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COUPLAGE EN CASCADE DE DEUX MOTEURS ASYNCHRONES.
Le problème sur lequel est basé l'invention consiste dans le fait qu'il faut produire à l'aide de moteurs asynchrones un couple diminuant constamment avec la vitesse de rotation, c'est-à-dire à caractéristiques analogues à celles de moteurs en série. L'invention emploie à cet effet, une-cascade, connue en soi, de deux moteurs asynchrones, dont la deuxième machine est couplée mécaniquement à la première machine, les deux machines étant également-couplées électriquement par le circuit intermédiaire formé par l'enroulement secondaire de la première machine et l'enroulement primaire de la deuxième machine, et résout le problème précité en donnant à la cascade des dimensions appropriées.
La cascade suivant l'invention est caractérisée par un dimensionnement de la résistance obmique du circuit intermédiaire de la cascade dans le sens d'une augmentation du couple moteur positif existant pour la vitesse de rotation.synchrone de la cascade et par un dimensionnement de la résistance ohmique du circuit secondaire de la deuxième machine dans le sens d'un aplatissement de la caractéristique nombre de tours/couple moteur, fort inclinée à proximité de la vitesse de rotation synchrone de la cascade, de manière telle que l'on obtient une caractéristique du nombre de tours du couple moteur diminuant constamment, lorsque la vitesse de rotation augmente, jusqu'à ce que la vitesse de rotation synchrone de la première machine ait été atteinte;
"vitesse de rotation synchrone de la cascade" signifie ici la vitesse de rotation synchrone basée sur la somme des pôles de la première et de la deuxième machines.
En vue d'une description plus détaillée de l'invention la fig. 1 du dessin représente la caractéristique nombre de tours du couple moteur de la cascade suivant l'invention en comparaison avec une caractéristique, obtenue avec les cascades connues jusqu'à présent composées de deux moteurs asynchrones. Il s'agit par exemple de cascades dans lesquelles la première machine comporte.. 8 pôles, la seconde en comportant 4.
Le nombre dé tours syn-
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chrone de la cascade, nk, résulte de la formule
EMI2.1
- 2f . 60 T/rain
P1+ P2 T/min
Dans le cas de l'exemple choisi, dans lequel le nombre de pôles P1 = 8 et P2 = 4, on obtient avec une fréquence de secteur f = 50 Hz nk = 500 T/min
Le nombre de tours synchrone nl de la première machine est
EMI2.2
n, = 2f p 1 60 750 T/min
P1
Grâce à l'accouplement électrique et mécanique des deux machines on obtient la caractéristique connue I, qui à proximité de la vitesse de rota- tion synchrone de la cascade, après avoir eu une valeur extrême positive, adopte une valeur extrême négative presque aussi élevée.
A cela est raccordée une deuxième valeur extrême positive, en forte pente, à laquelle succè- de, également en forte pente, une chute jusqu'à zéro pour la vitesse synchro- ne égale à 750 T/min. La caractéristique I, sous la forme présente, ne con- vient donc pas pour une commande constante de la première machine entre la vitesse zéro et la vitesse synchrone, surtout parce que la caractéristique présente en partie un couple négatif. Les cascades connues ne sont, pour cette raison,prévues que pour des entraînements qui doivent fonctionner à l'intérieur de diverses gammes de vitesse, et servent à remplacer des mécanis- mes de transmission mécaniques.
Pour les cascades habituelles on ne peut ce- pendant employer comme gammes de vitesses que les gammes faisant partie des branches en forte pente de leur caractéristique un peu en-dessous des vites- ses synchrones. La caractéristique II que fournit la cascade suivant l'in- vention peut par contre être utilisée dans toute la gamme de vitesses sans commutation. Sa caractéristique diminue constamment de 0 à la vitesse syn- chrone, au fur et à mesure qu'augmente la vitesse.
L'explication de la caractéristique diminuant constamment est donnée à l'aide des figs. 2 et 3. La fig. 2 représente l'influence de résis- tances ohniques de différentes valeurs du circuit intermédiaire formé par l'en roulement secondaire de la première machine et l'enroulement primaire de la seconde machine. La caractéristique I est la même que la caractéristique dé- signée par I dans la fig, 1. Avec l'augmentation de la résistance du circuit intermédiaire, comme l'indiquent les caractéristiques Ia à Ic, le couple posi- tif Md relative,ment réduit pour les cascades de construction et de dimensions ordinaires habituelles,est augmenté pour la vitesse de rotation synchrone de la cascade qui dans l'exemple choisi est de 500 T/min.
Les valeurs plus élevées du couple sont désignées par Mda à Mdc En même temps la valeur ex- treme négative de la caractéristique I, existant juste au-dessus de la vitesse de rotation synchrone de la cascade, est diminuée et adopte finalement des valeurs positives pour les caractéristiques Ib et Ic. En outre le couple de démarrage augmente considérablement lorsque les résistances augmentent.
L'influence de la résistance du circuit secondaire de la deuxième machine est représentée par la fig. 3. 1 désigne à nouveau la caractéristi- que I de la fig. 1 obtenue avec des cascades habituelles. Les caractéristiques Id à If résultent de résistances plus grandes du circuit secondaire. Les va- leurs extrêmes négatives des caractéristiques deviennent plus petites pour des résistances plus grandes et se déplacent de la gamme des couples négatifs dans celle des couples positifs. A proximité de la vitesse synchrone de la cascade la caractéristique est en outre aplatie. Elle tourne alors autour du point Md qui contrairement aux caractéristiques de la fig. 2 subsiste.
Lorsque l'on prend simultanément les mesures décrites avec réfé- rence aux figs. 2 et 3, on obtient, suivant le choix des résistances du cir- cuit intermédiaire et du circuit secondaire de la deuxième machine, différen- tes caractéristiques toujours en diminution. Un exemple d'une telle carac- téristique est la caractéristique désignée par II dans les figs. 1à4. La résistance ohnique du circuit intermédiaire Rz doit avoir approximativement une valeur, comme il résulte de calculs et d'essais qui pour la vitesse de
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rotation synchrone de la cascade est de l'ordre de grandeur de la réactan- ce principale X2k de la deuxième machine, se rapportant au coté secondaire de la première machine.
On a donc :
Rz¯X2k+E2ü2P2
J2m Pl+P2
La réactance principale X est le rapport entre, la tension E pour la charge nominale produite dans l'enroulement statorique d'une machine à in- duction, et le courant d'aimantation de la machine Jm par rapport à la fréquen- ce du secteur. Le facteur ü2 tient compte de la relation entre la réactance principale du coté secondaire de la première machine, donc le rapport de trans- mission entre le coté primaire et le coté secondaire de la deuxième machine, lorsque le rotor de la deuxième machine est du côté primaire. Si, d'autre part, le stator est du côté primaire, ü2 = 1.
Le facteur P2 est un facteur de
P1+P2 transformation en vue de tenir compte de la fréquence dans le circuit intermé- diaire qui se manifeste lors de la vitesse de rotation synchrone de la cascade (fréquence de glissement), étant donné que E2 et J2m sont basés sur la fréquen- ce de secteur. Des calculs et des essais en ce qui concerne la résistance oh- mique R2 du circuit secondaire de la deuxième machine ont donné une résistance de l'ordre de grandeur de la réactance principale X2 avec référence au côté secondaire de la deuxième machine, pendant l'arrêt.
Il en résulte donc que R2¯X2=#ü2 Dans ce cas cependant ü2= 1 lorsque le rotor de la deuxième machine est côté primaire. La résistance du circuit intermédiaire et celle du cir- cuit secondaire de la deuxième machine peuvent s'écarter des valeurs précitées, en respectant certaines limites, pour autant que l'essence des caractéristiques de nombre, de tours des couples, diminuant constamment jusqu'à ce que la vi- tesse synchrone de la deuxième machine est atteinte, ne soit pas modifiée dans une mesure telle qu'elles deviennent inutilisables.
La position de la vites- se synchrone de la cascade entre la vitesse zéro et la vitesse synchrone de la première machine influence également la relation couple/vitesse. Grâce au choix du rapport du nombre des pôles entre les deux machines, il est également possible de déterminer à l'avance la forme de la caractéristique d'une casca- de.
Il peut également être avantageux de faire fonctionner la deuxième machine de la cascade avec un courant d'aimantation plus élevé que celui de moteurs asynchrones normaux. De cette manière les pertes dans le circuit in- termédiaire de la cascade sont relevées. Cette mesure se manifeste comme l'augmentation des résistances ohmiques prévues dans le circuit intermédiai- re et peut être appliquée comme mesure parallèle. Le couple pour la vitesse de rotation synchrone de la cascade peut donc encore être augmenté grâce à un courant d'aimantation plus élevé de la deuxième machine. Le courant d'aiman- tation plus élevé peut par exemple être obtenu en prévoyant un entrefer plus grand dans la deuxième machine, en comparaison avec les moteurs asynchrones habituels.
Une augnentation supplémentaire du couple pour la vitesse synchro- ne de la cascade peut être obtenue en aimantant le champ, principal de la deu- xième machine de sorte qu'il rentre dans le domaine de saturation, tout-au- moins pour les faibles vitesses de rotation. Par cette mesure on diminue éga- lement la courbure de la caractéristique à proximité de la vitesse de rota- tion synchrone de la cascade.
La fig. 4 représente deux caractéristiques, dont la caractéristi- que II est celle de la fige 1. Lorsque la deuxième machine est saturée plus fortement, on obtient la caractéristique III. Le couple Md de la caractéris- tique II (figo 1) pour la vitesse de la cascade peut ainsi encore etre releve.
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Il est possible de monter la cascade suivant l'invention à l'aide de deux moteurs asynchrones, en reliant les rotors de la machine à l'aide d'un accouplement d'arbre. La cascade peut cependant également avoir avantageusement la forme d'une unité constructive avec un carter et un arbre.
Les enroulements du circuit intermédiaire peuvent dans ce cas être montés sur deux paquets de tôle, fixés sur le même arbre avec une distance telle que les deux machines n'ont pas d'influence magnétique nuisible l'une sur l'autre. Il est en outre possible, en choisissant le rapport du nombre de pôles entre la première et la deuxième machine comme 1 : 2 ou 2 :
1, de disposer les paquets de tôles à proximité l'un de l'autre, ou bien même les enroulements des deux rotors et également ceux des deux stators peuvent âtre encastrés séparément dans un paquet de tôles commun, de manière telle que les champs tournants des machines n'induisent des tensions qu'aux bornes des enroulements correspondants De cette manière l'induction de courants étrangers est empêchée dans les enroulements des deux machines. Extérieures, ont les deux machines ont alors l'aspect d'un moteur asynchrone unique.
La fige 5 en représente un schéma de bobinage, un enroulement quadripolaire étant représenté dans la partie de gauche de la figure, un enroulement bipolaire dans celle de droite. Les flèches représentées indiquent le sens de circulation du courant pendant une'demi-période du courant alternatif. Les deux enroulements sont montés sur des cylindres représentés en pontillé, qui peuvent constituer des paquets de tôles statoriques ou rotorique, Si les deux enroulements sont encastrés l'un dans l'autre, par exemple de manière telle que les deux surfaces A et B, traversant les cylindres, se- recou- vrent, il ne se produit pas d'influence magnétique mutuelle entre les deux enroulements faisant partie de deux machines différentes.
Pour le couplage électrique de la première et de la deuxième machines on peut relier soit l'enroulement rotorique de la deuxième machine, soit son enroulement statorique, dans ce cas par l'intermédiaire de bagues collectrices, à l'enroulement secondaire de la première machine. Les enroulements sont reliés de manière telle que les couples produits s'ajoutent endessous de la vitesse de rotation synchrone de la cascade, et se retranchent au-dessus de cette vitesse. Dans la fig. 6 les couples produits isolément par la première machine et la seconde,machine sont indiqués, suivant-les caractéristiques III et II2. Leur addition donne la caractéristique II. En vue d'obtenir un courant d'aimantation élevé de la deuxième 'machine, 1?enroulement primaire de celle-ci peut être monté en triangle.
Il est particulièrement avantageux de raccorder l'enroulement rotorique de la deuxième machine à l'enrou- lement rotorique de la première machine, de telle sorte que la deuxième machine est aimantée à partir de son rotor, étant donné que de cette façon on fait une économie de bagues collectrices. Lorsque les rotors sont montés sur le même arbre une liaison directe des deux enroulements rotoriques donne une forme d'exécution particulièrement simple de la cascade. En principe il est possible d'exciter également la deuxième machine à partir de son stator.. Cela peut éventuellement être avantageux étant donné que dans le stator de machines électriques des sections de tôle plus grandes sont possibles, de sorte que celles-ci sont à la disposition d'un flux magnétique plus élevé dû à des flux de dispersion primaires plus élevés.
Le stator et le rotor de la deuxième machine peuvent ainsi avoir un rendement magnétique plus uniforme..
La fig. 7 représente schématiquement la disposition des rotors de...deux moteurs asynchrones sur le même arbre I, Au stator 2 de la première machine 3 est fournie, aux bornes U, V, W, la tension du secteur. Le circuit intermédiaire est constitué par l'enroulement rotorique 4 de la première machine et l'enroulement rotorique 6 de la deuxième machine 7. '8 désigne l'enroulement secondaire monté sur le stator 9 de la deuxième machine, et 10 les résistances pour le circuit secondaire de la deuxième machine. Les résistances importantes pour le calcul de la cascade suivant l'invention, donc les résistances du circuit secondaire de la deuxième machine et les résistances du circuit intermédiaire, peuvent être obtenues de deux manières différentes.
En premier lieu il est possible de fabriquer les enroulements faisant partie de ces circuits en un matériau résistant. Cependant il faut dans ce cas spé-
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cialement tenir compte des pertes de chaleur ainsi produises. Cette chaleur peut par exemple être évacuée par un refroidissement étranger. Il est égale- ment possible, lorsqu'on emploie des isolants résistant à des chaleurs éle- vées, d'admettre des températures de fonctionnement plus élevées que celles admises habituellement, et d'avoir des machines à refroidissement propre.
La deuxième possibilité pour l'obtention de la résistance pré- vue des deux circuits réside dans le fait d'employer en dehors des enroule- ments et ainsi aussi en-dehors de la partie électro-magnétique des machines des résistances séparées, et de fabriquer les enroulements des circuits pro- prement dits en un matériau à faible résistance. Les résistances doivent alors être variables, de telle sorte qu'à l'intérieur de limites déterminées de faibles variations du couple sont rendues possibles. Pour éviter des ba- gues collectrices les résistances prévues pour le circuit intermédiaire peu- vent être montées sur l'arbre rotorique commun du moteur, de sorte qu'elles tournent avec le rotor. La fig. 8 en montre un exemple de réalisation.-Dans le carter commun 11 sont montés le stator 12 de la première machine 15 et le stator 13 de la deuxième machine 14.
Derrière le rotor 16 de la deuxième ma- chine 14 se trouve le rotor 17 de la première machine 15 et derrière celui-ci se trouvent les résistances pour le circuit intermédiaire formé par les ro- tors des deux machines. Le montage des résistances peut avoir lieu en un point quelconque du circuit intermédiaire. La subdivision en plusieurs petites ré- sistances, disposées et montées en des points différents dans le circuit in- termédiaire,est également possible.
Dans la forme de réalisation suivant la fig. 8 les résistances sont réunies sur la face frontale extérieure du rotor de la première machine, dans un élément' de résistance 10, qui se trouve dans un dispositif 19 protecteur contre la chaleur de l'arbre de machine 18 et de la première machine 15. 2o désigne des ailettes de refroidissement fixées au carter 11, qui font que l'intérieur du carter a une grande surface et qu'ain- si l'élément de résistance 10 est bien refroidi.
Les résistances du circuit intermédiaire se trouvent dans le courant d'air de refroidissement qui s'échap- pe de la cascade, qui vient en premier lieu en contact avec la première machi- ne, ensuite la seconde machine et finalement l'élément de résistance 10,
La forme et la disposition des résistances sur l'arbre rotorique peuvent être arbitraires. Il est particulièrement avantageux de prévoir des résistances qui sont isolées dans des tubes protecteurs,comme des résistances chauffantes destinées à être immergées dans un liquide. Les tubes protecteurs peuvent par exemple être métalliques et leur surface peut convenir pour une bonne évacuation de la chaleur,par exemple en étant munie d'ailettes de re- froidissement. Dans le tube protecteur les résistances proprement dites sont enrobées dans un isolant.
Contrairement à l'exemple suivant la fig. 8,'dans lequel les résistances sont disposées dans un élément de résistance 10 indiqué schématiquement, les résistances, en particulier celles qui se trouvent dans des tubes protecteurs, peuvent être disposées dans l'arbre du rotor ou dans le rotor proprement dit. De cette manière des supports spéciaux ne sont pas nécessaires. Un inconvénient des supports spéciaux réside également dans le fait qu'ils transmettent toujours une certaine quantité de chaleur dans des éléments de la cascade, auquel de la chaleur ne doit pas être transmise..
Si les résistances du circuit intermédiaire sont fixées à l'extérieur de la par- tie électro-magnétique des deux machines, sur l'arbre commun du rotor, les résistances peuvent supporter sans inconvénient des températures plus élevées, que colles qui sont admises dans la partie électrique et magnétique, avec référence à la résistance à la chaleur de l'isolant des enroulements et des tôles des paquets de fêle. Afin d'éviter des résistances à trop grand encombrement, on peut prévoir au lieu d'un refroidissement autonome, par exemple à l'aide d'une roue à ailettes montée sur l'arbre de la machine,ou analogue, également un refroidissement extérieur,par exemple à l'aide d'ailettes de refroidissement entraînées par un moteur auxiliaire.
Cela présente l'avantage résidant dans le fait que le refroidissement est meilleur 'pour des vitesses réduites pour lesquelles les pertes de rendement de la machine sont généralement plus élevées,
Si l'on prévoit des résistances spéciales pour le circuit secondaire de la deuxième machine, dont les enroulements sont en matériau à fai-
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blé résistance, ces résistances peuvent être fixes. Dans la forme de réalisation suivant fig. 8 on a prévu, pour raccorder ces résistances, les bornes u, v, w de l'enroulement statorique de la deuxième machine 14. Les bornes U, V, W sont les bornes de secteur de la cascade. Les résistances proprement dites, qui ne sont pas représentées dans la fige 8, sont exécutées et disposées de manière telle qu'elles peuvent être bien refroidies.
Si l'on veut modifier la vitesse de la cascade, ce résultat peut être obtenu par résistances inductives variables, qui sont montées devant l'enrou- lement primaire de la première machine. A cet effet conviennent par exemple des bobines de réactance réglables par pré-aimantation. Il -est en outre possible, en vue de régler la vitesse, de modifier le rapport entre la réactance de dispersion de l'enroulement primaire de la première machine et se réactance principale, par exemple en prévoyant une bague en fer tolée mobile axialement par rapport à l'enroulement primaire, éventuellement en déplaçant simul- tanément le rotor par rapport au stator.
A cet effet, on peut prévoir dans les têtes d'enroulement 21 de 1--*enroulement primaire, comme l'indique la fig. 9, des armatures magnétiques en forme de U, devant lesquelles se trouve un élément de jonction magnétique 23 disposé à distance variable. Les armatures et les éléments de jonction sont également constitués par des tôles superposées.
Une autre forme, de réalisation pour le réglage de la vitesse par modification du flux de dispersion de l'enroulement primaire de la première machine est représentée par la fig, 10. Ici, contrairement à la fig. 9, on ne modifie pas le flux de dispersion des éléments frontaux de .l'enroulement primaire, mais la résistance inductive de l'enroulement primaire, par modification de la dispersion des têtes de dent. Le stator 31 de la première machine 32 a une longueur un peu plus élevée que le rotor 33.
Dans l'espace non occupé par le rotor du stator 31 est monté par glissement, à l'aide d'un mécanisme 35, une bague en fer tôlé 34. La bague enfer, qui est adaptée étroitement à l'intérieur de l'enroulement secondaire, court-circuite magnétiquement les encoches libres de l'enroulement statorique par 1'intermédiaire de ses fers.
Le flux de dispersion des têtes de l'enroulement statorique 36 et ainsi également leur chute de tension inductive peut de cette manière être influencé dans une mesure considérable.
Il est particulièrement important pour toutes les machines électriques de réduire au minimum les pertes pendant le fonctionnement. Dans la cascade suivant l'invention les pertes dans le circuit intermédiaire sont d'autant plus grandes que la vitesse de rotation est plus petite. Suivant l'invention, ces pertes peuvent cependant, en particulier pour les vitesses réduites, être diminuées par des réactances capacitives. Dans la forme, de réalisation de la nouvelle cascade (analogue à la fig. 7 ou 8) dans laquelle la résistance du circuit intermédiaire n'est pas due à la résistance ohmique des enroulements du circuit intermédiaire, mais à l'aide de résistances ohmiques disposées séparément, les réactances capacitives sont montées en parallèle aux résistances obliques.
A l'aide de calculs et d'essais on a déterminé la valeur la plus favorable de ces réactances capacitives, avec référence à la fréquence du secteur, cette valeur étant de l'ordre de grandeur des résistances ohniques du circuit intermédiaire, c'est-à-dire également de l'ordre de grandeur de la réactance principale de la deuxième machine, cette dernière avec référence à la vitesse synchrone de la cascade.
La diminution des pertes par les capacités montées en parallèle aux résistances ohniques du circuit intermédiaire s'explique par l'influence de la fréquence de la résistance ohmique effective du couplage en parallèle.
Par résistance ohmique effective on entend la résistance gui résulte lorsque l'on transforme le montage en parallèle en un montage en série équivalent.
Il en résulte une capacité et une résistance en série à celle-ci, qui sont toutes deux différentes des valeurs originales du montage en parallèle, et qui sont en outre, étant donné qu'il faut également tenir compte de la fréquence lors du calcul de transformation, fonction de la fréquence.
La résistance ohmique du couplage en série ainsi calculé est d'autant plus petite que la fréquence est plus grande, Des vitesses de rotation faibles sont oorré-
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latives de fréquences de glissement plus grandes dans le circuit intermédiaire, et des vitesses de rotation élevées sont corrélatives de fréquences basses ; c'est-à-dire pour de faibles vitesses de rotation la résistance ohnique effec- tive du couplage en parallèle est petite, pour une vitesse élevée elle est gran- de, Pour la cascade suivant l'invention cela signifie, eh particulier pour- les faibles vitesses de rotation ,jusqu'à la vitesse zéro, une diminution des pertes dans le circuit intermédiaire-par rapport à la cascade sans réactances capacitives.
Dais la fige 11 sont représentées les pertes effectives de la cas- cade suivant l'invention, en fonction du nombre de tours. La courbe VII les représente sans réactances capacitives, la courbe Vu, avec celles-ci dans le circuit intermédiaire. Les pertes lors du démarrage c'est-à-dire à la vites- se zéro et en particulier pour de faibles vitesses sont réduites considérable- ment lorsque l'on emploie des réactances capacitives. La fig. 11 représente également l'influence des réactances capacitives sur la caractéristique couple/ vitesse,de la cascade. Sans condensateurs on obtient la caractéristique II déjà représentée par la fig. 1, avec condensateurs la caractéristique II' en pointillé. L'essence de la caractéristique n'est nullement modifiée par les condensateurs.
Il est possible de réduire encore dans une mesure plus grande les, pertes du circuit intermédiaire et par suite également de la cascade pour de faibles vitesses, à l'aide de réactances capacitives plus grandes. Une cour- be correspondante est représentée par VII'' dans la fig. Il* Il faut cepen- dant tenir compte du fait que la forme II la caractéristique couple/vitesse est modifiée dans une mesure d'autant plus grande que les réactances capaciti- ves sont choisies plis élevées. En particulier de grandes capacités modifient la forme dans le domaine des grandes vitesses dans le sens d'une réduction du couple.
Les réactances capacitives pour la diminution des pertes effecti- ves, en particulier dans le circuit intermédiaire de la cascade, peuvent, com- me les résistances ohmiques du circuit intermédiaire, également être montées sur l'arbre de la cascade. A cet effet, il ne faut pas de bagues collectri- ces. Une disposition séparée avec raccordement à l'aide de bagues collectri- ces peut cependant éventuellement aussi être prévue. Les condensateurs né- cessaires auront en particulier un encombrement tellement grand qu'ils ne peuvent que difficilement être logés dans le carter de la'cascade.
Il est également possible de diminuer les pertes de la cascade pour de faibles vitesses par des résistances fonction du courant, du type des résistances à conducteur chaud, prévues en guise de résistances ohmiques dans le circuit intermédiaire. Pour ces résistances la conductivité électri- que augmente fortement lorsque la température augmente. Il est préférable d'employer des résistances à conducteur chaud à faible inertie calorifique.
L'efficacité des résistances à conducteur chaud s'explique par le fait que pour de faibles vitesses des pertes calorifiques plus grandes sont évidem- ment produites dans les conducteurs du circuit intermédiaire, de sorte que leur température et ainsi leur conductivité augmentent. Par conséquent, la résis- tance ohmique du circuit intermédiaire diminué et ainsi les pertes totales de ce circuit. Il est cependant clair qu'il n'est pas possible que les pertes du circuit intermédiaire diminuent lorsque la vitesse diminue, comme cela peut être réalisé avec des réactances capacitives en parallèle à des résis- tances ohniques du circuit intermédiaire, étant donné que les résistances à conducteur chaud ne sont pas sous l'influence de la fréquence.
Au lieu de résistances capacitives seules ou de conducteurs seuls dans le circuit inter- médiaire, des combinaisons sont également possibles.
La cascade suivant l'invention convient pour l'entraînement de ma-. chines de travail quelconques, pour lesquelles on désire une caractéristique de moteur en série, Sous la forme de réalisation sans bagues collectrices elle convient cependant particulièrement comme entraînement dans des locaux exposes aux risques d'explosions, étant donné qu'une enveloppe résistant aux explosions n'est pas nécessaire. Un domaine d'application avantageux est cons- titué par exemple par des foreuses de roche dans le fond des mines.
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En vue d'une application particulière de la cascade on peut envisager de s'écarter des directives spéciales précitées en ce qui concerne les dimensions. Ces directives doivent être seulement considérées comme repère de principe. Des écarts plus grands sont également admissibles,pour obtenir une caractéristique, couple/vitesse de forme déterminée ,ou également dans les cas où il s'agit de réduire au strict minimum les pertes de la cascade.
La fige 12 représente différentes caractéristiques couple/vitesse qui peuvent être obtenues.
REVENDICATIONS.
1. - Cascade composée de deux moteurs asynchrones, dans laquelle une première machine est couplée mécaniquement à une deuxième machine, et est couplée électriquement à cette dernière à l'aide du circuit intermédiaire formé par l'enroulement secondaire de la première machine et l'enroulement primaire de la deuxième machine, caractérisée par un dimensionnement de la résistance ohnique du circuit intermédiaire de la cascade dans le sens d'une augmentation du couple positif existant pour la vitesse de rotation synchrone de la cascade et par un dimensionnement de la résistance olmique du circuit secondaire de la deuxième machine, dans le sens d'un aplatissement de la caractéristique couple/vitesse,
en forte pente à environ de la vitesse de rotation synchrone de la cascade, de manière telle que l'on obtient une caractéristique couple/vitesse diminuant constamment au fur et à mesure qu'augmen- te la vitesse,' jusqu'à ce que la vitesse synchrone de la première machine ait été atteinte, le terme "vitesse de rotation synchrone de la cascade" désignant la vitesse de rotation synchrone calculée sur la somme des pôles de la première et de la deuxième machines.