BE518283A

BE518283A -

Info

Publication number: BE518283A
Authority: BE
Priority date: 1952-03-10
Also published as: NL102942C; NL176691B; CH315666A; NL57711C

Description

PROCEDE DE FABRICATION DE COURROIES, EN PARTICULIER EN DES MATIERES

ARTIFICIELLES THERMOPLASTIQUES FUSIBLES.

courroies, en particulier en des matières artificielles thermoplastiques fusibles, avec renforcement interne.

On a déjà proposé d'employer des courroies en caoutchouc, avec renforcement interne, au lieu des courroies en cuir, d'un prix élevé.,, Les tentatives d'utilisation de matières artificielles dans la fabrication des courroies n'ont pas manqué non plus.

Selon l'invention, on emploie également des matières artificielles, en particulier des matières articielles thermoplastiques fusibles. Grâce à la présente invention, le procédé de fabrication de courroies en de telles matières est notablement simplifiée. 1'invention permet de fabriquer aissi bien des courroies plates que des courroies profilées, telles que les courroies en coin. De plus, il est possible de fabriquer des courroies ayant les dentures les plus variées, par exemple des courroies à denture à chevrons et des courroies à denture hélicoïdale, toutes les courroies de même grandeur fabriquées suivant le procédé faisant l'objet de l'invention présentant toujours également un module de denture absolument identique.

Pour obtenir les avantages cités, on coule les courroies dans un moule dans lequel elles séjournent jusqu'à ce qu'ait eu lieu la solidification de la matière. On maintient avantageusement les renforcements internes assurant la résistance, dans le moule de coulée, jusqu'à la solidification de la matière, au moyen de butées fixes. Comme matières pouvant répondre aux exigences posées sous le rapport de la

mides. On donnera toutefois la préférence aux polyuréthanes plutôt qu'aux polyamides. Mais l'invention, ne se limite pas à l'emploi des matières arti-

gine naturelle ou artificielle.

L'idée inventive offre aussi la possibilité de fabriquer des poulies, par coulage dans des moules, à partir des matières précitées ou à partir de matières analogues à celles-ci, si bien que, lorsqu'il s'agit de fabriquer des poulies dentées, un usinage complémentaire de celles-ci pour l'obtention des dentures est superflu. L'opération complémentaire peut

se limiter par exemple à la séparation ou à la division en différentes poulies, à la largeur désirée, à partir d'un tambour coulé, denté à sa périphérie.

Les particularités de l'invention apparaîtront au cours de la description qui sera donnée ci-après avec référence aux dessins annexés, représentant des exemples de réalisation.

La figure 1 montre une coupe partielle verticale d'un moule employé pour la fabrication des courroies sans fin, plates ou en coin.

Les figures 2 et 3 montrent la fabrication de courroies plates sur une plaque unie.

Les figures 4 à 9 montrent chacune une coupe partielle verticale d'un moule de coulée pour courroies.

Avant la coulée, un mandrin 1 est. revêtu d'un tissu à grosses mailles 2. Sur la couche 2, on enroule ensuite un renforcement organique ou inorganique 3, sous forme de fils, qui constituera plus tard le renforcement interne. Le mandrin 1, ainsi enveloppé, est introduit dans la cou-

obtient un creux de moule de dimension correspondant à l'épaisseur qu'aura la courroie. On remplira ce creux en y coulant les matières recommandées. Suivant un procédé simplifié, on peut renoncer au tissu à '-grosses mailles 2 et placer directement sur le mandrin 1 les renforcements 3, sous forme de

suffisamment entre et dans les fils ou torons 3. Après solidification, de la matière et enlèvement de la pièce coulée du moule sont- séparées, à partir de la pièce coulée_obtenue, différentes largeurs de courroie. Mais on peut aussi, dans le cadre de .l'invention, choisir la profondeur du creux du moule de telle fagon qu'elle corresponde à la largeur désirée de la courroie à fabriquer.

La figure 2 montre uneplaque unie 5, faite en une matière stable à la température de coulée. Sur cette plaque sont tendus des renfor- <EMI ID=6.1>

5 ou être tendus au-dessus de celle-ci au moyen de pièces d'écartement, non représentées, de manière que tout contact des renforcements 6 entre eux et avec la plaque 5 soit évité. Sur la plaque 5, on dépose, par simple coulage des matières mentionnées, une couche d'une épaisseur correspondant à celle de la courroie. La couche formée sur la plaque 5 est alors découpée en bandes. Suivant un procédé constituant variante, pour la fabrication de courroies en coin, on prévoit une rainure en queue d'aronde, qui peut être frai-

rainure, sur le fond de celle-ci.

Des courroies fabriquées à deux brins, c'est-à-dire non fermées, on fait avantageusement des courroies sans fin en fraisant, dans les extrémités à relier des courroies, des rainures suivant le sens longitudinal des courroies, rainures dans lesquelles sont introduits les renforcements enveloppés dans une matière élastique, lorsque les brins des courroies sont assemblés. Au moyen d'une flamme ou d'un courant de gaz de chauffage, les renforcements placés dans les rainures sont soudés aux extrémités des courroies; les

façon.

Suivant une autre proposition entrant "dans ils cadre de l'inven-

exemple en étoffe, qui sont superposées en couches et sont collées l'une à l'autre au moyen de matière élastique dissoute dans un agent solvant. Ici.,.

supérieure Grâce au procédé suivant l'invention, il est également possible de fabriquer des courroies en coin relativement larges, qui trouvent leur emploi pour les transmissions réglables. On sait que la zone de réglage pour de telles transmissions dépend essentiellement de la largeur de la courroie en coin. Dans les courroies en coin, en caoutchouc, connue's, on ne peut obtenir que de faibles largeurs car on ne dispose que de moyens'peu efficaces au point de vue technique pour assurer la rigidité transversale de la courroie.

Ces limitations sont écartées grâce à l'invention par le' fait que dans les courroies sont coulés des supports, tels que des tubes ou des tringles pleines, de préférence en métal, disposés transversalement par rapport au sens longitudinal de la courroie, supports auxquels sont prévues des pièces latérales en coin, se composant de garniture de frein ou analogue ou portant une telle garniture. Les pièces latérales de coin, qui sont inclinables et viennent s'appliquer aux poulies, peuvent être graissées; toute la transmission peut passer dans l'huile ou être arrosée d'huile, puisque la plupart des matières entrant dans la fabrication des courroies sont étanches à l'huile.

Four les courroies en coin qui, à leur coté interne, sont , profilées en direction transversale, il est proposé de munir les proéminences du profil d'un chapeau en matière dure, de préférence en fer.

Les figures 4 et 5 montrent des moules servant à la fabrication de courroies dentées. Le moule de coulée se compose d'une couronne externe 9 et d'une couronne interne 10. Dans le cas'envisagé à la fi-

renforcements constitués par de petits câbles d'acier 3. Le creux du moule est alors rempli par coulage et la courroie dentée est retirée lorsque s'est produite la solidification de la matière coulée.

Les tiges 11 peuvent être retirées de la courroie, si bien

que celle-ci présente des trous transversaux, lesquels ne nuisent pas à son utilisation. Mais ces tiges.. 11 peuvent aussi rester dans la courroie,

leurs extrémités dépassant latéralement, qui ont servi, pendant la coulée,

à leur appui dans les parois latérales du moule, étant maintenues ou recoupées.

Dans le cas considéré à la figure 5, la couronne externe 9

du moule présente les fraisures destinées à la formation des dents, tandis

que la couronne interne 10 est conformée en mandrin cylindrique sensiblement uni. Pour fixer la position des renforcements 3, on enveloppe la-couronne interne 10, comme dans le cas de la figure 1, d'un tissu, réseau ou analogue, perméable ou pénétrable de façon à produire, sur tout le pourtour de la courroie, une épaisseur de couche uniforme. Sur cette couche de base, on enroule alors le renforcement 3, qui trouve ainsi un support ferme. Contrairement à ce qui peut se produire dans le cas des broches 11, les couches 2 restent, après solidification de la matière coulée, à l'intérieur de là-section transversale de la courroie. Le moule représenté à la figure 5 a pour avantage

que la fabrication se fait rapidement et simplement et que les frais occa- sionnés pour l'achat des moules sont moins élevés puisque la courroie peut rester sur le mandrin interne uni 10 pour le façonnage domplémentaire de la denture dans la matière, tandis que la couronne externe, présentant les parties fraisées pour le façonnage des dents et, par suite, plus coûteuse, peut déjà être utilisée pour la fabrication d'une autre courroie.

Il va de soi qu'il est également possible de prévoir des dents aux deux coûtés de la courroie, de façon qu'elle puisse également entrer en prise, à son cote externe, avec une contre-roue correspondante,

vention, on enroule les renforcements sur un mandrin présentant des rainures et l'on relève le bord de la courroie pour former une bride, après coulage et solidification de la matière. Grâce à ce retroussement du bord, les renforcements internes viennent se placer dans la région de la section transversale de la courroie qui est opposée au coté de roulement de la courroie, si bien qu'un endommagement des renforcements est exclu même si la

courroie a déjà subi une certaine usure. Ceci est applicable tant dans le

cas des courroies plates que dans le cas des courroies dentées.

Selon la représentation de la figure 6, il est prévu, à là

troduction du mandrin 1 dans la couronne externe 4 du moule, la coulée est

réalisée, comme déjà décrit. Après solidification de la matière, la courroie

est retirée du mandrin 1 et la bride est formée, si bien que la face unie

servant ici de surface de roulement se place vers l'intérieur. Les tiges

produites par les rainures 12 sur la face dorsale de la courroie assurent

la position des renforcements internes 2 et 3 pendant le fonctionnement de

la courroie.

A l'aide des moules représentés aux figures 7 à 9, on fabrique des courroies dentées.? les moules représentés aux figures 7 et 8 servent à la fabrication de courroies denrées des deux cotés, tandis que le

moule visible à la figure 9 sert à fabriquer des courroies dentées d'un seul

formation des dents des courroies sont désignés par 13. Les moules montrés

aux figures 7 et 8 se distinguent par le fait que, dans le cas considéré à la figure 7, les rainures 12 se placent vis-à-vis des dents de la courroie, tandis que, dans le cas considéré à la figure 8, les rainures 12 se placent

vis-à-vis des creux de dents de la courroie. Suivant la représentation de <EMI ID=15.1> faible mais cependant suffisante pour assurer la position des renforcements

internes par les tiges formées au coté dorsal de la courroie.

REVENDICATIONS.

des matières thermoplastiques fusibles, avec renforcement interne, caracté-

10) dans lequel! elles séjournent jusqu'à ce que la solidification de la matière se soit produite.

Claims

<EMI ID=19.1>

térisé par le fait que les renforcements internes (2,3) sont maintenus par

des butées fixes, dans le moule, jusqu'à solidification de la matière.

3. - Procédé de fabrication suivant les revendications 1 et

2, caractérisé par le fait que sur la partie interne (1,10) du moule, on

enroule tout d'abord une ou plusieurs couches d'un tissu ou analogue dans lequel puisse pénétrer la matière coulée, couches sur lesquelles sont ensuite

enroulées les renforcements.

4. - Moule pour la mise en oeuvre du procédé suivant la revendication 3, caractérisé par le fait que les creux de dents destinés à

la formation des dents de la courroie se trouvent dans la partie externe (9)

du moule.

<EMI ID=20.1>

caractérisé par le fait que les renforcements sont enroulés sur un mandrin

(1), qui est introduit dans un cylindre creux (4) et par le fait qu'on remplit

ensuite par coulage l'espace creux compris entre le mandrin et le cylindre

creux, après quoi, la matière s'étant solidifiée, on découpe différentes largeurs de courroie.

6. - Procédé de fabrication suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que les renforcements sont tendus sur une plaque (5) et

que la plaque est recouverte des matières thermoplastiques fusibles, après

quoi on découpe différentes largeurs de courroie.

7. - Procédé de fabrication de courroies en-coin suivant les revendications 1, 2, 3 et 6, caractérisé par le fait que les renforcements sont placés dans une rainure en queue d'aronde, en particulier sur le fond de cette rainure et que la rainure est ensuite remplie par coulage.

8. -,Procédé de fabrication suivant la revendication 1, caractérisé par le fait qu'on garnit un mandrin (1) ou une plaque (5) de bandes '

(7) d'une matière convenable, par exemple de tissu, bandes qui sont superposées en couches et sont collées l'une à l'autre au moyen de matières élastiques dissoutes dans des agents solvants.

9. - procédé de fabrication de courroies en coin, en particulier pour transmissions réglables, suivant les revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que dans les courroies sont coulés des supports, sous forme de tubes ou de tringles pleines, faits de préférence en métal et se plaçant transversalement par rapport au sens longitudinal de la courroie, auxquels peuvent être prévues des pièces latérales en coin, en matière de garniture de frein ou revêtues d'une telle matière,

<EMI ID=21.1>

du profil sont pourvus d'un chapeau en matière dure, de préférence en fer.

<EMI ID=22.1>

térisé par le fait que les renforcements (2, 3), qui seront logés dans les courroies, sont enroulés sur un. mandrin (1) présentant des rainures (12) et que

la courroie, après coulage et solidification de la matière, est rabattue de manière qu'elle présente une bride.

12. - Moule pour la mise en oeuvre du procédé suivant la revendication 11, caractérisé par le fait que les rainures (12) réparties

<EMI ID=23.1>

ou obliquement par rapport au sens longitudinal de la courroie à fabriquer.

13. - Moule pour la mise en oeuvre du procédé suivant les revendications 11 et 12, caractérisé par le fait que le mandrin (1) présente des rainures (12) ou une denture et que la couronne externe (4) du moule entourant le mandrin (1) présente une surface interne (13) unie ou dentée.

<EMI ID=24.1>

précédentes, caractérisé par le fait que les extrémités de courroie à relier l'une à l'autre présentent des rainures suivant le sens longitudinal de la courroie, dans lesquelles sont placés les renforcements au préalable enveloppés de matière élastique et par le fait qu'on procède ensuite à la soudure au point de jonction.

15. - Procédé de fabrication de poulies pour courroies suivant les revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'on coule également les poulies dans un moule en employant des matières artificielles thermoplastiques fusibles.