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La présente invention est relative à des procédés et des dis- positifs permettant d'assurer une détente rapide de pression.
Les procédés et dispositifs qui seront décrits ci-après trouve- ront une utilisation dans la protection d'une installation contre les ef- fets d'une élévation excessive de pression dans une zone fermée ou close de cette installation, en mettant cette zone en communication avec l'atmos- phère avant qu'une pression déterminée à l'avance n'y soit atteinte et, de ce fait, en empêchant l'élévation de la pression jusqu'à une valeur à laquelle l'installation serait endommagée ou détruite. C'est ainsi que de tels procédés et dispositifs sont spécialement applicables à la réduction ou à la prévention des dégâts dus aux explosions .
Suivant la présente invention, on prévoit le procédé destiné à assurer une détente rapide de la pression en excès dans une zone fermée, qui comprend la détection du début d'une pression élevée dans ladite zone, et ensuite l'ouverture, grâce à une charge explosive, d'une ouverture de ven- tilation, normalement fermée, grâce à laquelle l'excès de pression est rapidement libéré.
L'invention est spécialement applicable à la protection d'une installation dans laquelle des poussières et poudres explosives, finement subdivisées, sont manipulées, telle que des installations de broyage et de pulvérisation, des cyclones et autres filtres, et des appareils de précipitation électrostatique, des explosions se produisant dans ces installations, par exemple, à la suite d'une inflammation due à des étincelles provoquées par des galets, du fer en mouvement, etc. L'invention trouve également application dans la protection d'une installation dans laquelle des procédés chimiques catalytiques sont mis en oeuvre, et dans la protection des carters de moteur Diesel et des réservoirs contenant des carburants hydrocarbonés.
L'expression "zone fermée", utilisée ci-avant, n'est pas limitée aux zones qui sont totalement fermées ou closes, mais désigne également des zones d'où partent des conduites ou canalisations, ou qui présentent des ouvertures dans leurs parois, pourvu que la surface de ventilation procurée par ces canalisations, conduites et ouvertures ne soit pas suffisante pour empêcher une élévation indésirable de pression dans la zone, résultant d'une explosion ou autre accroissement fortuit de pression
Plusieurs formes d'application de l'invention seront décrites ci-après, à titre d'exemples uniquement, en se référant à leur application à la protection d'une installation industrielle conçue pour le traitement de poudres finement subdivisées qui sont explosives en puissance.
L'application de l'invention à la protection de réservoirs de carburant d'avions sera également décrite.
Les diverses formes d'application seront décrites avec référence aux dessins annexés.
La figure 1 est une vue en élévation latérale assez schématique de l'installation industrielle.
La figure 2 est une vue en plan de l'installation.
La figure 3 est une vue en élévation latérale partielle de la partie supérieure de l'installation.
La figure 4 est une vue en élévation latérale, à échelle agrandie, du taquet explosif montré à la figure 1.
La figure 5 est une vue en coupe partielle suivant la ligne V-V de la figure 4.
La figure 6 est une vue en plan et en coupe partielle d'un disque d'éclatement en verre, utilisé dans la protection de l'installation.
La figure 7 est une vue en élévation du disque représenté à la
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figure 6.
La figure c, est une vue en élévation latérale et en coupe d' une autre forme de réalisation d'un disque d'éclatement.
La figure 9 montre une autre manière de réaliser le soulèvement du toit au couvercle de l'installation.
La figure 10 est une vue en élévation latérale et en coupe d'une autre forme de réalisation du taquet libéré par explosion.
La figure 11 est une vue en élévation latérale et en coupe d'un dispositif d'actionnement commandé par explosion.
La figure 12 est une vue en perspective montrant l'application de l'invention à un réservoir de carburant d'avion.
Les figures 13 et 14 sont des vues détaillées d'autres méthodes de montage de la charge explosive.
L'installation représentée aux figures 1 à 3 est caractéristique, en ce qui concerne ses risques explosifs, de beaucoup d'installations industrielles traitant des poudres et poussières finement subdivisées.
Dans l'installation illustrée, la poudre est produite dans le récipient principal 10 duquel de l'air chargé de poudre est enlevé pour être envoyé dans des compartiments à filtre 13 et 16, dans lesquels la poudre est extraite de l'air.
Comme montré aux figures 1 à 3, cette installation particulière comprend le récipient principal 10, qui est pratiquement fermé, l'extrémité inférieure du récipient étant conformée en deux trémies de déchargement 10c, 10c recevant la poudre déposée et se terminant sous forme de deux conduits relativement étroits lOb, lOb, dont les extrémités se rejoignent à l'en- droit d'une vanne commune 11 de commande du déchargement. Le récipient 10 est également relié par une conduite 12 pénétrant dans la paroi latérale dudit récipient, à l'admission d'un filtre cyclonique 13, dont la sortie est reliée par une canalisation 14, en passant par un ventilateur 15, à un filtre à poche 16.
L'air chargé de poudre, en provenance du récipient 10, est aspiré à travers les filtres 13 et 16 qui se terminent tous deux, à leur extrémité inférieure, sous forme de trémies, dans lesquelles la poudre se dépose pour en être enlevée respectivement par des vannes 17 et 18 de commande de déchargement. Le procédé mis en oeuvre dans cette installation est tel que, bien qu'il y ait un danger qu'une explosion se produise dans le récipient principal, ou dans les filtres, ou peut-être même dans les conduites de connexion, il est le plus vraisemblable qu'une explosion se produise dans le récipient principal 10 ou dans les deux conduits lOb partant des trémies de déchargement 10c.
Alors qu'il serait possible de prévoir des moyens de détection du feu et/ou d'explosion dans chaque récipient, et également peut-être dans les conduites, et de prévoir aussi un nombre suffisant de dispositifs déchargeant un produit d'étouffement dans chaque espace pour supprimer complètement toute explosion s'y produisant, lorsque ces derniers dispositifs sont commandés par les moyens de détection de l'espace en cause, un tel agencement peut être onéreux ou désavantageux pour d'autres raisons.
C'est ainsi qu'on a trouvé, suivant l'invention, que, dans certaines installations, par exemple l'installation en question ici, il peut être suffisant de libérer l'explosion dans le récipient dans lequel elle se produit sans la supprimer, pourvu que des précautions soient prises pour empêcher l'explosion de se propager, le long des conduites de connexion, vers les autres récipients.
Dans cette forme de réalisation de l'invention, des moyens de détection d'explosion 19,20 et 21 sont, en conséquence, prévus respectivement dans cha@un des trois récipients 10,13 et 16. Un quatrième moyen de détection 22 est également prévu au point de jonction des conduites lOb venant des trémies de déchargement 10c, du fait de la possibilité d'explosions dans ces conduites.
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Les moyens de détection peuvent consister en moyens permettant de détecter une élévation rapide de pression, tels que ceux qui sont, dé- crits dans le brevet britannique no. 643.183 ou dans la demande de brevet britannique no. 10,542/51, ou en moyens combinés prévus pour détecter des allures rapides d'élévation de pression et pour détecter l'arrivée à une pres- sion prédéterminée, tels que les moyens qui sont décrits dans les demandes de brevet britannique apparentées no. 3161, no. 9080 et 21.035, toutes trois de 1953.
Ou bien, ou en plus, les moyens de détection peuvent être agencés pour détecter l'illumiration de la flamme initiale d'explosion ou de la soir- ce d'inflammation, tels que les moyens décrits dans les demandes rie brevet britannique apparentées no. 8618, no. 14.477 et 25.237, toutes trois de 1953.
Les dispositifs 23, 23 déchargeant un produit d'étouffement sont montés au voisinage de l'extrémité supérieure des deux conduites 10b, leur extrémité de sortie pour la décharge se disposant dans les conduites. Un autre dispositif 24 de décharge d'un produit d'étouffement est monté de ma- nière que sa sortie de décharge se trouve dans la conduite 12. L'agencement est réalisé de telle sorte que, si un feu et/ou une explosion est détecté par l'un quelconque des quatre moyens de détection, le produit d'étouffement est déchargé de chacun des réservoirs de ce produit, pour empêcher une pro- pagation du feu ou de l'explosion vers le récipient principal ou en prove- nance de celui-ci, et pour empêcher un endommagement des conduites de con- nexion.
Cependant, aucune précaution n'est prise pour étouffer l'explosion dans les récipients la, 13 et 16, mais, par contre, des dispositifs de rédac- tion ou de détente de pression sont prévus pour chacun de ces récipients 10, 13 et 16, en vue d'y empêcher le développement d'une pression excessive.
Dans le cas du récipient principal 10, une libération rapide de toute explosion est assurée par l'ouverture du toit. A cet effet, le toit est constitué de six panneaux 10a, trois de ceux-ci étant montés à charnière au sommet d'une paroi du récipient 10, tandis que les autres panneaux sont montés à charnière sur l'autre paroi dudit récipient. Chaque panneau 10a est fixé à un bras 25 qui se prolonge extérieurement au récipient et est pourvu d'un poids 25a à son extrémité libre. La construction est telle qu'en l'absence d'un moyen de fixation quelconque, les poids 25a forcent les panneaux 10a à pivoter vers le haut et vers l'extérieur pour réaliser l'ouverture du toit.
Cependant, un tel mouvement est normalement empêché par des contre-fiches 26 qui sont chacune fixées à pivotement par une de leurs extrémités, à mi-chemin, sur la longueur de chaque bras 25, l'autre extrémité de ces contre-fiches étant fixée à une paroi du récipient 10 à l'intervention d'un taquet 27 commandé par explosion. Ce taquet est représenté, avec plus de détails, aux figures 4 et 5; il comprend un tirant 28 dont, la portion centrale est de diamètre réduit et est agencée pour contenir une charge explosive qui, comme représenté, se présente sous forme d' un détonateur 29.
Le support 30 du taquet est fixé à la paroi du récipient 10 et comporte un bras de support supérieur 31, dans lequel une extrémité du tirant 2o est fixée. la tête de celui-ci comporte également une boite de protection 32 par laquelle des connexions électriques en parallèle sont réalisées de chacun des détecteurs 19 à 22 au circuit d'allumage du détonateur. L'extrémité inférieure du tirant 2o porte librement contre un élément de support inférieur 33, et est pourvue d'un alésage 2o à travers lequel passe un axe 34 destiné à fixer l'extrémité fourchue de la contre-fiche 26 au tirant 28.
L'agencement est tel que, lorsque la charge explosive 29 est enflammée, la portion de diamètre réduit du tirant- 20 est brisée, en libérant ainsi la partie inférieure dudit tirant, de sorte que l'extrémité inférieure de la contre-fiche 26 est libre de se mouvoir vers le bas sous l'action du poids associé 25a, ce qui permet egalement l'ouverture, par basculement du panneau de toit 10a. Un écran ou dispositif de protection 35 est prévu pour arrêter les fragments projetés du tirant 20.
En -vue d'assurer que les panneaux de voit 10a se soulèvent, même si les taquets 27 ne fore donnaient pas, @n peut prévoir qu'une ceriaine
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partie du montage de liaison se brise automatiquement Lorsque la pression sur les panneaux de toit excède une valeur prédéterminée. C'est ainsi, par exemple, que les bras 25 et les contre-fiches 26 peuvent être réunis par un élément conçu pour faire défaut ou se dégager automatiquement à une pression prédéterminée. Naturellement, la pression à laquelte ceci se produit sera plus élevée que celle à laquelle une ouverture du toit peut se produire lors d'un amorçage correct des taquets.
Dans une construction typique utilisant un tirant d'acier doux capable de supporter une charge de tension d'une tonne, la charge était libérée environ un millième de seconde après application du courant d'inflammation.
Dans le cas du filtre cyclonique 13, la résistance inhérente de celui-ci est telle qu'il peut résister à une élévation importante de pression, et une protection suffisante est assurée en prévoyant des moyens de détente de pression (non représentés) qui peuventêtre d'une forme courant quelconque et qui ne doivent pas fonctionner avec l'extrême rapidité des moyens de détente suivant la présente invention.
Dans le cas du filtre à poche 16, une détente rapide de pression est assurée en prévoyant un disque d'éclatement 40, commandé par l'explosion, de chaque côté du récipient. Ces disques d'éclatement sont, de préférence, constitués en verre à "plaque de blindage", qui peut être obtenu, par exemple chez Messrs Pilkington Bros. Un tel verre est fabriqué de telle manière qu'il est intérieurement renforcé de façon que, lorsque la croûte extérieure est pénétrée, le verre se brise en petits morceaux.
Pour obtenir la rapidité requise de ventilation, on a proposé, suivant 1' invention, de briser le verre grâce à une charge explosive disposée au voisinage du disque. Cependant, dans certaines circonstances, la température à l'intérieur du récipient à protéger peut être telle que la chaleur sur la surface extérieure d'un seul disque serait trop élevée pour permettre la disposition en toute sécurité d'une charge explosive près de ladite surface extérieure; le construction représentée aux figures 6 et 7 est conçue pour répondre à de telles circonstances.
Comme montré sur ces figures, deux disques de verre 40a, 40b à plaque de blindage sont disposés dans un anneau de montage 41 qui est fixé à l'extérieur de la paroi du filtre à poche 16 et entoure une ouverture 16a de celui-ci. Les deux disques 40a, 40b sont espacés l'un de l'autre par des blocs d'écartement 42 qui sont de préférence, constitués en une matière présentant une faible conductivité thermique, et les disques 40a, 40b et les blocs 42 sont maintenus en place par des pattes 43 attachées à l'anneau, de montage 41. Un joint est formé entre le disque de verre 40a et la périphérie de l'ouverture 16a grâce à un anneau de joint disposé entre ce disque et cette périphérie.
Un percuteur métallique 45 présente une tête champignon 45a formée par un épaulement qui repose sur une ouverture prévue dans le disque extérieur 40b, un composé convenable pour l'étanchéité étant utilisé pour former un joint à l'épreuve de l'eau entre la tête 45a et le disque 40b. L'extrémité pointue du percuteur 35 est disposée à une courte distance du disque intérieur 40a. Un détonateur 46 est monté dans une douille 47, sa charge explosive se trouvant à une courte distance de la tête 45a, et la douille 47 étant fixée à une botte de protection 40, par laquelle une connexion électrique est réalisée entre les détecteurs d'explosion 19 à 22 et le détonateur 46.
La botte 40 est supportée par l'anneau de montage 41 grâce à un élément 49 formant pont, et comporte un écran ou dispositif de protection destiné à arrêter les pièces projetées du détonateur. Un allumage du détonateur 46 déplace le percuteur 45 vers le disque intérieur 40a et provoque l'éclatement des deux disques 40a, 40b, en assurant ainsi une détente rapide de pression par l'ouverture 16a.
A titre d'exemple seulement, on peut considérer que, dans une construction caractéristique, les disques ont un diamètre de 61 cm, le disque intérieur ayant une épaisseur de 4,0 mm et le disque extérieur 40b ayant une épaisseur de 3,1 mm. L'extrémité du détonateur est espacée de la tête 45
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du percuteur d'une distance comprise entre 3,1 et 1,6 mm, et la pointe du percuteur est espacée d'une distance similaire de la surface du disque inté- rieur 40a. Avec une telle construction, les disques éclatent entre 2 et 3 millièmes de seconde après application du courant d'allumage.
Il doit être enterlu que, lorsque des exigences pour l'isolement à la chaleur ne se présentent pas, un seul disque de verre sera suffisant le percuteur étant supprimé et la charge explosive, étantmontée au voisina- ge du disque, de préférence près du cer.tre de celui-ci. La force de l'explo- sion résultant de l'allumage de la charge brisera alors le disque.
En revenanL maintemant aux figures 1 à 3, il doit être entendu que les détecteurs d'explosion 19 à 22 ont chacun leurs contacts ou circuit de sortie reliés en parallèle à une source de puissance et à chacune des char- ges explosives des dispositifs d'étouffement 23,23 et 24, des taquets 27 et des disques d'éclatement 40. Le résultat de ces connexions est que, si une explosion naît dans l'un quelconque des recipients 10, 13 ou 16, ou au voisinage de la jonction des conduites 10b, lOb, toutes les charges explosi- ves seront allumées, avec pour résultat un soulèvement du toit du récipient
10, et une ventilation du filtre à poche 16 par les ouvertures 16a, ce qui empêche une élévation de pression dans les récipients 10 et 16 au-dessus d' une valeur à laquelle lesdits récipients peuvent résister.
En même temps, un produit d'étouffement est déchargé dans les conduites lOb, lOb et dans la conduite 12 pour empêcher une propagation du feu ou de l'explosion d'un récipient à l'autre.
Les dispositifs déchargeant un produit d'étouffement doivent être aptes à une décharge extrêmement rapide, et, à cet effet, on peut utiliser des dispositifs du type décrit dans les brevets britanniques 643,180 ou 602.900 ou dans les demandes de brevet britannique no. 21.924/52, 2152/53 et 6226/54.
Des dispositifs déchargeant un produit d'étouffement convenant pour être montés dans une position autre que verticale, par exemple, ceux qui sont décrits dans la demande de brevet britannique no. 15.311/53, peuvent être requis, spécialement pour une décharge dans les conduites inclinées 10b. Comme représenté à la figure 1, de tels dispositifs peuvent comporter une conduite ou collecteur 23a, 24a contenant un produit liquide d'étouffement, et qui est bouché à chaque extrémité par un diaphragme qui peut se briser (non représenté), une extrémité de ces conduites pénétrant dans les conduites 10b, lOb et dans la conduite 12.
L'autre extrémité du collecteur est reliée à une ouverture d'un réservoir à gaz qui est bouchée par un diaphragme qui peut se briser lors d'une explosion (non représenté), l'explosion étant amorcée sous la commande des détecteurs 19 à 22. Lors de l'éclatement de ce dernier diaphragme, le gaz libéré provoque la rupture des deux diaphragmes du collecteur avec pour résultat une décharge du produit d'étouffement dans les conduites lOb, lOb et 12. Ou bien, l'un de ces derniers diaphragmes ou les deux peuvent être brisés par l'explosion, en même temps que le premier diaphragme.
La figure u montre une variante de réalisation de disque d'écla- tement, dans laquelle on utilise deux disques espacés 60a, 60b de forme bombée, qui peuvent être réalisés en un matériau cassant, tel qu'en une matière plastique, ou en un métal ductile, par exemple de l'argent ou du cuivre.
La courbure peut être supérieure à celle représentée de manière que les disques soient hémisphériques, ou bien les disques peuvent être plans, comme montré en lignes brisées.
L'espace compris entre les disques est rempli d'un liquide 61, par exemple de l'eau. Un détonateur 62, ou autre charge explosant rapidement, est monté dans le liquide, de manière que, lors du fonctionnement du détonateur, la pression explosive soit transmise par le liquide aux disques en provoquant leur rupture dans le cas du matériau cassant ou leur éclatement dans le cas du matériau ductile.
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Lorsque le dispositif de ventilation doit être exposé à une température ambiante élevée, le détonateur ou la charge explosive peuvent être refroidis par une circulation continue de liquide à travers 1' espace compris entre les disques 60a, 60b. Le liquide peut être un fluide ayant la propriété d'étouffer le feu, auquel cas il servira à éteindre toute flambe explosive libérée par l'ouverture du dispositif de ventilation; sous ce rapport, l'intention englobe également, de façon générale, des moyens contenant un fluide d'étouffement du feu et qui, lorsqu'ils sont montés sur un appareil et commandés de façon à libérer le fluide, servent à ventiler l'appareil pour assurer une détente rapide de toute pression en excès.
Il sera entendu que le système d'ouverture rapide du toit, représenté aux figures 1 à 3, n'est qu'un système parmi beaucoup d'autres; la figure 9 montre un autre système possible. Comme représenté sur cette figure; un récipient 70 comporte un toit 71 monté à charnière en 71a, le toit ayant tendance à tourner vers la position représentée en lignes brisées, sous l'action d'un ressort 72 fixé, par une extrémité, au corps du récipient 70 et, par son autre extrémité à un bras 73 s'étendant en arrière du toit 71. Le ressort 72 est normalement sous tension, car le toit est maintenant dans la position fermée par un taquet 74 commandé par explosion, du type représenté aux figures 4 et 5, le taquet étant utilisé en position renversée par rapport à la position représentée auxdites figures 4 et 5.
Comme ci-avant, l'explosion de la charge se trouvant dans le taquet libérera la partie du tirant, fixée au toit 71 et permettra un pivotement rapide de celui-ci sous l'action du ressort 72 pour permettre une détente rapide de pression dans le récipient. Comme autre variante, l'action du ressort peut être remplacée par celle d'un poids fixé à 1' extrémité libre du bras 73.
La figure 10 montre une autre forme de réalisation possible d'un taquet commandé par l'explosion. Dans cette construction, le corps du taquet comprend une chambre 80 présentant un couvercle 80a monté à pivotement en o0b et normalement maintenu en position fermée par un ressort à boudin 81, Une charge explosive 82 est supportée dans un logement 83 disposé à l'intérieur de la chambre 80, et une boite de protection 84 est prévue pour relier la charge explosive 02 au circuit du détecteur. Le couvercle 802 porte un doigt crochu 85 en saillie, qui est agencé pour aècrocher un élément quelconque de forme convenable, représenté schématiquement par les lignes brisées 06, et qui est poussé par un moyen convenable (non représenté) dans une direction s'écartant du taquet en -vue d'ouvrir un trou d'air ou panneau de détente.
Dans cette construction, l'allumage de la charge explosive 82 force le couvercle 80a à se soulever à l'encontre de la réaction du ressort ol, ce qui déplace le doigt 85 à l'écart de l'élément 06, en permettant ainsi le mouvement désiré de celui-ci.
Comme variante d'utilisation des taquets commandés par explosion pour libérer des éléments afin de réaliser une ventilation on peut utiliser un dispositif d'actionnement, commandé par explosion, qui imprime un coup à un élément en vue de réaliser l'ouverture d'un panneau de détente. C'est ainsi, par exemple, qu'au lieu de l'agencement représenté à la figure 1, les panneaux de toit 10a peuvent être équilibrés pour qu'ils ferment normalement le sommet du récipient 10, l'équilibre étant rompu par un coup imprimé par le dispositif d'actionnement afin de réaliser l'ouverture du sommet du récipient. Ou bien, le dispositif d'actionnement peut être utilisé pour commander un mécanisme à levier articulé décentré en vue de réaliser l'ouverture d'un panneau.
Une réalisation d'un tel dispositif d'actionnement est montrée à la figure 11. Ce dispositif comprend un cylindre 90; d'une face extrême 90a de celui-ci se projette l'extrémité d'un piston 91, l'autre extrémité dudit piston étant fixée à un élément de guidage 92, conformé pour contenir une extrémité d'un ressort à boudin 93 dont l'autre extrémité porte contre l'autre paroi extrême 90b du cylindre 90. be piston 91 est réuni
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par une chape de connexion 94 à une extrémité d'un tirant 95 qui est de forme similaire à celle utilisée dans le taquet illustré aux figures 4 et 5.
L'agencement est tel que le ressort est normalement maintenu en compression.
Comme avec le taquet précédemment décrit, un allumage du dé- tonateur brise le tirant 95, ce qui libère la chape de connexion 94 et le piston 91 qui se déplacent ans le cylindre sous l'action du ressort, le piston étant projeté rapidement vers l'avant jusqu'à ce que le guide
92 vienne en contact avec la face extrême 90a du cylindre.
Il doit être entendu que les dispositifs de détente de pres- sion, suivant la présente invention, peuvent être utilisés aux basses pressions, lorsque par exemple, il n'est pas possible d'utiliser des dis- ques d'éclatement habituels lorsque ces derniers doivent être trop minces pour être pratiques. De plus, de tels dispositifs évitent les difficultés normalement rencontrées dans le cas des disques d'éclatement, à savoir que les disques d'éclatement doivent être très soigneusement conçus et fabriqués s'ils doivent fonctionner dans des limites étroites d'une pression prédéterminée, en plus du fait que des variations de température affectent la pression de fonctionnement de ces disques. Avec un dispositif suivant la présente invention, le fonctionnement est uniquement commandé par les moyens de détection.
C'est ainsi que la matière utilisée pour les disques ne doit pas être choisie pour ses propriétés de résistance à la traction, comme c'est le cas avec les disques d'éclatement normaux, mais peut être choisie pour d'autres propriétés, par exemple, pour sa résistance à la corrosion. De même, contrairement aux disques d'éclatement habituels, un nombre quelconque de tels moyens de ventilation peuvent fonctionner simultanément sous la commande d'un seul détecteur, ou de plusieurs détecteurs en parallèle, comme déjà décrit.
Les méthodes, décrites ci-avant, permettant d'assurer une détente rapide de pression sont largement applicables à la majorité des disques d'explosion, et sont également applicables aux risques d'explosion dans les avions, dans certains cas, pourvu qu'on tienne compte, bien entendu, des conditions aérodynamiques. Un exemple de l'application aux avions de ces méthodes de protection contre les explosions sera décrit ciaprès pour ce qui concerne les risques d-explosion existant dans les réservoirs de carburant d'avion.
Dans certaines circonstances, il n'est pas toujours possible d'étouffer une explosion dans un réservoir de carburant d'avion, avant que la pression n'ait atteint une valeur excessive. Sous ce rapport, il y a lieu de tenir compte que des réservoirs de carburant d'avion peuvent parfois n'être capables de résister qu'à une élévation de pression de l'ordre de 0,21 kg/cm2, et que l'élévation de pression due à la distribution d'un produit d'étouffement peut elle-même être de l'ordre de 0,07 livre par pouce carré, de sorte qu'il peut ne pas être toujours possible de Limiter l'éléva- tion de pression au faible taux nécessaire.
Un agencement tel que celui représenté aux figures 12 et 13 peut être prévu, dans lequel un réservoir à poche en caoutchouc 10, monté dans l'aile 101 d'un avion comporte un panneau métal'ique de détente 102 fixé, de manière étanche, en travers d'une ouverture 100a prévue dans le réservoir 100. Un cordon explosif 103, par exemple du type vendu sous la Marque Déposée "Cordtex", est supporte en forme de boucle entre le panneau 102 et le revêtement voisin de l'aile 101.
Un allumage du cordon 103 est réalisé grâce à une amorce à mèche 104, enflammée électriquement, qui est reliée par des conducteurs électriques 105 aux moyens de détection d'une expLosicn naissante (non représentés), !,'explosion naissante peut être détectée par des dispositifs du type dédà signalé, ou par des moyens permeitant de détecter le passage d'une balle dans le réservoir, commp décrit dans la demande de brevet britannique 9919/52.
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be pameau 102 peut être réalisé en une tôle mince, par exemple en cuivre, en argent ou en un autre métal se déchirant facilement, ou en verre à plaque de blindage ou autre matériau se cassant facilement.
L'inflammation du cordon explosif 103 brisera le panneau 102 et déchirera un trou de dimensions correspondantes dans le revêtement adjacent de l'aile 101, en libérant ainsi l'explosion et en empêchant l'élévation de la pression jusqu'à une valeur à laquelle une explosion du réservoir détruirait complètement l'aile.
Il est également possible de prévoir un panneau dans !-'aile 101, similaire au panneau 102, pour faciliter la formation d'un trou de détente de la pression. Lorsqu'un tel panneau est prévu dans l'aile, il est également possible de supprimer le panneau du réservoir et de disposer le panneau de l'aile, de manière que, lors de son ouverture, il permette au réservoir de se dilater et d'exploser par l'ouverture, pour empêcher la pression dans le réservoir d'endommager la structure de l'avion.
Dans une autre variante, un seul panneau de détente peut faire partie d'une paroi du réservoir et également constituer une partie de l'aile ou du fuselage de l'avion.
Pour éviter l'irruption de carburant est feu hors du réservoir un produit d'étouffement peut être distribué dans le réservoir, comme décrit dans le brevet britannique no. 643 100; on peut prévoir que l'ouverture du panneau de détente ne se produise qu'après un petit délai, ce qui permet une possibilité de réaliser l'étouffement de l'explosion avant que le panneau de détente ne soit ouvert.
En dehors d'une distribution de produit d'étouffement dans le réservoir du carburant lui-même, il peut être avantageux, dans certains cas, de distribuer du produit d'étouffement dans les espaces environnants s'il y a un danger qu'au cours de la détente de pression, du carburant puisse pénétrer dans lesdits espaces environnants.
Les spécialistes dans le domaine de la conception et de la construction d'avions se rendront compte que de tels panneaux de détente ne peuvent être prévus que lorsque les conditions aérodynamiques le permettent car sinon l'ouverture d'un panneau de détente, par exemple dans une aile d' un avion, peut avoire des résultats désastreux. Cependant, il peut être possible de prendre certaines dispositions en -vue de réduire la perturbation soudaine dans l'allure de t'avion, par exemple en prévoyant que, lorsqu'un panneau de détente soit ouvert dans la structure de l'avion, un autre panneau de détente est ouvert autre part dans la structure pour donner une compensation aérodynamique.
De plus, lorsque les conditions d'emplacement et aérodynamiques le permettent, des volets pivotants peuvent être utilisés comme panneau de détente qui peuvent avoir une forme similaire à celle de freins à air.
La figure 14 montre une variante de construction, dans laquelle le réservoir 100; touche normalement l'aile 101'. Dans ce cas, le cordon explosif 103 est en fait compris entre le réservoir 100' et l'aile 101', et lorsqu'il explose,il déchire une ouverture dans l'aile 101' et fait éclater le réservoir 100' pour permettre une détente de la pression.
REVENDICATIONS
1. Procédé permettant d'assurer une détente rapide de la pression en excès dans une zone fermée ou close, qui comprend la détection du début d'une pression élevée dans cette zone, et ensuite, l'ouverture d'un orifice de ventilation, normalement fermé, pour libérer la pression, caractérisé en ce que ledit orifice de ventilation est ouvert par l'inflammation d'une charge explosive.
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The present invention relates to methods and devices for ensuring rapid pressure relief.
The methods and devices which will be described below will find use in protecting an installation against the effects of an excessive rise in pressure in a closed or closed zone of this installation, by putting this zone in communication. with the atmosphere before a pre-determined pressure is reached and, therefore, preventing the rise in pressure to a value at which the installation would be damaged or destroyed. Thus, such methods and devices are especially applicable to the reduction or prevention of damage due to explosions.
According to the present invention, there is provided the method for ensuring rapid relief of the excess pressure in a closed zone, which comprises detecting the onset of high pressure in said zone, and then opening, by means of a load. explosive, with a ventilation opening, normally closed, through which excess pressure is rapidly released.
The invention is especially applicable to the protection of an installation in which finely subdivided dust and explosive powders are handled, such as crushing and pulverizing installations, cyclones and other filters, and electrostatic precipitation devices, explosions occurring in such installations, for example, as a result of ignition due to sparks caused by moving rollers, iron, etc. The invention also finds application in the protection of an installation in which catalytic chemical processes are implemented, and in the protection of diesel engine crankcases and tanks containing hydrocarbon fuels.
The expression “closed area”, used above, is not limited to areas which are completely closed or closed, but also designates areas from which conduits or pipes leave, or which have openings in their walls, provided that the ventilation area provided by such ducts, conduits and openings is not sufficient to prevent an undesirable rise in pressure in the area resulting from an explosion or other accidental increase in pressure
Several forms of application of the invention will be described below, by way of example only, with reference to their application to the protection of an industrial installation designed for the treatment of finely subdivided powders which are explosive in power.
The application of the invention to the protection of aircraft fuel tanks will also be described.
The various forms of application will be described with reference to the accompanying drawings.
Figure 1 is a fairly schematic side elevational view of the industrial installation.
Figure 2 is a plan view of the installation.
Figure 3 is a partial side elevational view of the upper part of the installation.
Figure 4 is a side elevational view, on an enlarged scale, of the explosive cleat shown in Figure 1.
Figure 5 is a partial sectional view along the line V-V of Figure 4.
Figure 6 is a plan view in partial section of a glass bursting disc, used in the protection of the installation.
Figure 7 is an elevational view of the disc shown in
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figure 6.
Figure c is a side elevational view in section of another embodiment of a burst disc.
Figure 9 shows another way of lifting the roof to the cover of the installation.
Fig. 10 is a side elevational view in section of another embodiment of the detonated cleat.
Fig. 11 is a side elevational view in section of an explosion-controlled actuator.
Fig. 12 is a perspective view showing the application of the invention to an aircraft fuel tank.
Figures 13 and 14 are detailed views of other methods of mounting the explosive charge.
The installation shown in FIGS. 1 to 3 is characteristic, with regard to its explosive risks, of many industrial installations dealing with finely subdivided powders and dust.
In the illustrated plant, the powder is produced in the main container 10 from which powder-laden air is removed to be sent to filter compartments 13 and 16, where the powder is extracted from the air.
As shown in Figures 1 to 3, this particular installation comprises the main container 10, which is practically closed, the lower end of the container being shaped as two unloading hoppers 10c, 10c receiving the deposited powder and ending in the form of two conduits relatively narrow 10b, 10b, the ends of which meet at the place of a common valve 11 for controlling the unloading. The receptacle 10 is also connected by a pipe 12 penetrating into the side wall of said receptacle, to the inlet of a cyclonic filter 13, the outlet of which is connected by a pipe 14, passing through a fan 15, to a filter with pocket 16.
The powder-laden air, coming from the container 10, is sucked through the filters 13 and 16 which both end, at their lower end, in the form of hoppers, in which the powder is deposited to be removed respectively by unloading control valves 17 and 18. The method implemented in this installation is such that, although there is a danger of an explosion occurring in the main vessel, or in the filters, or perhaps even in the connecting pipes, it is the more likely that an explosion occurs in the main vessel 10 or in the two conduits 10b from the unloading hoppers 10c.
While it would be possible to provide means for detecting fire and / or explosion in each container, and also perhaps in the pipes, and also to provide a sufficient number of devices discharging a suffocating product in each space to completely suppress any explosion occurring therein, when the latter devices are controlled by the means for detecting the space in question, such an arrangement may be expensive or disadvantageous for other reasons.
Thus it has been found, according to the invention, that, in certain installations, for example the installation in question here, it may be sufficient to release the explosion in the container in which it occurs without suppressing it. , provided that precautions are taken to prevent the explosion from spreading along the connecting pipes to other receptacles.
In this embodiment of the invention, explosion detection means 19, 20 and 21 are, therefore, provided respectively in each of the three containers 10,13 and 16. A fourth detection means 22 is also provided. provided at the junction point of the pipes 10b coming from the unloading hoppers 10c, because of the possibility of explosions in these pipes.
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The detection means may consist of means for detecting a rapid rise in pressure, such as those described in British patent no. 643,183 or in British patent application no. 10,542 / 51, or in combined means provided for detecting rapid rates of pressure rise and for detecting the arrival of a predetermined pressure, such as the means which are described in related British patent application nos. 3161, no. 9080 and 21.035, all three from 1953.
Or, or in addition, the detection means may be arranged to detect the illumination of the initial explosion flame or the evening of ignition, such as the means described in related British patent applications no. 8618, no. 14.477 and 25.237, all three from 1953.
The devices 23, 23 discharging a choking product are mounted in the vicinity of the upper end of the two conduits 10b, their outlet end for the discharge being arranged in the conduits. A further smothering product discharge device 24 is mounted such that its discharge outlet is in line 12. The arrangement is such that if a fire and / or explosion occurs. detected by any one of the four detection means, the smothering product is discharged from each of the reservoirs of this product, to prevent the spread of the fire or the explosion towards the main container or from there. this, and to prevent damage to the connecting pipes.
However, no precaution is taken to quench the explosion in the containers 1a, 13 and 16, but, on the other hand, devices for reducing or reducing the pressure are provided for each of these containers 10, 13 and 16. , in order to prevent the development of excessive pressure.
In the case of the main container 10, rapid release of any explosion is provided by the opening of the roof. For this purpose, the roof consists of six panels 10a, three of these being hinged to the top of one wall of the container 10, while the other panels are hinged to the other wall of said container. Each panel 10a is attached to an arm 25 which extends outwardly from the container and is provided with a weight 25a at its free end. The construction is such that in the absence of any fastening means the weights 25a force the panels 10a to pivot up and out to effect the roof opening.
However, such movement is normally prevented by struts 26 which are each pivotally secured by one of their ends, halfway down the length of each arm 25, the other end of these struts being fixed. to a wall of the container 10 to the intervention of a catch 27 controlled by explosion. This cleat is shown, in more detail, in Figures 4 and 5; it comprises a tie rod 28, the central portion of which is of reduced diameter and is arranged to contain an explosive charge which, as shown, is in the form of a detonator 29.
The support 30 of the cleat is fixed to the wall of the container 10 and comprises an upper support arm 31, in which one end of the tie rod 2o is fixed. the head of the latter also comprises a protection box 32 via which electrical connections in parallel are made from each of the detectors 19 to 22 to the ignition circuit of the detonator. The lower end of the tie rod 2o bears freely against a lower support element 33, and is provided with a bore 2o through which passes a pin 34 intended to fix the forked end of the strut 26 to the tie rod 28.
The arrangement is such that when the explosive charge 29 is ignited, the reduced diameter portion of the tie rod 20 is broken, thereby releasing the lower part of said tie rod, so that the lower end of the strut 26 is broken. free to move downward under the action of the associated weight 25a, which also allows opening, by tilting the roof panel 10a. A screen or protection device 35 is provided to stop the fragments projected from the tie rod 20.
In order to ensure that the see panels 10a lift up, even if the tabs 27 do not drill, @ one can predict that a certain
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part of the link assembly breaks automatically When the pressure on the roof panels exceeds a predetermined value. Thus, for example, the arms 25 and the struts 26 can be joined by an element designed to fail or automatically release at a predetermined pressure. Of course, the pressure at which this occurs will be higher than that at which an opening of the roof can occur with proper priming of the cleats.
In a typical construction using a mild steel tie rod capable of supporting a tensile load of one ton, the charge was released approximately one thousandth of a second after the ignition current was applied.
In the case of the cyclonic filter 13, the inherent strength thereof is such that it can withstand a significant rise in pressure, and sufficient protection is provided by providing pressure relief means (not shown) which can be used. 'any current form and which should not operate with the extreme rapidity of the expansion means according to the present invention.
In the case of the pocket filter 16, rapid pressure relief is provided by providing a bursting disc 40, controlled by the explosion, on each side of the container. These burst disks are preferably made of "armor plate" glass, which can be obtained, for example, from Messrs Pilkington Bros. Such glass is manufactured in such a way that it is internally reinforced so that when the outer crust is penetrated, the glass shatters into small pieces.
To obtain the required rapidity of ventilation, it has been proposed, according to the invention, to break the glass using an explosive charge placed in the vicinity of the disc. However, under certain circumstances the temperature inside the container to be protected may be such that the heat on the outer surface of a single disc would be too high to allow the safe disposal of an explosive charge near said surface. exterior; the construction shown in Figures 6 and 7 is designed to meet such circumstances.
As shown in these figures, two shielding plate glass discs 40a, 40b are disposed in a mounting ring 41 which is attached to the exterior of the wall of the bag filter 16 and surrounds an opening 16a thereof. The two disks 40a, 40b are spaced apart from each other by spacer blocks 42 which are preferably made of a material having low thermal conductivity, and the disks 40a, 40b and blocks 42 are held in place. place by tabs 43 attached to the mounting ring 41. A seal is formed between the glass disc 40a and the periphery of the opening 16a by virtue of a seal ring disposed between this disc and this periphery.
A metal striker 45 has a mushroom head 45a formed by a shoulder which rests on an opening provided in the outer disc 40b, a suitable sealing compound being used to form a waterproof seal between the head 45a. and disk 40b. The pointed end of the striker 35 is disposed a short distance from the inner disc 40a. A detonator 46 is mounted in a socket 47, its explosive charge being a short distance from the head 45a, and the socket 47 being attached to a protective boot 40, by which an electrical connection is made between the explosion detectors. 19 to 22 and detonator 46.
The boot 40 is supported by the mounting ring 41 by virtue of an element 49 forming a bridge, and comprises a screen or protective device intended to stop the projected parts of the detonator. Ignition of the detonator 46 moves the striker 45 towards the inner disc 40a and causes the bursting of the two discs 40a, 40b, thus ensuring rapid pressure relief through the opening 16a.
By way of example only, it may be considered that, in a typical construction, the discs have a diameter of 61 cm, the inner disc having a thickness of 4.0 mm and the outer disc 40b having a thickness of 3.1 mm. . The end of the detonator is spaced from the head 45
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striker by a distance of between 3.1 and 1.6 mm, and the tip of the striker is spaced a similar distance from the surface of the inner disc 40a. With such a construction, the disks burst between 2 and 3 thousandths of a second after application of the ignition current.
It should be understood that when requirements for heat insulation do not arise, a single glass disc will suffice, the striker being removed and the explosive charge being mounted in the vicinity of the disc, preferably near the cer .be of it. The force of the explosion resulting from the ignition of the charge will then break the disc.
Returning now to Figures 1 to 3, it should be understood that the explosion detectors 19 to 22 each have their contacts or output circuits connected in parallel to a power source and to each of the explosive charges of the devices. choking 23, 23 and 24, the cleats 27 and the bursting discs 40. The result of these connections is that, if an explosion occurs in any of the containers 10, 13 or 16, or in the vicinity of the junction of the pipes 10b, 10b, all explosive charges will be ignited, resulting in lifting of the roof of the container
10, and ventilation of the bag filter 16 through the openings 16a, which prevents a rise in pressure in the containers 10 and 16 above a value which said containers can withstand.
At the same time, a smother is discharged in lines 10b, 10b and in line 12 to prevent the spread of fire or explosion from one container to another.
Devices discharging a smother must be capable of extremely rapid discharge, and for this purpose devices of the type described in British Patents 643,180 or 602,900 or in British Patent Application Nos. 21.924 / 52, 2152/53 and 6226/54.
Choking product discharging devices suitable for mounting in a position other than vertical, for example, those described in British patent application no. 15.311 / 53, may be required, especially for discharge in inclined conduits 10b. As shown in Figure 1, such devices may include a pipe or manifold 23a, 24a containing a liquid choking product, and which is plugged at each end by a diaphragm which can break (not shown), one end of these pipes entering pipes 10b, 10b and pipe 12.
The other end of the manifold is connected to an opening of a gas tank which is blocked by a diaphragm which can break during an explosion (not shown), the explosion being initiated under the control of detectors 19 to 22 When the latter diaphragm bursts, the liberated gas causes the rupture of the two diaphragms of the manifold with the result of a discharge of the smothering product in the conduits 10b, 10b and 12. Or else, one of the latter. diaphragms or both can be broken by the explosion, along with the first diaphragm.
FIG. U shows an alternative embodiment of a bursting disc, in which two spaced discs 60a, 60b of convex shape are used, which can be made of a brittle material, such as a plastic material, or of a ductile metal, for example silver or copper.
The curvature may be greater than that shown so that the discs are hemispherical, or the discs may be planar, as shown in broken lines.
The space between the discs is filled with a liquid 61, for example water. A detonator 62, or other rapidly exploding charge, is mounted in the liquid, so that, during operation of the detonator, the explosive pressure is transmitted by the liquid to the discs causing them to rupture in the case of the brittle material or their burst in the case of the brittle material. the case of ductile material.
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When the ventilation device is to be exposed to high ambient temperature, the detonator or the explosive charge can be cooled by continuous circulation of liquid through the space between the discs 60a, 60b. The liquid can be a fluid having the property of smothering the fire, in which case it will be used to extinguish any explosive flame released by the opening of the ventilation device; In this connection, the intention also generally encompasses means containing a fire-suppressing fluid and which, when mounted on an apparatus and controlled to release the fluid, serves to ventilate the apparatus. to ensure rapid relief of any excess pressure.
It will be understood that the rapid roof opening system, shown in Figures 1 to 3, is only one system among many others; Figure 9 shows another possible system. As shown in this figure; a container 70 has a roof 71 hinged at 71a, the roof having a tendency to rotate towards the position shown in broken lines, under the action of a spring 72 fixed, by one end, to the body of the container 70 and, by its other end to an arm 73 extending rearwardly from the roof 71. The spring 72 is normally under tension, since the roof is now in the closed position by an explosion-controlled latch 74, of the type shown in Figures 4 and 5, the cleat being used in the inverted position relative to the position shown in said Figures 4 and 5.
As above, the explosion of the load located in the cleat will release the part of the tie rod, fixed to the roof 71 and allow rapid pivoting of the latter under the action of the spring 72 to allow rapid pressure relief in the recipient. As another variation, the action of the spring can be replaced by that of a weight attached to the free end of the arm 73.
Fig. 10 shows another possible embodiment of an explosion-controlled cleat. In this construction, the cleat body includes a chamber 80 having a cover 80a pivotally mounted in o0b and normally held in the closed position by a coil spring 81. An explosive charge 82 is supported in a housing 83 disposed within the housing. the chamber 80, and a protection box 84 is provided to connect the explosive charge 02 to the detector circuit. The cover 802 carries a protruding hooked finger 85, which is arranged to hook on any conveniently shaped element, shown schematically by broken lines 06, and which is urged by suitable means (not shown) in a direction away from the front. cleat to open an air hole or trigger panel.
In this construction, ignition of the explosive charge 82 forces the cover 80a to lift up against the reaction of the spring ol, which moves the finger 85 away from the element 06, thus allowing the desired movement of it.
As a variant of the use of the detents controlled by explosion to release elements in order to achieve ventilation, an actuator, controlled by explosion, which gives a blow to an element in order to effect the opening of a panel can be used. of relaxation. Thus, for example, instead of the arrangement shown in Figure 1, the roof panels 10a can be balanced so that they normally close the top of the container 10, the balance being upset by a knock. printed by the actuator in order to achieve the opening of the top of the container. Or, the actuator can be used to control an off-center hinged lever mechanism to effect the opening of a panel.
An embodiment of such an actuating device is shown in FIG. 11. This device comprises a cylinder 90; from one end face 90a thereof projects the end of a piston 91, the other end of said piston being fixed to a guide element 92, shaped to contain one end of a coil spring 93 of which the the other end bears against the other end wall 90b of the cylinder 90. The piston 91 is assembled
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by a connecting yoke 94 at one end of a tie rod 95 which is similar in shape to that used in the cleat illustrated in Figures 4 and 5.
The arrangement is such that the spring is normally maintained in compression.
As with the previously described stopper, an ignition of the detonator breaks the tie rod 95, which releases the connection yoke 94 and the piston 91 which move in the cylinder under the action of the spring, the piston being rapidly projected towards the cylinder. 'before until the guide
92 comes into contact with the end face 90a of the cylinder.
It should be understood that the pressure relief devices according to the present invention can be used at low pressures, when, for example, it is not possible to use usual bursting discs when the latter. must be too thin to be practical. In addition, such devices avoid the difficulties normally encountered in the case of bursting disks, namely that the bursting disks have to be very carefully designed and manufactured if they are to operate within narrow limits of a predetermined pressure, in addition to the fact that temperature variations affect the operating pressure of these discs. With a device according to the present invention, the operation is only controlled by the detection means.
Thus, the material used for the discs should not be chosen for its tensile strength properties, as is the case with normal bursting discs, but can be chosen for other properties, for example example, for its resistance to corrosion. Likewise, unlike conventional burst disks, any number of such ventilation means can operate simultaneously under the control of a single detector, or of several detectors in parallel, as already described.
The methods described above for ensuring rapid pressure relief are widely applicable to the majority of explosion discs, and are also applicable to the risks of explosion in airplanes, in certain cases, provided that one take into account, of course, the aerodynamic conditions. An example of the application to airplanes of these explosion protection methods will be described below with regard to the explosion risks existing in aircraft fuel tanks.
Under certain circumstances, it is not always possible to quell an explosion in an airplane fuel tank, before the pressure has reached an excessive value. In this connection, it should be taken into account that aircraft fuel tanks may sometimes be able to withstand only a pressure rise of the order of 0.21 kg / cm2, and that the The rise in pressure due to the delivery of a smother may itself be on the order of 0.07 pounds per square inch, so that it may not always be possible to limit the rise pressure at the low rate required.
An arrangement such as that shown in Figures 12 and 13 may be provided, in which a rubber bag reservoir 10, mounted in the wing 101 of an aircraft comprises a metal expansion panel 102 attached in a sealed manner, across an opening 100a provided in the tank 100. An explosive cord 103, for example of the type sold under the Trademark "Cordtex", is supported in the form of a loop between the panel 102 and the neighboring skin of the wing 101 .
Ignition of the bead 103 is achieved by means of an electrically ignited wick primer 104 which is connected by electrical conductors 105 to the means for detecting an incipient explosion (not shown),! The incipient explosion can be detected by devices of the type indicated, or by means permitting the detection of the passage of a bullet in the tank, as described in British patent application 9919/52.
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The pameau 102 can be made of a thin sheet, for example copper, silver or other easily tearing metal, or armor plate glass or other easily breaking material.
Ignition of explosive cord 103 will shatter panel 102 and tear a hole of corresponding dimensions in the adjacent skin of wing 101, thereby releasing the explosion and preventing pressure build-up to a value at which a tank explosion would completely destroy the wing.
It is also possible to provide a panel in the wing 101, similar to panel 102, to facilitate the formation of a pressure relief hole. When such a panel is provided in the wing, it is also possible to remove the panel from the tank and arrange the panel of the wing, so that, when opened, it allows the tank to expand and d '' explode through the opening, to prevent the pressure in the tank from damaging the structure of the aircraft.
In another variant, a single expansion panel may form part of a wall of the tank and also constitute part of the wing or of the fuselage of the airplane.
To prevent the inrush of fuel and fire out of the tank a smothering agent can be dispensed into the tank, as described in UK patent no. 643,100; provision can be made for the opening of the expansion panel to occur only after a short delay, which allows a possibility of achieving the explosion suffocation before the expansion panel is opened.
Apart from dispensing suffocation into the fuel tank itself, it may be advantageous in some cases to dispense suffocation into surrounding spaces if there is a danger that during the pressure relief, fuel can enter said surrounding spaces.
Specialists in the field of aircraft design and construction will realize that such trigger panels can only be provided when aerodynamic conditions permit, because otherwise the opening of a trigger panel, for example in a wing of an airplane can have disastrous results. However, it may be possible to take certain steps to reduce the sudden disturbance in the pace of the aircraft, for example by providing that, when a trigger panel is opened in the structure of the aircraft, a another trigger panel is open elsewhere in the structure to provide aerodynamic compensation.
In addition, where the location and aerodynamic conditions permit, swing flaps can be used as a trigger panel which can have a shape similar to that of air brakes.
Figure 14 shows an alternative construction, in which the tank 100; normally touches wing 101 '. In this case, the explosive cord 103 is in fact included between the tank 100 'and the wing 101', and when it explodes, it tears an opening in the wing 101 'and bursts the tank 100' to allow a pressure relief.
CLAIMS
1. A method of ensuring rapid relief of excess pressure in a closed or enclosed area, which comprises detecting the onset of high pressure in that area, and then opening a ventilation port, normally closed, to release pressure, characterized in that said ventilation orifice is opened by the ignition of an explosive charge.