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POMPE CENTRIFUGE PRINCIPALEMENT A USAGE DOMESTIQUE.
La présente invention se rapporte à des modifications et à des améliorations apportées à la pompe décrite et mise sous protection par la demande de brevet déposée le 12 janvier 1954.
L'un de ces perfectionnements a pour but de réaliser d'une fa- çon parfaite un auto-bourrage par le liquide aspiré lui-même.
A cet effet, on prévoit autour de l'axe de la turbine et en-dessous du niveau correspondant au niveau supérieur pouvant être occupé par le liquide dans les chambres d'aspiration et de refoulement situées au-dessus de la turbine, un espace annulaire mis en communication avec la chambre de refoulement.
Un autre perfectionnement consiste en un dispositif permettant de désabreuver complètement la pompe centrifuge notamment en cas de gelée.
La figure 1 des dessins ci-joints correspond à la figure 1 du brevet principal et les différents organes portent les mêmes chiffres de référence, mais les différents perfectionnements y ont été illustrés.
La figure 2 est une vue de détail.
Conformément à l'une des modifications proposées, une chambre annulaire 31 est prévue dans la douille 23 autour de l'axe 24 de la turbine plus bas que le niveau représenté en N et est mise en communication avec la chambre de refoulement 16 par un canal 32 traversant la pièce 23.
On comprend que, dans ces conditions, l'air que la turbine 21 aspire par l'aisance existant entre l'alésage intérieur de la douille 23 et le diamètre de l'arbre 24 ne peut dépasser la chambre 31 et cela du fait que, à ce moment et à ce niveau la turbine aspirera non pas de l'air
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mais bien de l'eau venant de la chambre de compression 16 et que cette eau sera reprise par la turbine et renvoyée vers la même chambre 16.
Cette quantité d'eau reprise est infime par rapport au débit de la pompe.
On réalise donc ainsi d'une façon parfaite un auto-bourrage par le liquide aspiré lui-même.
De ce fait, la capacité de la pompe, tant à l'aspiration qu'au refoulement est encore augmentée et elle est assurée d'un rendement constant même en cas d'une usure excessive sur le diamètre de l'axe 24 et/ou de l'alésage de la douille 23.
Un autre résultat est que la turbine peut s'amorcer simplement par le contact de ses éléments avec une légère pellicule d'eau.
Suivant une deuxième modification, un dispositif qui permet, notamment en cas de gelée, de désabreuver complètement la pompe dans toutes ses cellules.
A cet effet, dans la paroi du tuyau 4 d'arrivée d'eau, on prévoit vers l'intérieur une douille 33 formant un logement recevant une vis
34 traversant une ouverture 35. Un joint peut éventuellement être prévu en 36.
Pour produire le désamorçage, il suffit d'enlever d'abord la vis 33 et d'introduire dans le logement une tige 37 (fig. 2), par exemple un clou ou même une épingle à cheveux, dont la longueur doit être suffi- sante pour atteindre la tige 38 de la soupape 9 et de s'engager sous l'ex- trémité de cette dernière de manière à soulever la soupape sans le moin- dre effort. L'eat retenue au-dessus de la soupape 9 et par celle-ci peut ainsi s'écouler complètement par la tuyauterie 4 et désabreuver totale- ment la pompe.
Cette manoeuvre est très simple et évite de devoir desserrer l'écrou 12 qui peut ainsi rester en place sans risquer de détériorer les joints et de nuire à l'aspiration de la pompe lors de la mise en service.
Si on devait chaque fois desserrer l'écrou 12, il serait né- cessaire d'utiliser une clef spéciale et encombrante.
Comme, dès que la vis 34 a été enlevée, l'air peut entrer dans la tuyauterie 4, la colonne d'eau située dans la tubulure 4 et dans la tuyauterie se trouvant plus bas n'opère plus par son poids une action de traction sur la soupape 9, l'opération de levage de cette dernière est rendue extrêmement facile car il y a tout au plus au-dessus de la soupape
100 à 200 gr. d'eau à évacuer, laquelle n'est d'ailleurs pas sous pres- sion.
On aspire donc ainsi une vidange complète par l'intérieur de la tuyauterie d'aspiration et non par l'extérieur du corps de pompe et cela même pour la faible quantité d'eau qui par suite de l'usure de l'axe
24, pourrait à l'arrêt en venant de la tubulure 28 de refoulement remon- ter au-dessus du fond 14 du corps 1.
Lors du désamorcage cette légère quantité d'eau pourra être évaluée par un trou 39 pouvant être créé dans la douille 40 servant à la rotation de l'axe 24 et aussi par un trou 41 traversant la douille 23 et s'ouvrant au-dessus du fond 14.
Lors de l'installation de la pompe, avant d'introduire la tubu- lure 4 dans l'écrou 12, il suffit d'enlever la vis 30 et de la remettre avec son joint dès que l'écrou 12 est mis en place autour du filet 3. dans Concernant la conception générale de la pompe telle que décrite dans le brevet principal, on doit encore faire remarquer ce qui suit comme preuve de ce que la pompe est auto-amorçante.
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La soupape 9 reposant sur le siège 8 étant erlevée, on amorce la pompe en versant par le tuyau 28, une quantité d'eau minime de sorte qu'il n'est pas nécessaire que la pompe soit noyée pour s'amorcer, c'est-àdire qu'il n'est pas nécessaire qu'il y ait de l'eau depuis 28 jusqu'au bas de la pièce 7. Il suffit donc que les chambres 15 et 16, en contact avec la turbine, contiennent une légère quantité d'eau pour provoquer l'amorçage.
Donc si la soupape est défectueuse ou si elle est enlevée pour une réparation quelconque, on peut encore se servir de la pompe, celle-ci conservant dans ce cas toujours les mêmes avantages quant à son pouvoir d'aspiration et de refoulement, et son débit.
D'autre part, en cas de désamorçage accidentel de la pompe, étant donné qu'il reste toujours un peu d'eau dans les chambres 15 et 16 ainsi qu'autour de la turbine (cette légère pellicule d'eau ne pouvant être nuisible en cas de gelée) lorsqu'on fera fonctionner la pompe pour s'en servir, cela sera sans danger de tourner à sec et de détériorer les organes.
REVENDICATIONS.
1. Pompe centrifuge principalement à usage domestique suivant le brevet principal caractérisée en ce que, autour de l'axe de la turbine et en-dessous du niveau correspondant au niveau supérieur pouvant être occupé par le liquide dans les chambres d'aspiration et de refoulement située au-dessus de la turbine, on prévoit un espace annulaire (31) mis en communication avec la chambre de refoulement (16).