jouer verticalement dans les fourches 6a, 6a' des leviers mo- teurso Ces derniers peuvent en outre être exécutés de fagon quela section libre de leurs fourches 6a, 6a',et donc le eu, soient réglables.
Lorsque, au cours du travail dans la raie, la charrue 13 doit être enterrée davan- tage ou relevée légèrement pendant un bref laps de temps, on actionne la commande hydraulique de façon que les leviers 6,6' s'abaissent ou se relè- vent, suivant le cas. Ceci a pour effet un abaissement ou un relèvement de la barre 49, laquelle transmet le mouvement voulu à la charrue 13 au moyen du pivot 48,de la timonerie à balancier 50, 51, 52 et du quadrilatère ar- ticuléo Comme l'autre corps de charrue 13' se trouve à ce moment dans la po- sition de transport verrouillée au moyen des crochets 42' et du bec à dé- tente 43', la tringle de levage 52 se trouve bloquée.
La barre transversale 50 oscille donc autour du point d'articulation 53, en cas de dénivellations ou de variations de profondeurs de travail de la charrue 13.Or, ces mou- vements sont également communiqués à la barre de commande 49, ce qui est rendu possible par le jeu bilatéral dans les fourches 6a, 6a' des leviers moteurs. Le relevage de la charrue 13 jusqu'à la position de transport s'ob- tient en relevant les leviers 6 et 6' jusqu'à ce que le crochet 42 s'enga- ge dans le bec à détente 43. Lorsqu'il s'agit d'amener l'autre corps de char- rue 13' à la position de travail, on actionne le crochet à détente 43', de sorte que la charrue 13 ' peut retomber par son poids propre.
Le corps de charrue 13' est ensuite commandé par les leviers 6,6', la barre de commande 49, la timonerie à balancier 50, 51, 52 et le quadrilatère déformable, cela de la manière décrite plus haut.
Dans l'exemple d'exécution représenté dans les figures 11 et 12, on prévoit à l'arrière du tracteur deux leviers labeurs 101, 101' à com- mande hydraulique, réunis par une liaison de serrage, à l'aide de tringles 103, 103' articulées à leurs extrémités 102, 102' , des bielles motrices 104, 104' s'étendant vers l'arrière. Les bielles 104, 104' oscillent autour des points d'articulation 105, 105'. Elles peuvent donc être déplacées par les leviers 101,, 101' vers le haut ou vers le bas ou être maintenues dans des positions intermédiaires, à volonté. Les extrémités postérieures libres des bielles 104, 104' présentent des oeils 106 106', dans lesquels s'enga- gent des flèches coaxiales 108, 108' prévues de part et d'autre d'un cintre
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107.
Ge dernier9 lequel est de préférence tracé suivant un arc de cercle avec, comme centre, l'axe vertical passant par lespoints d'articulation 107' s'engage par ses extrémités 109.109' dans les manchettes 110,110' enfoncées sur les bielles 104, 104'. Le cintre 107 est disposé de telle fa- çon qu'il se situe au-dessous des branches horizontales inférieures 111, 111' des quadrilatères déformables portant les corps de charrue 112,112'.
Ces parallèlogrammes sont constitués par les deux flasques verticaux 113, 113' d'un châssis d'attelage 115 relié au moyen des points d'articulation 107' à des flèches 114 solidaires du tracteur, ainsi que par les bielles horizontales, supérieures et inférieures,116, 116' ou 111, lll' et les bielles verticales postérieures 117, 117'. Les charrues 112. 112' sont réu- nies à ces dernières bielles au moyen de tiges filetées de réglage 118, 118', de manière à pouvoir être réglées en hauteur.
Les bielles horizontales supé- rieures 116, 116' des quadrilatères sont munies de crochets 119 ou 119' qui, dans la position relevée des outils 112, 112' s'engagent derrière les becs à détente 120, 120' disposés sur les flasques 113, 113' du châssis d'atte- lage 115. Sur chacune des bielles inférieure 111, 111' est prévue une barre de levage coudée 121 ou 121' présentant une extrémité d'entraînement infé- rieure 122 ou 122' en forme de coude. L'extrémité supérieure des barres 121, 121' est sollicitée par un ressort de traction 123 , 123' qui,conjointement avec une butée d'arret 124,prévue sur la bielle inférieure 111, 111', tend à maintenir la barre 121 ou 121' dans une position verticale.
Dans sa posi- tion abaissée, le cintre 107 s'engage à jeu vertical entre les extrémités d'entraînement coudées 122 cu 122' des barres à coude 121 ou 121' d'une part et les bielles correspondantes 111 ou 111',d'autre part.
Dans le dispositif d'attelage pour outils portés, représenté dans la figure 11, la charrue 112 est en position de travail, les bielles motrices 104, 104', qui supportent le cintre 107, occupant alors leur posi- tion inférieure, où elles peuvent être bloquées par la commande hydrauli - que. Le soc de droite 112' est par contre relevé ensemble avec son quadrila- tère, c'est-à-dire, se trouve dans la position de transport, dans laquelle il est retenu par le bec à détente engagé par dessus du crochet 119'.
Grâce au jeu vertical prévu entre le cintre 107 et la bielle inférieure 111, d'une part et l'extrémité 122, relevée à la manière d'un coude, de la barre 121,d'autre part, la charrue 112,qui est alors en position de travail possède une liberté de mouvement verticale qui lui permet de s'adapter dans une grande mesure au solo Lorsque, au cours du travail, il s'agit d'enter- rer plus profondément la charrue 112, il suffit à cet effet d'abaisser da- vantage les leviers moteurs 101, 101' par une manoeuvre appropriée de la commande hydraulique,de telle façon que grâce à la liaison à prise forcée, une pression orientée vers le bas est exercée, par l'intermédiaire des le- viers 103,
104 et du cintre 107 sur l'extrémité d'entraînement 122 de la barre de levage à coude 121 Ceci a pour effet de faire pénétrer la charrue dans le sol par l'intermédiaire du quadrilatère. De même, on peut commander la charrue 112 en sens inverse, c'est-à-dire, de façon à réduire sa profon- deur de travail, dans lequel cas le cintre 107 exerce une pression sur la bielle 111 située au-dessus de lui.
Lorsqu'il s'agit de déterrer la charrue, le cintre 107, action- né d'une manière appropriée par la commande hydraulique, repousse la bielle 111 vers le haut jusqu'à ce que le crochet 119, solidaire de la bielle supé- rieure 116, s'engage par détente derrière le bec du levier à détente 120.
Lors de ce pivotement, le cintre 107 glisse le long de bielle 111 et atteint finalement un point situé hors du rayon d'action de l'extrémité d'entraîne- ment 122 de la barre à coude 121, étant donné que le rayon de pivotement de ce cintre est notablement supérieur- à celui de la barre. Ceci permet d'abais- ser le cintre 107 seul, sans que ce mouvement soit entravé par la barre à coude 121 solidaire de la bielle 111.
Le terrage de charrue 112 peut s'effectuer aussi bien lorsque le cintre est relevé que lorsqu'il est abaissé. Il suffit à cet effet d'ac-
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tionner le verrou correspondant 120 ou 120', ou les deux lorsqu'on veut ter- rer les deux charrues. Lorsque le cintre 107 est abaissé, la charrue corres- pondante s'abaisse ensemble avec son quadrilatère déformable. Lors de ce mou- vement, l'extrémité d'entraînement 122 ou 122',pliée à la manière d'une au- ge, de la barre de levage à coude 121 ou 121' rencontre le cintre, de sorte que cette barre s'incline en direction du tracteur et à l'encontre de l'ac- tion du ressort, pour s'engager ensuite par détente derrière ce cintre.
La charrue correspondante ou les deux charrues sont de ce fait à nouveau réunies aux bielles motrices par une prise forcée de telle façon qu'elles disposent en outre d'une liberté de mouvement latérale et verticale suffisante. Un ajus- tement ou un actionnement simultané des deux quadrilatères portant les outils est particulièrement avantageux lorsque ces derniers sont des extirpateurs.
Dans l'exemple d'exécution de la figure 13 , un arbre continu 201 est monté à rotation dans les bras 202,202' du châssis d'attelage K relié par l'intermédiaire des points d'articulation A, A' à la flèche du tracteur S. A l'arbre 201 sont fixés rigidement une couronne dentée 203,une patte
203' ainsi que les leviers 204, 204'. Aux extrémités de ces deux derniers le- viers sont réunies deux bielles 205, 205', articulées à une tête de pression 206. Dans cette dernière est montée une plaque de pression 207 munie en son centre d'un orifice. Cet orifice est traversé par une tringle 208 à guidage vertical, à l'extrémité supérieure de laquelle est articulé un balancier 209 qui supporte des tringles 210, 210', articulées à ses extrémités.
Ces derniè- res portent les quadrilatères déformables auxquels sont adaptés à coulisse- ment vertical, au moyen des systèmes de réglage à tige filetée 211 et 211', les outils agraires, en particulier des charrues alternatives. Entre la pla- que de pression 207 et une console 212 solidaire du châssis d'attelage, est intercalé un ressort d'équilibrage 212'. La barre de levage est munie d'un forage transversal dans lequel est engagée la cheville de support 213.
Sur un côté du châssis d'attelage K est fixée une barre cintrée 214 présentant une fente longitudinale arquée 215. Dans cette fente coulisse un corps de butée 216. Sur l'extrémité extérieure de l'arbre 201 est monté à rotation un levier de manoeuvre 217. L'orifice de guidage de l'arbre 201 dans le levier 217 est allongé en forme de boutonnière, de sorte qu'un res- sort de poussée 218, monté dans cette dernière, maintient le levier 217 dans la position normale représentée. L'autre extrémité du levier 17 porte une poignée 217' montée à pivotement et munie d'un bras de rappel latéral 219. Le levier 217 est en outre pourvu d'un taquet d'entraînement 220 pou- vant s'engager dans les encoches de la couronne dentée 203.
Dans le dessin, le quadrilatère articulé qui supporte la char- rue de gauche est en position de travail, tandis que celui portant la char- rue de droite se trouve dans la position relevée ou de transport, dans la- quelle il est maintenu par le crochet 225 solidaire de la bielle ou branche horizontale supérieure 222' et engagée derrière le bec à détente 226. La tête de pression 206, supportée par le ressort d'équilibrage 212',est alors maintenue dans sa position de réglage représentée, au moyen de la bielle 205,du levier 204, de l'arbre 201 et de la patte 203'qui prend appui sur la butée 216.
Le quadrilatère portant la charrue de gauche prend appui sur la plaque de pression 207 par l'entremise de la tringle 210 qui attaque la bielle inférieure 223, du balancier 209, de la tige de levage 208 et de la cheville de support 213 de cette dernière. Ceci permetau quadrilatère arti- culé, constitué par le châssis 221 et les branches articulées 222, 223 et 224 ou 222' , 223' et 224' , dejouer librement d'une distance égale à celle dont la broche de support 213 peut monter et descendre dans la fente de gui- dage 228 de la tête de pression 206.
Pour relever la charrue à la main, on écarte le taquet 203', le- quel est élastique,de la butée 216 au moyen du bras de rappel 219 solidai- re de la poignée 217 de sorte que la prise à contact forcé entre ce taquet et le corps de butée 216 est supprimée. L'effort de pression du ressort 212 s'exerce alors pleinement en repoussant vers le haut, jusqu'à la position
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de transport, la charrue fixée à la tige de réglage 211, cependant que le crochet 221 s'engage derrière le bec à détente 226.
D'autre part, il sera avantageux de seconder l'action de déterrage duressort 212 par un effort ma- nuel, en repoussant le levier 217 en direction de l'arbre 201 au moyen de la poignée 217'. A cette fin l'ergot d'entraînement 227 est engagé dans une des encoches de la couronne dentée 203, de sorte qu'en déplaçant convenable- ment le levier 217,, on peut exercer une pression supplémentaire sur la timo- nerie à balancier. Lorsqu'il s'agit de terrer ou de faire pénétrer plus pro- fondément dans le sol un des outils ou les deux à la fois, il suffit de dé- placer le levier 17 dans le sens opposé -éventuellement, après avoir déclen- ché préalablement les becs à détente 226 - c'est-à-dire, le déplacer à l'en- contre de l'action du ressort 212'.
La profondeur de travail des outils agrai- res peut être ajustée aussi bien à l'aide de la vis de réglage 211 que par déplacement de la butée 216.
Une particularité essentielle réside en ce que l'effort de pres- sion du ressort 212 ', requis pour le relevage des outils à la main au cours du travail des instruments, est éliminé par l'interaction entre le taquet 203' et le corps de butée 216, cependant que la liberté . de mouvement vertica- le, du quadrilatère déformable, très désirable au cours du travail des instru- ments, est assurée par le fait que la tige de levage 208, ainsi que la bro- che de support 213, peuvent monter et descendre librement dans la fente de guidage verticale 228 de la tête de pression 206. Ce jeu, qui détermine la mobilité verticale du parallèlogramme déformable considéré, ou des deux, peut être décalé au besoin moyennant un ajustement approprié du coulisseau de butée 216.
L'effort de pression du ressort d'équilibrage 212 peut être secondé ou contrecarré par le levier 217, suivant qu'il s'agit de relever ou d'abaisser les outils. Une autre particularité essentielle consiste en ce que les deux outils peuvent être déplacés, soit ensemble, soit séparé- ment, par l'intermédiaire de la timonerie à balancier et à l'aide d'un seul levier de manoeuvre et d'un seul ressort d'équilibrage.
REVENDICATIONS.
1. - Dispositif d'attelage pour outils de labour portés, de pré- férence articulés à un châssis d'attelage réuni à l'extrémité postérieure d'un tracteur ou analogue, de façon qu'ils puissent être relevés et terrés à l'aide de leviers moteurs, en particulier pour charrues alternatives, ca- ractérisé en ce que le châssis d'attelage est réuni à pivotement au tracteur à l'aide d'un pivot d'articulation vertical disposé dans l'axe du tracteur, et en ce que l'on prévoit, entre les leviers moteurs et les outils ou leurs parallélogrammes déformables respectifs, des organes établis en vue de trans- mettre les efforts de traction et de pression et constitués de telle façon que les outils puissent se déplacer librement dans le sens latéral et - dans certaines limites - déterminées par la position considérée des leviers-mo- teur - dans le sens de la hauteur.