<Desc/Clms Page number 1>
LA CELLOPHANE,S.A., résidant à BALE (Suisse) .
PROCEDE ET APPAREIL POUR LA PRODUCTION D'ARTICLES ENVELOPPES.
Dans le brevet français n 1.006.959, on a décrit la production en continu d'articles enveloppés..constitués par une pâte ou une matière thermo-plastique et plus particulièrement de petites tablettes de chocolat ou articles de confiserie analogues enveloppés, consistant à remplir de manière continue un boyau flexible constitué par une bande dont les bords* sont repliés longitudinalement autour d'un cuiller , tandis que la matière est encore plastique, de telle sorte que le boyau une fois rempli présente une section transversale généralement plane;
à faire passer de manière con- tinue le boyau rempli entre des organes d'égalisation entre lesquels les deux faces du boyau plat se trouvent comprimées de manière à faire disparaî- tre les inégalités de la surface à chasser les bulles d'air emprisonnées, et à donner au boyau aplati une section régulière; à refroidir le boyau ainsi égalisé, et à sectionner le boyau refroidi en petites tablettes.
Cette demande décrivait également un appareil pour la production de petites tablettes de chocolat ou matière thermo-plastique analogue enveloppées, com- portant un mécanisme pour replier longitudinalement de manière continue les bords d'une bande en mouvement autour d'une cuiller de manière à consti- tuer un tube flexible;
un mécanisme pour remplir de manière continue le boyau en mouvement avec la matière à l'état plastique de telle sorte que le boyau une fois rempli ait une section aplatie, un mécanisme égaliseur pour égaliser de manière continue les deux faces du boyau rempli, de manière à éliminer les irrégularités de la surface et à chasser les bulles d'air emprisonnées,et à donner au boyau aplati une section transversale régulière un mécanisme pour le refroidissement du boyau ainsi égalisé, et un mécanisme pour sectionner le boyau refroidi en petites tablettes.
Suivant une caractéristique particulière de ladite invention, le boyau rempli de matière à 1-'état plastique est amené à un mécanisme qui pince le boyau en formant une patte de fermeture, et il est prévu un mécanisme de sectionnement du boyau pour le sectionnement de la patte de
<Desc/Clms Page number 2>
fermeture pour diviser le boyau en petites tablettes. Plus particulièrement dans le cas de chocolat et d'articles de confiserie analogues, on a intérêt à obtenir un scellement efficace de la patte de fermeture sectionnée, et on a constaté dans la pratique que ce but n'était pas atteint par le procédé et le dispositif décrits ci-dessus, d'une manière aussi parfaite qu'on 1' estime nécessaire.
La présente invention constitue un perfectionnement, ou une mo- dification,au procédé et à l'appareil décrits dans le brevet français 1.006.959.et a pour objet un scellement efficace des bords sectionnés de la patte de fermeture. Un autre objet de l'invention est un mécanisme perfec- tionné de sectionnement du boyau. Un autre objet encore de l'invention est une amélioration de la disposition du mécanisme égaliseur. Plus spécifique- ment, la présente invention a entre autres pour objet un mécanisme de lis- sage qui., en liaison avec un mécanisme de pressage, comprime efficacement l'une contre l'autre les surfaces superposées des pattes de fermeture de manière à ce qu'il ne puisse se former de poches d'air entre lesdites sur- faces .
Suivant la présente invention, une substance collante est appli- quée au bord sectionné de ladite patte de fermeture à mesure que les tablet- tes avancent, de manière à former tout le long de ce bord une bande, ou une patte, ou une pellicule, etc. de scellement. Par le terme de substance collante au sens où il est utilisé ci-après, on doit entendre une substance ayant les caractéristiques suivantes : a) être, avant l'application, soit un liquide, soit un solide qui fonde facilement; b) passer facilement de l'état liquide ou de l'état fondu à 1' état solide, par refroidissement lorsqu'elle est à l'état fondu (par exem- ple une cire) ou par évaporation d'un solvant (par exemple une laque à base de nitro-cellulose), la chaleur pouvant contribuer à cette évaporation dans des circonstances appropriées;
c) à l'état solide être imperméable, non collante et inerte, en outre d) le passage à l'état solide doit être assez rapide pour que l'opération d'enveloppement décrite dans le brevet principal puisse s'ef- fectuer de manière continue. Enfin, lorsque la matière à envelopper est du chocolat (et dans certains autres cas appropriés également), il est es- sentiel que la substance en question ne soit pas fortement odorante, et elle sera de préférence sans odeur et non toxique.
La présente invention concerne également la machine destinée à effectuer le scellement décrit ci-dessus, ainsi que les détails de construc- tion de certains dispositifs connexes.
Pour mieux faire comprendre l'invention, nous en décrivons ci- après, à titre d'exemple seulement, une réalisation pratique, en nous réfé- rant aux dessins joints;l'invention s'étendant également à toute variante dans le même esprit;
La Figure 1 est une vue latérale schématique d'une machine com- plète pour produire des tablettes de chocolat enveloppées conformément à la présente invention.
Les figures 2 et 3 sont des vues latérales représentant cer- tains détails de construction de la machine.
Les figures 4 et 5 correspondent à des coupes suivant les lignes IV-IV et V-V de la figure 3.
La figure 6 est une vue latérale du mécanisme de pressage qui fait partie de la machine de la figure 1.
La figure 7 est une vue en plan du mécanisme de la figure 6.
<Desc/Clms Page number 3>
La figure 8 est une coupe en élévation,et la figure 9 une vue en plan d'un mécanisme de formation des replis internes qui fait partie de la machine de la figure 1.
La figure 10 est une vue latérale du mécanisme de lissage de la machine de la figure 1.
La figure 11 est une vue de l'extrémité du dispositif de la figure 10.
La figure 12 est une vue latérale d'un détail de construction du mécanisme égaliseurà une échelle agrandie.
Les figures 13 et 14 représentent respectivement des coupes suivant les lignes XIII-XIII et XIV-IIV de la figure 12.
La figure 15 est une vue latérale d'un mécanisme de section- nement qui fait partie de la machine de la figure 1.
La figure 16 est une coupe en élévation du mécanisme de sec- tionnement
Les figures 17 et 18 sont des vues schématiques représentant un transporteur qui fait partie de la machine de la figure 1.
Les figures 19 et 20 représentent le transporteur des figures
17 et 18 de manière plus détaillée, Figure 20 une vue latérale, figure 19 un plan
La figure 21 représente une coupe transversale suivant la ligne nI-nI de la figure 20.
Les figures 22, 23,24 représentent le mécanisme de scellement qui fait partie de la machine de la figure 1.
La figure 25 représente schématiquement les commandes des divers mécanismes.
Un boyau est constitué de manière continue à partir d'une bande puis rempli de chololat à l'état plastique comme décrit dans le brevet français 1.006.959 et le boyau rempli est amené de manière continue à la machine représentée dans la figure 1. En se reportant à cette figure, la machine est constituée par un bâti 30 portant deux paires de cylindres 31, 32 sur lesquels passent des bandes sans fin en acier 33, dont les sur- faces adjacentes ou intérieures, marchent ensemble, longitudinalement et parallèlement au bâti, le boyau rempli étant amené au cylindre 31 et en- tre les brins des bandes en acier pour être comprimé entre ces bandes.
Les brins internes des bandes en acier traversent un couloir 34 dans lequel un ventilateur 35 envoie de Pair pour le refroidissement,cet air circulant en circuit fermé et retournant au ventilateur en passant par un réfrigérant 36 qui peut être de n9importe quel modèle connu dans la pratique, par exem- ple de forme tubulaire et parcouru par un liquide de refroidissement échan- geant de la chaleur avec l'air.
Le boyau rempli, refroidit est amené à un mécanisme de pressa- ge et de formation des replis internes, et à un mécanisme de lissage 38, entièrement enfermés dans une chambre isolée 39 dans laquelle arrive l'air de refroidissement envoyé par le ventilateur 35 par la conduite 40, Pair étant ramené au ventilateur 35 par la conduite 41.
Le rôle et la construc- tion générale des mécanismes 37, 38 sont comme décrits dans le brevet préci- té. Le boyau transformé en chapelet par les pattes est amené sur un tapis transporteur 42 qui l'amène aux mécanismes de sectionnement et de scellement 43 et 44 qui seront décrits ultérieurement
Les cylindres 31 sont montés sur des blocs coulissants 45 (fig 2) qui sont poussés par des ressorts 46 de manière à maintenir les bandes sans fin 33 sous une tension sensiblement constante, indépendamment des variations de température qui se produisent dans la machine. Les cylindres 31 sont montés à rotation libre et les cylindres 32 sont commandés de manière appropriée.
<Desc/Clms Page number 4>
Les brins intérieurs des bandes 33 sont maintenus de manière à ne pouvoir s'écarter l'un de l'autre comme indiqué dans les Figs. 3, 4 et 5 auxquelles on va se reporter maintenant Les bandes 33 passent entre deux plaques disposées l'une au-dessus de l'autre 47 dont les faces opposées peuvent être recouvertes de plaques de graphite 48 sur lesquelles les bandes 33 glisseront facilement. La plaque supérieure 47 est réglable verticalement de manière à pouvoir faire varier l'écartement entre les brins intérieurs des bandes 33,étant montée de façon à pouvoir changer de posi- tion par rapport au bâti 51 grâce à des vis 52 qui sont relevées et abais- sées par des écrous. Une pression de haut en bas est exercée sur la plaque supérieure 47 par des ressorts 53 montés sur les tiges filetées.
Des écrous de blocage 54 empêchent tout mouvement inadéquat des tiges filetées.
Il est indispensable de veiller à ce que la plaque supérieure 47 reste parallèle à la plaque inférieure lorsque la plaque supérieure est ajustée, comme on vient de l'indiquer, de manière à modifier l'écartement de ces plaques, et à cet effet, la plaque supérieure 47 est maintenue par de longs paliers 49 coulissant étroitement sur des piliers verticaux paral- lèles 50.
Le boyau rempli est comprimé entre les bandes 33 qui sont rap- prochées l'une de l'autre par la pression de ressorts, l'écartement mini- mum entre ces bandes étant déterminé par le réglage des via 52.
Le boyau rempli passe des mécanismes représentés dans les figures 3, 4 et 5 au mécanisme de pressage et de formation des replis internes 37 dont les détails sont représentés dans les figures 6, 7, 8 et 9.
Les figures 6 et 7 représentent le mécanisme de pressage qui comporte une première paire de rouleaux 55 dont chacun présente une nervure axiale en acier 560 Ces rouleaux sont montés sur des arbres 57 dans des paliers appropriés (par exemple 58) et sont reliés par des pignons, l'engre- nage inférieur 59 étant commandé par un moteur électrique comme il sera dé- crit plus loin, et en.prise avec la roue dentée 60 o Suivant ce dispositif les nervures se rapprochent dans leur mouvement de rotation de manière à écraser le boyau, et à diviser le boyau rempli en petites tablettes reliées entre elles par des pattes de fermeture.
Le boyau passe ensuite dans la seconde paire de rouleaux 61, construits de la même manière, qui sont reliés par des pignons 67 et commandés par la roue dentée 60 en synchronisme avec les rouleaux 55 Les rouleaux 61 comportent chacun une nervure axiale de matière élastique (par exemple revêtue de caoutchouc) pour enserrer les pat- tes de fermeture et les appuyer plus fermement l'une contre l'autre et main- tenir en contact les surfaces superposées des pattes de fermeture pendant qu'elles avancent gour l'opération suivante, empêchant ainsi la formation de poches d'air entre les surfaces.
. Le mécanisme de formation des replis internes (dont le rôle est décrit en détail dans le brevet principal) agit sur le boyau rempli après les rouleaux 55 et avant les rouleaux 61. Le mécanisme de formation des replis internes, représenté dans les figures 8 et 9, comporte une paire de disques minces 62,qui viennent s'imprimer chacun dans le côté du boyau aplati, ces disques étant portés par des blocs 63 montés sur l'arbre infé- rieur 57 qui leur donne un mouvement de va-et-vient axial, chacun des blocs étant repoussé vers l'extérieur, c'est-à-dire écarté du boyau rempli, par un ressort 64.
Une came à plateau 65 portée par l'arbre inférieur 66 sur lequel est monté le rouleau 61 appuie sur chacun des blocs 63, de telle sorte que, après que les nervures 56 ont comprimé les parois du boyau l'une contre l'autre, les blocs 63 sont repoussés vers l'intérieur, contre les ressorts 64, de manière à former des replis dans le boyau
Le boyau passe immédiatement du mécanisme de pressage et de formation des replis internes 37 au mécanisme de lissage 38 (Figs . 10 à 14).
Ce mécanisme de lissage comporte un bâti supérieur et un bâti infé- rieur, respectivement 70 et 71,le bâti supérieur portant une paire de roues dentées 72, 73, dont la roue 72 peut être ajustée sur la longueur du bâti de manière à faire varier la tension d'une chaîne sans fin 74 qui passe sur
<Desc/Clms Page number 5>
les roues dentées o La roue dentée 73 est montée sur l'arbre 75 et comman- dée par moteur électrique par 1' intermédiaire d'un train d'engrenages com- prenant les engrenages 76,77, le pignon de la vis sans fin 78, et la vis - sans fin 79 (fig 11). L'arbre 75 est en deux parties réunies par un joint universel 80,de sorte que le bµ,
ti supérieur 70 puisse être relevé (comme le montre le pointillé correspondant à la chaîne dans la figure 11) pour laisser facilement accès au mécanisme. La roue dentée 72 est naturellement pour cela montée sur un arbre de la même manière que la roue 73 Le bâti inférieur 71 porte les roues dentées 82, 83 sur lesquelles passe une chai- ne 84. La roue dentée 83 est montée sur un arbre 85 qui porte également le pignon de la vis sans fin 78, de sorte que les chaînes 74, 84 marchent en synchronisme Un joint Oldham 86 est prévu entre la roue dentée 83 et le pignon de la vis sans fin 78. La roue dentée 82 est réglable sur la longueur du bâti 71 de manière à pouvoir faire varier la tension de la chaî- ne 84.
La chaîne supérieure 74 passe sous un sabot 87 porté par des consoles suspendues 88 montées sur un bâti 70, le sabot étant relié aux consoles par des excentriques 89 de sorte que le sabot est réglable verti- calement par rapport au bâti.
La chaîne inférieure 84 passe sur un sabot qui est monté sur le bâti 71 par l'intermédiaire de traverses 91 et regoit une pression ver- ticale de bas en haut par les ressorts 92, le mouvement de bas en haut étant limité par les traverses 910 De cette manière, les brins intérieurs (c'est-à-dire contigus) des chaînes 74, 84 sont rapprochés 19un de l'autre et leur écartement est réglable.
Les chaînes 74, 84 sont construites de la manière montrée par les figures 12, 13 et 14. Chacune de ces chaînes comporte des maillons longs et des maillons courts, dont seuls les maillons longs sont repré- sentés. Chacun des maillons longs comporte une paire de barrettes du chat- non 95 portant des galets 96 et pourvues d'appendices 97 reliés en 98 (fi- gure 14) par des plaques qui enserrent les surfaces des tablettes en cha- pelet qui constitue le boyau pour en lisser les surfaces.
Une barre 99 sup- portée par les appendices 97 et montée de manière à pouvoir pivoter en 100 est disposée entre les barrettes 95 dans le sens de la longueur et porte à son extrémité libre une traverse 101. Un galet 102 est monté à chaque extrémité de cette traverse, laquelle est pourvue d'une languette à revête- ment de caoutchouc 103. Un ressort 104 repousse la barre 99 de manière à pousser les galets 102 vers les galets 96 auxquels ils sont associés.
Les maillons longs qu'on vient de décrire sont reliés entre eux par des maillons courts comportant des barrettes 105 montées sur les axes 106 des galets 96 et les reliant entre eux, les barrettes 105 portant des barres et des galets correspondant à la barre 99 et aux galets 102. Il est prévu qu' une languette 103 se trouve à chaque patte de fermeture du boyau rempli de chocolat, les languettes 103 étant disposées de manière à coopérer au tra- vail des chaînes 74, 84 qui avancent en comprimant entre elles les pattes de fermeture Pour effectuer ce pressage, des glissières 107, 108 sont portées respectivement par les sabots 87, 90. Grâce à cette disposition à mesure que les chaînes 74, 84 avancent, les galets 96 entrent en contact avec leurs sabots respectifs,
et lorsque les galets 102 entrent en contact avec les glissières 107, 108, ces dernières repoussant les barres 99 contre les ressorts 104 pour presser l'une contre l'autre les languettes 103 avec la patte de fermeture enserrée entre elles. Le chocolat qui a pu rester à l'intérieur des pattes de fermeture se trouve ainsi explusé, et les sur- faces superposées des pattes de fermeture sont pincées de telle manière qu'il ne puisse subsister de poches d'air entre ces surfaces.
Le chapelet constitué par de multiples tablettes séparées, re- liées entre elles par les pattes de fermeture, est amené au tapis transpor- teur sans fin 42 (fig. 15) qui le transporte au mécanisme'de sectionnement 43. Le tapis transporteur passe au-dessus d'une chambre 109 qui communique par la conduite 110 avec une pompe à vide, et le tapis 42 est perforé ou per- méable d'une manière quelconque de sorte que 1'effet d'aspiration dans la
<Desc/Clms Page number 6>
chambre sous vide 109 se transmette à travers le tapis transporteur et con- tribue à maintenir le boyau appliqué contre le tapis 42 et à éviter qu'il se déplace par rapport au tapis.
Les tablettes de chocolat séparées sont transmises par le mécanisme 43 à un tapis transporteur III passant sur une chambre sous vide 112 de manière à ce que les tablettes de chocolat restent appliquées contre le tapis sans pouvoir se déplacer.
Le mécanisme de sectionnement 43 comporte deux arbres 115,116 (figs. 15 et 16) montés sur le bâti 117 et en prise l'un avec l'autre par le moyen des pignons 118,l'arbre 116 étant commandé suivant 119. L'arbre supérieur 115 porte une lame coupante 120, et l'arbre inférieur un billot à revêtement de caoutchouc 121 travaillant avec la lame coupante et entrant en contact avec celle-ci du fait de la rotation des arbres. Le couteau et la billot tournent en synchronisme et dans un rapport de temps avec le boyau en mouvement de telle sorte que chaque patte de fermeture soit amenée sur le billot 121 au moment où le couteau entre en contact avec le billot Chacune des pattes de fermeture transversales se trouve donc sectionnée au fur et à mesure de l'avance continue du boyau.
Les tablettes individu- elles sont emportées par le transporteur III, et il est entendu que les pattes de fermeture sectionnées se succèdent dans l'alignement l'une der- rière l'autre
Pour que la pression se trouve appliquée de manière efficace entre le couteau et le billot pour le sectionnement de la patte, la pression de haut en bas de l'arbre 115 sur le billot s'exerce par l'intermédiaire de garnitures de caoutchouc 122.
Pour réaliser le scellement conformément à la présente invention il est indispensable que chacune des tablettes soit tournée de telle manière que les bords sectionnés des pattes de fermeture de chaque tablette avance parallèlement au sens de défilement des tablettes et à cette fin est prévu le mécanisme représenté dans les figures 17, 18 et 19 Les tablettes in- dividuelles sur le transporteur III sont indiquées par la lettre a et les pattes de fermeture par b, le sens de défilement des tablettes étant repré- senté par la flèche c.
Le transporteur III amène les tablettes a contre une butée 123 qui comporte une fente horizontale (non représentée) pour re- cevoir les pattes de fermeture de telle manière qu'elles ne soient ni endom- magées ni froissées, et de là à une table horizontale 124 au-=dessus de la- quelle tourne un tourniquet 125 monté sur un moyeu 126 qui est commandé de manière appropriée, en synchronisme avec le transporteur III de telle ma- nière qu'une tablette a soit balayée par un bras de 125 et décrive avec ces bras un quart de cercle avant d'être déposée sur un transporteur 125 parallèle au transporteur III et qui transporte les tablettes dans le même sens que le. transporteur III (comme indiqué en d).
Pour éviter que les tablettes a échappent du tourniquet pendant le trajet qu'elles parcourent avec celui-ci, il est prévu un organe de guidage incurvé 128. Les tablettes a sont poussées sur la surface de la table 124 par les bras 125,et tombent de là sur la plaque 128a qui se trouve dans le prolongement du transporteur 127 et disposée au-dessous de la table à une distance de celle-ci au moins égale à l'épaisseur des tablettes a.
Le transporteur 127 comporte deux chaînes sans fin 129 passant sur des roues à rochet 130 montées sur le bâ- ti 131, ces chaînes comportant un grand nombre de barrettes en saillie 132 qui avancent dans des rainures 133, les pointes de ces barrettes se trouvant alors légèrement en saillie au-dessus de la plaque 128a de manière à enserrer et à emporter les tablettes a.
Pour maintenir les barrettes.132 en contact avec les tablettes a sur la plaque 128a, les chaînes portent des galets 135 (fig.21) circu- lant sur des rails 136 et qui empêchent les chaînes de s 9 affaisser Les chaînes passent sur la roue dentée non commandée 137 et sont entraînées par la roue dentée 138 comme décrit plus loin. Des guides 139 (fig. 19) assurent Malignement des tablettes a sur le transporteur 127 avant qu'elles soient transportées au mécanisme de scellement.
Le pivotement des tablettes a par le tourniquet 125 se voit très clairement dans la figure 18
<Desc/Clms Page number 7>
Les tablettes,, au cours de leur trajet sur le transporteur
127, passer.., par le mécanisme de scellement qui est indiqué d'une manière générale par le numéro 140 (figs 17, 18, 19 et 20) @ Les détails de con- struction du mécanisme de scellement sont représentés dans les figures
22, 23 et 24 auxquelles on va se reporter maintenant.
Le transporteur 127 est représenté dans la figure 22 passant entre deux disques 145 présentant chacun une rainure périphérique 146, le disque se trouvant dans le plan horizontal. Chacun des disques 145 est monté au-dessus d'un réservoir
147 contenant par exemple une cire qui est maintenue en fusion au moyen d'éléments électriques ou autres éléments chauffants 148 qui peuvent être contrôlés par un thermostat ou autrement.
Un disque 149 plonge dans la cire fondue et vient appuyer sur l'arête du disque 145 de sorte que la cire du réservoir 147 soit transférée dans la rainure 146 et entraînée par cel- le-ci dans sa rotation
Le disque 145 est monté sur un axe vertical 150 qui porte son extrémité inférieure un pignon hélicoïdal 151 qui est en prise avec le pignon 152 monté sur un arbre transvers.al 153 (fig23), ce dernier étant commandé comme décrit plus loin, Le disque 149 est monté sur un embout
154 qui porte une roue dentée commandée par l'intermédiaire dun train d'engrenages 155, par un pignon 156 monté sur l'arbre transversal 153 (fig24).
L'excès de cire est éliminé des disques 145 par des couteaux râcloirs 157 (figo 23) et le mécanisme tout entier est enfermé dans un coffrage dont l'ensemble est indiqué en 1580
Pendant que les tablettes a sont emportées par le transporteur 127,les bords des pattes de fermeture passent dans les rainures périphé- riques 146 où elles s'enduisent de cire fondue. Il se forme ainsi sur tout le bord de chacune des pattes de fermeture une lamelle de cire qui obture de manière efficace les pattes de la tablette enveloppée.
Tandis que les tablettes a sont emportées au-delà du mécanisme 140, la cire se solidifie et les tablettes peuvent être manipulées immédiatement et sans interrompre la production continue des tablettes enveloppéeso
Il est absolument essentiel que les divers mécanismes fonction- nent en synchronisme et que des moyens soient prévus pour synchroniser les mécanismes. La commande des mécanismes qui permet de réaliser cette con- dition est représentée schématiquement dans la figure 25
Un moteur électrique 160 est raccordé à un arbre principal 161 qu'il actionne,par des courroies 162 et les commandes des divers mécanismes partent de arbre 161.
Ainsi, les rouleaux 32 (figo 2) sont reliés entre eux par des roues dentées 163 (fig. 25) et sont commandés par l'intermédiai- re d'un pignon hélicoïdal 164 par l'arbre 161. L'engrenage hélicoïdal 1 64 est commandé par une boîte d'engrenages 165 avec une gamme très étendue et commandée par arbre 161. La vitesse à la sortie de la boîte d'engrena- ges est réglée au moyen de manivelles 166 de manière à ce que le mécanisme comprenant les rouleaux 32 puisse être synchronisé avec les autre mécanis- mes Le mécanismes de pressage des figures 6 et 7 (comprenant les cylindres 55,61) est commandé par arbre 161 par l'intermédiaire de l'engrenage hé- licoïdal 167.
Les roues dentées 73,83 du mécanisme de lissage (Figs10 et 11) sont raccordées entre elles par intermédiaire des engrenages 168 et commandées par l'arbre 161 par l'intermédiaire de l'engrenage hélicoïdal.
169. Le mécanisme de sectionnement 43 est également commandé par l'arbre 161 par l'intermédiaire de l'engrenage hélicoïdal 170 et par un engrenage à vitesse variable réglable par la manivelle 171. Le tourniquet 125 est commandé par l'intermédiaire d'engrenages hélicoïdaux 172, par une boîte d'engrenages à vitesse avec une gamme très étendue 173, laquelle est comman- dée par l'arbre 161, et dont la vitesse à la sortie peut être modifiée par la manivelle 174 De même le transporteur 127 est commandé par l'arbre 161 par l'intermédiaire de la boîte d'engrenages similaires 175 réglable par les manivelles 176,
l'arbre transversal 153 étant commandé par ladite boîte d'engrenages
<Desc/Clms Page number 8>
Grâce aux engrenages hélicoïdaux prévus, le jeu est réduit à un minimum.de sorte que tous les éléments soient exactement synchronisés.
R E U M E .
1 - Perfectionnement du procédé et du dispositif de production de tablettes enveloppées de chocolat ou d'une autre matière thermoplasti- que analogue tels que décrits dans le brevet français 1.006.959, consistant à appliquer aux bords sectionnés de chacune des pattes de fermeture, au fur et à mesure du défilement des tablettes, une substance collante de ma- nière à obturer complètement les pattes, ce perfectionnement comprenant également les éléments suivants, isolément ou en combinaisons quelconques. a) La substance de scellement est appliquée simultanément aux bords des deux pattes de fermeture de chacune des tablettes enveloppées.
b) Les tablettes enveloppées après sectionnement des pattes de fermeture sont pivotées de 90 de manière à amener les bords sectionnés parallèlement au sens de défilement des tablettes qui sont amenées succes- sivement dans un mécanisme destiné à l'application de ladite substance col- lante. c) La substance collante est une cire.
II = Dispositif de fabrication de tablettes enveloppées de cho- colat ou d'une matière analogue selon le brevet français 1.006.959 avec pattes de fermeture obturées dans lequel les tablettes enveloppées et sépa- rées puis pivotées de 90 sont transportées suivant un plan sensiblement horizontal pour l'enduction et l'obturation des pattes en contact avec des organes d'enduction comportant des disques commandés tournant dans ledit plan et présentant une rainure périphérique destinée à retenir une substan- ce collante.
Le dispositif peut encore comporter les éléments suivants, isolément ou en combinaisons quelconques a) La substance est normalement solide et est maintenue en fusion dans un réservoir de bain au-dessus duquel sont montés lesdits disques à la périphérie desquels vient frotter des disques qui plongent dans la substance en fusion, pour la transporter dans les rainures des disques d'enduisage b) Les deux disques à rainure et les deux disques assurant le transport de la substance sont commandés par les mêmes organes.
c) Pour la présentation adéquate, les tablettes enveloppées et séparées sont pivotées de 90 dans leur plan au moyen d'un tourniquet qui transmet les tablettes tournées à un second transporteur horizontal de telle sorte que les bords des pattes de fermeture sectionnées sont amenés parallèlement au sens de défilement des tablettes, un organe de guidage évite l'échappement des tablettes vers l'extérieur pendant qu'elles sont entraînées en rotation par le tourniquet.
III - Dispositif selon le brevet principal 1.006.959 dans lequel le mécanisme de sectionnement comporte un couteau rotatif et un billot syn- chronisés pour venir pincer successivement chacune des pattes de fermeture du chapelet de tablettes. Le couteau rotatif et le billot sont montés élas- tiquement et poussés l'un vers l'autre.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.