BE522498A - - Google Patents

Description

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 la Firme L. & Ho   ROSENMUND   résidant   à   LIESTAL (Suisse) . 



   MACHINE A CANNELER LA SURFACE DES CHAUSSEES, etc. 



   La présente invention est relative à une machine à l'aide de laquelle les surfaces lisses de routes, de dalles de recouvrement de trottoirs, de revêtements en bâtons, et analogues, peuvent être munies de cannelures à arêtes vives. 



   On sait que la circulation, en particulier des véhicules à mo- teur, sur des surfaces et chaussées, qui ont été rendues lisses par le roula- ge ou la marche, est dangereuse, spécialement par temps humide, en raison de l'adhérence insuffisante, Pour cette raison, on a déjà proposé de munir de cannelures les voies de circulation qui se trouvent dans cet état, et, à cet- te fin, on a proposé des machines destinées à fraiser de telles cannelures à l'aide d'outils taillants. Dans ces machines, les outils taillants étaient disposés côte à côte sur un arbre commun. 



   La nouveauté de l'invention réside dans le fait que les outils à produire les cannelures sont constitués par une série de meules tournant à grande vitesse et commandées séparément-ou deux à deux, au voisinage immé- diat les unes des autres. Ces meules peuvent être montées dans des bras de support, à pivotement par rapport au châssis de la machine et être pressées contre le sol par l'action de ressorts.

   Pour régler la profondeur de coupe des meules, on peut prévoir, latéralement par rapport à celles-ci des patins ou galets de guidage, dont la position est réglable dans le sens de la hauteur Afin d'éviter, dans la plus grande mesure possible, des pressions latérales indésirables sur les meules pendant le roulage et le fonctionnement de la ma- chine, les axes de celles-ci se situent approximativement dans le plan verti- cal passant par l'essieu du châssis. 



   Les dessins annexés représentent schématiquement un exemple de réalisation de l'invention. Dans ces dessins : 

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La Fig. 1 est une vue d'élévation latérale de la machine. 



   La Fig. 2 est une vue d'élévation antérieure. 



   La Fig. 3 est une vue d'élévation latérale montrant un bras oscillant et un patin de guidage. 



   Sur le châssis a est monté un puissant moteur b qui entraîne la transmisssion c et les disques d'accouplement à friction d de celle-ci. 



    Sous l'action d'un ressort k ; derniers disques s'engagent dans une gorge   appropriée e du moyeu r prévu entre les meules f disposées deux à deux, ce moyeu étant à son tour monté dans le bras de support pivotant g. Lorsque le châssis est relevé et que le ressort k est décroché, ce bras de support peut être basculé vers l'avant,autour de l'arbre h, suivant la direction de la flè- che s. La fente t, prévue dans le bras de support g, permet au ressort i de presser les meules f et le patin de guidage 1 contre le sol.

   Le mécanisme à manivelle m est utilisé en vue du transport de la machine vers le chantier et de son retour de celui-ci et permet de relever l'ensemble du système de meules à l'aide du levier n, par basculement autour du centre de rotation o suivant la direction de la flèche p, de telle manière que ni les meules, ni les patins de guidage ne puissent entrer en contact avec le sol. La machine est ensuite propulsée de la manière connue en soi, par l'intermédiaire de la transmission c, la direction étant assurée par le volant q. 



   Lorsqu'il s'agit d'une application normale, la machine selon l'invention est utilisée avec une série complète de meules tournant à une vitesse élevée, par exemple 1. 500 tours/minute, de manière à tailler, dans la surface de la chaussée, des cannelures situées côte à côte et à interval- les réguliers, ces cannelures présentant des arêtes vives. Comme chaque pai- re de meules est munie de son propre patin de guidage 1 à position réglable de la manière connue en soi, la profondeur de taille de chaque paire peut s'adapter automatiquement à toutes les inégalités de la surface de la chaus- sée.

   Dans la Fig. 2, le bras de support g2, avec sa paire de meules et son patin 12 produisent une taille profonde, tandis que les meules affectées au bras de support g3 ne font que rayer la surface de la chaussée et que les organes solidaires du bras de support gl occupent la position de transport. 



   Une particularité essentielle de l'invention consiste en ce que, grâce à la prévision des bras de support basculants, chaque paire de meu- les est indépendante de la position en hauteur de la paire de meules voisines, est soumise à la sollicitation de son propre ressort i et peut être basculée au besoin, par exemple en vue d'une réparation ou d'un remplacement des meu- les. Comme, selon l'invention, les axes principaux des meules se situent ap- proximativement dans le plan vertical passant par l'essieu du châssis, les virages effectués par la machine à canneler les chaussées n'exercent que des pressions latérales relativement minimes sur les meules. 



   La machine selon l'invention présente, vis-à-vis des machines connues à canneler les surfaces des chaussées, et analogues, l'avantage qui consiste en ce qu'elle permet de réaliser, par   meùlage,   une performance plu- sieurs fois supérieure à celle de ces machines, et un aspect plus net, que ceux obtenus avec des outils de coupe. En particulier, les outils de coupe perdent leur tranchant rapidement et d'une manière non uniforme, lorsqu'on les emploie pour travailler des pierres et analogues, et doivent être   ré-affû-   tés. Par contre, les meules utilisées selon l'invention gardent toujours leur mordant, et leur usure consiste en une réduction de diamètre. Ce "dépérisse- ment" est automatiquement corrigé par la machine selon l'invention, et cela jusqu'à l'usure complète des meules.

   Par conséquent, tout aiguisage et toute rectification des outils sont éliminés. Grâce à l'adaptation automatique de la profondeur de coupe de chaque paire de meules, mêmes à des points dénivelés de la surface de la chaussée, on obtient un cannelage plus uniforme que dans les machines connues, dont les outils de coupe sont montés sur un arbre commun. 

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   L'invention est de nature à porter remède, d'une manière ra- tionnelle et économique, à un état de chose pénible, très gênant dans le do- maine de la circulation. 



    REVENDICATIONS.   



   1. - Machine mobile pour produire des cannelures dans les re- vêtements routiers,caractérisée par une série de meules disposées au voisi- nage immédiat les unes des autres commandées individuellement ou deux à deux et tournant à une vitesse élevée.

Claims (1)

1. 2. - Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que les meules (f) sont montées à basculement dans le châssis (a) de la machine à l'aide de bras de support (g) et sont pressées contre le sol par un ressort (i) .

   3. - Machine selon les revendications 1 et 2, caractérisée par des patins (1) ou galets, disposés latéralement et réglables dans le sens de la hauteur, qui limitent la profondeur de coupe des meules (f).

   4. - Machine selon les revendications 1 à 3, caractérisée en ce que les axes des meules (f) se situent approximativement dans le plan ver- tical (x-y) passant par l'essieu du châssis (a).