<Desc/Clms Page number 1>
la firme : FRIEDRICH GROHE ARMATURENFABRIK, résidant à HEMER ioWo (Allemagne) @
ROBINET A SOUPAPE.
L'invention est relative à une série de nouveautés d'ordre constructif s'appliquant à des robinets à soupapes, de préférence à tige non montante, pour buts sanitaires, nouveautés qui assurent une amé- lioration de la sûreté de fonctionnement, une simplification et une réduc- tion de prix de la fabrication et du montage, ainsi qu'une large possi- bilité de remplacement facile, tout en répondant aux exigences, du point de vue hygiénique, de ces accessoires sanitaires.
Le premier point nouveau important de l'invention réside dans le fait que, les garniture et rondelle usuelles jusqu'ici n'étant pas pré- vues, on emploie, pour l'étanchéité entre la tige et la tête, une bague de caoutchouc ayant un profil sensiblement rond. Cette bague de caoutchouc à section ronde est avantageusement placée dans un petit évidement de la partie supérieure de la tête et est de dimension telle qu'après glissement ou introduction dans le creux annulaire, elle s'applique entre la tige et la tête. La bague de caoutchouc est assurée, par un palier ou appui, contre tout retrait dû à la pression d'eau appliquée. Ce palier ou appui peut par exemple être constitué par un rebord ou saillie en forme de bride de la tête; la bague de caoutchouc est placée dans l'espace creux, derrière ce rebord, avant l'introduction de la tige.
Le palier est, selon l'in- vention,particulièrement avantageux lorsqu'il est conformé en disque in- termédiaire assuré sur la tige, disque maintenant en même temps la tige, à l'état ouvert de la soupape. Cet agencement assure un montage et un mode de construction particulièrement simple.
Il s'est avéré, de façon surprenante, qu'une telle bague de ca- outchouc, à section ronde, s'appliquant avec une certaine tension préala- ble à la tige et à la paroi interne de la tête, en liaison avec un palier
<Desc/Clms Page number 2>
maintenant la bague de caoutchouc contre la pression de l'eau, assurait l'étanchéité de façon sûre et durable même dans le cas des pressions d' eau les plus élevées, ce qui est probablement à rapporter au fait que la bague de caoutchouc subit un aplatissement sous l'effet de pression de 1' eau, au palier, aplatissement qui est d'autant plus marqué que la pression d'eau est plus forte, et que, par conséquent, la force d'étanchéité de la bague, entre la tige et la tête, augmente dans la même mesure que la pres- sion d'eau.
Il est déjà connu en soi d'employer des bagues d'étanchéité en caoutchouc, en remplacement des garniture et rondelle de garniture, pour assurer l'étanchéité aux tiges de soupapes. Mais ces bagues de caoutchouc avaient toujours la forme usuelle de manchons qui nécessitaient encore une pièce de pression pour assurer l'étanchéité par rapport à la tête.
Par rapport à ces manchons connus, très sensibles lors de leur incorporation, la réalisation faisant l'objet de l'invention, d'une part, offre l'avantage d'une grande robustesse et insensibilité lors de l'incorporation et, d'autre part, permet, du fait que l'on évite l'emploi d'une pièce de pression sépa- rée et du fait de sa dimension minime en soi, une sensible diminution de la hauteur de construction de la partie supérieure, en particulier dans les accessoires sanitaires, si bien qu'on bénéficie non seulement d'améliora- tions au point de vue technique mais encore de réductions importantes des dépenses de matière et des frais de main-d'oeuvre.
La réduction importante de la hauteur de la partie supérieure permet, dès lors, d'appliquer avantageusement l'idée inventive nouvelle, qui est de négliger le chapeau usuel pour assurer un recouvrement lisse de la tête, la poignée ou manette ou le raccord de poignée étant conformée en chapeau ou en cloche et recevant la tête à la profondeur désirée. Ce- ci détermine,d'une part, une nouvelle économie considérable de matière et une réduction sensible des frais de main-d'oeuvre, deux filetages au moins étant supprimés. D'autre part, le nombre des éléments de la partie supérieure, qui, dès lors, se compose encore essentiellement de la tête, de la tige avec le cône et de la poignée, est réduit.
Enfin, dans le mode de réalisation nouveau, on crée une partie supérieure qui, sur toute sa hau- teur,est exempte de joints et de nervures et qui, de ce fait, précisément dans les accessoires sanitaires, répond largement au problème d'une hygiène maximum.
Les figures 1 et 2 montrent, approximativement à l'échelle et en coupe, tout d'abord des parties supérieures dans lesquelles sont appliqués les principes inventifs nouveaux. La figure 1 représente une partie supé- rieure avec tige non montante, dans la forme de réalisation connue avec cha- peau, dans laquelle le raccord de poignée est monté à rotation au moyen d'une saillie d'excentrique et entraîne la tige au moyen d'un accouplement permettant des déplacements en hauteur de la poignée.
1 désigne la tête à visser dans le corps de soupape, qui n'est pas dessiné; 2 désigne la tige non montante, avec le cône 3, et 4, le joint 5 est le chapeau vissé sur la tête; 6 est la poignée, qui s'accompagne du raccord de poignée 7, monté à rotation grâce à la came d'excentrique 8, dans une rainure du chapeau, et entraînant la tige au moyen de la denture longitudinale 9.
10 désigne la bague de caoutchouc à section ronde, qui est introduite dans un évidement cylindrique de la tête et est maintenue par l'appui du disque intercalaire 11, qui sert de palier*
Le maintien du disque intercalaire est assuré par la saillie en forme de bride annulaire 12 du chapeau, tandis que tout déplacement axial de la tige, à l'état ouvert de la soupape, est empêché par la bague de re- tenue 13, qui s'engage dans une rainure correspondante de la tige et qui s' appuie contre le disque intercalaire 11.
La figure 2 montre, dans une représentation identique, une partie supérieure analogue équipée d'une poignée constituant un logement en forme
<Desc/Clms Page number 3>
de cloche ou de chapeau, les simplifications et perfectionnements apportés par l'invention apparaissant ici clairement. Dans ce mode de réalisation qui se caractérisé par une très grande simplicité, une hauteur de con- struction minimum et une meilleure hygiène, le chapeau est supprimé et c'est la poignée elle-même qui se présente sous la forme d'un logement en cloche
14, contenant de la tête 1 à la boite de soupape. Outre les avantages tech- niques énoncés,ce mode de réalisation a encore celui de répondre aux exi- gences les plus rigoureuses au point de vue goût.
Le maintien du disque intercalaire 11, en tant que palier pour la bague de caoutchouc 10, contre l'effet de la pression de l'eau, est assuré par la bague de retenue 13, contre laquelle s'appuie, de nouveau, la bride 15 de la poignée, montée sur la tige par un emboîtement carré ou analogue et assurée par la vis 16.
D'autres perfectionnements faisant l'objet de l'invention ont trait à la conformation pratique de garnitures placées sous tablette, de lavabo ou de toilette par exemple, et de garnitures à encastrer, munies de la soupape conforme à l'invention, qui se caractérisent par une possibilité de montage et de démontage d'une facilité maximum, par un poids minime et par des frais de fabrication réduits, de même que par de multiples possibili- tés de remplacement.
Les figures 3 et 4 montrent, approximativement à l'échelle et en coupe, deux modes de réalisation de telles garnitures ; la figure 3 représente un mode de réalisation avec rosace dont le niveau ne peut pas être modifié, pour installations sous tablette et la figure 4 montre un mode de réalisation avec rosace réglable en hauteur, pour garnitures à en- castrer.
Dans ce cas, le corps de batterie, contrairement à ce qui se présente dans le mode de réalisation connu, où il est constitué par un corps creux cylindrique pourvu de cames, a, selon l'invention, une section rec- tangulaire, dont les coins, arrondis, sont pourvus d'un filet destiné au vissage de l'écrou de fixation. Ce mode de réalisation apporte un perfec- tionnement appréciable grâce à la suppression des cames et des évidements qui, de ce fait, seraient prévus, dans la tablette, etc..., et il assure une possibilité de montage convenable, aisé et universel.
A la figure 3, 17 désigne la pièce de batterie nouvelle, avec les tubulures d'amenée et d'écoulement 18 et 19 et le siège de soupape 20, fermé par le cône 3, prévu d'une longueur relative, avec le joint 4. 1 désigne la tête à visser dans la pièce de batterie avec la tige non mon- tant 2, qui, ici encore, selon l'invention, est étanche grâce à la bague de caoutchouc à section circulaire 10, avec le disque 11, intercalé comme appui ou palier et maintenu par la bague de retenue 13. 21 désigne la ro- sace, qui est vissée sur une partie filetée de la tête et dont le col est recouvert par la poignée en forme de cloche 14.
Le mode de réalisation représenté à la figure 4 prévoit, selon l'invention, une possibilité d'emploi universel d'une seule et même garni- ture à encastrer pour toutes les épaisseurs de revêtement pouvant se pré- senter et ce, en ce sens que, le col 23 de la rosace et l'extrémité 24 de la tige étant prolongée de façon convenable, un raccord de rosace 25 est placé entre la rosace et la tête, raccord qui, sur toute sa longueur, peut être soulevé et abaissé par vissage sur une bride filetée 22 de la tête et qui, dans ce cas, par la saillie annulaire 26, pousse le bord de la ro- sace sur le revêtement.
De ce fait, et par l'emploi de la poignée en for- me de cloche, la garniture est indépendante de la hauteur du revêtement puisqu'il est possible d'abaisser la rosace, après le montage de la gar- niture, par vissage dans une mesure telle qu'elle vienne s'appliquer con- tre le revêtement.
La mesure de la longueur du col 23 de la rosace, du raccord de rosace 25, du prolongement de l'extrémité 24 de la tige, etc... est, dans ce cas, choisie ou déterminée de telle façon que dans le cas des épaisseurs de revêtement les plus fortes, la partie du raccord de la rosace
<Desc/Clms Page number 4>
dépassant de la tête trouve place à l'intérieur du creux de la poignée 14 tandis que dans le cas des épaisseurs les plus faibles pouvant se présenter le coté supérieur du col 23 de la rosace reste encore à l'intérieur de la poignée en forme de cloche. L'emploi, selon l'invention, de la poignée en forme de cloche est donc, dans ce mode de réalisation, d'une utilité remar- quable.
Les figures 5 à 7 montrent enfin, encore une fois, séparée, la pièce de batterie de l'invention dans sa forme d'exécution carrée, avec filet taillé sur les coins arrondis pour le vissage de l'écrou de fixation la figure 5 montre la pièce en coupe transversale, la figure 6 la montre en projection latérale et la figure 7 la montre vue de dessous. La figure 6 représente le montage de la pièce dans la tablette avec écrou et contre- écrou.
Il est encore à remarquer que les divers principes nouveaux fai- sant l'objet de l'invention peuvent être appliqués tant séparément que, très avantageusement, en combinaison, et non seulement dans les buts cités mais encore dans le cas de toutes autres installations et, de préférence, de celles qui sont usuelles dans la construction des appareils sanitaires.
REVENDICATIONS.
1. Robinet à soupape, de préférence à tige non montante, carac- térisé en ce que l'étanchéité à la tige de soupape (2) et à la tête (1) est assurée par une bague de caoutchouc à section ronde (10).