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J. BOURGEOIS, résidant à PHALEMPIN (France) .
SIEGE OU SELLE DE VEHICULE, A SUSPENSION ELASTIQUE REGLABLE.
La présente invention est relative à un dispositif perfection- né de monture à suspension élastique réglable pour selles ou sièges de véhicules tels que cycles, cyclo-moteurs, motocyclettes, scooters , etc...
La monture réalisée suivant l'invention est d'une fabrica- tion peu onéreuse et d'un encombrement assez réduit pour pouvoir être directement assujettie au tube plongeur de selle d'un cycle ou d'un cyclo- moteur par exemple, à la manière des selles ordinaires. Elle est cependant d'élasticité réglable entre des limites étendues.
Cette monture est du type dans lequel l'élément élastique est constitué par un bloc déformable et elle est essentiellement caracté- risée par des moyens grâce auxquels un seul et même bloc, en vue de réali- ser une suspension progressivement réglable, est sollicité par la charge soit à la flexion, soit à l'écrasement, soit en même temps d'une façon et de l'autre, dans toute proportion voulue.
Dans une forme de réalisation préférée, les moyens de régla- ge de la suspension élastique sont constitués par une cale d'appui pour le bloc, mobile entre une position à laquelle elle se trouve à l'aplomb du ppint où la charge agit sur le bloc (suspension dure obtenue par écra- sement) et une autre position à laquelle elle est placée à l'opposé de ce point, par rapport à l'axe de symétrie du bloc (suspension douce obte- nue par flexion) .
L'invention sera au mieux exposée par la description, donnée à simple titre d'exemple, de la selle de cyclomoteur représentée dans les dessins annexés, où
La figure 1 est une vue en coupe longitudinale de la monture de selle réglée pour une suspension Il douce Il
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La figure 2 est une vue en plan correspondante.
La figure 3 représente en vue partielle la monture réglée pour une suspension "dure".
La figure 4 est une vue en bout correspondante.
La figure 5 est une vue de détail, en coupe verticale trans- versale.
La partie fixe de la monture est essentiellement constituée par un boîtier 1 dont les deux parois latérales, désignées par 2, forment vers l'arrière deux ailes 3, et vers l'avant deux oreilles 4. Sa paroi antérieure est désignée par 5. Il est ouvert à sa face postérieure. Sur les ailes 3 est rivé l'organe de fixation, constitué dans l'exemple choi- si par le collier 6 destiné à être serré sur le tube plongueur de selle.
Il est bien évident que ce collier 6 pourrait être remplacé par tout autre moyen de fixation de la selle sur le véhicule à équiper (ferrures ou pat- tes par exemple). Les oreilles 4 supportent un axe 7 sur lequel pivote la carcasse 8 de la selle. Celle-ci comporte une traverse 9 dont la par- tie médiane reçoit une pièce 10, par exemple rivée. Une autre traverse 11,formée par un fer rond, est également fixée entre les deux joues laté- rales 12 de la carcasse 8, reliées par le pont 13.
Dans le boîtier 1 est logée une cale 14 qui peut coulisser contre le fond de celui-ci, entre la position indiquée dans la figure 1 et celle montrée dans la figure 3. A cet effet, 'une vis 15 tournant dans la paroi 5 est engagée dans la cale 14, percée d'un trou taraudé, et peut être mise en rotation depuis l'extérieur. La figure 4 montre que cette paroi 5 comporte une fente 5' qui permet la mise en place de la vis 15 pourvue d'une gorge circulaire correspondante.
Un bloc 16, établi en toute matière élastique appropriée, occupe la majeure partie du boîtier 1, bloc reposant par sa base sur la cale 14. La carcasse 8 de la selle prend appui sur la face supérieure de ce bloc, par l'intermédiaire de la pièce 10, en même temps que la traversa 11 porte sur la face antérieure de celui-ci.
Le fonctionnement du dispositif est le suivant :
Dans la figure l, la monture a été réglée en vue d'assurer une suspension douce. Le poids du passager est transmis au bloc 16 dans le sens indiqué par la flèche, de façon à déformer celui-ci, entre la piè- ce 10 et la cale 14. Il est donc sollicité principalement à la flexion, jusqu'à ce qu'il prenne la position indiquée en traits mixtes dans la figure 1, à la limite de la charge prévue,
Si l'on fait tourner la vis 15 de façon à déplacer la cale 14, jusqu'à la position montrée dans la figure 3, la pression exercée par la pièce 10 sur le bloc 16 ne peut plus provoquer la flexion de celui- ci, mais seulement son écrasement, comme on l'a également indiqué en traits mixtes dans cette figure, cette déformation exigeant un effort plus impor- tant.
La suspension se trouve donc durcie.
En pratique, on réalise une variation de 40% environ avec un bloc plein en caoutchouc selon que la cale 14 occupe l'une ou l'autre de ses deux positions extrêmes, et l'on peut bien entendu, en adoptant pour cette cale une position intermédiaire, obtenir une suspension de dureté moyenne.
La traverse 11 est destinée à empêcher les mouvements de re- bondissement de la selle. Du fait qu'elle porte normalement contre la paroi antérieure du bloc 16, tout mouvement de la carcasse 8 vers le haut entraîne une pénétration élastique de cette traverse dans le bloc, grâce à quoi ces mouvements de rebondissement sont efficacement amortis. On voit que le bloc 16 assure donc à la fois la suspension et l'amortisse- ment.
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Il est très facile d'obtenir les caractéristiques répondant à des suspensions de qualités particulières, en modifiant la forme ou les dimensions du bloc 16. Celui-ci pourra être établi en une matière plus ou moins élastique ou déformable. On pourra aussi augmenter sa déforma- bilité en y ménageant des trous ou des fentes de nombre, de forme, de sec- tion et de répartition appropriés.
On peut aussi ménager des nervures ou des gorges 17 sur les faces du bloc 16 correspondant soit à la pièce 10 soit à la cale 14, soit aux deux, et ceci de façon à obtenir une plus grande flexibilité. Un bloc ainsi établi est réprésenté en coupe transversale dans la figure 5.
Sans sortir du cadre de l'invention, on pourra apporter de nombreuses modifications à la disposition relative et à la forme des dif- férents organes du dispositif décrit et représenté. Rien ne s'opposerait, par exemple, à ce qu'à l'inverse de l'exemple de réalisation choisi, la cale 14 soit fixe, la pièce 10 étant alors réglable dans le sens longitu- dinal sur la traverse 9.
La vis 15 pourrait être elle-même remplacée par une traverse solidaire de la cale 14, et mobile dans deux fentes longitudinales ména- gées dans les parois latérales 2 du bottier 1.
REVENDICATIONS.
1. Siège ou selle à suspension élastique pour véhicules à deux roues, et applications analogues, du type dans lequel l'organe élas- tique est constitué par un bloc déformable, caractérisé par des moyens grâce auxquels un seul et même bloc, en vue de réaliser une suspension progressivement réglable, est sollicité par la charge soit à la flexion, soit à l'écrasement, soit en même temps d'une façon et de l'autre, dans toute proportion voulue.