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Procédé et dispositif d'emballage
La présente invention concerne d'une manière générale un dispositif et un procédé pour façonner et enveloppe dans des emballages individuels un produit malléable, semi- solide et pouvant être moulé suivant une configuration désirée de l'emballage. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif et un procédé du type indiqué ci-dessus, dans lequel un flan d'enveloppement, se caractérisant par une ouverture facile, est fabriqué à partir d'une matière en rouleau, est appliqué à un volume mesuré du produit, façonné par le disposit suivant une forme désirée, et enfin est scellé de façon à em-
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pêcher l'air et l'humidité d'atteindre le produit ;
toutesces opérations sont exécutées à grande vitesse,d'une manière continue et entièrement automatique,
Pour décrire l'invention, on va considérer un mod de réalisation particulier étudié pour emballer dans une enveloppe un produitalimentaire, qui a été réduit en grains ou en fliements; les filaments ou grains individuels du pro- duit alimentaire sont combinés et moulés sous la forme d'un disque, que l'on appellera un "pâté" il est bien entendu cepen- dant que la nature précise du produit ou la forme précise suivant laquelle il est moulé ne sont pas des caractéristiques essentielles de l'invention.
Dans le mode de réalisation ccnsi- déré ici, on utilise aussi une matière d'enveloppement, qui est transparente et possède un degré relativement élevé d'imper- méabilité à l'humidité, car la possibilité de voir le produis à l'intérieur de son enveloppe et la protection du produit contri l'humidité sont des factours importants dans la commercialistie des produits de ce genre. Cependant, comme on le verra au coure de la description qui va suivre, l'invention ne dépend en au. cune façon d'une matière d'enveloppement possédant ces carac téristiques.
Pour mettre en oeuvre l'invention, on utilisa une chaîne sans fin d'une construction unique et nouvelle* cette
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chaîne passe autour de deux tourelles séparas .. â ,.. ^s-e: et. s'étend entra ces deux tourelles, qui cociportpiit ,\.:., .:.' \.m0 roue dentée on prise avec la chaîne, La chaîne t). .. ".g,, .
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d'un mouvement continu; chacun de ses maillons constitue un moule, dans lequel une quantité mesurée du produit en vrac est placée par des organes coopérants, pour être façonnée suivant la configuration désirée, par exemple celle d'un pâté.
L'introduction du produit en vrac dans le moule, la mesure de sa quantité et son façonnage suivant la forme d'un pâté sont exécutés pendant quo les maillons individuels de le chaîne passent autour de l'une des tourelles; le scellage des bords du flan d'enveloppement, en vue de compléter l'opération d' emballage, est effectué pendant que les maillons individuels de la chaîne passent autour de l'autre tourelle.
Le long du brin rectiligne avant de la chaîne se trouve un mécanisme de fabrication du flan d'enveloppements ce mécanisme produit des flancs individuels d'enveloppement, possédant des caractéristiques nouvelles du facilité d'ouver- ture, à partir de rouleaux continus de la matière d'enveloppe- ment ; ce mécanisme applique un flan à chaque maillon de la chaîne dans la position voulue pour que ce flan recouvre le moule défini par le maillon. Ainsi, quand chaque maillon arrive ensuite. au point du trajet de la chaîne où le produit est façonné, le flan d'enveloppement est appliqué au produiten même temps que celui-ci est moulé suivant la forme d'un pâte! l'application du flan et le moulage sont exécutés par le même dispositif.
Ainsi, on obtient en même temps et en une seule opération des résultats, qui exigeaient dans les anciennes machines de ce genre plusieurs opérations de traitement dis-
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tinctes et séparées; l'opération d'emballage est donc plus simple et s'effectue à une plus grande vitesse qu'autrefois.
Le long du brin rectiligne arrière da la chaine, entre les deux tourelles, se trouve un nouveau mécanisme d'enveloppement pour replier vers le bas les bords du flan d'enveloppement, en vue de préparer l'opération de scellage ce mécanisme d'enveloppement est conçu spécialement pour agir sur un emballage à mouvement continu et pour garantir qu'un bord prédéterminé du flan d'enveloppement sera le dernier bord à être replié vers le bas, do manière à faciliter l'ouverture de l'emballage scellé, comme on l'expliquera plus loin.
L'un des buts de l'invention est donc de réaliser un dispositif et un procédé perfectionnés, pour donner une forme désirée à un produit en vrac et pour appliquer à ce produit une enveloppe d'emballage.
L'invention a aussi pour but de réaliser un dispositif et un procédé perfectionnés pour fabriquer des flans d'enveloppement à partir de rouleaux d'une matière d'enveloppe- ment, pour donner une forme désirée à un produit en vue de l'emballer, et pour lui appliquer un flan d'enveloppement, de manière que celui-ci forme une enveloppe épousant le contour du produit; toutes ces opérations s'effectuent à grande vitesse, d'une manière continue et entièrement automatique.
L'invention se propose également de réaliser un dispositif et un procédé perfectionnés pour fabriquer un flan
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d'enveloppement caractérisé par une ouverture facile.
L'invention vise aussi à réaliser un dispositif et un procédé perfectionnés pour replier vers le bas les bords du flan d'enveloppement, de manière à transformer ce flan en une enveloppe destinée à contenir un produit.
D'autres buts de l'invention, ainsi que les caractéristiques de celle-ci et les avantages qu'elle procure, apparaîtront au cours de la description suivante, se référant au dessin annexé, sur lequel : la figure 1 est une vue en élévation frontale de la machine ; la figure 2 est un graphique représentant les contours de deux dispositifs à came, associés aux organes de façonnage du produit; ces contours sont représentés par rapport au plan de la chaîne associée de façonnage du produit, sur le trajet total de la chaîne: la figure 3 est une vue en plan de la machine; la figure 4 est une vue en plan à une plus grande échelle de l'un des maillons de la chaîne de façonnage du pro- duit; la figure 5 est une vue en bout et en élévation du maillon de chaîne représenté sur la figure 4; la figure 6 est une coupe suivant la ligne 6-6 de la figure 4;
elle montre des portions de maillons adjacents de la chaîne;
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la figure 7 est une vue en élévation frontale du mécanisme de fabrication du flan d'enveloppement; la figure 8 est une vue détaillée et partiellement coupée d'une portion du mécanisme de fabrication du flan d'enveloppement, la figure 9 est une coupe détaillée du dispositif servant à fendre le flan et du dispositif d'application de la patte de tirage; cotte coupe est effectuée suivant la ligne 9-9 de la figure 8; la figure 10 est une coupe, suivant la ligne 10-10 de la figure 7, des cylindres de scellage des bords de l'enveloppe; la figure 11 est une coupe, suivant la ligne 11-11 de la figure 8, du mécanisme de fabrication du flan d'enveloppement;; la figure 12 est une coupe, suivant la ligne 12-12 de la figure 7;
elle montre le dispositif de formation du plissé du flan d'enveloppement; la figure 13 est une coupe, suivant la ligne 13-13 de la figure 3, du dispositif d'entraînement du dispositif de fabrication de l'enveloppe; la figure 14 est une vue en plan d'une portion de la chaîne do façonnage du produit et do la roue dentée coopé- rante, qui est associée à la tourelle de façonnage du produit;
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la figure 15 représente en perspective une portion da la tourelle de façonnage du produit,à l'endroit de cette tourelle où arrive le produit; la figure 16 représente en perspective la même tourelle, à l'endroit de celle-ci où le produit est façonné; la figure 17 est une coupe, suivant la ligne 17-17 de la figure 3, d'une portion de la tourelle de façonnage du produit;
la figure 18 est une vue détaillée, suivant la ligne 18-18 da la figure 7, du cylindre dû coupure du flan d'enveloppement. la figure 19 représente en élévation le mécanisme de pliage et de rabattement des bords de l'enveloppe; la figure 20 est une coupe, suivant la ligne 20-20 de la figure 19, du mécanisme de pliage et de rabattement des bords de l'enveloppe; la figure 21 représente en plan le mécanisme de pliage et de rabattement des bords de l'enveloppe, mécanisme représenté déjà sur les figures 19 et 20; la figure 22 est une coupe détaillée et à grande échelle du mécanisme de retenue des plis, suivant la ligre 22-22 delà figure 21;
la figura 23 représente en plan la tourelle de scellage de 1' enveloppe, avec le couvercle enlevé la figure 24 est une coupe de la tourelle de scellage de l'enveloppe, suivant la ligne 24-24 de la figure 23;
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la figure 25 représente en perspective le mécanisme d'éjection de remballage; la figure 26 représente en plan le mécanisme d'éjection de l'emballage; la figure 27 représente on perspective le flan d'enveloppement.- elle montre les deux feuilles constituant ce flan, ces deux feuilles étant écartées l'une de l'autre; la figure 28 représente le produit façonné sous la forme d'un pâté, et le flan d'enveloppement entourant partielle- ment le pâté;
la figure 29 est analogue à la figure 28, mais le bord arrière et les coins arrière du flan sont repliés vers le bas contre le produit ; la figure 30, qui est analogue à la figure 29, montre tous les bords du flan repliés contre le produit, à l'exception du bord avant; la figure 31, qui est analogue à la figure 30, montre tous les bords et les coins du flan repliés contre le produit ; la figure 32 représente en perspective le produit enveloppé, mais se trouvant dans une position renversée par rapport 4 la position représentée sur la figure 31; la figure 33 est une coupa agrandie du flan d'enve- loppement, suivant la ligne 33-33 de la figure 27; la figure 34 est une vue en élévation frontale montrant l'application du flan d'enveloppement à un maillon de la chaîne de façonnage du produit;
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la figure 35 est une vue montrant la fonctionnement, à un stade ultérieur du mouvement de la chaîne ; elle montre l'opération de mesure volumétrique du produit à façonner et à envelopper; la figure 36 est une vue de fonctionnement correspon- dant à un stade ultérieur du mouvement de la chaîne; elle montre le moulage du produit et l'application partielle conco- mitante de l'enveloppe au produit; la figure 37 est une vue de fonctionnement, à un stade suivant légèrement celui correspondant à la figure 36; elle montre comment on obtient des bords nets sur le produit façonné, la figure 38 est une vue de fonctionnement en élé- vation à un stade encore ultérieur du mouvement de la chaîne; elle montre le fonctionnement du mécanisme d repliage du bord arrière et des coins arrière ;
la figure 39 est une vue de fonctionnement en élé- vation des éléments représentés déjà sur la figure 38, à un stada suivant de très près celui correspondant à la figure 38; elle montre comment le dispositif de repliage du bord arrière et des coins arrière dépasse les maillons de la chaîner la figure 40 est une vuo de fonctionnement en plan montrant le fonctionnement du dispositif de repliage du bord arrière et des coins arrière en conjonction avec le mécanisme de maintien des plis;
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la figure 41 est une vue de fonctionnement en plan, à un autre stade légèrement postérieur au stade de la figure 40,' elle montre le fonctionnement du dispositif de maintien des plis et aussi celui du mécanisme de repliage du bord avant et des coins avant;
la figure 42 est une vue de fonctionnement en éléva- tion montrant le foncticnnement du mécanisme de retenue du bord avant.
ORGANISATION GENERALE
Si on se réfère en particulier aux figures 1 et 3, on voit que la machine est supportée sur un socle rectangulaire 10, qui est constitué par deux longues barres 11 réunios entre elles par plusieurs entretoises 12 de manière à constituer pour la machine un socle en treillis, Une tourelle cylindrique ver- ticale 15 est supportée d'une manière appropriée par le socle, près d'une extrémité de celui-ci; cette tourelle est la tourelle "de façonnage du produit"; ses différents éléments de fonction- nement sont renfermés au moyen d'une paroi latérale 16 et d'un couvercle supérieur 17.
Une autre tourelle 20 est supportée d'une manière appropriée par le socle 10, près de l'autre ox- trémité de celui-ci; cette tourelle est la tourelle "de scellage de l'enveloppe"; ses éléments de fonctionnement sont renfer- mes au moyen d'une paroi latérale 21 et d'un couvercle supé- rieur 22. Chacune des tourelles comprend un dispositif d'entraî- nement en rotation, constitué par une roue dentée, décrite plus
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loin en détail et coopérant avec une chaîne sans fin de trans- porteur 25; cette chaîne s'étend entre les deux tourelles et s'enroule autour de la demi-périphérie -extérieure de chaque tourelle, sur un trajet sensiblement elliptique.
La chaîne est formée par des maillons individuels 26 reliés entre eux; chacun de ces maillons définit un moule de façonnage du produit, comme on l'expliquera plus complètement un pou plus loin. Un couloir 27 d'alimentation livre le produit en vrac par gravité, à partir d'une source d'alimentation (non représentée), sur le côté avant de la tourelle 15. Un collecteur 28 du produit en excès et un transporteur associé à vis 29 ramènent le produit en excès 5. la source d'alimentation pour l'utiliser de nouveau, de manière à éviter le gaspillage.
Au-dessus du brin avant de la chaîne 25 se trouve un assemblage 30, qui constitue un mécanisme de fabrication du flan d'enveloppement; ce mécanisme est monté sur un panneau 31 du bâti. Ce mécanisme que l'on décrira d'une -manière plus détaillée ultérieurement, fonctionne de manière à produira un flan d'enveloppement à deux couches avec une matière en feuille débitée par deux rouleaux séparés 32 ou 3 2a et 33 ou 33a, et à appliquer chaque flan individuel d'enveloppement à la svrface supérieure de chaque maillon de chaîne , en passant en dessous de celui-ci dans la direction de la tourelle 15 de façonnage du produit.
Au-dessus du brin arrière de la chaîne du trans- porteur, se trouve un assemblage 35, qui constitue un mécanisme d'enveloppement pour rabattre les bords du flan d'enveloppement
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sur le produit, porté par chaque maillon de chaine, progressant vers la tourelle 20 de scellage de l'enveloppe. Un mécanisme 40 d'éjection de l'emballage est disposé au-dessus du brin avant de la chaîne 25, le long de l'assemblage 30 de fabrication de l'enveloppe, pour éjecter de la chaîne les emballages terminés, quand ils sont livrés par la tourelle 20 do scellage.
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Tous les assemblages mentionnés précédemment sont entraînes à partir d'une source commune d'énergie, constituée par un moteur 45, monté d'une manière appropriée sur le socle 10 de la machine et accouplé avec un réducteur à engrenages 46, dont l'arbre de sortie entraîne les roues dentées à chaîne 47 et 48. La chaîne 49, en prise avec la roue dentée 47, entratne les organes rotatifs de la tourelle 15 de fa- çonnage, qui entraîne elle-même la chaîne 25 du transporteur, en même temps que les organes rotatifs de la tourelle 20 de scellage de l'enveloppe. La chaîne 50, en prise avec la roue dentée 48, entraîne le mécanisme 30 de fabrication du flan d'enveloppement, le mécanisme 40 déjection de l'emballage et le mécanisme d'enveloppement 35.
Les différentes parties du mécanisme 30 de fabri- cation du flan d'enveloppement sont représentées d'une maniè- re plus détaillée sur les figures 7 à 13, Ce mécanisme four- nit le flan d'enveloppement 55 représenté sur les figures 27 et 33 ; ce flan comprend une section rectangulaire de la ma- tière en feuille 32, superposée et réunie à une section rec- tangulaire de la matière en feuille 33 de l'enveloppe. La feuille supérieure 32 du flan 55 est repliée sur elle-même de manière à former un double pli inverse, qui constitue un plissé 56 s'étendant sur toute la longueur du flan ; ce plis- sé constitue une bande de déchirure, permettant d'ouvrir fa- cilement l'enveloppe résultante.
Un ruban 57 de faible lon-
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gueur, dont la couleur est distincte de celle des feuilles 32, 33 et qui forme une patte de tirage permettant de saisir plus facilement la bande 56, est fixé sur une extrémité de celle-ci. Près des cotés de la patte de tirage 57, des fen- tes 58 sont découpées dans les deux feuilles 32,33 du flan d'enveloppement ; ces fentes amorcent et dirigent la ligne de déchirure, quand on tire la bande de déchirure pour ou- vrir l'enveloppe. Le bord 61 et les coins adjacents 62,63 peuvent être considérés respectivement comme le bord avant et les coins avant de la feuille d'enveloppement 32 ;le bord 64 et les coins adjacents 65, 66 peuvent être considérés respectivement comme le bord arrière et les coins arrière de la feuille d'enveloppement 32, Les bords 67,68 sont les bords latéraux de cette feuille.
De même, le bord 71 et les coins adjacents 72,73 peuvent être considérés respectivement comme le bord avant et les coins avant de la feuille d'enve- loppement 33, le bord 74 et les coins adjacents 75, 76 étant considérés respectivement comme le bord arrière et les coins arrière de cette feuille. Les bords 77, 78 sont les bords latéraux de la feuille 33.
Les feuilles 32, 33, à partir desquelles est formé le flan d'enveloppement, sont constituées, dans le cas pré- sent, par une matière plastique transparente, comme par exemple la "Cellophane" ou une matière analogue, revêtue sur chaque face par une substance thermoplastique, comme par
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exemple du "Saran" ou une matière analogue ;cette substance thermoplastique, non seulement améliore l'étanchéité du flan à l'air et à l'humidité, mais permet aussi de réunir ensemble les deux feuilles et de sceller les coins de celles-ci les uns sur les autres par une application appropriée de chaleur et de pression. Les deux feuilles du flan d'enveloppement sont réunies ensemble à l'intérieur de la zone du plissé 58, au moyen d'un dispositif que l'on décrira plus loin.
Comme on le voit sur la figure 33, les surfaces réunies des feuil- les n'embrassent pas la largeur tout entière du plissé 58, mais seulement la zone intermédiaire, située entre les plis définissant les bords du plissé, de manière à éviter l'appli- cation de chaleur et de pression aux bords repliés du plissé.
L'application de chaleur et de pression aux bords repliés du plissé les aplatirait complètement et modifierait ainsi leur structure cristalline, en réduisant leur résistance à la traction, En limitant l'application de chaleur et de pression à la zone comprise entre les bords repliés définissant le plissé, on permet à ces bords de conserver leur résistance à la traction, de manière à améliorer l'action de déchirure le long des lignes de déchirure bien définies, quand on arra- che la bande de déchirure à partir de l'enveloppe résultante, au moment de l'ouverture de celle-ci. Les deux feuilles 32, 33, constituant le flan 55, sont également réunies ensemble en des points séparés 79, le long de leurs bords avant et
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arrière et près de leurs bords latéraux.
Cette réunion addi- tionnelle des deux feuilles 32, 33 empêche la séparation de ces feuilles par les courants d'air, pendant que le flan est transporté à travers les stades successifs de fonctionnement de la machine, comme on l'expliquera plus loin.
Si on se réfère maintenant à la figure 7, on voit que la matière de la feuille 32 est fournie par un rouleau porté sur une bobine 81, montée sur un arbre 82 ; cette bobine est plus large que la matière de la feuille, de manière à fournir une surface de freinage, coopérant avec un dispositif de freinage pour maintenir une tension correc- te de la bande de matière pendant que cele-ci avance à tra- vers le mécanisme. Le dispositif de freinage comprend un le- vier 83 portant un sabot.de frein 84. Ce levier 83 est monté pivotant en 85 sur le panneau 31 du bâti il est sollicité dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre par un ressort 86, de manière à appliquer le sabot de frein 84 avec friction contre la bobine 81.
En quittant son rouleau, la matière en feuille 32 passe sur une poulie dansante 87, portée sur l'extrémité d'un bras coudé 88 ; ce bras est fixé sur un arbre tournant 89, monté d'une manière appropriée dans le panneau 31 et portant un axe 91, ainsi qu'une came excentrée 92, Un ressort 93, relié à l'axe 91, sollicite l'arbre 89 dans le sens des aiguilles d'une montre ; cet ar- bre tend par conséquent à pousser élastiquement la poulie
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dansante 87 vers le haut, de manière à rattraper le mou pou- vant exister dans la matière en feuille en mouvement.
La came 92 limite le déplacement du levier de frein 83 et permet ainsi de régler dans une mesure correspondante la force de friction appliquée à la bobine 81, Cette disposi- tion permet de maintenir une tension sensiblement constante dans la matière en feuille, pendant qu'elle progresse à tra- vers le mécanisme de fabrication du flan d'enveloppement.
Un dispositif identique de freinage est prévu pour le rou- leau de la matière en feuille 33 ; ce dispositif comprend un levier de frein 93, un pivot 95 , et un ressort 96 ; la matière en feuille 33 passe sur une poulie 97 supportée par un bras 98, porté par un arbre 99 ; cet arbre porte un axe 101 et une came excentrée 102 ; il est sollicité par un res- sort 103 dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre, dans l'exemple considéré ici. Les rouleaux 32a, 33a de matière en feuille sont identiques respectivement aux rouleaux 32, 33 ; ce sont des rouleaux de réserve, que l'on utilise quand leurs contreparties ont été épuisées.
Des dis- positifs similaires de freinage sont prévus pour les rou- leaux de réserve ; les parties de ces dispositifs de freina- ge sont désignées par les mêmes nombres de référence, sui- vis cependant du suffixe "a", que les parties des dispositifs de freinage des matières 32,33. Il est donc bien entendu que toutes référence au traitement des matières en feuille
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32,33 s'applique également et respectivement aux matières correspondantes 32a, 33a, puisque celles-ci sont destinées à être utilisées alternativement dans le mécanisme que l'on va décrire.
La bande 32 quittant la poulie dansante 87 passe autour d'une poulie folle 105, puis dans un dispositif de formation de plissé (figure 12), constitué par des plaques 107, 108, qui comportent respectivement des bords obliques superposés 109, 110 de formation des plis, de manière à for- mer le plissé longitudinal 56. La plaque sous-jacente 108 comporte un rebord angulaire par lequel elle est boulonnée sur le panneau 31 du bâti, La plaque supérieure 107 est mon- tée sur une plaque de support 111, qui est boulonnée d'une manière analogue sur le panneau 31 ; le système de montage de la plaque 107 comprend des boulons 112 et des fentes 113, qui permettent de régler la position latérale de cette pla- que de manière à faire varier la largeur du plissé 56.
En quittant le dispositif de formation du plissé, la bande 32 passe sur les poulies folles 115, 116, puis sur une autre poulie folle 117.
La bande 33, quittant la poulie dansante 97, passe autour des poulies folles 118, 119, puis sur la poulie folle 117, où convergent les trajets des deux bandes 32, 33 ; à partir de cette poulie 117, les deux bandes 32,33 avancent en superposition l'une à l'autre sur un trajet commun, à
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travers les autres stades de fonctionnement du mécanisme 30 de fabrication du flan d'enveloppement.
Après leur passage sur la poulie folle 117, les deux bandes superposées passent autour d'une poulie folle 121, puis sur un disque chauffé 120, qui réunit ensemble les deux feuilles par un scellage thermique exécuté le long de la zone du plissé 56 formé dans la bande 32 ;en même temps, ce disque chauffé 120 fixe sur la bande 32 par scellage thermique un court ruban 57, qui servira de patte de tirage, comme on l'a déjà mentionné ; plusieurs pattes de tirage sont appliquées, avec des inter- valles entre elles, sur la longueur des flans individuels d'enveloppement.
Le ruban 57, à partir duquel les pattes de tirage sont formées, est débité par une bobine 122 (figure 7) ; il est tiré, à partir de cette bobine, à travers un dispositif de réglage de tension à ressort 123, par un cylindre 125 de me- sure porté par un orbrr d'ontraînement 126 ; cr cylindre 125 coopère avec un cylindre de pression à ressort 127, porté par un bras pivotant 128, de manière à faire avancer d'un mouvement continu le ruban à travers un guide 129, qui le dirige entre deux cylindres 130, 135, coopérant pour cou- par les pattes de tirage. Le cylindre 130, monté sur un arbre' 131, porte un bloc rapporté 132 comportant un bord coupant 133.
Le cylindre 135 est porté par un arbre creux 136 tour- nant autour d'une broche fixe 137, qui est entaillée le long d'un plan passant sensiblement par un diamètre, de manière à
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former un conduit de vide s'étendant jusqu'à une pompe à vide (non représentée). Le cylindre 135 porte deux organes rappor- tés et diamétralement opposés 141 ; chacun de ces organes est chauffé et comprend une enclume 142 en métal dur, deux orga- nes de coupe 143 et un conduit de vide 144 ;chaque conduit de vide 144 se termine par un orifice de vide 145 et commu- nique avec un conduit de vide 146, s'étendant à travers le cylindre 135 et l'arbre 136, de manière à communiquer avec le conduit de vide 138 pendant chaque demi-tour du rouleau.
Il faut noter que les surfaces des cylindres 130,135 sont écartées l'une de l'autre de façon à faire avancer d'un mou- vement continu le ruban 57 entre ces cylindres. La surface extérieure des organes rapportés 141 est légèrement surélevée de manière à amener l'enclume 142 en contact de coupe avec le bord coupant 133, dans le but de couper une certaine lon- gueur du ruban 57 pour l'appliquer, comme patte de tirage, sur le flan d'enveloppement.
Le cylindre 135 est entraîné à une vitesse angulaire égale à la moitié de celle du cylindre
130, mais à la marne vitess superficielle que celui-oit de telle sorte que, pour ohaquo demi-tour du rouleau 135, une certaine longueur du ruban est coupée à l'instant où l'ori- fice de vide 145 communique avec le conduit du vide 138, afin de maintenir le morceau de ruban sur la surface de l'or- gane rapporté l'il pendant approximativement un demi tour du cylindre 135.
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Le ruban 57 est en une substance thermostable, par exemple en papier ou en une substance analogue ; il est re- couvert sur une face par une couche d'une matière thermoplas- tique, par exemple une couche de "Saran" ou d'une matière ana- logue ; ce revêtement thermoplastique se trouve sur la surfa- ce opposée à la surface en contact avec l'organe rapporté 141, Le mot "thermostable" utilisé ici caractérise une matière qui ne devient pas plastique sous l'action de la chaleur. Le mor- ceau de ruban, coupé à la longueur désirée, est alors entral- né par un organe rapporté 141 à partir du point de coupure jusqu'en un point où la patte de tirage est amenée en contact avec la feuille 32 ; à cet endroit, la communication est cou- pée entre l'orifice de vide 145 et le conduit de vide 138.
Le revêtement thermoplastique du ruban est chauffé pendant son déplacement, de telle sorte que, quand la patte est amenée au contact de la feuille 32 et quand le vide maintenant la patte sur l'organe rapporté 141 est supprimé, la patte adhère à la feuille 32, sur le plissé 56 de celle-ci. En même temps, les organes de coupe 143 coupent les deux feuilles 32, 33, de manière à former les fentes 58 s'étendant de chaque côté de la patte de tirage, comme on l'a expliqué précédemment.
Le disque 120 de scellage par la chaleur, que l'on voit très bien sur la figure 11 , est contenu dans un assem- blage, comprenant un disque de chauffage 148 et des disques d'isolation 149 ; cet assemblage est monté sur un arbre en-
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traîne 151, supporté par un manchon 152. Ce manchon 152, for- mant un palier, est supporté par deux bras pivotants 153, portés par un manchon 154, monté avec jeu sur un arbre en- traîne 155. Un axe 156,. s'étendant entre les deux bras 153, est articulé sur le plongeur 157 d'un vérin pneumatique d'en- traînement 158 (figure 7), fixé d'une manière appropriée sur le panneau 31 du bâti.
Un assemblage de balais 161, coopérant avec un assemblage 162 de bagues collectrices porté par l'ar- bre 151, est monté sur le bras intérieur 153, du côté inté- rieur du panneau 31 ; ces deux assemblages 161, 162, complè- tent un circuit électrique des éléments de chauffage conte- nus à l'intérieur du disque de chauffage 148. Un guide de feuille 164, porté par un arbre pivotant 165, est disposé de chaque côté du disque 120 de scellage par la chaleur (figures 8 et 9) ; chaque guide 164 est incurvé suivant un arc concentrique au disque 120 et supporte les feuilles pendant l'opération de scellage par la chaleur ; les extré- mités supérieures des guides 164 s'appuient sur les bras pivotants 153. Un disque d'appui 168, porté par un arbre entraîné 170, coopère avec le disque de scellage par la cha- leur (figure 8).
La pression, exercée sur la matière en feuille par le disque 120 de scellage par la chaleur et par le disque d'appui 168, scelle ensemble les plis, constitu- ant le plissé de la feuille 32, tout en réunissant la feuil- le 32 et la feuille 33 ; ces feuilles ont été chauffées par
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contact avec le disque 120 ; pression sert aussi à réunir solidement la patte de tirage 57 au plissé ; il faut noter que la pression est appliquée à la zone du plissé, en- tre les'-bords de celui-ci, pour les raisons indiquées précé- demment, Un dispositif (non représenté) est prévu pour faire fonctionner le dispositif pneumatique d'entraînement 158, chaque fois que le mécanisme est arrêté, de manière à em- pêcher une surchauffe de la feuille en contact avec le dis- que 120 ;
le dispositif pneumatique 158, quand il est ainsi. actionné, fait pivoter vers le bas les bras de support 153 et abaisse le disque 120, tandis que les guides 164 pivotent dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre et maintiennent la feuille hors de contact avec le disque chauf- fé 120, le disque d'appui 168, et aussi l'organe rapport6 chauffé 141 du rouleau 135, pendant l'arrêt du mécanisme.
A partir du disque 122 de scellage par la chaleur, les deux feuilles 32,33 sont tirées autour d'un cylindre 169 de scellage des bords ; ce cylindre est monté sur un arbre entraîné 170, comme on le voit sur la figure 10. Le cylindre 169 porte, près de chacune de ses extrémités, un organe rapporté et surélevé 171, qui est chauffé. Un cylin- dre de pression 174 coopère avec le cylindre 169 ; il est porté par un arbre 175, monté dans des paliers 176, pouvant coulisser verticalement dans des échancrures appropriées du bâti, sous le contrôle d'une came excentrée 177 à commande
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manuelle.
Le cylindre 174 coopère avec les organes rapportés 171 du cylindre 169, de manière à appliquer une pression aux feuilles 32, 33 et à sceller ainsi ensemble ces feuilles dans des zones, qui constitueront les bords des flans ré- svltants d'enveloppement, comme on va l'expliquer plus loin,
A partir du cylindre 169 de scellage des bords, les feuilles 32, 33 passent autour d'un cylindre de mesure 184 porte par un arbre entraîne 185. Un cylindre de pression 188, monté sur un arbre entraîne 190, coopère avec le cylin- dre de mesure 184. La surface du cylindre de mesure 184 est de préférence moletée, et la surface du cylindre de pression 188 est formée par une matière élastique, par exemple du po- lyuréthane ou une matière analogue.
Les deux cylindres ser- rent fortement la matière en feuille et servent à tirer les feuilles 32,33 à partir de leurs bobines d'alimentation, pour les livrer au dispositif chargé de les couper suivant des longueurs mesurées, de manière à constituer un flan d'enveloppement. Le dispositif de coupure des feuilles com- prend un cylindre 192 (figure 18) monté sur un arbre 193, porté dans des paliers 194 chargés par des ressorts ; ce cylindre 192 comporte un organe rapporté 195 à bord coupant.
Un cylindre 198, porté par un arbre entraîné 200, coopère, en servant d'enclume, avec le cylindre de coupure 192. Les deux cylindres 192,198 laissent passer librement entre eux les feuilles 32,33 livrées par le cylindre de mesure 184 ; les feuilles sont sectionnées, quand le bord coupant de '
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l'organe 195 vient s'engager en tournant avec la surface d'enclume du cylindre 198.
Comme on le voit sur la figure 18, l'organe 195 à bord coupant se trouve en coïncidence avec les feuilles 32, 33, de manière à les sectionner sui- vant une ligne transversale coïncidant sensiblement avec le
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bord E1v8nt drIll!. 'PfilttÇ de tirElg(' '17. elîo ulrtriéutée, or 1r bord coupant 1 es pas continue ; elle est interrompue à deux endroits séparés, de manière à laisser deux parties étroites non coupées 202, que l'on déohire ensuite et qui empêchent momentanément le bord sectionné de la matière en feuille d'adhérer au cylindre de coupe.
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A partir du cylindre de coupe, la matière en feuille se déplace entre un cylindre d'application 204, porcé par un arbre 205, et deux galets à déclic 206 espacés latéralement ; il y a à cet endroit des guides appropriés (non représentés) pour la matière en feuille; on n'a représenté qu'un seul des cylindres 206 sur la figure 7.
La surface du cylindre d'application 204 est formée par une substance élastiq, par exemple par du polyuréthane ou une matière analogue qui prend appui sur la surface supérieure des maillons 26 de la chaîne de transporteur, de manière que ce cylindre soit entraîné par la chaîne 25 ; le cylindre 204 sert à appliquer et aplanir un flan d'en- veloppement sur la surface de chaque maillon.
La vitesse du transporteur 25 est légèrement supérieure à la vitesse d'avance de la feuille à travers le mécanisme 30 de fabrication, cette dernière vitesse étant déterminée par le cylindre de mesure 184; il en résulte que, quand le flan d'enveloppement, presque complètement sectionné, est accéléré par le cylindre d'application 204 et les galets 206, les parties étroites de liaison 202 sont déchirées de façon à sectionner complètement la partie avant de la matière en feuille, constituant un seul flan d'enveloppement.
On a représenté sur la figure 13 le dispositif d'entraînement des différents cylindres entraînés du mécanisme 30 de fabrication du flan d'enveloppement ;
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la puissance nécessaire à ce dispositif est dérivée de la chaîne à rouleaux 50, qui passe autour d'une roue dentée 210, de manière à entraîner par l'intermédiaire d'un arbre 211 un pignon conique 212; ce pignon 212 engrène avec un autre pignon conique 213, monté sur un arbre 214; cet arbre porte aussi une roue dentée 215. Cette roue dentée 215 entraîne, par l'intermédiaire de pignons fous 216,217, 218, un train d'engrenages comprenant les roues dentées 220,221, 222, 223, 224,225 et 226; parmi ces roues, les roues 222 et 225 sont des roues folles.
Les roues dentées 220,221 sont montées respectivement sur des arbres 193, 200, pour entraîner les cylindres coopérants de coupe 192 et 198. Les roues dentées 224, ' 223 sont montées respectivement sur des arbres 190,185, pour entraîner respectivement les cylindres coopérants 188,
184 de mesure des feuilles. La roue dentée 226 est montée sur un arbre 170 pour entraîner le cylindre 169 de scellage des bords du flan d'enveloppement. L'arbre
200 porte aussi une poulie 228, autour de laquelle passe une courroie d'entraînement 230. Cette courroie passe aussi autour d'une poulie 231, montée sur un arbre 155, puis aulour d'une poulie 232 montée sur un arbre 131, ensuite @utour d'une poulie folle 233, et revient enfin sur la poulie 228. L'arbre 131 porte le
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cylindre 130 de coupe de la patte de tirage.
Une courroie d'entraînement 235, tendue entre une poulie 236 de l'arbre 155 et une poulie 237 de l'arbre 151, entraîne le disque 120 de scellage par la chaleur. U.e roue dentée 240, montée sur l'arbre 131,engrène avec une roue dentée 241 faisant corps avec une poulie 242, autour de laquelle passe une courroie d'entraînement 243. Cette courroie passe autour de poulies folles 244, 245, et 246, puis sur une poulie 247 montée sur l'arbre 136, et retourne ensuite à la poulie 242 par l'intermédiaire d'une poulie folle (non représentée), montée avec jeu sur l'arbre 131.
L'arbre 136, sur lequel est fixée la poulie 247, entraîne le cylindre-enclume 135 de coupure de la patte de tirage.
L'arbre 136 porte également une roue dentée 248, qui entraîne une chaîne à rouleaux 249, passant autour d'une roue dentée 251 fixée sur l'arbre 126 ; cet arbre porte et entraîne le cylindre 125 de mesure du ruban fournissant la patte de tirage. On voit, d'après ce qui précède, que le mécanisme 30 de fabrioation de l'enveloppe fonctionne continuellement pour tirer la matière en feuille 32 et 33 des rouleaux d'alimentaton, former un plissé dans la feuille 32, sceller ensemble les deux feuilles le long de la zone du plissé, tout en appliquant sur celui-ci une certaine longueur de ruban destinée à constituer une patte de tirage, sceller ensemble les deux feuilles à
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certains endroits, qui deviennent les bords du flan d'enveloppement, découper avec précision les longueurs mesurées de la matière en feuille,
de manière à constituer des flans d'enveloppement individuels et séparés, et appliquer un flan sur chaque maillon 26 de la chaîne de transporteur 25.
CHAINE DE TRANSPORTEUR
La chaîne de transporteur 25 est formée de plusieurs maillons 26 reliés entre eux; comme on le voit en détail sur les figures 4,5 et 6, chaque maillon est constitué par une pièce moulée 255, qui comporte un bossage circulaire surélevé 256 ; plaque 258, horizontale et sensiblement rectangulaire, est fixée au moyen de vis 257 sur la surface supérieure de ce bossage 256. La pièce moulée 255 comporte un alésage circulaire vertical, dans lequel est ajusté un organe rapporté 259, dont la surface intérieure définit une cavité cylindrique de moulage, destinée à former un pâté cylindrique, comme on l'expli- quera plus complètement un peu plus loin. Une ouverture circulaire correspondante est formée dans la plaque 258, dont la surface intérieure affleure à celle de l'organe rapporté 259.
La pièce moulée 255 comporte un prolongement 261 se rétrécissant vers l'extérieur, dans l'alésage vertical duquel est ajusté un palier 262 .
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A son extrémité opposée, la pièce moulée 255 est fourchue, de façon à former deux prolongements espacés 264, dont chacun est muni d'un palier rapporté 265. Le prolongement 261 d'un organe moulé 255 s'ajuste entre les prolongements espacés 264 de l'organe moulé adjacent, les deux organes moulés étant articulés l'un sur l'autre au moyen d'un axe 266. Il faut noter que les bords avant et arrière de la plaque 258 convergent vers l'intérieur à partir du centre de celle-ci; on obtient ainsi un jeu entre les plaques des maillons adjacents, quand le trans- porteur suit un trajet précis autour des tourelles 15 et 20, comme on l'expliquera ultérieurement.
Deux disques 268, formés par une substance possédant une affinité naturelle pour la matière du flan d'enveloppement, sont incrustés dans la surface supérieure de la plaque 258, le long du bord avant de cette plaque; ces disques sont constitués par du chlorure de polyvinyle ou par une ma- tière analogue, qui a tendance à adhérer au revêtement de "Saran" du flan d'enveloppement, et servent ainsi à retenir par frottement le flan d'enveloppement sur la plaque 258, pendant qu'il se déplace vers la tourelle 15 de façonnage du produit.
Les différents maillons 26, formés comme on l'a expliqué plus haut, constituent la chaîne sans fin de transporteur 25, qui coopère avec des roues dentées faisant partie de la tourelle 15 de
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façonnage du produit et de la tourelle 20 de scellage de l'enveloppe; chaque maillon, quittant le cylindre d'appli- cation 204 du mécanisme 30 de fabrication du flan, entraîne avec lui un flanc d'enveloppement ( non représenté sur les figure 4, 5 et 6), qui repose sur la plaque 258, au-dessus de la cavité cylindrique de moulage de chaque maillon, prêt à recevoir une charge du produit ; charge sera moulée, enveloppée et scellée à l'intérieur de l'enveloppe, dans les postes suivants du trajet de la chaîne de transporteur.
TOURELLE DE FACONNAGE DU PRODUIT
Les détails de la tourelle 15 de façonnage du produit et des pièces associées à cette tourelle apparais- sent clairement sur les figure 14, 15, 16 et 17. Si on se réfère à la figure 17, on voit que cette tourelle comprend un assemblage rotatif et un assemblage station- naire, qui sont supportés par un arbre vertical 270, monté d'une manière appropriée dans le bâti de la machine et supporté par un manchon stationnnaire 71 à son extré- mité inférieure. L'assemblage rotatif de la tourelle 15 est porté par un manchon 272, monté tournant-sur l'axe 270 au moyen de paliers à billes 273, 274, 275 ; des collerettes latérales 276,277, 278 sont fixées sur ce manchon.
Deux roues dentées d'entraînement 280,
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entraînées par deux chaînes 49 (figure 1), sont boulonnées sur la collerette inférieure 276. Une pièce soudée est boulonnée sur les collerettes 277,278; elle comprend une paroie intérieure 282, un disque disposé latéralement 283 et une paroi extérieure 284; une éta- gère 285 s'étendant vers l'extérieur, est fixée sur l'extrémité supérieure de la paroi 284; les différentes parties de la pièce soudée sont convenablement entre- toisées, de manière à former une structure rigide d'un seul bloc.
Une série de plaques 287 ( figure 14) sont boulonnées sur une bague d'écartement 286, montée en dessous du disque 283; les bords extérieurs de ces plaques 287 présentent des échancrures semi-circulaires espacées, de manière à définir entre celles-ci des dents intermédiaires 288 d'une roue à chaîne. Ces échan- orures peuvent recevoir le bossage dirculaire formé dans chaque maillon 26 de la chaîne 25 et servent ainsi à transformer en réalité le disque 283 en une roue dentée à chaîne destinée à entraîner la chaîne 25.
Une plaque annulaire 290 est aussi supportée par le disque 283; dans :ette plaque sont ajustées des cuvettes cylindriques ouvertes 291, dont le bord supérieur affleure à la surface de la plaque 290, et dont le bord inférieur est légèrement écarté au-dessus de la surface
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de la plaque 258 faisant partie de chaque maillon 26.
Les cuvettes 291 possèdent les mêmes dimensions intérieures que les cavités de moulage des maillon 26 ; cescuvettes sont montées en alignement vertical avec les cavités cylindriques de moulage des maillons; elles constituent un dispositif de mesure volumétrique servant à mesurer le produit qu'il s'agit de mouler sous la forme d'un- pâté comme on l'expliquera plus loin, La plaque 290 est utilisée comme table de remplissage, sur laquelle le produit en vrac, qu'il s'agit de façonner et d'envelopper, est déposé pour remplir les cuvettes de mesure 291.
Sur l'étagère 285 de la structure rotative soudée est fixé un manchon de support 295; un coussinet 296 est ajusté sur la surface interne de ce manchon pour guider un arbre 297, pouvant coulisser verticalement et portant à son extrémité inférieure un ,¯plongeur conique 298; il y a un plongeur 298 pour chaque cuvette de mesure 291, avec laquelle le plongeur est aligné verticalement; les dimensions extérieures maximales du plongeur sont légèrement plus petites que les dimensions intérieures dela cuvette associée 291.
Une paroi 299 s'élève vers le haut à partir de l'étagère 285, près du bord exté- rieur de celle-ci. la partie stationnaire de la structure de la tourelle consiste en une pièce soudée, qui comprend une
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paroi extérieure circulaire 301, réunie à un disque horizontal 302, fixé sur un manchon 303 supporté par la partie supérieure de l'arbre 270.
Cette structure est convenablement entretoisée de manière à posséder une résistance et une rigidité convenables, Deux rails espacés 305 sont fixés sur la surface extérieure de la paroi 301; ces rails constituent un chemin-came et reçoivent entre eux un galet d'appui 306 fixé sur la partie supérieure de l'arbre 297,
Les rails 305 commandent le mouvement vertical du plongeur 298, pendant que la partie tournante de la tourelle, partie montée sur le manchon 272, tourne par rapport à la structure stationnaire de la tourelle, com- prenant la paroi 301 supportée par le manchon stationnaire 303. Le plongeur 298 est représenté sur la figure 17 dans sa position la plus élevée, qu'il occupe pendant l'opéra- tion de remplissage et de mesure, avant d'être actionné vers le bas pour façonner le produit comme on l'expliquera plus loin.
La partie supérieure extrême de chaque arbre coulissant 297 est fourchue de façon à recevoir une bielle 308 reliant cet arbre à un arbre adjacent 297, comme on peut le voir sur la figure 16; les bielles 308 sont fendues de manière à recevoir des axes filetés 309, qui articulent les bielles, à chacune de leurs extrémités, sur un arbre coulissant 297. De cette
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manière, les bielles 308 sont reliées à des paires d'arbres adjacents 297, afin d'empêcher ces arbres de tourner autour de leur axe longitudinal et de maintenir ainsi les galets 306 engagés avec le chemin-came défini par les rails 305.
Comme on le voit aussi sur la figure 17, chaque maillon 26 de la chaîne de transporteur 25 porte un piston 311, monté coulissant dans la cavité cylindrique de moulage de chaque maillon. Ce piston 311 comporte un bloc de prolongement 312, constitue par une matière à faible coefficient de frottement et comportant une surface inférieure convexe, pouvant se déplacer le long d'un chemin-came 313 supporté par des goujons filetés 314, verrouillés dans une position haute de réglage sur une table horizontale 315 du bâti; cette table 315, qui fait partie du bâti de la machine, s'étend autour de la machine tout entière, en dessous de la chaîne des maillons 26.
La hauteur du chemin-came 313 est réglée à des valeurs différentes aux différents stades du trajet de la chaîne suivant l'opération à exécuter, de manière à commander la montée et la descente du piston 311, qui peut être considéré comme un faux fond du moule cylindriqge de chaque laillen de chaîne.
Le maillon de chaîne 26 (figure 17) est supporté, du côté intérieur, par les plaques 287 définissant
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une roue dentée, Le bord extérieur de chaque maillon 26 est supporté par un assemblage de barres de support et de guidage 316;
cet assemblage est fixé sur la table 315 et disposé de manière à présenter un épaulement intérieur, sur lequel s'appuie le coin extérieur et inférieur de la pece moulée 255 faisant partie du maillon 26, L'assem- blage des barres 316 s'étend tout autour de la machine, en coincidence avec le trajet de la chaîne, de manière à guider et à supporter les maillons 26 sur le circuit tout entier de la chaîne sans fin,
La figure 15 représente en perspective .une portion de la tourelle 15 de façonnage du produit, à l'endroit où cette tourelle reçoit le produit, On voit sur cette figure, à cet endroit, que les plongeurs 298 se trouvent 4 leur position la plus haute.
Le produit (non représenté sur cette figure), qu'il s'agit de façonner et d'envelopper, est livré, à partir du couloir d'alimenta- tion 27, sous la forme d'un courant relativement stable, à la table de remplissage 290; il est livré en une quantité suffisante pour remplir au moins chaque cuvette 291 de mesure de volum--, au moment où celle-ci franchit en tournant le poste de remplissage.
A oc poste il y a un flan d'enveloppement (non représenté sur la. figura 15), qui recouvre chaque plaqua 258 d'un maillon associé; à ce poste, le piston ( non représenté sur la figura 15),
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porté par chaque maillon, se trouve à une position haute, dans laquelle sa surface supérieure affleure à la surface de la plaque 258; le piston constitue ainsi en réalité un fond de la cuvette de mesure, qui se remplit du produit.
Pour empêcher le produit en vrac de se dévarser par-dessus le bord de la table de remplissage 290, une paroi de retenue 321 est prévue près du bord extérieur de la table; cette paroi est supportée par un support 322, monté d'une manière appropriée et portant une plaque pendante 323, partiellement arrachée sur la figure et servant à retenir le produit dans le poste de remplissage. Ce poste se trouve juste au delà du point intial de tangence de la chaîne 25 avec la tourelle 15.
La figure 16 représente 2n perspective une portion de la tourelle 15 de façonnage du produit ; portion s'étend à partir d'un point, situé environ à 90 en avant du point initial de tangence, jusqu'à un point voisin du point final-de tangence de la chaîne de trans- porteur 25. En un point situé à environ 90 à partir du point initial de tangence de la chaîne, sur le pourtour de la tourelle, se trouve un poste de mesure; à ce poste, se trouve une plaque de raclage 325, montée au-dessus de la table 290 et s'étendant le long d'une corde de la circonférence de la table:.
La surface inférieure de la plaque de raclage 325 agit comme une charrue pour
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dériver dans le couloir de retour 28 le produit en excès se trouvant sur la surface de la table de remplissage, ce couloir de retour livre le produit en excès au transpor- teur associé 29 du type à vis. Légèrement au delà de la plaque de raclage 25 se trouve une brosse tournante 326, dont l'axe s'étend aussi en travers de la table de remplissage, suivant une corde de la circonférence de cette table; cette brosse 326 sert à nettoyer la surface de la table, tout en réalisant une mesure volumétrique précise du produit contenu dans chaque cuvette de mesure 291.
La brosse 326 est supportée par des blocs 327 montés sur des pieds 328, qui sont fixés d'une manière réglable sur une étagère de montage 329, de manière à permettre de régler la hauteur de la brosse 326, pour dé- terminer la quantité de produit retenue dans chaque cuvette de mesure 291. La brosse 326 est entraînée par un arbre flexible 330, accouplé d'une manière appropriée quelconque avec le moteur 45. Pendant que la tourelle continue à tourner au delà. du poste de mesure, où se trouve la brosse 326, le chemin-came 305 commence à s'incliner assez fortement vers le bas pour faire descendre les pion;- geurs 298.
Ces plongeurs, entraînés ainsi vers le bas, pénètrent dans les cuvettes 291 et entraînent la charge mesurée contenue dans les cuvettes; cette charge est ainsi poussée dans la cavité de moulage formée dans , hes
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chaque maillon associé 26; en même temps, les planeurs ponssent dans le moule de claque maillen la flan d'enve- loppement situé sous la charge mesuréc du produit. A ce moment, le piston 311, constituant le faux fond du moule, 1 .été' abaissé pour permettre l'entrée de la charge dans le moule;
la Char;;0 est comprimée dans le moule, entre le piston et le plongeur, de manière à prendre la forme d'un pâté cylindrique. Pendant que le plongeur se trouve onacre à sa position la plus basse, à un stande légèrement plus sardif de la rotation de la tour.,11--, le piston est
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lé:->r(;:t11t .flc","'é à, m"\.n2:!11; .1P).Ili1,.).,.:'-i '-!1(; f5'.,..,¯ compression sur le dessous du pâté, dans le but de former si#= celai-ci un bord inférieur défini avec préeisiont un tel bord nr serair pas obtenu sans cette légère élévation du piston .
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La figure 2 représente le contour du ohemin- cafre 305 et du chemin-came 313 servant à commander respecti- vernent les mouvements verticaux des plongeurs 298 et des piatons 311. Le point de départ du diagramme de la figure 2 est le point du trajet de la chaîne, où un flan d'enveloppement est appliqué sur un maillon de la chatne par le mécanisme 30. A ce point de départ du diagramme, la line représentant le chemin-came 30( est représentée en tirets, parce que les plongeurs ne coopèrent pas en ce point avec les maillons respectifs de la chaîne et ne sont pas alignés avec ceux-ci, jusqu'au moment où un maillon arrive au point initial de tangence à la tourelle 15.
Pendant cette période, le chemin- came 305 retient le plongeur dans sa position la plus haute, et le piston, porté par le maillon, est retenu d'une manière analogue dans une position haute, jusqu'au point initial de tangence. Un instant avant le point situé à 90 au delà du point initial de tangence, le chemin-came 305 s'incline vi- vement vers le bas pour atteindre sa position inférieure extrême, en un point situé à environ 1400 du point initial de tangenoe. Pendant cette ênm période de temps, le rail- came 313 s'incline vers le bas pour atteindre aussi sa posi- tion basse extrême environ à 140 du point initial de tangence,
A 150 environ de ce point, le rail-came 313 s'élève légère- ment de manière à définir avec précision le bord inférieur du pâté,
comme on l'a déjà indiqué. Un court instant avanz
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le point situé à 180 du point initial de tangence c'est-à- dire aval:; le point final de tangence de la chaîne par rap- port à la soute-le, le chemin-came 305 s'incline vers le haut, de manière à ramener chaque plongeur à sa position la plus haute à peu près au point final de tangence, le rail-came @ rence à s'élever progressivement pour faire monter le piston correspondant, de manière à élever le pâté jusqu'à une hauteur appropriée pour le mécanisme de pliage des bords de l'enveloppe, comme on l'expliquera plus loin.
Pendant que la charge du produit est comprimée dans le moule d'un maillcn 26 de la chaîne par les forces coopérantes exercées par un pisson 311 et un plongeur 298, un flan d'enveloppement est laturellement partiellement appliqué sur 10 pâté formé, en dessous de celui-ci, et il est replié autour des côtés du pâté;
sinsi quand le plongeur commence à s'élever et quand le pâté s'éloigne de la tourelle de façonnage 15, les bords et les coins du flan d'enveloppements s'étendent vers le haut, au-dessus de la surface du maillon de chaîne 26, P @ant que le pâté s'avance vers le mécanisme d'enveloppe- mene 35, qui rabat les bords verticaux et les coins du flan d'enve oppment sur les surfaces supérieures du pâté, en réalisa ainsi un enveloppement en forme de diaphragme à iris, con on va l'expliquer.
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Méca lsme d'envelorpement
On a représenté sur les figues 19 à 22 le mécanisme d'enveloppement 35 chargé -,- rabattre les bord.. verticaux et les coins du flan d' hveloppement, après le façonnage du produit.Ce mécanisme 35 est entraîné à partir du moteur 45 . et du reduciteur à engrenages 46, par l'in- termédiare des deux chaînes à rouleaux 50, qui passent autour de deux roue.-! enrées 335, portées par l'extrémité inférieure d'un artne vertical 336, tourillonnant dans un
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?. 1..a r ': "T'tort 337, -en-' dans une table 315 du bâti.
Cet arbrt' 3'f-C r;:or-t une! ., vntée J40; autour de laquelle passe un'': n. <. 341, -lui rH::!':' aussi sur une roue dentée 342 pour- té* ;:';:J' l'ax',.r4mité lrr,:t.'iei1re d'un arbre 343. Comme on le voit: cur Ip 'figure 2Ù, '.' arbre 343 tourillonne dans un bloc 1G 3:'port µj>- '> Tonte dans la table 315; l'extrémité supérieure de cet arbre 3it) pr r;.a .n pignon conique )46 en prise avec uc 4.tr pigncn 7"". ,r:- 3:t7 n'onté sur un arbre 348. En s' é- ben<. , jusqu'à la. roue; dentée 340, la ohatne 34l ( figure PI) r-asp autour d'une l'nue dentée folle 351, portée par .'F:v rnit inférieure d'un arbre tourillonnant dans un bloc do p'.:pport 35'. L'arbre 348 entraîne par l'intermédiaire d'un embrayage à friction 354, un arbre 355 tourillonnant dans un bloc de support 356, monté dans un panneau vertical 357 du bâti.
L'extrémité extérieure de l'arbre 355 porte deux roues dentées 358, autour desquelles passent deux chaînes
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360 à rouleaux, Ces chaînes 360 passent aussi autour d'une rcue dentée folle 361 ( figure 19 ), puis autour d'une autre roue dentée folle 362, pour retourner, par leurs brins infé- rieurs, jusqu'aux roues dentées d'entraînement 358 j ces chaînes 360 engrènent aussi le long de leurs brins inférieurs, avec deux petites roues dentées folles 363, 364. Toutes les roues dentées folles 361 à 364 sont montées d'une manière appropriée dans le panneau vertical 357 du bâti.
Plusieurs dispositifs de rabattement ou repliage des bords de l'en- veloppe .sont fixés sur les chaînes 360, à des intervalles réguliers ; chacun de ces dispositifs comprend un doigt 366 de rabattement du bord arrière et une semelle en biseau 367 pour rassembler et rabattre vers le bas les coins arrières du flan d'enveloppement. Les dispositifs, constitués chacun par un doigt 366 et une semelle 367, sont espacés sur les chaînes 360, à des intervalles correspondant à la longueur de chaque maillon de chaîne 26 ; les chaînes 360 sont entrat- nées à une vitesse légèrement supérieure à celle de la chaî- ne de transporteur 25 comprenant les maillons 26.
En con- séquence, quand ces dispositifs de rabattement se trouvenr sur les brj.ns inférieurs des chaînes 360, ils dépassent hé- gèrement le pâté et le flan d'enveloppement portés par cha- que maillon 26 ;ainsi, le doigt 366 replie vers le bas le bord arrière du flan d'enveloppement, pendant que la semelle 367 rassemble les coins arrière du flan pour les rabattre
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aussi vers le bas, aveo le bord arrière, en superposition à la surface supérieure du pâté.
Des dispositifs de maintien des plis coopèrent aveo les dispositifs de repliage; on les décrira plus loin; ils servent à maintenir temporairement le bord arrière et les coins arrières repliés vers le bas, après que'chaque doigt 366 et chaque semelle 367 sont arri- vés à l'extrémité du brin inférieur des chaînes 360; ils sont élevés et éloignés du pâté, quand ils passent autour de la roue dentée 358.
Les dispositifs de maintien des plis oompren- nent une double chaîne à rouleaux 370, qui est entraînée par une double roue dentée 371 portée par l'extrémité supérieure de l'arbre 336; la chaîne 370 passe autour d'une double roue dentée folle 372 portée par un arbre tourillonnant dans un palier 374, monté dans .la table 315 du bâti. Un bras 375 est articulé, à l'une de ses extrémités, sur les maillons de la chaîne 370 par des pivots 373 ( figure 22 ) à des in- tervalles le long de cette chaîne, tandis que son autre ex- trémité porte un galet oonique 376 fixé sur ledit bras par une goupille 380. Le galet 376 se déplaoe dans un ohemin-oame en forme de V, qui est d'ini par les bords en biseau des plaques 377, 378, fixées tout-les deux sur une plaque de support 379.
Une lame 381, faisant saillie vers l'extérieur, est fixée solidement sur le bras 375; la lame 381 et le bras
375 constituent un renvoi de sonnette, pouvant être actionné autour de deux axes séparés de pivotement. Sur la figure 21.
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la ligne 382 représente le trajet du galet de guidage 376.
/382 Il faut remarquer que le chemin-came'étend, sur le brin intérieur de la chaîne 370, parallèlement au trajet de celle- ci. Au contraire, sur le brin extérieur de la chaîne 370, le chemin-came 382 s'écarte du parallélisme avec cette chaîne quand il quitte la roue dentée 371 et quand il se rapproche de la roue dentée 372 il coincide avec le trajet de la chat- ne 370 sur une portion du brin extérieur de celle-ci. Cette divergence entre le trajet du chemin-came et le trajet de la chaîne permet d'articuler la lame 381, de manière qu'elle s'étende vers l'extérieur en ligne droite, transversalement au trajet des maillons 26, jusqu'à une position dans laquelle elle recouvre et maintient vers le bas les bords et les coins du flan, qui ont été rabattus vers le bas par le doigt 366 et la semelle 367.
La lame 381, qui est entraînée à la mme vitesse que les maillons 26 ; conserve la même position jus- qu'au moment où le maillon 26 atteint le dispositif de main- tien du bord et des coins avant, à ce moment, la lame 381 est rétractée dans une direction sensiblement perpendiculaire à la direction de déplacement des maillons 26, par suite des trajets divergents du chemin-came 382 et de la chaîne 370, au moment où la lame se rapproche de la roue dentée 372.
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Le dispositif de repliage vers le bas du bord avant et des coins avant du flan comprend une enveloppe 385, qui recouvre les maillons 26 et comporte des bords 386, 387, échelonnés vers l'intérieur et terminant par une lon- gue fente 388. Le bord 386 sert à replier vers le cas leooin extérieur avant du flan, et le bord 387 rempli la même fonc- tion pour le coin intérim r avant du flan. Le bord avant du flan, tout au moins la partie oentrale de ce bord, est finalement rabattu @ is le bas, quand il atteint l'extrémité de le longue fente 388.
Il faut rappeler que le bord avant du flan est le bord sur quel la patte de tirage 57 a été appliquée, aomme on à expliqué en se référant à la figure 27, cette ratte 57 est appliquée sur le plissé 56,qui s'étend le long de l'axe du flan d'enveloppement. En conséquence, grâce à la structure de l'enveloppe 385, la zone du flan oorres- pondant à la patte de tirage est la dernière portion du flan . être 'repliée vers le bas, par dessus les autres plis, de manière à pouvoir accéder faoilement à la patte de tirage pour ouvrir ultérieurement l'enveloppe.
Pour être certain que le bord du flan, sur lequel est fixée la patte de tirage, ne sera pas replié vers le bas prématurément d'une manière accidentelle, on prévoit un dispositif de retenue pour maintenir la section du bord avant, correspondant à la patte de tirage, et pour empêcher cette seotion d'être rabattue vers le bas avant tous les
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autres bords et coins du flan d'enveloppement. Ce dispositif de retenue est entraîné par une chaîne à rouleaux 390, qui passe s r une roue dentée 391 de l'arbre 348 et sur une roue dentée 392, portée par l'extrémité inférieure d'un arbre 393.
L'arbre 393 tourillonne d'une manière appropriée dans un panneau de support 395 faisant partie du bâti; il porte à son extrémité extérieure deux roues dentées 396, autour desquelles passent deux chaînes 397. Ces chaînes 397 passent également autour de roues dentées folles 398, 399, montées d'une manière appropriée sur le panneau 395; elles portent, à des intervalles correspondant au pas des maillons 26, des doigts coudés 401, sur chacun desquels est monté un organe saillant de retenue 402, figure 19; en une matière élastique, gar exemple en un tube de caoutchouc ou en une matière ana- logue.
Les chaînes 397 sont entraînées à la même vitesse que les maillons 26 ; les doigts 401 passent sur les brins inférieurs des chaînes, les organes de retenue 402 engagent le bord avant du flan, dans la zone de la patte de tirage,
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1%f%t coins avant du flan sont rabattus vers 1. Ç . y n b t 3B7 de l'enveloppe 385; l'organe de retenu T,ra.n,t3¯ ieale la zone centrale du bord avar F - ':'pl .i; fente 388, de manière à garantie que br*sce4 dy flan, correspondant à la patte de tirage, 13era trs le bas ^la dernière pour constituer le pli ex ' c,7.anyeloppement en iris du flan. bzz
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421 peut coulisser verticalement sur des blocs rapportés de support 424, fixés sur le manchon 411.
Deux axes d'ontraîne- ment 425, dont l'un est représenté sur la figure 24, sont montés dans le disque denté 415 et s'étendent vers le haut à travers des coussinets portés par le disque 420; ces axes d'entraînement servent à faire tourner le disque 420 en même temps que le disque denté 415.
Plusieurs assemblages de plateaux chauffés sont montés sur la périphérie du bord extérieur du disque 420; ces assemblages sont espacés à des intervalles corres- pondant aux intervalles entre les maillons 26 de la chaîne 25. Chaque assemblage de plateaux comprend une plaque de montage 431, un disque d'isolation 432, un disque de chauffa- ge 433 et un plateau 434 de scellage de l'enveloppe. Les éléments de cet assemblage dont boulonnés ensemble de manière former un bloc ; les assemblages sont fixés dans des échan- crures du disque 420 au moyen de vis 435, qui sont vissées dans le disque 420 et portent des ressorts 436, sollicitant l'assemblage vers le bas contre la surface du disque 420.
Chaque disque de ohauffage 433 oontient des éléments de résistance électrique, qu' sont connectés par des fils 437 à un dispositif électrique 438 de commande de la température; ce dispositif 438 est connecté par un câble 439 à un assem- blage 441 de balais coopérant avec un assemblage 442 de bagues collectrices, l'assemblage 442 est monté sur la par-
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tie supérieure de la structure soudée 406 supportant l'ar- bre 405; il est connecté à une source d'énergie électrique; l'assemblage de balais 441 est fixé sur la collerette 413.
Les deux assemblages 441, 442 respeotivement de balais et de bagues collectrices sont contenus dans deux capacités en. forme de cuvette 443 et 444, qui sont emboîtées l'une dans l'autre. La oapacité 444 est fixée sur la structure soudée 406, tandis que la capacité 443, inversée par rapport à la capaoité 444, est fixée sur la collerette 413.
Quand chaque maillon 26 de la chaîne 25 atteint le point initial de tangence au disque denté 415 l'emballage porté par le maillon se trouve sous l'un des plateaux 434 de soellage par la chaleur; ainsi, pendant que le maillon se déplace sur la moitié extérieure de la périphé- rie de la tourelle de scellage, de la chaleur est appliquée aux bords rabattus du flan d'enveloppement, sous une pression appropriée et pendant un temps approprié, de façon que les bords rabattus du flan se soudent ensemble et effeotuent ainsi le scellage du produit renfermé dans l'enveloppe. La pression, aveo laquelle l'emballage est appliqué contre le plateau chauffé, est déterminée par la hauteur du chemin- came 313 agissant sur le piston 316.
Comme on peut le noter en se référant à la figure 2, le chemin-came 313, immédia- tement après le point initial de tangence à la tourelle de soellage, s'élève légèrement de façon à presser les bords
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rabattus de l'enveloppe contre le plateau ohauffé associé 434. Quand un maillon de la ohatne se rapproche du point final de tangence à la tourelle de scellage, le chemin-oame 313 descend légèrement de façon que, à l'instant où la chatne de transporteur et la roue dentée divergent, le produit en- veloppé ne soit plus pressé fortement contre le plateau ohauf- fé.
On évite ainsi que les plis de l'enveloppe soient tachés par le plateau chauffé pondant que celui-ci continue son trajet circulaire r. s'éloignant de la ohatne de transpor- tour. La force de sbllicitation, fournie par les ressorts 46 peut être réglée, de manière à régler avec précision la bssion appliquée par le plateau.
Pour éviter une surohauffe des plis de l'en- veleppe pendant l'arrêt de la machine, le produit se trouvant epcore sur la chaîne de transporteur, un dispositif est pré- vu pour soulever le disque 420 de support du plateau chauffé afin de supprimer l'application de chaleur et de pression sur chaque emballage. Ce dispositif de soulèvement du disque 428 comprend un ballon ou soufflet 450 imperméableaux gaz dons l'espace compris entre l'extrémité supérieure de l'ar- bie 405 et le couvercle 422 du manchon 421 ; ce soufflet 450 repose sur le prolongement du chapeau 412 vers le haut.
Une conduite 452, branchée sur une source d'air comprimée communique avec le soufflet 450 au moyen d'un accouplement à rotule 451. Chaque fois que la maohine est arrtée, un
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Comme on peut le remarquer sur la figure 20, un dispositif est prévu sur toute la longueur du brin de la chaîne de transporteur 25; entre la tourelle 15 et la tourelle 20, pour supporter le c8té intérieur de chaque maillon de cette chaîne} ce dispositif qui est analogue au dispositif 316 décrit précédemment et supportant le c8té ex- térieur des maillons comprend un assemblage de barres 403, qui définit une marche d'appui du bord intérieur de l'or- gane moulé 255 de chaque maillon;
cet assemblage sert ainsi à guider et à supporter les maillons de la chaîne, en coo- pératior avec l'assemblage de barres 316, de manière à maintenir la chaîne de transporteur en alignement précis et à la hauteur nécessaire pour coopérer avec le mécanisme d'enveloppement décrit précédemment.
Quand le bord avant du flan d'enveloppement a été finalement replié vers le bas, les bords repliés sont pointenus dans cette condition de pliage par l'enveloppe 38(, qui recouvre les maillons 26 de la chaîne 25 et qui s'étend le long du trajet de la chaîne, jusqu'au point initial de tangence de celle-ci avec la tourelle 20 de scellage de l'enveloppe.
Tourelle de scellage de l'enveloppe
La tourelle de scellage de l'enveloppe est représentée en détail sur les figure 23 et 24. On voit sur
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la figure 24 que la structure de cette tourelle est montée sur un arbre vertioal 405 fixé d'une manière appropriée sur le socle de la machine; cet arbre 405 comprend une structure verticale et.cylindrique soudée 406, dans laquelle est ajustée la partie inférieure de l'arbre 405. Un manchon 411 est-monté tournant sur l'extrémité supérieure de l'arbre 405 au moyen de paliers à billes 407, 408, et 409 ; uncha- peau 412, portant un prolongement vertical et cylindrique, est fixé en travers de l'extrémité supérieure de ce manchon.
Une structure soudée est supportée par des collerettes 413, 414 fixées sur le manchon rotatif 411; cette structure sou- dée comprend un disque horizontal 415, sur le bord extérieur duquel sont fixées des plaques 416, analogues aux plaques 287 du mécanisme de la tourelle de façonnage du produit ( figure 14 ) ; ces plaques 416 possèdent un bord festonné, qui engage les organes moulés 255 des maillons 26 de la chaîne, elles présentent donc des dents, et le disque 415 est ainsi en réalité une roue dentée sur laquelle passe la chaîne de transporteur 25. Cette chaîne 25, étant entraînée par la roue dentée de la tourelle 15; entraîne la roue den- tée 415 de la tourelle de soellage de l'enveloppe, en la faisant tourner autour de l'arbre 405.
Une autre cstructure soudée séparée est aussi supportée par l'arbre 405; elle comprend un disque 420 réuni à un manchon cylindrique 421; un couverole 422 est fixé sur l'extrémité supérieure de ce manchon. Le manchon
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dispositif relie cette conduite 452 à la source d'air compri- mé; l'air comprimé pénètre ainsi dans le soufflet 450 et le dilate, de manière à élever le manchon 421 et la struoture supportée par celui-ci, en particulier le disque 420 de mon- tage du plateau chauffé. L'amplitude du mouvement de soulè- vement du disque 420 est limitée par des vis 455, vissées dans le disque denté 415 et s'étendant vers le haut à travers le disque 420; la tête large de chaque vis 455 limite le mou- vement du disque 420 vers le haut.
Pour fixer avec précision la limite inférieure de déplacement du disque 420, quand l'arrivée de l'air comprimé est coupée et quand on veut re- mettre la machine en marche, on a prévu des blocs d'écarte- ment 456, fixés sur le dessous du disque 420 et pouvant s'ap- puyer sur le disque denté 415, pour maintenir les deux disques 420, 415 correctement écartés l'un de l'autre. La surface Inférieure de chaque bloc d'écartement 456 porte de pré- férence une couche 457 d'une matière élastique absorbant les chocs de manière à amortir le choc et éviter les vibra- tions, quand le disque 420 desoend après la coupure de l'ar- rivée de l'air comprimé.
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MECANISME D'EJECTION DE L'EMBALLAGE
Au moment où chaque emballage, porté par un maillon 26 de la chaîne 25, quitte le point final de tangence de la chaîne à la tourelle de scellage, Item- ballage est entraîné par la chaîne jusqu'à un poste d'éjec- tion, où se trouve un mécanisme d'éjection 40 représenté sur les figures 25 et 26. Ce mécanisme d'éjection 40 est monté entre des barres 16, 462 du bâti; les extrémités avant de ces barres supportent un arbre tournant 463, tandis que leurs extrémités arrière supportent un arbre analogue 464. Une série de roues dentées à chaîne 466 sont portées par l'arbre 463; l'arbre 464 porte une série de roues dentées analogues 467.
Plusieurs chaînes 470 passent autour des différentes paires de roues dentées alignées 466 et 467. Des barres de balayage 471 s'étendent entre des chaînes adjacentes 470 et sont reliées à ces chaînes: ces barres 471 sont disposées en quinconce en travers de trois trajets adjacents de déplacement; quand elles se trouvent sur les brins inférieurs des chaînes, elles balaient latéralement la plaque plane 258 de chaque mail- lon 26, engagent ainsi un emballage transporté par le maillon et l'éjectent dans des couloirs associés respectifs de décharge 475; ce couloir dirige les emballages jusqu'à un équipement de dessin, ne faisant pas partie de l'inven-
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tien.
Chaque barre de balayage 471 comporte un doigt 472, qui arrête positivement le mouvement communiqué à l'em- ballage par le maillon associé 26. La disposition en quin- conce des barres de balayage 471 et la vitesse de rotation de celles-ci sont coordonnées avec la vitesse de la chaîne de transporteur, de manière que la barre de balayage de chacun des trois couloirs adjacents de décharge éjecte effectivement chaque troisième emballage entraîné par les maillons 26; de cette manière, les trois barres de balayage éjectent tous les emballages enveloppés et scellés dans l'un ou l'autre des couloirs de décharge 472.
Le mécanisme d'éjection est entraîné par une chaîne à rouleaux 477, qui passe sur une roue dentée 478 et qui est entraînée elle-même par un aispositif approprié de roues dentées à chaîne et d'engrenages; ce dispositif, qui n'est pas représenté sur le dessin, est associé à un arbre d'entraînement 480 (figu- re 13), qui porte un pignon conique 481 en prise avec le pignon conique 212, décrit précédemment et faisant partie du dispositif d'entraînement du mécanisme de fabrication du flan d'enveloppement.
Comme on le voit sur la figure 2, le chemin-came 313 s'éleve légèrement, juste avant le poste d'éjection, de manière à élever légèrement l'emballage au dessus du plan de la plaque supérieure 253 faisant partie
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de chaque maillon 26. Ainsi, on est certain que chaque emballage sera complètement dégagé du moule du maillon associé 26 et placé au-dessus de ce moule; il n'y aura donc aucun obstacle s'opposant à l'éjection de l'emballage en dehors de la chatne par les barres de balayage 471 dé- crites précédemment.
En quittant le poste d'éjection, le chemin-came 313 descend légèrement de manière que le piston associé 311, porté par chaque maillon de la chaîne, vienne affleurer sensiblement à la surface de la plaque supérieure 258 de chaque maillon, et soit ainsi pr8t à recevoir un flan d'enveloppement du mécanisme de fabrica- tion et à commencer un nouveau cycle d'emballage.
FONCTIONNEMENT
On va expliquer maintenant sommairement le fonctionnement du mécanisme de façonnage et d'enveloppe- ment du produit, en se référant en particulier aux figures 27 à 42, en plus de la figure 2. La figure 34 représente la chaîne de transporteur en un point pouvant être considé- ré comme le point initial de son trajet sans fin; en ce point, le cylindre 204 d'a blication du flan d'enveloppe- ment applique un flan 55 sur a plaque supérieure plane
258 de l'un des maillons 26. Il faut noter que le flan 55 a été complètement séparé'des matières en feuille 32, 33; on a décrit précédemment en détail la construction du
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flan d'enveloppement, en se référant à la figure 27.
Il faut remarquer qu'en ce point du trajet de la chaîne le piston 311 est maintenu par le chemin-came 313 à une certaine hauteur, pour laquelle sa surface supérieure affleure sensiblement à la surface supérieure de la plaque 258.
La figure 35 représente un stade postérieur du mouvement de la chaîne de transport, après que le mail- lon correspondant 26 a traversé le poste de remplissage, où le produit à façonner et à envelopper a été répandu sur la table de remplissage 290; dans la position représentée sur cette figure, le produit 485, contenu dans la cuvette associée 291 de mesure volumétrique, est nivelé par la brosse 326, de manière à réaliser une mesure commandée et précise de la charge contenue dans la cuvette. Immédiate- ment avant l'emplacement de la brosse 326, le produit 485 en excès est raclé et retiré de la table 290.
Ce stade du fonctionnement s'effectue quand le maillon de la chaîne se rapproche du point situé à 90 au-delà du point initial de tangence de la chaîne avec la roue dentée associée à la tourelle de façonnage du produit.
La figure 36 représente un stade pos- térieur du mouvement de la chaîne de transport. A ce stade, le plongeur 298 de façonnage du produit a été entraîné
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vers.le bas, à travers la cuvette 291 de mesure volumétrique, de manière à transférer la charge mesurée, en même temps que le flan sous-jacent d'enveloppement 55, dans le moule cylin- drique du maillon 26. Il faut noter qu'à ce stade, le chemin came 313 est aussi descendu de manière à abaisser le piston 311 pour recevoir la charge du produit 485; le plongeur 298 et le piston 311 sont représentés dans leurs positions inférieures. A ce stade, les bords inférieurs de la charge comprimée du produit sont arrondis, de telle sorte que le produit 485 ne remplit pas complètement l'intérieur du moule.
Ce stade du fonctionnement se effec- tue à environ 1400 après le point initial de tangence de la chatne de transport avec la roue dentée associée à la tourelle de façonnage du produit.
La figure 37 représente la position occupée un instant plus tard par la chaîne de transport; dans cette position, la charge du produit 485 a été complè- tement comprimée de manière à se présenter avec sa confi- guration finale d'un pâté. Il faut remarquer sur cette figure que le chemin-came 315 a légèrement monté de manière à pousser vers le haut le piston 311, qui donne une forme d'équerre aux bords inférieurs du pâté; cette action se produit pendant que le plongeur 298 se trouve encore à sa position inférieure extrême. Ce stade du fonctionnement
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s'effectue juste après le point situé à 1500 au-delà du point initial de tangence de la chaîne avec la roue dentée associée à la tourelle de façonnage du produit.
A ce stade, le flan d'enveloppement 55 a été partiellement appliqué au pâté et se trouve sensiblement dans la condition représen- tée également sur la figure 28.
La figure 38 représente un autre stade ultérieur du déplacement de la chaîne de transport, au point où commence l'opération de rabattement des bords de l'enveloppe; cette opération est exécutée par le mécanisme d'enveloppement. Le doigt 366 de rabattement du bord arrière et la semelle 367 de rabattement des coins arrière sont représentés sur cette figure en trait plein, juste avant qu'ils rattrapent les bords et les coins du flan 55. La représentation en tirets du doigt 366 de rabattement du bord arrière indique l'action initiale de celui-ci, au moment où il rattrape le maillon 26 pour re- plier vers le bas le bord arrière du flan 55.
La figure 39 représente un stade légère- ment postérieur à celui représenté sur la figure 38; sur la figure 39, la semelle 367 de rabattement des coins arrière a rattrapé le maillon correspondant 26 de manière à rassembler et à replier vers le bas les coins arrière 65, 76 (figure 38) du flan 55. Il faut naturellement se rappeler
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que la chaîne 360 est entraînée à une vitesse légèrement supérieure à celle des maillons 26 de la chaîne de trans- port, de telle sorte que, quand le doigt 366 et la semelle 367 se trouvent sur le brin inférieur de la chaîne 360, ils rattrapent progressivement le maillon 26 pour rabattre vers le bas le bord arrière et les coins arrière, comme on l'a déjà expliqué. A ce stade, le flan d'enveloppement a été appliqué à un degré représenté sur la figure 29.
La figure 40 représente la même opération que celle représentée sur les figures 38, 39, mais en plan, avec une référence à trois emplacements séparés d'un maillon 26, pour montrer l'action progressive d'un doigt 366 et d'une semelle 367 par rapport à un maillon correspondant 26.
Le fonctionnement de la lame 381 de maintien vers le bas est représenté par rapport au maillon 26 le plus avancé représenté sur la figure 40. Comme on le voit, à ce stade de l'opération d'enveloppement, le bord arrière et les coins arrière sont repliés vers le bas, et la lame 381 est projetée vers l'extérieur, grâce aux articulations décrites précédemment, jusqu'à une position de maintien vers le bas, entre d'une part la surface inférieure de la semelle 367 et d'autre part le bord arrière rabattu et les coins arrière rabattus du flan d'enveloppement.
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La figure 41 représente le fonctionnement, un instant plus tard; à ce moment, les vitesses de la lame 381 et des maillons 26, sont égales et ceux-ci font avan- cer le produit façonné jusqu'à l'enveloppe 385 de rabatte- ment des coins avant et du bord avant. Quand le produit façonné franchit l'enveloppe 385, les bords 386, 387 de celui-ci replient vers le bas les coins avant respectifs 63, 62 du flan d'enveloppement, pendant que les coins et les bords arrière sont maintenus repliés par la lame 381.
A ce moment, l'organe de retenue 402 se trouve juste en arrière du bord avant 61 du flan et se déplace à la même vitesse que celui-ci, de manière à éviter que la partie centrale du bord avant 61 soit repliée accidentellement en même temps que les coins avant 62, 63. Ce stade est le stade d'enveloppement représenté sur la figure 30.
L'organe de retenue 402 se déplace à travers la longue fente 388 de l'enveloppe 385 jusqu'au moment où il se rapproche de l'extrémité de cette fente ; à ce moment, il s'élève en dehors de la fente jusqu'à une position inactive, tandis que la lame 381 est retirée en même temps de sa position de maintien vers le bas ; zone centrale du bord avant 61 est alors repliée vers le bas, quand le flan dtenvelop- pement franchit l'extrémité de la fente 388 pour occuper la position représentée sur la figure 31.
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La figure 42 représente aussi la fonction de retenue de l'organe de retenue 402; elle montre en élé- vation latérale cette fonction, quand l'organe 402, entraîne par la chaîne 397, maintient verticalement le bord avant 71 . du flan d'enveloppement, pendant que les coins avant de celui-ci sont repliés vers le bas.
D'après la description précédente de la machine et du procédé mis en oeuvre au moyen de cette ma. chine, on voit que l'invention permet d'obtenir, pour les emballages, des résultats nouveaux présentant de nombreux avantages, On a décrit l'invention en considérant l'utili- sation d'un flan d'enveloppement formé de deux couches d'une matière en feuille recouverte d'une substance thermo- plastique; il est bien entendu cependant qu'on peut obtenir les mêmes résultats sans utiliser une matière en feuille recouverte d'une substance thermoplastique, si cette matière est elle-même formée par une matière thermo- plastique.
D'autre part, on peut utiliser des flans d'en- veloppement constitués par une seule couche d'une matière en feuille et obtenir avec de tels flans des résultats avantageux ; dans ce cas, on peut supprimer le dispositif sé- paré d'alimentation et d'avance de la matière en feuille 33.
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On a représenté et décrit un mode préféré de réalisation de l'invention, mais on peut évidemment apporter à ce mode de réalisation des changements dans la forme et dans les détails, sans s'éloigner pour cela de l'esprit de l'invention.
L'invention n'est par conséquent pas limitée par la forme et le fonctionnement particuliers décrits ici.