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E. POHL, résidant à KIEL (Allemagne).
DISPOSITIF SERVANT A REUNIR DES OS FRACTURES AU VOISINAGE D'UNE ARTICU-
LATION.
L'invention a pour objet un dispositif servant à réunir des por- tions d'os fracturés, au voisinage d'une articulation et particulièrement important dans lé cas des fractures du haut de la cuisse au voisinage de l'ar- ticulation de la hanche et du genou. Ce dispositif d'accouplement consiste en une série d'éléments interchangeables se correspondant, qui peuvent être conservés en approvisionnement en diverses dimensions et formes et permettent ainsi au chirurgien, même au cours de l'opération, d'assembler les éléments combinés qui conviennent le mieux au cas à traiter.
En constituant le dis- positif d'accouplement par plusieurs éléments séparés, il est possible de les adapter dans une mesure particulièrementlarge aux diverses conditions de dimensions et de fracture avec un nombre total relativement faible d'éléments séparés à conserver en approvisionnement.
En outre, on réalise avec le dispositif suivant l'invention une stabilité de l'accouplement suffisante pour pouvoir charger le nombre frac- turé ainsi qu'il est permis de le faire dans un très fort pourcentage des cas même avant la guérison des surfaces fracturées, et, de plus, on fait en sorte que, malgré la disparition qui se produit régulièrement au cours de la guérison, des extrémités de la fracture, les surfaces fracturées restent en contact. Ce dernier résultat peut être atteint en fabriquant le dispo- sitif d'accouplement de façon à permettre, sans compromettre la stabilité, aux portions d'os de prendre un mouvement de déplacement relatif dans le sens d'un serrage des surfaces fracturées l'une contre l'autre. Ce mouve- ment de déplacement peut être obtenu dans un grand nombre de cas par l'ef- fort de traction exercé par les muscles.
Mais, si cet effort de traction des muscles ne peut être mis àprofit, soit parce que les muscles du patient sont trop faibles, soit parce que, pour des raisons quelconques, il est né-
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cessaire qu'il reste couché assez longtemps, on peut employer des ressorts qui subissent une tension appropriée et assurent avec certitude un serrage des surfaces fracturées jusqu'à la guérison.
Sur le dessin ci-joint qui représente quelques exemples de réa- lisation de l'invention : la fig. 1 représente un dispositif qui sert à éclisser un os du haut de la cuisse qui comporte une fracture au-dessous du col du fémur et une fracture double passant par le col du fémur et le trochanter, la fig. 2 est une coupe transversale d'une éclisse faisant partie de ce dispositif; la fig. 3 représente un verrou à cliquet à employer éventuellement;
les figs. 4 et 5 sont des vues partielles d'autres formes de réa- lisation possibles, la fig. 6 représente un dispositif d'accouplement par deux vis en cas de disparition de la totalité du col du fémur, la fig. 7 représente un dispositif analogue, la fig. 8 représente un dispositif d'accouplement convenant à la même fracture également avec disparition du col du fémur et comportant une vis et un clou accouplé avec elle, la fig. 9 représente undispositif analogue, la fig. 10 représente un dispositif d'accouplement au moyen de deux vis accouplées entre elles pour une double fracture dans le col et au:
. dessous du col du fémur, la fig. 11 représente une autre forme de réalisation d'un dispo- sitif réunissant les portions d'os par deux vis en cas de disparition du col du fémur, la fig. 12 est une élévation partielle du dispositif de la fig.ll. vu du côté gauche, la fig. 13 représente un dispositif analogue, la fig. 14 représente une variante d'un détail, la fig. 15 représente un exemple de réalisation comportant une seule vis du col du fémur, la fig. 16 représente un dispositif analogue à celui de la fig.15 et comportant deux vis du col du fémur, les fig. 17 à 25 représentent d'autres dispositifs d'accouple- ment comportant chacun une seule vis du col du fémur, la fig.
26 représente un dispositif d'accouplement pour double fracture du haut de la cuisse au-dessous du col du fémur et du trochanter, au moyen d'une vis pénétrant dans la direction du col du fémur non fracturé et d'une éclisse accouplée avec la vis et recouvrant le point de fracture du fémur, la fig. 27 est une coupe longitudinale d'un dispositif réunissant les portions d'os fracturés au voisinge de l'articulation du genou, la fig. 28 est une vue en plan correspondante, la fig. 29 est une vue en plan d'un dispositif d'accouplement convenant à une fracture plus voisine de l'articulation du genou, la fig. 30 est une coupe longitudinale de ce dispositif, la fig. 31 représente une autre forme d'exécution.
Suivant la fig. 1 le fémur comporte trois fractures g, h,i entre
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les portions d'os a, b, c et do La fracture g est recouverte par une éclisse
6 qui est réunie avec la portion d'os b par une douille 11, disposée oblique- ment dans son extrémité supérieure,introduite à peu près suivant l'axe du fémur e dans un trou approprié de l'os. L'éclisse 6, qui, pour assurer la stabilité dans tous les sens est en forme d'U dont la barre est concave, fig. 2, pour se conformer à la surface de l'ose est mobile dans le sens lon- gitudinal entre la portion d'os a-et une plaque de couverture 8 fixée sur cette portion par des vis 9 et 10. L'éclisse 6 comporte des fenêtres 7,- par lesquelles passent les vis 9 et 10.
La plaque de couverture 8 comporte à son extrémité inférieure un prolongement coudé en dedans qui est fixé par une autre vis 10 sur la portion d'os a. Un ressort de traction 14, attaché sur des boutons 12 et 13 en saillie sur la douille 11 et sur la plaque 8, a pour effet de serrer la douille 11 et par suite la portion d'os b dans la surface fracturée g contre la portion d'os a. La plaque 8 répartit l'effort exercé par le ressort sur les vis 9 et 10.
Une vis 15 partant de la douille 11 se visse en passant par le col du fémur e dans la tête du fémur d. Un ressort à boudin 16 entourant la vis 15 est disposé dans la douille 11 entre son fond 11a et la tête 15a de la vis. Ce ressort exerce sur la vis 15 un effort de traction longitudi- nale constant qui a pour effet de maintenir les portions fracturées g, h et i en contact étroit permanent, puisque la portion de la vis 15 en dehors de la tête du fémur d est lisse.
En choisissant les dimensions des éléments de façon à faire pas- ser la vis 15 aussi étroitement que possible dans l'ouverture de passage du fond 11a de la douille, et à la guider par la tête 15a ou le ressort 16 dans l'intérieur de la douille, il est possible, tout en permettant à la douille 11 et à la vis 15 de se déplacer librement l'une par rapport à l'au- tre dans le sens longitudinal, de maintenir ces éléments dans une position angulaire en principe rigide, de sorte qu'étant donné que redisse 6 est également rigide et est réunie sous forme rigide avec la douille 11, les diverses portions d'os ne peuvent pas être déplacées de leurs positions re- latives par un effort transversal.
On peut combiner avec une des vis 9 ou avec toutes ces vis, fig. 3, un cliquet 17, qui permet un mouvement de rapprochement des extré- mités des os par un mouvement de la portion d'os a avec l'éclisse 6 dans la direction de la flèche, mais s'oppose à tout mouvement les éloignant l'u- ne de l'autre. Le cliquet 17 consiste en un bout de tube coupé en biseau, monté avec un certain jeu sur la tige de la vis et qui, en cas de mouvement en sens inverse de la flèche, bascule légèrement et vient fortement en prise 'avec l'éclisse 6.
L'extrémité extérieure 15a de la vis 15 de la forme de réalisa- tion de lafig. 4 comporte un filetage sur lequel se visse un écrou 18a. Cet écrou forme le fond d'une douille 18, introduite dans la douille 11 et con- tenant un ressort à boudin 19 qui entoure la portion filetée 15a de la vis.
Le ressort à boudin 19 pénètre par son extrémité intérieure 19a coudée sui- vant l'axe dans un trou axial ou une rainure intérieure 20 de l'écrou 18a et se pose par son extrémité extérieure 19b coudée dans le sens radial dans une fente diamétrale 21 de l'extrémité extérieure de la vis.
Avant de poser l'extrémité 19b du ressort 19 dans la fente 21, on fait prendre une torsion au ressort 19, de façon à le faire agir dans le sens du serrage de l'écrou, c'est-à-dire de la sortie de la vis. Il en résulte que lorsque les extrémités de la fracture du col du fémur disparais sent dans les portions h et i, il se produit un resserrage automatique qui maintient en permanence les surfaces fracturées en contact entre elles.
Suivant la forme de réalisation de la fig. 5, qui ne comporte pas de douille rapportée 11 avec ressort l6,le ressort de traction 14 atta- ché sur le bouton 13 de l'éclisse agit directement sur la tête 15a de la vis 15, de façon à rapprocher en même temps les portions fracturées g et à
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exercer une traction longitudinale sur la vis 15 en maintenant ainsi en con- tact les surfaces fracturées h et i.
Suivant la forme de réalisation de la fig. 6,on fait passer dans la partie supérieure du fémur deux vis de diamètres différents 22 et 23, pa- rallèles entre elles, et se vissant par la totalité deleur portion filetée dans la tête du fémur d. La vis 22 de plus grand diamètre sert principalement d'organe de support et la vis de plus petit diamètre 23 d'organe de traction.
La vis 22 comporte à son extrémité du côte de la tête un trou longitudinal 22a dans lequel pénètre un élément d'accouplement coudé 24 par une denses branches 24a. La branche 24b de cet élément comporte à son extrémité libre un oeillet 24c dans lequel passe la vis de traction 23. Un ressort à boudin 26 tendu,disposé entre l'oeillet 24c et un écrou 25 qui se visse sur l'ex- trémité extérieure filetée 23a de la vis de traction 23 et entourant la tige de la vis 23 exerce une traction sur cette vis de façon à rapprocher les surfaces de fracture dans la partie supérieure k de la fracture. La tige lisse de la vis 22 n'oppose aucune résistance au rapprochement plus étroit des surfaces de fracture au moment de la disparition. des extrémités des fractures.
En général, les muscles exercent une traction dans le sens du rapprochement des surfaces de fracture, et ce rapprochement peut aussi être provoqué ou facilité par une charge artificielle. Par exemple, si on laisse le patient se lever sur sa jambe cassée, et si pendant qu'il était couché,un intervalle s'était formé éventuellement dans la région de la vis 22, cet intervalle se ferme et la tige de la vis 22 sort davantage du trou de l'os. En même temps l'organe d'accouplement 24 est entraîné et exerce par sa branche 24 b une pression plus forte sur le ressort 26, et par suite une traction plus forte sur la vis 23, de façon à rapprocher davantage aussi dans sa région les surfaces de fracture et à fermer un intervalle s'étant éventuellement tout d'abord formé entre elles.
Au moment d'exécuter l'opération, on commence par visser la vis 22, puis on met en place l'organe d'accouplement 24, on prépare un trou de passage de la vis 23 dans son oeillet 24c, puis on visse cette vis 23. Après avoir posé le ressort 26, on visse l'écrou 25.
Dans certains cas, on peut, au lieu de poser la vis de traction 23 parallèlement à la vis 22, la poser dans une position angulaire comme l'indique les tracés en pointillé 23' et 23", et on choisira dans l'approvi- sionnement un organe d'accouplement 24 à branche 24b plus longue ou plus cour- ter ce qui peut se faire au cours de l'opération.
Suivant la forme de réalisation de la fig. 7, l'extrémité du " bras 24b de l'organe d'accouplement 24 comporte, au lieu de l'oeillet 24c une douille 27 logeant un ressort à boudin 26. On pousse sur la vis 22 une éclisse 29 au moyen d'un prolongement en forme de douille 31 pour laquel- le on a fraisé au préalable un trou dans l'os. Le prolongement 31 de l'éclia- se 29 qui est fixé sur le fémur par deux vis 30 30 sert à guider la vis 22 lorsqu'elle vient en dehors? du fait de la disparition des extrémités de la -fracture et par suite il ne peut pas seproduire de blocage comme dans le cas d'une vis solidaire de l'éclisse, La section de redisse 29 est en forme d'U, comme celle de redisse 6 de la fig.
1, et son fond est concave pour se conformer à la surface de l'os.
La forme de réalisation de la fige 8 correspond à celle de la fig. 6, sauf que la vis 22 est remplacée par un clou 32, qui, comme elle, comporte dans son extrémité extérieure, c'est-à-dire dans une portion ren- forcée 32b, un trou 32 a qui loge la branche 24a de l'organe d'accouplement 24, et converge dans la direction de la vis 23 suivant un angle aigu. Pour le reste, ainsi qu'on peut le voir, la section du clou est concave. Il peut être obtenu, fig. 9, à partir d'un tube échancré d'une manière appropriée, mais conservant se pleine section à son extrémité extérieure.
Le clou 32 de la fig. 9 comporte à son -extrémité extérieure un prolongement latéral 32a avec oeillet dans lequel passe la vis de traction 23 dans une position diver-
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gente suivant un angle aigu par rapport au clou. Le ressort à boudin 26 est disposé entre l'oeillet 32 a et la tête 23b de la vis. Le clou 32 doit être enfoncé en premier lieu, puis en intercalant en même temps le ressort 26, on fait passer la vis 23 dans l'oeillet 32a et on la visse. Si on désire faire converger le clou 32 et la vis 23, comme l'indique le tracé en poin- tillé, le clou 32 comporte un bras 32b qui porte l'oeillet 32a et dont la forme s'adapte à la courbure de l'os.
Cette forme de réalisation a l'inconvénient d'obliger à conser- ver en approvisionnement par exemple pour quatre longueurs différentes du col du fémur, et pour quatre longueurs différentes du prolongement latéral seize clous différents, pour pouvoir choisir le clou qui convient, tandis qu'avec les formes de construction des figs. 6, 7 et 8,-qui comportent des organes d'accouplement spéciaux, il suffit de quatre clous et de quatre élé- ments d'accouplement pour avoir sous la main le dispositif d'accouplement qui convient le mieux à tous les cas.
La fig. 10 représente un dispositif qui sert à traiter simulta- nément une fracture g au-dessous du trochanter et une fracture k du col du fémur comme précédemment, au moyen de deux vis 22 et 23 dirigées oblique- ment l'une par rapport à l'autre. De même que sur la fig. 6, on introduit dans un trou 22a de l'extrémité extérieure de la vis 22 la branche 24a de l'organe d'accouplement 24 mais la branche 24b de l'organe d'accouplement 24 est percée de part en part d'un trou 24d dans lequel on peut faire péné- trer une tige 24b' qui porte un oeillet 24c, et dont l'extrémité libre porte un écrou de butée 24e. Comme précédemment, un ressort de compression 26 est disposé entra l'oeillet 24c et l'écrou 25.
Mais de plus, un ressort de traction 35 s'attache derrière l'écrou 25 par une de ses extrémités et s'at- tache par l'autre sur un bouton 36 de l'organe d'accouplement 24. Les ressorts 26 et 35 exercent ainsi ensemble une traction sur la vis 23, tandis qu'en même temps l'effort de traction exercé par le ressort 35 resserre la fracture g en faisant pénétrer l'un dans l'autre les éléments 24b et 24b'.
La branche 24b de l'organe d'accouplement 24 de l'exemple de réalisation des figures 11 et 12 comporte une portion aplatie 24f dans la- quelle est ménagée une fenêtre longitudinale 24g et à laquelle correspond une portion aplatie 23f de la vis de traction 23 avec fenêtre 23g. Une vis 37 passant dans les deux fenêtres rapproche l'une de l'autre les deux por- tions aplaties 24f et 23f . Si on intercale entre ces deux portions une pla- que 3 en résine synthétique, thermoplastique, ramollie par la chaleur, fig.
12, cette plaque serrée au moyen de la vis 37 se déforme de façon à péné- trer dans les fenêtres par les nervures qui se forment ainsi et à maintenir, une fois la résine synthétique durcie, les deux vis dans leurs positions angu- laires relatives sans qu'elles puissent se déplacer.
Les deux portions aplaties 23f et 24f peuvent aussi être réunies éventuellement par denx vis 37, fig. 14 pour en augmenter encore la stabilité.
Suivant la forme de réalisation de la fig, 13, on introduit dans le trou 22 a de la vis de support 22 un ressort de compression 39 qui a tendance à pousser en dehors l'organe d'accouplement 24. En raison de l'ac- couplement avec la portion aplatie 23g de la vis de traction 23, celle-ci subit en même temps un effort de traction.
La fig. 15 représente un accouplement convenant' à une fracture k du col du fémur,et réalisé par une seule vis 22 disposée à peu près sui- vant l'axe du col du fémur. On enfonce sur l'extrémité extérieure de cette vis une douille 40 à laquelle se réunit un bras robuste 41 qui s'applique contre l'os,et comporte à son extrémité libre une douille oblique 42 par laquelle on peut visser dans l'os une via 43. Gomme précédemment, la vis 22 dont latige est lisse peut coulisser dans la partie supérieure de l'os et dans la douille 40 de façon à maintenir en contact les extrémités de la fracture par une pression longitudinale exercée par exemple par une charge ou par les muscles.
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Suivant l'exemple de réalisation de la fig. 16 qui pour le reste correspond à celui de la fig. 15, mais dont la vis 22 est disposée un peu plus bas, un trou de la vis 22 loge, comme dans .la forme de réalisation de la fig. 6, une branche 24a d'un organe d'accouplement 24 dont la branche 24b en forme d'S porte à son extrémité un oeillet 24c, dans lequel on peut faire passer une vis de traction 23 avec intercalation d'un ressort 26 et la vis- ser également dans la tête du fémur.
La forme de réalisation de la fig. 17 ne comporte qu'une seule vis 22 vissée dans la tête du fémur. L'extrémité extérieure de cette vis passe également dans une douille 40. La vis 22 est percée à son extrémité extérieure d'un trou longitudinal dans lequel est taillé un filetage. Ce trou loge une vis 44 dont la tête 44a s'applique sur l'extrémité extérieure de la douille 40. En serrant la vis 44, on peut exercer une traction sur, la vis 22 et amener ainsi en contact étroit les surfaces de fracture. Malgré la lente disparition des extrémités fracturées, ces surfaces peuvent se rap- procher en'poussant en dehors l'extrémité du côté de la tête de la vis 44.
La fig. 18 représente une variante d'après laquelle on dispose un ressort à boudin 46 dans le trou de la vis 22 entre une portion 45 en saillie en dedans et la tête 44a de la vis,de façon à exercer une trac- tion élastique sur la vis 22. Cette traction est nécessaire lorsqu'un bles- sé de faible musculature doit rester couché pendant assez longtemps.
La-forme de réalisation de"la fig; 19 ne-comporte qu'une simple douille d'introduction 47 de la vis 22. Cette douille est percée au voisi- nagede son extrémité extérieure d'un trou transversal 48 par lequel on fait passer la vis 43. Cette vis ne comporte pas de tête renforcée mais est com- plètement lisse jusqu'à son extrémité extérieure. La position relative des deuxvis22 et 43 peut être fixée par une vis 49 qu'on visse dans la direc- tion de l'axe de la douille 47 jusqu'à ce que sa pointe à angle vif pénètre dans la surface de la vis 43.
Suivant la forme de réalisation de la fig. 20,on enfonce comme précédemment sur l'extrémité extérieure de la vis d'accouplement unique 22 une douille 40 qui comporte un bras 41 s'appliquant extérieurement contre l'os. Ge bras à profil en U est réuni à l'os par un élément 50 qui est main- tenu @ par une vis 53 se vissant dans l'os et passant par une fenêtre 41a du bras 41. Des vis obliques 54, solidaires du bras 41, passent par des trous lisses 52 de l'élément 50 renforcé par des saillies obliques 51. Le diamètre des trous 52 est un peu plus grand que celui des vis 54, de sorte qu'en-serrant plus ou moins fortement les vis très inclinées 54, on peut rapprocher plus ou moins l'élément 50 et la douille 40.
La fig. 21 représente un dispositif d'accouplement analogue dans lequel l'élément 50 comporte à son extrémité postérieure un appendice 50a coudé en dehors. Une vis 55 qui se visse dans un trou fileté oblique du bras 41 passe dans un trou 56 de l'appendice 50a dont le diamètre est un peu plus grand que celui de la vis 55. De plus, on fixe dans- le bras 41 une vis 57 à laquelle correspond une fenêtre longitudinale 58 de l'élément 50, de sorte qu'il est possible, comme précédemment, de rapprocher plus ou moins par la vis 55 les éléments 40 et 50 l'un de l'autre.
Suivant, la forme de réalisation de la fig. 22 le bras 41 de section en U portant la douille 40 est fixé sur l'os par deux clous à vis 77, 78 qui pénètrent dans la paroi de l'os par deux trous divergents 75, 76 du bras 41. Une vis 79 qui se visse dans le bras 41 et passe dans des oeillets 77a, 78a coudés, disposés sur les extrémités extérieures des clous 77, 78, les rend solidaires du bras 41, et, par suite, de la douille 40 qui sont ainsi fixés dans une position invariable.
Suivant la forme de réalisation de la fig. 23, la douille 40 comporte un -crochet 59 en une seule pièce avec elle. Une vis à tête 61 passe dans la tige du crochet et dans une saillie oblique 60 de ce crochet
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et pénètre par sa portion filetée 6la dans un trou fileté de la branche 59a du crochet. La douille 40 est ainsi maintenue en place dans des conditions particulièrement satisfaisantes.
Suivant la forme de réalisation de la fig. 24, des crochets 59,
59a solidaires de la douille 40 comportent un prolongement 59b, dans l'extré- mité coudée duquel passe obliquement une vis à tête 62 qui se visse dans la paroi de l'os. Une vis à tête 63 se visse dans un trou fileté axial
22a de la vis 22 et constitue un accouplement de traction réglable entre la vis 22 et la douille 40. L'effort de traction est absorbé par la branche
59a et par la vis 62.
La vis 22 de la forme de construction de la fig. 25 est solidaire de la douille 40 comme dans la forme de réalisation de la fig. 25, mais comme dans la forme de réalisation de la fig. 21, la douille 40 présente un bras rectiligne 41 de section en U. Un élément de traction 64 est réuni -avec ce bras,comme sur la fig. 21, par une vis oblique 65 qui passe dans un appendice postérieur 64a de 1* élément 64. L'élément 64 se termine par une griffe 64b qui pénètre dans la cavité de l'os par un trou oblique 66 percé dans sa paroi et s'applique. par son extrémité libre 64c recourbée en arrière contre la paroi intérieure de l'os.
On empêche ainsi, en serrant une des vis 65 63, Isolément 64 retenu seulement par la vis 65 de sortir du trou 66 de l'os, en raison de l'obliquité de ce trou.
Suivant la fig. 26, il s'agit de la contention d'une fracture au dessous du trochanter, au moyen d'une vis 22 passant dans le col du fémur intact et se vissant dans sa tête et d'une éclisse vissée disposée au-dessous de la fracture,et correspondant en principe à la forme de réalisation de la fig. 1. L'éclisse 67 réunie à la douille 40 est mobile au-dessous d'une plaque de couverture 68 qui est fixée par deux vis 71, 72 sur la portion d'os inférieure. L'éclisse 67 comporte deux fenêtres longitudinales 67a de passage des vis 71, 72. Une plaque de couverture auxiliaire, coudée,. 69 sert de prolongement de la plaque de couverture 68 et est fixée sur l'os par la vis 72 et par une vis supplémentaire 70.
On se sert de la plaque auxiliai- re de couverture 69, lorsqu'on en a besoin au cours de l'opération.
Les figs. 27 et 28 représentent un mode de réduction d'une frac- ture d'un os supérieur au voisinage de l'articulation du genou au moyen d'une éclisse mobile 73 qui est réunie à la tête de l'articulation par deux vis 74, 75, dont l'une, la vis 74, passe dans une douille 76 fixée sur l'extrémi- té de l'éclisse. Une plaque de couverture 77 est fixée au-dessus de la frac- ture, par des vis 78, 79 qui passent dans des fenêtres longitudinales 73a de l'éclisse 73, qui par suite est mobile dans le sens longitudinal avec les vis 74 75 et la tête de l'articulation. Un ressort de traction 80 est dis- posé entre les vis 75 et 78 et comme précédemment exerce un effort dans le sens du rapprochement des surfaces de fracture.
Les fig. 29 et 30 représentent un mode de réduction analogue, suivant lequel l'éclisse 73 loge la plaque de couverture 77 dans des feuil- lures latérales 73c dans lesquelles elle est guidée et mobile. Etant donné que la fracture est encore plus près de la tête de l'articulation, l'éclis- se 73 de cette forme de réalisation est fixée sur la tête de l'articulatd.on par une vis 74 qui passe dans une douille 76 solidaire de redisse 73 et par deux autres vis 82, 82 qui passent par des trous 73b décalés en dehors de l'éclisse pour pénétrer dans là tête de l'articulation.
Dans la variante de la fig. 31 le bras 41 est prolongé au delà du point de rattache de la douille 40 et conformément raccourci dans sa par- tie inférieure, de sorte que de même l'incision dans la chair nécessaire pour permettre la fixation à l'os peut être tenue .plus courte. La partie supérieure 41a du bras peut selon le dessin, être pourvue d'un trou 85, afin de donner la possibilité d'insérer une vis en ce point au cas où ceci s'avé- rerait nécessaire ou recommandable dans certaines circonstances.
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De préférence le trou d'une vis ou d'un clou de support compor+ te en totalité ou en partie un filetage émoussé, qui permet d'y faire passer une vis à tête ou une tige lisse d'un organe d'accouplement. Si on doit se servir de la vis ou du clou de support sans y accoupler d'autres éléments, on peut visser dans le trou fileté une vis de serrage en interposant une rondelle relativement épaisse et plus ou moins élastique.
Le mode d'assemblage et la forme des éléments peuvent évidemment subir diverses modifications tout en restant conformes au principe de l'in- vention. Par exemple la douille qui loge un élément d'accouplement peut a- voir une forme prismatique au lieu d'une forme cylindrique et l'élément d'ac- couplement peut recevoir uneforme correspondante. L'assemblage de la douil- le et de l'élément d'accouplement peut aussi s'effectuer par rainure et lan- guette.
REVENDICATIONS.
Dispositif servant à réunir des os fracturés au voisinage d'une articulation et en particulier à réduire les fractures du fémur, caractéri- sé par les points suivants, séparément bu en combinaison :
1 ) il consiste en une série déléments interchangeables et se correspondant;
2 ) les éléments d'accouplement sont disposés et accouplés de fa- çon à permettre un mouvement relatif dans le sens d'un rapprochement étroit des surfaces de la fracture;
3 ) le dispositif contient au moins un organe à ressort, qui a pour effet de serrer l'une contre l'autre les surfaces de la fracture;
4 ) il se compose d'une vis à visser dans la tête de l'articula.- tion et d'une douille d'introduction qui la guide dans le sens longitudinal. et est fixée d'une manière rigide sur un élément de support à fixer sur une portion d'os adjacente;
5 ) le mode de fixation du support de la douille sur l'os lui permet de se déplacer dans le sens longitudinal.,
6 ) la douille contient un ressort de compression qui exerce un effort de traction sur la vis; 7 ) en cas de fracture au-dessous du trochanter et de fracture dans le col du fémur, la douille d'introduction qui loge la vis du col du fémur est fixée sur le fémur par une éclisse mobile et guidée;
8 ) un ressort de traction s'attachant sur l'éclisse exerce un effort de traction dirigé de haut en bas sur l'éclisse et sur la douille qui en est solidaire.
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