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PROCEDE ET DISPOSITIF POUR LE FILTRAGE DES LIQUIDES.
La présente invention concerne un procédé pour le filtrage des liquides qui convient en particulier pour l'épuration des eaux super- ficielles (eaux de rivière et autres eaux similaires) et dans lequel le liqujde est amené, sous l'effet de la pression9 à traverser un filtre dit "filtre alluvionnaire", c'est-à-dire des réseaux métalliques qui sont re- couverts d'une masse alluvionnaire,telle par exemple qu'une couche de fibres d'amiante ou de cellulose.
En outre, l'invention concerne plus par- ticulièrement des dispositifs appropriés pour Inexécution de ce procédéo
Avec les filtres alluvionnaires, on obtient, comme on le sait, même dans le cas de débits relativement élevés, des filtrats encore très propres ; malgré cela, le filtre alluvionnaire n9a pu s'imposer jus- qu'à présent que pour le filtrage de quantités limitées d'un filtrat d9une valeur élevée., parce que la couche alluvionnaire s'obstruait petit à pe- tit au cours du traitement et devait alors, après une interruption du trai- tement, être retirée des réseaux de fil métallique, suivant une méthode qui demandait beaucoup de temps,pour être remplacée ensuite par une nouvelle masse alluvionnaire.
L'invention élimine ces inconvénients et permet un traitement pratiquement continu avec des besoins suffisamment réduits en ce qui con- cerne la masse alluvionnaire, pour que l'on puisse appliquer désormais ce procédé de filtrage à tous les problèmes relatifs aux filtres et même l'utillser pour 1?épuration des eaux ayant servi aux usages domestiques.
Conformément à 19 invention le processus du filtrage est-in- terrompu périodiquement par un brefprocessus'de nettoyage, qui consiste à rejeter la masse alluvionnaire des réseaux alluvionnaires par un rinçage en retour et à la faire passer de la chambre du filtrequi a été vidée, dans une chambre de lavage située plus bas., où elle est consécutivement la-
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vée sur des cribles dans un liquide soumis à un écoulement turbulent, en évi-
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tant lgalluvionnage sur les cribles de lavage par des jets de liquide en- voyés sous pression dans la chambre- de lavage parallèlement aux cribles de lavage ;
puàs, une certaine quantité de remplacement de masse alluvionnaire nouvelle ayant été ajoutée, la masse alluvionnaire est immédiatement ramenée à la chambre du filtre, à la suite du processus du lavage, pour être de
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nouveau soumise à l'alluvionnagea Ce processus ne demande que quelques mi- nutes,qui sont facilement compensées dans le cadre d'un processus continu de fabrication par un réservoir de filtrat relativement petit.
Ce processus présuppose que la masse alluvionnaire est, lors de chaque processus de rin- çage, retirée autant que possible intégralement des réseaux alluvionnaires
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et transférée dans la chambre de lavagepce que l'on obtient au mieux en pm- voquant le rinçage en retour par la vidange périodique d'un réservoir de filtrat sous pressionrempli au cours de la période de filtrage qui a précédé.
Toutefois, Inexécution: d'un genre nouveau, du processus de
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lavage sur des cribles de lavage qui sont maintenus à 19abri de la constitue tion d'une charge indésirable d?alluvlonsp par des jets de liquide envoyés sous pression est d'une importance décisive. Ce genre de processus de lava= ge permet un désalluvionnage extrêmement rapide des impuretés liées à la masse alluvionnaires, et il est recommandé dans ce cas de calculer le débit du liquide pendant le processus du lavage pour que:il corresponde à un multiple
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du débit pendant la production du fjl;:
re9 en faisant par exemple fonction- ner la pompe du filtre avec un nombre de tours doublé pendant le processus du lavageo En outreon peut encore, pour accroître le tourbillonnement dans le processus du lavage, insuffler de 1?air comprimé à travers la cham- bre de lavage. Le processus du lavage est déjà terminé au bout d'une ou deux minutes, de sorte que le nouvel alluvionnage peut suivre sans délai.
On entreprend aussi opportunément ce nouvel alluvionnage avec une pression de fonctionnement plus élevée de la pompe du filtre et avec un débit accru
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de façon correspondante, afin qu!i1 en résulte immédiatement une couche alluvionnaire uniforme sur 1?ensemble de la surface des réseaux alluvionnaires et que cette couche soit concentrée à la fin du processus de lgalluvionnage. On peut alors, après la fin du processus de la concentration, repasser sans
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déla$. à la production, et 1?on obtient aussitôt un filtrat clair. Va11uvionfiage, en cas de débit plus élevé, a lieu au mieux en fermant 1?évacuation du liquide de lavage, mais en laissant tout d'abord ouverte l9adduetion du liquide de lavage, jusqu'à ce que alluvionnage soit achevé. Com- me liquide de lavage, on peut utiliser aussi de Peau amenée séparément sous pression.
Lors du filtrage de liquides de faible valeur, tels par exemple que des eaux superficielles, on utilise comme liquide de lavage directement 15eau brute soumise à la pression de la canalisation.
Par le lavage, conforme à l'invention, sur des cribles qui
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sont, au cours de ce lavage, maintenus exempts dsalluvions par des jets de liquide, il est possible de réduire au minimum les pertes en masse allu- vionnaire., Malgré cela, une faible partie de la masse alluvionnaire est désalluvionnée avec les impuretés évacuées et doit par suite être remplacée.
Cette partie est pour chaque processus de lavage environ de 1?ordre de 5 à 10 % et comprend une proportion accrue de fibres très fines. On la remplace par suite opportunément par un mélange de fibres présentant, par rapport à la masse initiale, une proportion accrues, approximativement doublée, de fibres fines. Pour assurer un mélange favorable de la masse de remplacement, cette masse est préalablement mise en suspension, puis projetée sous pression dans la masse alluvionnaire lavée, dans l'intervalle de temps compris entre la terminaison du processus de lavage et le commencement du processus d'al- luvionnage suivant.
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Pour Inexécution du procédé conforme à lsinvention, on se sert au mieux d'un appareil, dans lequel la chambre de lavage est disposée, directement au-dessous de la chambre du filtre, dans un réservoir commun et porte sur ses parois laterales le crible de lavage. La masse alluvionnaire reje-
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tée des réseaux alluvionnaires dans le processus du rinçage en retour tombe alors directement dans la chambre de lavage située au-dessous, à laquelle on donne opportunément un fond en forme de cône, de façon à ce que la masse alluvionnaire glisse sur ce fond latéralement vers les cribles de lavage.
Au-dessus de la chambre du filtre, on peut prévoir dans lc même réservoir la chambre de réserve du filtrat, séparée par une cloison, et on obtient
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alors pour le rinçage en retour un trajet particulièremeni court du liquide.
Les réseaux alluvionnaires sont opportunément suspendus verticalement et disposés de préférence en forme d9étoile autour d'un tuyau répartiteur commun qui relie leurs conduites d9évacuation du filtrat pur au réservoir de filtrat et qui est pourvu d9un certain nombre d9ouvertures réparties uniformément sur son pourtour, pour répartir la pression préalable lors de lealluvionnage aussi uniformément que possible sur les réseaux alluvionnaires. A ce tuyau répartiteur on peut alors raccorder en bas le large tuyau d9évacuation pour 19écoulement préalable.
Le crible de lavage est opportunément construit à partir da éléments individuels dirigés en zig-zag et est disposé à 19ineêtieur d9UQ canal annulaire relié à 1?évacuation du liquide de lavage, ce canal annulaire étant en communication, par des ouvertures uniformément réparties.,avec le crible de lavage.
Pour maintenir le crible de lavage exempt de charges
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d9a11uvions, la partie principale du liquide de lavage est introduite par des ajutages dans la chambre de lavage lesdits ajutages étant disposés dans la chambre de lavage de façon circulaire, à des distances d'au plus 40 mm 1?un de 19 autre et à une distance d'au plus de 30 mm de la surface du crible de lavage, et le sens de leurs jets est sensiblement parallèle au crible de lavage. D9autres ajutages, qui projettent opportunément avec une composante tangentielle le liquide de lavage dans la chambre de lavage, peuvent
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e v3.r au tourbillonnement additionnel de la masse alluvionnaire en suspen- sion dans la chambre de lavage et communiquer en même temps à son contenu un mouvement de rotation.
Pour 19introduction de la masse alluvionnaire de remplacement,
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qu'il convient d9amener pérïod3.quemsnt, on prévoit opportunément un réci- pient de mélange séparé avec un agitateur, dans lequel cette masse est tout d9abord préparée et à partir duquel elle est ensuite introduite dans la cham-
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bre de lavage sous 19effet de la pression du liquide de lavage, après la ter- minaison du processus du lavage, et est mélangée avec la masse alluvionnaire fraîchement lavée.
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A 19aîde d'un tel appareil on peut exécuter le procédé décrit ci-dessus simplement par 1?ouverture et la fermeture consécutives de diver-
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ses soupapes, et cela doune façon absolument automatique, en se servant pour la commande des soupapes d'un dispositif de commande électrique, pneumatique ou hydraulique d'un genre connu en soi et réglé suivant un ordre prédéterminé. Les diverses soupapes sont constituées au mieux dans ce cas comme des pistons-valves à compensation de pression, avec un tiroir cylindrique à commande hydraulique ou pneumatique.
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Lors du filtrage de l'eau on peut laisser s9écouler. simplement comme de Peau chargée d9impuretés. la quantité doeau brute utilisée pour le lavage de la masse alluvionnaire. Lors du filtrage de liquides chimiques on doit récupérer la quote-part du liquide brut utilisée pour le lavage de la masse alluvionnaire, séparément de la boue du filtre. On y par-
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vient, conformaient à 1?inventionp en ajoutant à la masse alluvionnaire, lors de chaque processus de régénération une faible quantité d'un produit dit '+agent auxiliaire de filtrage", par exemple quelques grammes de fibres d'amiante très finement fendues, de charbon actif moulu ou de terre d'in-
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fusoires dissoute, et en ramenant ensuite dans le filtrat brut l9écoulement des impuretés, à travers un simple filtre de drap.
Dans le processus d'alluvionnage, l'agent auxiliaire de filtrage est alors incorporé dans la couche alluvionnaire, il lie par 19 adsorption. pendant la période de filtrage, les matières troubles colloïdales et est extrait de la masse alluvionnaire,
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lors du processus du lavage, en commun avec les plus grosses particules des impuretés Cet agent retient cependant les matières troubles liées par ad-
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'sorption ;
si 1?on ramène 19écoulement des impuretés dans le filtrat brut, à travers un filtre de drap, non seulement les matières troubles grossières extraites par le lavage de la masse alluvionnaire, maip encore l9agent au- xiliaire de filtrage avec les matières troubles colloïdales liées par adsorption restent sur le filtre de drap, et il est ensuite facile d9éliminer ces matières du filtre de drap après 1?évacuation du liquide brut utilisé pour le lavage.
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Le procédé conforme à lpinvent3 on et d-autres détails de dis - positifs ayant fait leurs preuves pour son exécution sont expliqués plus anplement ci-après avec des références aux dessins ci-joints, dans lesquels :
Fige 1 montre une vue latérale, partiellement en coupe, d'un dispositif fonctionnant conformément à 1?invention ;
Fig. 2 montre une coupe horizontale agrandie à travers la chambre du filtre F ;
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Fig = 3 montre une coupe horizontale agrandie à travers la chambre de lavage W, et
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Fig. 4 montre une vue latérale, partiellement en coupe,, d9me forme d9exécution modifiée.
L'appareil représenté consiste en un réservoir, dont la partie inférieure 2 entoure la chambre de lavage W et repose sur des pieds 1.
Cette partie inférieure est reliée par une bride 11 à la cloche 3,qui entoure la chambre du filtre F et qui porte en haut le réservoir d'air K séparé par un fond 4. Aux fins du nettoyage, il est possible de retirer la cloche 3 après avoir desserré les vis (non représentées) de la bride 11.
Dans la chambre du filtre F sont placés les éléments de fil-
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tre 5 en forme de disques qui sont disposés en forme d9une étoile dont le centre est constitué par le tuyau de support 9. Conformément à la fig. 2, les divers éléments de filtre 5 consistent en des plaques de tissu métal-
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lique grosaier qui sont tendues de part et d9utre au moyen de réseaux dits "réseaux alluvionnaires" faits d9un tissu métallique fin.
Ces éléments de filtre sont serrés, au centre de l9étoile, entre des tiges ansé- rées 6, qui ont une section transversale en forme de coin ; elles constituent, en commun avec les bords serrés des éléments de filtre, la paroi périphérique d9un tuyau qui sert de tuyau collecteur pour le filtrat.
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LPensemble du système est maintenu réuni en haut et en bas par les deux an- neaux 12 et 12a; ces anneaux sont enfoncés sur les extrémités en saillie des tiges insérées 6. Le serrage nécessaire est produit par le tuyau de support central 9, qui est soudé en haut à la bride du fond 4 et qui est vissé en bas sur la bride 13. En même temps, le tuyau 9 comprime la bride inférieure 13, au moyen dun joint de caoutchouc vulcanisé intercalé, contre
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le tuyau central d9évacuation du filtrat 17, qui est soudé au fond 16 de la chambre de lavage W.
La paroi du tuyau de support 9 est pourvue d'un certain nom-
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bre d9orlfices 10, à travers lesquels le filtrat pénètre, à partir de l9es- pace annulaire 7, dans le tuyau 9. De là il s9écoule dans le tuyau d'écoulement préalable 17, ou bien il monte à travers 1?ouverture 8 dans le réservoir d'air K.
La chambre de lavage W est pourvue d'un fond conique 16 et contient les réseaux de lavage 14 (voir fige 3) dirigés en zig-zag le long de la paroi latéraleo L'espace qui se trouve en arrière de ces réseaux de lavage 14 est en communication avec le canal annulaire 18 par les orifices 19 prévus dans la paroi latérale du réservoir. Sous le fond de la chambre de lavage W se trouve un second canal annulaire 20, à partir duquel les ajutages de lavage 21 débouchent dans la chambre de lavage W.
Ces ajutages de lavage 21 sont disposés ici, conformément à la fig. 3, sur une rangée En
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zig-zag continue le long des réseaux de lavage 14 de façon telle que leur distance réciproque soit d'au plus 40 mm et que leur distance au réseau dé lavage le plus rapproché ne soit jamais supérieure à 30 mm. Ils produisent pendant le processus du lavage des jets de liquide en faisceaux acérés qui sont dirigés parallèlement aux réseaux de lavage et qui protègent ces ré- seaux contre la formation d'une charge de matières de filtrage alluvionnées.
Pour la préparation et l'introduction de la masse alluvionnai- re de remplacement, on utilise un réservoir 33, qui est muni d'un entonnoir de remplissage 34 et d'un agitateur à moteur 35. Ce réservoir 33 est relié, par une conduite 37, à la conduite d'adduction et, par une conduite 36, à la chambre de lavage 1. Pour le nettoyage de l'appareil on utilise la sou- pape d'évacuation 27.
Pour la commande de l'appareil, les moyens auxiliaires sui- vants sont prévus :
La soupape d'adduction pour la production 26 et la soupape de retenue 24 située dans la conduite d'évacuation du filtrat pur 40 avant le compteur d'écoulement 39 ; la large soupape d'évacuation 22, qui débouche dans le tuyau d'évaucation 38 et qui sert à vidanger la chambre du filtre, ainsi qu'à évacuer les eaux chargées d'impuretés à partir de l'espace an- nulaire 18 ; la soupape 25, par laquelle les ajutages de lavage 21 sont alimentés en liquide de lavage et la soupape d'écoulement préalable 23, par la- quelle l'écoulement préalable est évacué pendant le processus de l'alluvionnage ;
la soupape 29 pour l'admission de l'eau sous pression dans le réservoir 33 et la soupape de retenue 28 pour l'introduction de la masse alluvionnaire de remplacement dans la chambre de lavage W ; et enfin la soupape à flotteur 32 intercalée entre la conduite d'évacuation de l'air 31 et l'égoutteur 30.
L'appareil fonctionne de la façon suivante :
Lorsque l'étoile du filtre 5 est recouverte de la masse alluvionnaire, le liquide brut trouble pénètre, en un écoulement continu, par la soupape ouverte 26 ; le filtrat pur est alors amené à la conduite d'évacuation du filtrat 40 par la soupape de retenue 24, maintenue ouverte sous l'effet de la pression, et par le compteur d'écoulement 39. Après qu'une chute de pression permise et prédéterminée a été atteinte dans le filtre, la large soupape d'évacuation 22 est d'abord entièrement ouverte par un dispositif de commande réglé d'avance (non représenté), de sorte qu'il se produit une réduction subite de la pression dans la chambre de lavage et dans la chambre du filtre ( W, F ).
La quantité de filtrat accumulée jusqu'à une certaine hauteur dans le réservoir d'air K, et qui se trouve sous la couche d'air comprimée qui y est enfermée, est par suite poussée, avec une vitesse élevée, à travers les ouvertures 8 et 10 dans l'espace annulaire 7 et exerce par a-coup une pression sur toutes les surfaces de l'étoile du filtre 5. De ce fait, la masse alluvionnaire est aussitôt complètement détachée des surfaces du filtre et tombe à travers la chambre du filtre, qui s'est vidée dans l'intervalle, jusque dans la chambre de lavage W, qui est aussi presque entièrement vidée. Les soupapes 25 et 23 sont alors ouvertes, tandis que la soupape de retenue 24 empêche automatiquement tout retour du filtrat à partir de la conduite 40.
La pompe préalable, qui est réglée à ce moment pour un nombre de tours accru, par exemple doublé, comprime le liquide brut sous une pression élevée, par la soupape 25, dans le canal annulaire 20 et le projette en même temps à travers tous les ajutages 21 dans la chambre de lavage W, de sorte que la masse de filtrage chargea d'impuretés y est soumise à un tourbillonnement et à un rinçage intenses. Les impuretés libérées sont désalluvionnées et évacuées à travers le réseau de lavage 14, le canal annulaire 18 et la soupape ouverte 22.
Les ajutages 21, disposés à une distance de moins de 30 mm du réseau de lavage 14 et éloignés de moins de 40 mm l'un de l'autre, envoient leurs jets parallèlement au réseau de lavage 14 (voir fig. 3) construit à partir d'éléments individuels qui se rencontrent
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à la paroi du réservoir ;ils empêchent de ce fait le réseau de lavage de se charger d'une masse alluvionnaire. Ils ont une efficacité assez grande pour que le processus du lavage proprement dit soit terminé en 30 secondes environ. Les ajutages 21 disposés obliquement font tourbillonner, le long de la surface conique 16, la masse de filtrage qui y est déposée et l'amènent au voisinage des réseaux de lavage 14.
En même tempsils impriment à la matière à laver un mouvement de rotation., Pour accroître l'effet de tourbillonnement de la matière à laver, il peut être prévu, en outrer des ajutages additionnels d9air comprimé, ou bien on introduit dans le canàl annulaire 20 de 12air comprimé qui s'y mélange avec le liquide de lavage.
Dès que le processus du lavage est terminé, la soupape 22 est fermée, tandis que la soupape 25 reste encore ouverte. En même temps, la soupape 29 est ouverte et de ce fait la masse alluvionnaire nouvelle préalablement mise en suspension dans le, réservoir 33 est projetée sous pression par la conduite 36 dans la chambre de lavage W. Ceci provoque un nouveau tourbillonnement et une nouvelle dissociation de la pulpe de la masse de filtrage soumise à un mouvement de rotation, qui est simultanément diluée par le liquide dont le niveau s'élève et qui est entraînée vers le haut kisqi'à l'étoile du filtre 5.
Alors commence le nouveau processus d'alluvionnage, pendant lequel 1?écoulement préalable descend par la soupape ouverte 23. Par suite de'la vitesse accrue du passage,la masse alluvionnaire s'applique aussitôt, ferme et épaisse, sur les réseaux alluvionnaires de 1?étoile du filtre 5 et les recouvre complètement et uniformément en peu de temps Le liquide brut qui continue à s9élever parvient enfinpar le tuyau d'évacuation de Pair 31, à la soupape à flotteur 32, qui se ferme. A peu près à ce moment., les soupapes 23 et 25 sont de nouveau fermées En même temps, la pompe du filtre est ramenée à son nombre de-tours normal.
Alors commence de nouveau le filtrage normal et la pression s'élève dans la chambre de réserve 4 jusqu'à ce que la soupape de retenue 24 s9ouvre et que le compteur d'écoulement 39 indique le commencen ent de la période de filtrage suivante.
L9appareil décrit fournit le filtrat pur sous une certaine pression à la conduite reliée au compteur d9écoulement 39. On peut cepen- dant aussi travailler avec un écoulement sans pression. Dans ce cas, on place sur le réservoir d'air K un tuyau élévateur qui mène à un trop-plein (destiné à remplacer la soupape de retenue 24), afin de disposer d'une certaine hauteur de chute pour la projection vers le bas des masses de filtrageo Il a été reconnu,en effet, que pour ce processus une pression de 2 à 3 mètres de colonne d'eau est déjà suffisante.
On peut provoquer l'augmentaion mentionnée du débit de la pompe du filtre par exemple en ajoutant une pompe auxiliaire pu en faisant varier la commande de la pompe par un engrenageo Mais de préférence, on se sert simplementpour actionner la pompe, d'un moteur électrique dont on peut augmenterpar exemple doubler, le nombre de tours, par degrés, par une commutation des pôles.
Au lieu de faire dériver les conduites des soupapes 25 , 29 de la conduite d'adduction du liquide brut, on peut aussi les raccorder à une conduite de rinçage séparée et maintenir fermée la soupape 26 pendant les processus du rinçage et de réalluvionnageo C'est de cette façon que 19 on procédera par exemple lors du filtrage de liquides que 1-'on ne peut pas faire intervenir eux-mêmes pour le rinçageo
On peut naturellement commander 1?ouverture et la fermeture consécutives des soupapes 22, 23, SI 25, 26 et 29 électriquement ou hydrauliqie- ment par des moyens connus en soi et réglés dans le temps selon un ordre prédéterminés pour rendre absolument automatique l'ensemble du processus.
On peut., en outre, ramener dans la conduite d'aspiration de la pompe du filtre l'écoulement préalable qui descend par la soupape 23, pour récupérer le liquide brut de 1?écoulement préalable.
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Dans la forme d'exécution modifiée conformément à la fig. 4, les mêmes parties sont désignées par les mêmes chiffres de référence que dans les fig. 1 à 3. On a représenté en outre la pompe 41 du filtre avec son moteur d'entraînement 42, ainsi que la soupape de commandé centrale 43 avec son filtre préalable 44, et le réservoir pour l'eau chargée d'impure- tés 45 avec la soupape d'adduction 46, le filtre de drap 47, la soupape de raccordement direct 48 et le tuyau de jonction 49 menant à la pompe du fil- tre 41. tuyau dans lequel débouche la soupape d'écoulement préalable 23.
En outre, par rapport à la fig. 1, ce filtre est muni, en plus d'un élévateur hydraulique 50 qui facilite l'élévation de la cloche 3 au-dessus de la bride
11 et qui permet de faire ensuite pivoter cette cloche autour de l'axe de son cylindre 50, aux fins du nettoyage.
Les caractéristiques essentielles, par lesquelles le mode de construction de la fig. 4 diffère de celui de la fig. 1, sont la direction modifiée du tuyau d'évacuation de l'air 31a et le tuyau additionnel d'éva- cuation de l'air 51 avec la soupape d'évacuation de l'air 52.
Conformément à la fig. 4, la soupape à flotteur 32, sert non seulement à évacuer l'air de la chambre antérieure du filtre, mais encore à déterminer la couche d'air restant dans le' réservoir d'air K. A cet ef- fet, le tuyau 3 la débouche immédiatement au-dessus du fond du réservoir à air K.
Lorsque, pour engager le processus du lavage, le filtre est vidé,la totalité du réservoir d'air K se remplit d'air. Si alors, après le processus du lavage et le processus de l'alluvionnage, le filtrat s'é- lève de nouveau dans le tuyau de support 9, il chasse sous l'effet de la pression tout l'air hors du tuyau de support, par la soupape à flotteur 32, jusqu9à ce que le niveau du filtrat commence à monter au-dessus de l'embou- chure du tuyau plongeur 31a. L'air qui est resté à ce moment dans le ré- servoir à ain est alors comprimé vers le haut et on obtient de nouveau avec certitude, pour le rinçage en retour suivant, des conditions de pression exac- tement du même ordre.
D'autre part, de l'air s'assemble souvent pendant la période de filtrage dans la chambre du filtre F,au-dessous du fond 4, cet air ayant été entraîné par le filtrat brut et ne pouvant pas franchir les éléments du filtre 5. Le matelas d'air qui en résulte s'avère en fait favorable pendant la période du filtrage, parce qu'il amortit de faibles variations de pression de la pompe.
Lors de la vidange du filtre, ce matelas d'air peut cependant empêcher la projection régulière de la couche alluvionnaire à partir des éléments du filtre 5, de sorte qu'il a été reconnu opportun d'ouvrir pendant un temps très court, immédiatement avant la vidange de la chambre du filtre F, la soupape additionnelle d'évacuation d'air 52, en se servant opportunément de la soupape de commande centrale 43 pour commander la soupape 52.
Comme le dispositif d'évacuation d9air 31a, 32 rend superflu, pour l'évacuation de l'air, l'utilisation, représentée dans la fig. 1, de la conduite d'évacuation du filtrat (24, 39, 40), la conduite d9évacuation du filtrat 40 peut, conformément à la fig. 4, être dérivée en bas à partir du tuyau de l'écoulement préalable 17, avant la soupape de l'écoulement préalable 23. Après avoir desserré les vis de la bride 11, on peut alors soule- ver et faire pivoter la cloche 3 au moyen de l'élévateur 50, sans être obligé de démonter aucune conduite quelle qu'elle'soit;
seule, la tubulure d'eau sous pression (non représentée), qui mène comme conduite de commande de la soupape de commande 43 à la soupape d'évacuation de l'air 52, doit être démontée dans ce cas.
Les soupapes 22 à 29. 48 et 52 sont opportunément constituées sous la forme de soupapes à tiroir circulaire, dont le cylindre de commande est actionné à partir de la soupape de commande 43 (robinet à plusieurs voies) au moyen du liquide brut ayant subi un filtrage préalable dans le filtre 44.
A chacune des positions de la soupape de commande 43 correspond alors une
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phase des différents états de fonctionnement du filtrephase dans laquelle la soupape de commande ouvre et ferme dans les groupes prescrits les soupapes mentionnéeso
En outre, la fig. 4 montre la disposition la plus appropriée pour le cas où 1-'on doit filtrer non pas de Peau;) mais une solution chimi- que, et où 1'on ne-peut par suite laisser évacuer ni l'écoulement préalable, ni le liquide de lavage utilisé. La soupape de l'écoulement préalable 23 débouche par suite en retour dans la conduite d'aspiration 49 de la pompe 41 du filtre. Pour récupérer le liquide de lavage, on utilise le réservoir 45, dans lequel débouche la soupape de vidange 22.
Ce réservoir contient un filtre de drap 47, au centre duquel est prévue la soupape de raccordement direct 48. Ladduction du liquide brut vers le filtre a lieu à partir de la gauche par la soupape à flotteur 46, qui maintient un niveau constant a - b à l'intérieur du réservoir 45.
Lors de la vidange du filtre, on ouvre la soupape de raccordement direct 48 en même temps que la soupape de vidange 22. Le filtrat brut provenant de la chambre du filtre F et de la chambre de lavage W s'écoule alors directement dans la partie inférieure du réservoir 45 et la soupape à flotteur 46 se ferme jusqu'à ce que la pompe 41 ait de nouveau aspiré du filtrat brut Jusqu-au niveau a - b.
Avant de commencer le processus du lavage, on ferme la soupape de raccordement direct 48, de sorte que la boue éliminée par lavage, qui retient toutes les matières colloïdales par adsorption, est alors elle-même retenue par le drap du filtre 47, tandis que le filtrat brut filtré s'écoule dans la partie inférieure du réservoir 45 pour se rendre ensuite à nouveau, comme filtrat brut, par la conduite 49, dans le filtre fin.
Grâce au mode de construction compact de l'étoile du filtre 5, il est possible de loger dans un réservoir relativement petit de très grandes surfaces de filtre, de sorte que l'appareil décrit présente une capacité de filtrage extrêmement élevée. La perte de la masse alluvionnaire est seulement - comme les essais l'ont démontré - de 5 à 10 % par processus de rinçage, de sorte que les frais de remplacement de la masse sont très minimes. Le filtrat présente dans 1?ensemble un degré de pureté de 99,8 % et est clair comme du cristal. Ce degré de pureté élevé est dû à l'apport régulier d'une masse alluvionnaire faite de fibres fines, ainsi qu'à la compression de la masse alluvionnaire au début du processus du filtrage.
Une période de filtrage pour des eaux superficielles fortement chargées d'impuretés exige environ de 3 à 12 heures tandis que le processus de régénération jusqu'à la nouvelle fourniture de filtrat ne demande qu'une ou deux minutes.
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