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INDUSTRIE- en HANDELMAATSCHAPPIJ "DE VUURSLAG", Comme Venn., résidant à ROOSENDAAL (Pays-Bas) .
DISPOSITIF POUR LE LAMINAGE CONTINU DE LA PATE ET DE MATIERES PLASTIQUES
ANALOGUES.
L'invention concerne un dispositif pour le laminage continu de la pâte ou de matières plastiques analogues, dispositif muni d'une trémie- réservoir au-dessous de laquelle se trouve un jeu de cylindres qui évacuent la pâte de la trémie sous la forme d'une bande continue.
Dans les dispositifs utilisés à cette fin jusqu'à présent, on prévoit au-dessous de la trémie-réservoir deux cylindres munis de nervures longitudinales et qui tournent en sens opposés, ces cylindres laissant en- tre eux une fente par laquelle la pâte pénètre dans une chambre de compres- sion située au-dessous des cylindres et munie d'une fente de sortie de lar- geur réglable, de sorte qu'en modifiant la largeur de cette fente on peut varier l'épaisseur de la bande de pâte qui se forme. Ces dispositifs connus présentent l'inconvénient que la bande de pâte ainsi obtenue demeure rugeu- se sur ses deux faces,de sorte que l'on ne peut pas en obtenir un produit de boulangerie lisse. Cet inconvénient peut être éliminé en munissant le dispositif d'un ou de plusieurs cylindres lisses qui égalisent la bande de pâte sur une face au moins.
Toutefois, ces dispositifs connus ne conviennent pas pour tra- vailler des pâtes dures, très élastiques, étant donné qu'en raison de leur élasticité, celles-ci ne se laissent pas comprimer d'une façon uniforme, de sorte qu'après avoir quitté la chambre de compression la bande de pâte pré- sente une épaisseur non uniforme.
Pour travailler de telles pâtes dures, très élastiques, on a éli-
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miné la chambre de compression située sous les cylindres cannelés et l'on a monté au-dessus de ces derniers une paire de cylindres lisses, entre les- quels s'opère le laminage final du ruban de pâte encore rugueux. Or, par suite de l'absence de la chambre de compression, ce dispositif ne convient pas pour le travail des pâtes molles, étant donné que pour réaliser un pro- duit de boulangerie parfait, ces pâtes doivent d'abord être soumises à une pression dans une chambre. De plus, une pâte molle risque de se briser entre les cylindres cannelés d'une part et les cylindres lisses d'autre part, étant donné son manque d'élasticité.
L'invention vise à établir un dispositif qui convient à la fois aux pâtes molles et aux pâtes dures. Selon l'invention on prévoit au-dessous de la trémie trois cylindres dont un présente un diamètre notablement supé- rieur à celui des deux autres, les cylindres de moindre diamètre étant su- perposés et laissant chacun, entre lui et le premier cylindre, une fente pour le passage de la pâte. D'autre part, on prévoit entre les deux petits cylindres une pièce de remplissage qui forme une paroi de la chambre déli- mitée par les cylindres. Lorsqu'on travaille des pâtes molles, cette cham- bre sert de chambre de compression, de sorte qu'elle se remplit entièrement de pâte.
Par contre, pour travailler des pâtes dures, très élastiques, on règle les cylindres de telle façon que la quantité de pâte qui arrive par l'intervalle entre le cylindre supérieur et le grand cylindre est égale à celle qui s'évacue entre ce dernier et lepetit cylindre inférieur, de sorte que la chambre ne peut pas se remplir et que la pâte traversant celle-ci n'est pas soumise à une compression. Le grand cylindre remplit la fonction d'un transporteur pour le ruban de pâte.
Dans les dessins annexés, qui représentent un exemple d'exécu- tion du dispositif selon l'invention,
La Fig. 1 est une vue latérale schématique des cylindres.
La Fig. 2 est une élévation frontale des cylindres et de leur mécanisme de commande, à une plus petite échelle.
La Fig. 3 est une vue latérale partie en coupe, suivant la ligne III-III de la Fig. 2.
Sous la trémie 1 se trouvent un cylindre cannelé 2 de moindre diamètre et un grand cylindre lisse 3. Sous le cylindre 2 est prévu un cy- lindre lisse 4, également de petit diamètre. La chambre 5, déterminée entre les cylindres 2,3 et 4, est limitée par une pièce de remplissage 6. Les ouvertures entre les cylindres 2 et 3 et entre les cylindres 3 et 4 sont ré- glables, cette disposition permettant de régler la pression dans la chambre de compression 5. Les cylindres 3,4 tournent avec des vitesses périphéri- ques identiques, de sorte qu'ils impriment au ruban de pâte l'épaisseur vou- lue, tout en le lissant. Lorsqu'il s'agit de travailler des pâtes molles, on règle les cylindres de façon que la chambre de compression 5 se remplisse complètement.
La pâte entraînée par les nervures du cylindre 2 est détachée du cylindre 2 par le bord de la pièce de remplissage 6, de sorte que seule la pâte contenue entre les nervures exécute une rotation complète avec ce cylindre. Afin d'assurer le dégagement du ruban de pâte 7 du cylindre 3, on prévoit un couteau 8. Un couteau correspondant 9 est affecté au cylindre 4.
Lorsqu'il s'agit de travailler des pâtes dures, on règle la po- sition du cylindre 2 de telle façon que la quantité de pâte qui arrive par l'intervalle entre les cylindres 2 et 3 soit égale à celle qui s'évacue en- tre les cylindres 3 et 4. Dans ce cas, le ruban de pâte formé entre les cy- lindres 2,3 adhère à la surface du cylindre 3, comme indiqué par le poin- tillé dans le dessin, ce qui empêche la pâte de former une poche et de con-
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stituer éventuellement un double pli entre les cylindres 3, 4. Ainsi, entre les cylindres 2 et 4, le cylindre 3 forme un élément de transport pour le ruban de pâte. Afin de pouvoir contrôler le ruban de pâte contenu dans la chambre 5, la pièce de remplissage 6 comporte un élément amovible 10.
Comme, dans le cas qui vient d'être décrit, la chambre de com- pression 5 n'est pas remplie, il ne restera pas de pâte entre les nervures du cylindre 2. Toutefois, afin de favoriser le dégagement de la pâte du cy- lindre 2, il est recommandé que les rainures de celui-ci soient moins pro- fondes que ce n'est généralement le cas.
Les cylindres 2 et 4 sont montés dans deux flasques 11, auxquels la pièce de remplissage 6 est également fixée, ces flasques pouvant être ré- glés en position par rapport à l'axe du cylindre 3. L'arbre 12 du cylindre 3 est monté dans des parois 13 du bâti. Les cylindres sont entraînés par une poulie 14 fixée sur un arbre creux 15 dont l'extrémité opposée porte un pignon 16. Ce dernier engrène avec un pignon 17 monté fou sur un petit arbre 18 fixé à la paroi 13 du bâti, ce dernier pignon engrenant avec un pignon 19 fixé sur l'arbre 12 du cylindre 3. Le pignon 16 engrène également avec un pignon 21 fixé sur l'arbre 20 du cylindre 4.
L'arbre 20 du cylindre 4 porte à son autre extrémité un pignon 22, qui engrène avec un pignon fou 23 dont le pivot 24 est fixé au flasque 11. Le pignon 23 engrène avec un pignon 26 fixé sur l'arbre 25 du cylindre 2.
Pour permettre le réglage du cylindre 2, on prévoit un volant à main 27 dont l'arbre 28 porte une vis sans fin 29 en prise avec un pignon à vis sans fin 30 dont l'arbre 31 est fileté et se visse dans un bras 32 engagé sur l'extrémité de l'arbre 25 du cylindre 2, de sorte que lorsqu'on tourne la tige 31 à l'aide du volant 27, il en résulte un déplacement du cy- lindre 2. A cette fin, la tige 31 est maintenue par le support 40 contre tout décalage. Pour assurer le réglage du cylindre 4, on prévoit un volant à main 33, dont la tige 34 porte deux vis sans fin 35 dont chacune engrène avec une roue à vis sans fin 36 fixée à une tige filetée 37 assurée contre tout déplacement indésirable dans un bras 38 et portant un bloc-écrou 39, glissé sur l'extrémité de l'arbre 20 du cylindre 4.
Ainsi, la rotation du volant 33 a pour effet de déplacer l'arbre 20 de ce cylindre. L'autre extré- mité des bras 38 est glissée sur l'arbre 12 du cylindre 3.
REVENDICATIONS.
1.- Dispositif pour le laminage continu de la pâte et de matiè- res plastiques analogues, muni d'une trémie-réservoir au-dessous de laquelle se trouve un jeu de cylindres qui évacuent la pâte de la trémie sous la for- me d'un ruban continu, caractérisé par la prévision, au-dessous de la tré- mie, de trois cylindres dont l'un présente un diamètre notablement supérieur à celui des deux autres, les deux cylindres de moindre diamètre étant super- posés et laissant chacun, entre lui et le premier cylindre, une fente pour le passage de la pâte, avec prévision, entre les deux petits cylindres, d'une pièce de remplissage qui forme une paroi de la chambre délimitée par les cylindres.