BE519955A - - Google Patents

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BE519955A
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    • EFIXED CONSTRUCTIONS
    • E06DOORS, WINDOWS, SHUTTERS, OR ROLLER BLINDS IN GENERAL; LADDERS
    • E06BFIXED OR MOVABLE CLOSURES FOR OPENINGS IN BUILDINGS, VEHICLES, FENCES OR LIKE ENCLOSURES IN GENERAL, e.g. DOORS, WINDOWS, BLINDS, GATES
    • E06B3/00Window sashes, door leaves, or like elements for closing wall or like openings; Layout of fixed or moving closures, e.g. windows in wall or like openings; Features of rigidly-mounted outer frames relating to the mounting of wing frames
    • E06B3/66Units comprising two or more parallel glass or like panes permanently secured together

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Civil Engineering (AREA)
  • Structural Engineering (AREA)
  • Joining Of Glass To Other Materials (AREA)

Description


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  PERFECTIONNEMENTS AUX DISPOSITIFS D'OBTURATION POREUX POUR VITRAGES
DOUBLES. 



   La présente invention est relative aux vitrages doubles formés de feuilles espacées de verre hermétiquement scellées l'une à l'autre sur leurs bords; elle vise particulièrement le scellement des pores ou évents utilisés pour l'égalisation des pressions entre l'intérieur et   l'extérieur   du vitrage pendant la fabrication et pour l'introduction d'une certaine quantité de gaz sec à l'intérieur du vitrageo 
On sait que des vitrages comportant des feuilles espacées de verre, dont les parties marginales sont convenablement scellées l'une à l'autre, pour entourer un espace rempli d'air immobile, assurent une bonne isolationo Un procédé pour fabriquer un vitrage double hermétiquement scellé est décrit dans le brevet des Etats-Unis   d'Amérique   n  2.389.360.

   Ce procédé consiste à appliquer des bandes   d'une   matière conductrice, telle que celle connue sous la dénomination   "Aquadag"9   près des bords de deux feuilles de verre, à maintenir sur des supports les feuilles dans une position horizontale l'une au-dessus de   l'autre    à faire passer un courant électrique à travers les bandes pour engendrer une quantité suffisante de chaleur pour ramollir le verre contigu et à permettre aux parties marginales de la feuilles supérieure de s'affaisser.

   Les parties marginales affaissées sont ensuite amenées en contact avec la feuille inférieure et les parties du verre en contact sont fondues ensemble pour former un joint étanche de verre soudée Les vitrages soudés sont ensuite refroidis dans un four de recuisson du   verreo  
Dans une technique ultérieure,   perfectionnée.!)   décrite dans une demande de brevet déposée aux Etats-Unis d'Amérique le 1er mars 1950 sous le n    1490562   par William Ro Clever et Harry 0. Phalin, on juxtapose deux feuilles de verre en ne laissant entre elles qu'un espace de 7,6 mm. De préférence, la feuille supérieure est plus large que la feuille inférieure d'environ 6,3 à 3,17 mm dans les deux dimensions horizontales.

   La feuille supérieure est 

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 également munie de bandes marginales conductrices et   l'une   des feuilles, de préférence la feuille supérieure, est percée d'un petit trou habituellement au voisinage fd'un angle. On chauffe électriquement sur ses bords la feuille munie des bandes conductrices de l'électricité de telle manière que les bords s'affaissent et se trouvent intimement soudés à la feuille inférieure. On tire ensuite la feuille supérieure vers le haut au moyen   d'un   dispositif à vide pour produire l'espacement nécessaire entre les feuilles et on peut faire vibrer légèrement   l'ensemble   vers le haut et vers le bas pour obliger le verre se trouvant à l'endroit de l'union à être plus complètement nervure.

   Un autre procédé pour assurer le nervurage à ce stade de la soudure consiste à souffler de l'air par le trou de faible section afin d'augmenter momentanément la pression à l'intérieur de l'ensemble. Ultérieurement, on recuit les ensembles et on scelle les évents ou trous de faible section par la technique décrite ici. 



   On a déjà proposé de former des vitrages doubles scellés en maintenant à distance des feuilles de verre au moyen de bandes de verre dont les bords ont été enduits d'une pâte ou poudre d'un verre à point de fusion bas, puis en chauffant l'ensemble pour faire fondre la pâte et pour réaliser une union entre les joints de l'ensemble. 



   Lorsqu'on fabrique des ensembles par ces procédés et par des procédés analogues., il est évident que les gaz se trouvant entre les feuilles de verre sont fortement chauffés et se   dilatent.   Lorsque ces gaz chauffés sont refroidis pendant l'opération de   recuisson,   ils se   contractent  ce qui tend à engendrer un vide à l'intérieur de   l'ensemble.   Pour empêcher l'affaissement ou l'éclatement de l'ensemble par l'effet de la différence de pression résultante, on ménage habituellement dans les ensembles, en des points convenablement choisis., de petites ouvertures par lesquelles les gaz peuvent y pénétrer.

   Si ces petits trous ou évents ne sont pas convenablement scellés après refroidissement des ensembles, la vapeur d'eau peut pénétrer dans ceuxci et détruire par suite leur utilité. Le scellement convenable de ces petits trous ou évents a constitué   jusqu'ici   l'un des problèmes principaux de la fabrication de l'ensemble obtenu par soudure des bords des feuilles de verre. Pratiquement, toutes les matières adhésives organiques sont caractérisées par leur perméabilité à l'humidité et peuvent même contenir de l'humidité elles-mêmes. Par suite, lorsque les trous en question sont scellés avec des matières plastiques organiques seules, la vapeur d'eau pénètre bientôt dans l'ensemble. 



   La présente invention est fondée   sur Inapplication   de moyens assurant une obturation du trou d'évent pour des vitrages doubles soudés ou réalisés de toute autre manière, moyens consistant en un manchon ou oeillet tubulaire métallique mince non taraudé fixé dans le trou au moyen   d'un   verre à point de fusion bas et ayant un coefficient de dilatation sensiblement égal à celui du verre dont sont formées les feuilles du vitrage double, la douille précitée étant à son tour fermée au moyen d'un organe fileté métal-   lique   approprié que l'on y insère et que l'on y scelle.

   La douille   métalli-   que est repliée vers l'intérieur à sa partie inférieure pour recevoir   l'or-   gane fileté o 
Pour permettre de mieux comprendre 1-invention, on va la décrire maintenant plus complètement en se référant au dessin annexé sur lequel les mêmes nombres de référence désignent'les mêmes organes sur toutes les figures : - la figure 1 est une vue schématique   d'un   vitrage double réalisé conformément à l'invention; - la figure 2 est une vue, partie en coupe et partie en élévation, par II-II de la figure 1, cette vue montrant un type de trou d'évent dans un vitrage doubler - la figure 3 est une coupe à plus grande échelle   d'un   fragment d'un vitrage double, coupe représentant le trou d'évent avec un oeillet métallique non taraudé qui y est inséré;

   

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 - la figure 4 est une vue partielle à échelle   agrandie,   en cou- pe, d'un vitrage double et montre le trou d'éventa avec un dispositif d'obtu- ration réalisé conformément   à     linvention;   - la figure 5 est une vue schématique illustrant un procédé et un appareil appropriés pour sceller l'oeillet métallique dans le trou d'é- vent; - la figure 6 est une vue partielle à plus grande échellepar- tie en coupe et partie en   élévation,   de l'appareil représenté sur la figu- re 5; - la figure 7,   enfin,   est une vue par VII-VII de la figure 60 
Un vitrage double 9 réalisé conformément à l'invention comprend des feuilles de verre 10 et 11 espacées, comme on le voit sur les figures
1 et 2.

   La feuille 10 peut comporter des parties marginales 13 repliées vers le bas et soudées à la face supérieure de la feuille 11 par le procédé et au moyen de l'appareil décrits dans le brevet des Etats-Unis   d'Amérique   précitée La soudure peut être faite sensiblement sur le bord de la feuille 11, comme le montre le dessin; elle peut aussi être à une certaine distance du bord de la feuille 11 pour ménager un rebord qui est d'une épaisseur de verre et qui peut être mastiqué ou fixé de toute autre manière dans l'ouverture que l'on désire obturero 
Le trou d'évent est désigné d'une manière générale par le nombre 14;

   il peut être placé en un point quelconque de l'ensemble mais, comme le montre le dessin, il est habituellement disposé près du bord de la feuille supérieure 10   et,,   de préférence, près d'un angle de cette feuille. On peut former un seul orifice, mais si cela est nécessaire, ou si on le   désire,   on peut prévoir d'autres orifices.

   On peut souffler par l'orifice des gaz secs (de l'air desséché, par exemple) pour balayer rapidement les gaz humides contenus dans la chambre 180 
L'organisation d'un trou d'évent et plusieurs stades de sa réa-   lisation,   dans son application aux ensembles préparés conformément au brevet des Etats-Unis   d'Amérique   n    203890360   précitée ou bien à la demande, également précitée, de Clever et autres? sont représentés à plus grande échelle sur les figures 3 et 4. Dans le mode de réalisation figurée la structure comprend une ouverture 14 formée près de la partie marginale de la feuille 10. Cette ouverture peut s'évaser vers l'extérieurspar exemple d'un angle d'environ 60 à 75  vers sa face externe.

   On peut adopter d9autres angles de conicité ainsi que des combinaisons de diverses conicitéso Par   exem-   ple, l'ouverture 14 peut être évasée vers les faces interne et externe de la feuille de verre et la partie intermédiaire peut être cylindrique ou légèrement conique. Le dispositif d'obturation de l'ensemble comprend une douille ou oeillet métallique 22.

   On a constaté   qu'un   alliage nickel-fer contenant 48% en poids de nickel et   52 %   en poids de fer et ayant un coefficient de dilatation très voisin de celui du verre 10 est un métal approprié pour la formation de la douille ou oeillet 220 Les oeillets 22 consistent en une douille de forme conique s'adaptant à la forme du trou   d'évent,   le coté 23 de la partie inférieure de la douille étant replié vers l'intérieur et légèrement vers le haut de manière à pouvoir recevoir un organe fileté 250 
L'oeillet et la vis doivent avoir un coefficient de dilatation très voisin du coefficient de dilatation du verre 100 Un avantage de la forme particulière de douille représentée sur les figures 3 et 4 est que la douille peut être très mince,

   ce qui tend à réduire les efforts qui prendraient naissance s'il existe une différence quelconque entre le coefficient de dilatation de la douille et celui du verre. Quand on utilise un oeillet métallique taraudée l'épaisseur de ses parois doit être beaucoup plus gran-   de pour ménager la place des filets à l'intérieur de la douille ; parsuite,   la question de la concordance entre les coefficients de dilatation de la douille métallique et du verre a une importance capitale.

   Un autre avantage de l'utilisation d'un oeillet métallique mince non taraudé est qu'il est 

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 beaucoup moins coûteux   qu9un   oeillet taraudéo
Il y a lieu   dobserver   que la douille est enduite extérieurement 
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 d 9 une couche de verre 27 qui lui est unie et qui est également unie ou sou- dée au verre contigu 10 de l'ouverture 14.

   La couche de verre 27 possède un point de fusion ou de ramollissement inférieur à celui du verre contigu, mais elle doit avoir un coefficient de dilatation thermique très voisin de celui du verre 10 auquel elle est unieo La composition du verre à point de fusion bas   quil   convient d'utiliser dépend du point de fusion désiré et aussi du coefficient de dilatation thermique du verre auquel il doit être unie Habi-   tuellement,   les ensembles soudés à chaud sont formés du verre à vitre habituel 
 EMI4.2 
 cha=-soude-silice qui est le moins coûteux de tous les verres disponibles pour cette application. Mais on peut aussi utiliser tous autres verres ou toute combinaison de ceux-ci. 



   Le verre, formant liant servant   à   fixer les oeillets 22 dans les ouvertures des feuilles d'un tel verre, est de préférence fondu de manière à former un enduit sur l'oeillet avant l'insertion de celui-ci dans le trou. toutefois, on peut le fondre sur les parois dudit trou ou adopter les deux façons de procéder.

   Le verre formant liant peut contenir, à la manière habi-   tuelle,   des pourcentages élevés d'oxyde de   plomb,   d'acide borique ou   dalumi-   neo En réglant convenablement ces composants dans le verre, on peut se rapprocher pratiquement   d'un   coefficient de dilatation thermique quelconque de manière étroite et, en même temps,

   on peut maintenir le point de fusion du verre formant liant à une valeur suffisamment basse pour avoir la certitude 
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 qu'il ssunira au verre contigu de l'ouverture ou trou d'évent pendant l'opé- ration de soudureo 
 EMI4.4 
 Un mode convenable de réalisation de l'enduit sur l'exténeur des oeillets au moyen de verre à point de fusion bas comporte un premier traitement à chaud de l'oeillet dans   1?air   pour former un enduit durable d'oxyde sur sa surface extérieure. Ce traitement réalise une surface physique meilleure sur   l'oeillet,   surface à laquelle peut adhérer le verre à point de 
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 fusion bas.

   Une température d'environ '7fl C maintenue pendant vingt minutes environ suffit habituellement pour réaliser ce traitements On chauffe ensuite   1-'oeillet   à la température du point de fusion du verre à point de fusion bas 
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 et on applique le verre sur 1-9ceillet. Cn peut faire cette application par pulvérisation ou en enduisant de toute autre manière i'oeil.let métallique avec le verre à point de fusion bas. 



   Un procédé d'application dont on a   constaté     Inefficacité   consiste à mélanger 100 gr   d'un   verre à point de fusion bas (qui a été broyé en par- 
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 ticules de dimensions telles que fl environ, ou davantage, traverse un ta- mis de 325 mailles) avec un véhicule, par exemple avec 50 cm3 de méthanol et 
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 quelques centimètres cubes d'une solution de sel d'Epsom. On place ce mélange dans un petit broyeur à billes et on le moud.   On   place ensuite de petites quantités du mélange moulu dans un pistolet et on le projette sur l'oeillet pendant que celui-ci tourne sur un axe. Le mélange sèche presque immédiate- 
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 ment et on chauffe ensuite Poeillet enduit à une température d'environ ?6flaC pour produire sur lui un glaçage. 



     On   ferme la douille 22 de l'ensemble de trou d'évent au moyen d'un organe fileté 25 qui comprend de préférence une partie filetée 29 et une   gran-   de tête 30 dont le contour extérieur s'adapte sensiblement au contour intérieur de   l'oeillet   métallique 22 et qui comporte une fente pour   --un   tournevis. 



  Si l'ceillet et   1?organe   fileté sont adaptés   l'un   à 1?autre de manière précise, on peut compter sur le contact entre les surfaces métalliques pour obtenir   1?étanchéité   à Pair et à   l'humidité;   cependant, la vis est habituellement enduite d'une couche 34 de matière plastique destinée à assurer un joint étanche permanent entre 1?oeillet métallique et la viso 
Des matières plastiques, appropriées au scellement des vis compren- 
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 nent le caoutchouc synthétique comme le t'thiokoltt les polymères de méthacry- late de méthyle, les polymères et les isomères du caoutchouc, le polystyrène, le chlorure de polyvinyle, les paraffines à point de fusion élevé,

   les résines de   vinylacétal   comme celles utilisées dans les verres de sécurité et de 

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 nombreuses autres substances. Une composition convenable est formée d'un mélange liquide d'un glyptal ou d'une résine d'alkyde et d'un "silicone" ou d'une résine d'ester   silicone.   La résine de glyptal est un polyester de glycérol et diacide   phtalique.   Elle peut comprendre un acide d'huile siccative ou un autre acide gras, par exemple de l'acide linolénique en proportion, par exemple,d'une mole pour chaque mole d'acide phtalique. On peut combiner ces deux composants en proportions relativement diverses, par   exem-   ple 10 a 90% du premier pour une quantité correspondante du deuxième.

   La préparation de ces types de résines est un procédé habituel et on peut se procurer dans le commerce les deux types. 



   Une matière plastique, ou résine, additionnelle dont on a constaté la grande efficacité pour sceller l'organe fileté dans l'oeillet est une composition constituée par le produit de réaction du   bisphénol   A et de l'épichlorhydrine. Ces compositions sont connues sous le nom de résines 
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 t1 epon Î 
Si on le désire, on peut appliquer sur la face externe de l'en- semble d'obturation et du verre contigu un revêtement 36 d'un métal à point de fusion bas.

   De tels métaux à point de fusion bas sont notamment le plomb et les alliages à point de fusion bas tels que la soudure, le métal Rose,   etcooo   
Dans la formation et le scellement de l'ensemble conformément aux caractéristiques de la présente invention, les techniques.de chauffage du verre et d'union des parties chauffées pour former les ensembles se conforment aux procédés habituels tels qu'ils ont été décrits à titre d'exemple dans le brevet et dans la demande de brevet précités.   On   utilise, pour former l'une des feuilles (10) de l'ensemble, une feuille de verre convenablement percée  comme l'indique la figure l, d'un trou de faibles dimensions. 



  Les trous peuvent avoir en coupe transversale la configuration représentée sur le dessin ou toute autre configuration appropriée. Les feuilles 10 et 11 doivent être soigneusement nettoyées et des bandes d'une matière conductrice telle que celle dénommée   "aquadag"   doivent être appliquées sur les bords d'au moins l'une des feuilles. On peut appliquer ces bandes au moyen de rouleaux, par brossage ou par toute autre technique appropriée. 



   Les douilles ou oeillets 22 munis d'un revêtement 27 de verre à point de fusion bas adhérant sur elles sont insérées dans les trous à ce stade de l'opération. La douille et son revêtement ont un diamètre extérieur légèrement inférieur, au point de diamètre   maximum,   au diamètre intérieur du trou   14   en son point de diamètre maximum. 



   Après que les douilles ou oeillets ont été insérés dans le trou, on préchauffe les feuilles 10 et 11 et on les superpose à une certaine distance l'une de   l'autre.   On applique ensuite le courant électrique aux bandes conductrices pour ramollir, conformer et fondre ensemble les bords des feuilles. Le chauffage est exécuté conformément à la technique décrite dans le brevet et dans la demande de brevet précités. Si le trou ou évent est placé près du bord de la feuille, l'oeillet revêtu se trouve fortement chauffé, son revêtement de verre fond en s'unissant à la surface contigüe du trou d'évent et l'oeillet se trouve fixé en place. 



   Pendant cette opération, la température de l'oeillet revêtu doit être maintenue de préférence à une valeur comprise entre   4800   et 705  C environ. On peut assurer le maintien de l'oeillet enduit à cette température en envoyant de   l'air   chauffé à une température comprise entre les limites précitées contre l'oeillet. L'air soufflé pour assurer l'union des éléments du vitrage double, de la manière décrite ci-dessus à propos de la demande de brevet Clever et   Phalin   citée ci-dessus, peut être chauffé et utilisé pour maintenir l'oeillet à la température correcte. 



   L'envoi d'un gaz chauffé, tel que   1-'air.,   contre l'oeillet pendant l'opération de soudure permet un chauffage uniforme et un scellement dudit oeillet. Si on compte sur la chaleur provenant de la soudure seule pour chauffer l'oeillet enduit, le côté de ce dernier adjacent à la bande conductrice 

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 de l électricité et   à   la ligne de soudure se trouve chauffé à une température plus élevée que le côté éloigné de ladite ligne de soudureo Ce chauffage inégal de l'oeillet donne lieu à son scellement inégal sur le verre 10 et donne naissance à des contraintes dans le scellement.

   Des défauts d'un oeillet scellé de tanière inégal se produisent fréquemment dans la partie du scellement éloignée de la soudures comme on l'a décrit   ci-dessuso   
L'utilisation d'air chaud pour maintenir l'oeillet à une température habituellement comprise entre   4800   et 705  pendant l'opération de soudure empêche la surchauffe de l'oeillet pendant le cycle de soudure et   s'oppose   également au refroidissement brusque de l'oeillet pendant   1-'opéra-   tion de nervurage lorsqu?on utilise un jet d'air pour assurer ledit nervurage. 



   Si l'enduit de verre   27   de 1?oeillet est surchauffés le verre 27 se met à bouillir et se combine avec le verre 10 pour former un verre ayant des caractéristiques physiques entièrement différentes de celles de   l'un   quelconque des verres initiauxo Ceci donne lieu à des contraintes et à la formation de bulles dans le scellement, ce qui tend à provoquer une rupture dans la zone de scellemento Si le verre 27 est refroidi brusquement pendant ou immédiatement après   111 opération   de soudure,le côté de   l'oeillet   éloigné de la soudure ne se soude pas au verre 100 
Le scellement de l'oeillet enduit   22   dans le trou d'évent 14 peut être réalisé aussi pendant le préchauffage du verre 10 avant l'opération de soudure On peut exécuter cette opération,

   comme le montrent les figures 5, 6 et 7, en utilisant une source de chaleur auxiliaire localisée dans le four de préchauffageo Cette source est destinée à chauffer primitivement le verre immédiatement autour du trou d'évent 14. 



   La source de chaleur auxiliaire localisée peut être constituée par un dispositif de chauffage électrique bobinée par an dispositif de chauffage par induction, par de Pair chauffé ou par tout autre moyen permettant un contrôle étroit des températures à la fois de l'ceillet 22 et du verre 10 au voisinage immédiat dudit oeillet. 



   Comme on le voit sur les figures 5, 6 et 7,la source de chaleur auxiliaire localisée est une résistance électrique bobinée comprenant des bobines   41   et 42 en nichrome reliées en série par un conducteur 44 à une source d'énergie (non figurée) au moyen de conducteurs 45 et 46. Les bobines 41 et   42   sont montées au centre à une certaine distance l'une de l'autre, au-dessus et au-dessous du trou d'évent 14, dans des pièces réfractaires 49 et 50 en forme de cuvettes qui sont elles-mêmes maintenues par des bras 52 et 54 d'un support 56. Ce dernier   porte   aussi les conducteurs 44, 45 et   46   et passe à travers une   cuverture   58 ménagée dans la paroi 60 du four de préchauffage. 



  On peut mettre en place le support 56 à la main ou mécaniquement par rapport à la feuille de verre 10 et au trou d'évent 14. 



   Le diamètre intérieur des bobines circulaires 41 et 42 est de préférence légèrement supérieur à celui du trou d'évent. Ceci assure un chauffage convenable du verre 10 autour d'un trou d'évent. 



   On a constaté qu'une combinaison des bobines chauffantes 41 et 42 et   d'un   soufflage   d'air   chaude comme on 1'a décrit ci-dessus à propos du maintien de la température de l'oeillet 22 pendant le cycle de soudure, constitue le meilleur procédé connu à l'autre actuelle pour le scellement de l'oeillet enduit dans le trou d'évent. L'air peut être envoyé sur l'oeillet par un tube 62 traversant en son centre la pièce 49 et la bobine 41 et s'étendant légèrement au-dessous de cette dernière. Le tube 62 peut être fait en acier inoxydable ou en toute autre matière appropriée et il peut être relié à une source   d'air   chaud sous forte pression au moyen   dune   liaison flexible appropriée. 



   On conduit cette opération de chauffage en chauffant 1?oeillet enduit et le verre 10 au voisinage immédiat du trou d'évent pour obliger le verre 27 à se ramollir suffisamment par exemple à une température voisine de 593 o C au moyen de la bobine chauffante électrique représentées ou par tout autre dispositif appropriée et en dirigeant ensuite un jet   d'air   chauffé sous 

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 forte pression (environ 6,3 kg/cm2) sur l'oeillet pendant de deux à cinq se- condes environ pour le repousser vers le bas dans le troua La température de   l'air   est de préférence comprise entre 425  et 705  C environ au moment où il vient en contact avec   l'oeilleto   On ne peut pas utiliser de l'air froid dans cette opération,

   car il refroidirait brusquement le verre 27 jusqu'à son point de figement avant que l'oeillet n'ait pu exécuter aucun mouvement. 



   Conformément à un autre mode de réalisation de   l'invention,   la douille.métallique peut être scellée dans un trou d'évent qui est situé sur la ligne de la bande conductrice de l'électricité. On insère la douille mé- tallique ou oeillet dans le trou d'évent avant l'opération de soudure et on soude ensemble les bords des feuilles de verre comme on l'a décrit plus hauto Quand le bord de la feuille supérieure a été amené au point de fusion et s'af- faisse pour venir en contact avec la feuille inférieure pendant l'opération de soudure, l'oeillet métallique est amené vers le bas avec elle et   se-trouve   scellé dans le bord de l'ensembleo En pareil cas, l'oeillet métallique peut être oxydé, comme on l'a décrit plus haut,

   mais n'a pas besoin d'un enduit du verre à point de fusion baso 
On peut chasser les gaz contenus dans les ensembles en les refou- lant au moyen d'un gaz séché, par exemple de l'air sec, introduit dans le trou d'évento Quand les ensembles sont suffisamment purgés,on obture les trous d'évent en insérant une pièce filetée 25 qui a été convenablement enduite d'une matière plastique, comme on l'a décrit plus haut.

   On peut appliquer ce revêtement de matière plastique en trempant les vis dans la matière plastique désirée ou en pulvérisant sur elles une solution de ladite matière,, en se- couant la vis pour la débarrasser de tout excès et en laissant ensuite s'é- vaporer le solvant de la matière plastiquée On peut également plonger les vis dans la matière plastique en fusion ou bien les saupoudrer, pendant quelles sont chaudes, de matière plastique ou de résine fusible. Après mise en place de la vis, on peut chauffer l'ensemble ou le cuireo 
Lorsque l'organe fileté 25 a été mis en place., on peut recou- vrir l'ensemble obturateur du trou d'évent au moyen d'un métal ou alliage fu- sible figuré en 36. On peut adopter divers modes d'application.

   Un procédé commode consiste à "amorcer" les surfaces par projection de métal pulvérisé contre la surface à enduire, puis à appliquer un revêtement de soudure en fusion au moyen   d'un   chalumeau ou d'un fer chaude On peut utiliser diverses résines ou matières plastiques, telles que les caoutçhoucs synthétiques,, pour sceller le dispositif   d'obturation   du trou   d'évent,   à la place du métal ou alliage fusibleo 
Il est bien entendu que le revêtement de l'ensemble au moyen de   soudure,   d'un autre métal fusible ou de matière plastique est facultatif et qu'il ne constitue qu'une précaution pour empêcher une action intempestive sur la   viso   Dans certains cas, il peut ne pas être nécessaire,

   car la   @@s   assure un scellement convenable sans autre   traitemento   
L'application des caractéristiques de l'invention au scellement des trous d'évent dans les vitrages doubles n'est pas limitée aux procédés ou aux produits décrits dans la demande de brevet déposée aux Etats-Unis d'A- mérique par Clever et Phalin et dans le brevet des Etats-Unis   d'Amérique   203890360 précitéso Il est bien évident pour tout.homme de l'art que les mo- des de réalisation de l'invention décrits ici ne l'ont été qu'à titre d'exem- ple et que l'on pourrait les modifier de diverses manières sans que l'écono- mie de   l'invention   s'en trouve pour cela altéréeo   REVENDICATIONSo -----------------------   la Vitrage doublecomportant un trou de faibles dimensions.\)

   ou trou   d'évent,   formé dans une de ses parois, un moyen d'obturation du trou précité constitué par une douille métallique mince non taraudée fixée dans le trou par une union vitreuse de verre à point de fusion bas adhérant à la surface extérieure de la douille et aux parois des trous de manière à assu- 

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 rer un ci,- scellement imperméable à leh-midïté,, la partie inférieure de ladite douille étant recourbée vers 19intérieur pour recevoir un organe filetég enfIn, an organe fileté inséré dans la douille pour obturer le trouo 20 Vitrage double, comportant une ouverture tronconique formée dans une de ses par..:iss un moyen d-lo7Dt-araticn du trou précité ccnstitué par une douille .mé val;lze mince ncn taraudée :f:

  l'lé& dans le trou par une union vitreuse de verre à point de fusion 'bas   adhérant   à la surface extérieure de la douille et aux parais des trous de manière à assurer un joint ou scellement 
 EMI8.2 
 imperméables à lph.ditég le. partie inférieure de ladite douille étant recourbée vers 191ntérieur p0U1" recevoir un organe filetée enfin, un organe fileté inséré dans la douille pour obturer le trouo 3. Moyen d"obturation suivant la revendication 2g dans lequel l'organe fileté est enduit durle matière plastique. 



  13.a Moyen d?obturation suivant la revendication 2, dans lequel   13 organe   fileté est enduit   d'une   composition plastique constituée par une résine de glyptal et par une résine   d'ester   de   silicone.   
 EMI8.3 
 



  5 Moyen d obturation poreux suivant la revendication 29 dans lequel 1?organe fileté est enduit d9une scmpcsiticn plastique constituée par un prcduit de réaction de bisphéncl A et dgépionscrhydrineo 60 Moyen dobturation poreux suivant la revendication 2. dans lequel les parties extérieures de la douille et de la vis sont resouvertes d'un -métal à point de -Îl1.8ion bas après .que. la vis z, été insérée dans la douille. 



  70 Procédé d"obturation d'un trou d'évent d'un vitrage double, dans lequel on forme sur la périphérie externe   d'une   douille métallique mince un revêtement   d'un   verre à peint de fusion bas, cn insère la douille enduite dans le trcu   d'évent.!)   on chauffe le verre entourant immédiatement l'crifice du trou à une température suffisante pour provoquer la fusion du verre à 
 EMI8.4 
 point de fusîonbas, cn dirige un ;et d9un gaz chauffé sous 4Lcirte pression sur la douille et cn-.Qbtur.e ensuite 1;ioe ¯.ntsrne¯de la douilleo 80 Procédé d'cbtur8:

  ticn d"un trou d5êvent d9un vitrage double  dans lequel on forme sur la périphérie externe d'une douille métallique mince 
 EMI8.5 
 un revêtement d'un verre à point de fusion Dass on insère la douille enduite dans le trou d!lé\"el1t9 on chauffa le verre entvararit immédiatement 1$cr.fioe du trou à une température suffisante pour provoquer la f !lsion du verre à point de fusion bas, on dirige un jet d9,{rl gaz chauffé sous forte pression sur la douille et on obture ensuite 1 or3.five interne de la dooille., en y insérant un organe filetéo 9o Procédé d1obturation 'un trou. d'évent d9un.

   vitrage doubles dans lequel on forme sur la périphérie externe   d'une   douille métallique mince un revêtement d'un verre à point de fusion   bas,,   on insère la douille en- 
 EMI8.6 
 duite dans le trou d9évent, on chauffe le verre entourant immédiatement 12orifice du trou d une température suffisante peur provoquer lafusion du verre à point de fusion bas., on dirige un jet dun gaz chauffé sous forte pression sur la douille et con obture ensuite 1 orifâ.c:e interne de la douille, en y in- sérant un organe fileté enduit   d'une   matière plastiqueo 
10.

   Procédé   dobturation     d'un   trou d'évent d'un vitrage double, dans lequel on forme sur la périphérie externe   d9une   douille métallique mince un revêtement d'un verre à point de fusion bas, on insère la .:ouille enduite dans le trou   d'évent,   on chauffe le verre entourant immédiatement l'orifice du trou à une température suffisante pour provoquer la fusion du verre à point de fusion bas.!)

   on dirige un jet d'un gaz chauffé sous forte   pres-   sion sur la   dcuille   et on obture ensuite l'orifice interne de la douilles en y insérant un organe filetée enduit dune matière plastiques constituée par 
 EMI8.7 
 un produit de réaction du bi.9phénol A et de l9épichlQthydrineo 110 Dans un procédé dsobturati±n d9un trou d'éveiit pratiqué dans   1?une   des deux feuilles de verre maintenues à distance   l'une   de l'autre et formant un vitrage doubles dans laquelle on enduit la périphérie externe   d'une   douille métallique mince d'un verre à point de fusion   bas.,

     dans lequel procé- 

 <Desc/Clms Page number 9> 

 dé on insère la douille enduite dans le trou   d'évent    on superpose les feuilles de verre à distance l'une de l'autre, on chauffe leurs bords à la température de fusion pour former une soudure verre sur verre entre les bords des feuilles,le verre de l'une des feuilles au voisinage du trou d'évent étant porté à la température de fusion de l'enduit de verre de la douille métallique, grâce à quoi on scelle celle-ci en place et on ferme l'orifice interne de la douille, le moyen particulier consistant à diriger un gaz chauffé sur la douille métallique pendant l'opération de   soudureo   
12.

   Procédé d'obturation   d'un   trou d'évent d'un vitrage double consiste   à former   un trou d'évent dans l'une des feuilles de verre près de son bord, à munir cette feuille   d'une   bande conductrice de l'électricité de manière que le trou d'évent se trouve   situé   sur la ligne de la bande, à insérer une douille métallique dans le trou d'évent, à superposer les feuilles de verre à distance   l'une   de l'autre, la feuille portant le trou d'évent étant à la partie supérieure, à chauffer les bords de la feuille de verre supérieure à la température de fusion pour obliger lesdits bords à s'affaisser et à se souder sur les bords de la feuille inférieure et à sceller la douille métallique dans le trou d'évent,

   à recuire l'ensemble soudé et à obturer ultérieurement l'orifice intérieur de la douille.

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Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR2173777A1 (fr) * 1972-03-02 1973-10-12 Saint Gobain Pont A Mousson

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* Cited by examiner, † Cited by third party
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FR2173777A1 (fr) * 1972-03-02 1973-10-12 Saint Gobain Pont A Mousson

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