BE520621A - - Google Patents

Description

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  PROCEDE POUR L'AFFINAGE PREALABLE ET L'AFFINAGE FINAL DE METAUX. 



   La présente invention se rapporte à un procédé pour l'affinage préalable et l'affinage final de métaux en utilisant, un agent d'affinage riche en oxygène. Les avantages de l'enrichissement de l'agent d'affinage en oxygène sont connus de façon générale. Si l'agent d'affinage riche en oxygène est insufflé par le bas dans le convertisseur normal dans le bain métal-   lique.,   la durabilité du système de tuyères diminue avec l'accroissement de la teneur de l'agent   d'affimge   en   oxygène,:*-   On a pour cette raison, essayé d'introduire l'agent d'affinage par le haut -dans le bain métallique. Mais ce procédé présente l'inconvénient que la teneur de la scorie en fer est   accrue   de façon extraordinairement forte et qu'il se produit également une forte volatilisation du fer.

   On a par suite proposé de diminuer le chauffage local du bain de fer à l'endroit où l'agent d'affinage riche en oxygène rencontre ce bain de fer, et par suite de réduire la   combustion   du fer, en réalisant l'opération d'affinage dans un tambour, pouvant tourner autour d' un axe horizontale qui tournait avec une vitesse de rotation élevée, et en outre en mélangeant   l'agent   d'affinage, avant sa rencontre avec le bain de fer avec le mélange gazeux se trouvant à l'intérieur du tambour.

   Pour une vitesse de rotation élevée appropriée du tambour., il a été possible, il est vrai, de faire entrer le mélange gazeux, riche en   oxygène.,   se trouvant à l'intérieur du tambour, en réaction suffisante avec le bain de fer, sans accroître de façon inadmissible la teneur en fer de la scorie, toutefois, la vitesse de rotation élevée du tambour diminue de façon extraordinairement forte la durée de service de son garnissage. 



   Or, il a été fait la constatation surprenante qu'on peut, dans un tambour tournant relativement lentement, obtenir une réaction extraordinairement efficace de l'agent d'affinage avec le bain sans accroissement inadmissible de la teneur en fer de la   scorie,     lorsqu'on   introduit l'agent d'affinage sous la surface du bain. Une introduction oblique des tuyères sous la surface du bain s'est révélée particulièrement avantageuse aussi bien pour 

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 l'accélération de l'allure de la réaction que pour la durabilité des tuyères d'amenée de l'agent d'affinage.

   Des essais ont montré qu'on obtenait des teneurs de la   scorie   en fer même plus faibles que celles qu'on devait accepter dans le procédé habituel jusqu'ici, déjà pour des vitesses périphériques du tambour d'affinage inférieures à 1   m/sec.   Ceci parait devoir être attribué au fait, que, au cours de l'affinage, de l'oxyde ferrique,   d'abord   formé en excédent, est, sur son trajet à travers le bain de fonte jusqu'à la surface du bain, à nouveau réduit par la fonte et que les éléments à éliminer du fer par l'affinage, Si,   Mn,   P, etc.., passent, au lieu du fer, dans la scorie. 



   On obtient, par ce mode d'affinage, que les oxydes ou particules de scorie,qui se forment au cours de la réaction de l'oxygène avec la fonte et qui sont d'un poids spécifique plus léger que le bain de fer, doivent en montant, parcourir encore un trajet déterminé à travers la fonte   l@@de,   avant   d'atteindre   la surface de celle-ci. Pendant ce temps, les particules de scorie sont entourées de tous côtés par de la fonte, de sorte qu'il peut se produire une action réciproque entre elles. Par la fine répartition, dans la fonte, des particules de scorie qui se foment, il s'effectue une réaction de surface, qui est de beaucoup supérieure à ce qu'elle peut être dans le cas de l'insufflation d'oxygène sur une surface de bain de même étendue.

   Le mouvement de rotation du récipient d'affilage a pour effet que de nouvelles particules de fonte prennent part de façon ininterrompue à la réaction chimique.   On   obtient en outre ainsi un mélange intime du bain dans le sens vertical, tandis que le courant d'oxygène insufflé produit dans le bain un mélange intime dans la direction de l'axe longitudinal du tambour . 



   Malgré l'insufflation d'oxygène, le bain peut, dans le procédé selon l'invention, réduire encore des quantités notables d'oxydes de fer sous forme de minerai, de battitures de laminoirs ou analogues. C'est ainsi, par exemple, qu'il a été possible, dans le cas d'une charge de minerai de 150 kg/t de fonte et d'affinage de la fonte jusqu'à 0,05 % de C,   d'attein-   dre   un@   teneur en fer de moins de 10 % dans la scorie. 



   Le procédé selon   l'invention   se caractérise en premier lieu par le degré élevé d'utilisation de l'oxygène employé, par la courte durée de l'opération d'affinage et ainsi par la forte économie de l'utilisation du récipient d'affinage avec une longue durée de service de son garnissage, et par une faible perte en fer par la teneur en fer de la scorie. 



   Le procédé selon l'invention convient en particulier pour l'af-   finage, préalable   de fonte, mais peut également être employé pour l'affinage final d'acier, de manière analogue au procédé acide ou basique d'affinage au vent soufflé, ainsi que pour l'affinage de métaux et d'alliages.

Claims (1)

1. REVENDICATION Procédé pour l'affinage préalable et l'affinage final de métaux caractérisé en ce qu'on insuffle dans le bain métallique, pendant qu'il se trouve dans un tambour, à garnissage céramique, tournant autour d'un axe ho- riz@@ ou sensiblement horizontal, l'agent d'affinage, de préférence riche en oxygène, au moyen de tuyères, qui pénètrent par des ouvertures, ménagées dans les parois frontales du tambour, à l'intérieur de celui-ci et qui sont immergées par le haut, à travers la couche de scorie, de préférence obliquement, sous la surface du bain.