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PROCEDE DE SERTISSAGE DES ENVELOPPES DANS .LE CULOT DES DOUILLES
POUR PROJECTILES.
Le procédé connu pour le sertissage des enveloppes en tôle enron- lée, dans le culot des douilles pour projectiles, consiste à serrer le bord inférieur 'd'un tube en tôle .enroulée, entre le culot=et un anneau. L'an- neau, par pressage énergique, se déforme; s'écrase etpénètre dans une ca- vité circulaire appropriée creusée dans 'le culôto
La coupe longitudinale partielle représentée sur la fig. 1 des dessins ci-annexés, montre les trois parties constitûtives d'une douille avant-sertissage. a est l'enveloppe de tôle enroulée dont le bord inférieur g a été préalablement plié par repoussage.
b est le culot, comportant une cavité circulaire e limitée inté- rieurement par un bec e1 c est'l'anneau, dont la section est telle qu'il présente une face inclinée f et une partie inférieure d, dont la forme est mise en évi- dence sur la-figure. ....
La coupe longitudinale partielle représentée fig. 2, montre com- ment la tôle enroulée,doit être.sertie dans le culot pour.obtenir le résul- tat désiréo
Lors de l'écrasement de l'anneau c, sa partie inférieure d glis- se sur la paroide ,la cavité e du culot b, se déforme et vient .'emplir ladite cavité, jusqu'à ce qu'elle soit arrêtée par le bece1
Pendant l'opération de pressage, la face inclinée f de l'anneau c s'est appliquée sur le bord-plié g de la tôle a et le maintient serré sur
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la paroi de la cavité e du culot b.
L'expérience a montré que, pour obtenir un résultat satisfaisant, il est indispensable d'utiliser, pour l'anneau, un' acier dont la résistance à la rupture est très inférieure à 35 kgr. par m/m2., et pour le culot, un acier dont la résistance est supérieure à 70 kgr. par m/m2, donc deux aciers de nuance peu courante et dont l'approvisionnement, en temps de guerre, rencontre de grosses difficultés.
Ce procédé présente, en outre,, un autre inconvénient, mis en évidence sur la fig. 4, la fig. 3 étant destinée à faciliter la compréhen- sion.
L'effort p exercé par la presse sur l'anneau c, pour en obtenir l'écrasement, se décompose en deux forces, l'une r1, normale à la paroi de la cavité e du culot b, qui assure le serrage de la partie 'g de la tôle a; l'autre r, tangentielle, qui refoule la partie inférieure d' de l'anneau c dans la cavité e du culot b (fig. 3).
'Au fur et à mesure de l'écrasement, l'anneau c s'écrouit consi- dérablement, devenant ainsi plus dur que,la tôle de l'enveloppe sur la par- tie g de laquelle il glisse en f; il en résulte que l'anneau c amincit cette partie g par laminage et la transforme en une sorte de coin g1 (fig.4) qui est sollicité vers l'extérieur dans le sens de la réaction r'.
Au départ du coup, sous l'effet de la pression des gaz, l'enve- loppe a vient s'appliquer à l'intérieur de la chambre d'explosion du canon, dont le diamètre est plus grand, et prend la position a' représentée en traits pointillés sur la fig. 4. Il s'ensuit que le coin g1 glisse et comme ses faces ne sont pas ,parallèles, il ne remplit plus l'empreinte qu'il s'était ménagé entre le culot b et l'anneau c, lors de l'écrasement de ce dernier.
L'enveloppe de tôle n'étant plus serrée sort de son sertissage et des fuites se produisent.
Le nouveau procédé, objet de l'invention, remédie à ces inconvé- .nients.
Il permet de supprimer l'anneau et d'utiliser pour le culot, un acier moins dur, donc d'élaboration courante en temps de guerre.
En outre, il substitue au sertissage par écrasement-un sertissa- ge'par pinçage qui laisse aux faces du bord serti de l'enveloppe de tôle, le parallélisme indispensable à la réalisation d'un joint glissant, joint qui laisse subsister le serrage et l'étanchéité malgré le déplacement pro- voqué par le départ du coup.
Pour cela, une rainure h de forme et de dimensions appropriées, est pratiquée dans le culot c', comme montré, à titre d'exemple, dans la coupe partielle représentée fig. 5.
Le bord inférieur g de l'enveloppe a, préalablement repoussé, est introduit dans cette rainure h.
Le sertissage est obtenu en exerçant sur:la face supérieure du culot c' une pression suffisante pour permettre le rapprochement des deux faces de la rainure h. Ce serrage parallèle, rendu possible par une forme. appropriée de la face supérieure du culot telle que montrée en c" à titre d'exemple, ne provoque aucun déplacement relatif de la tôle de l'enveloppe par rapport au culot et n'amincit pas le bord-g de la tôle.
Le résultat obtenu est mis en évidence dans la coupe longitudi- nale partielle représentée fig. 6.
, Au départ du coup, sous l'effet de la pression des gaz, l'enve- loppe a s'applique à l'intérieur de la chambre d'explosion du canon et son bord inférieur serti g, même s'il vient à glisser dans la rainure h, ne ces- se pas d'assurer un joint laissant subsister le serrage et l'étanchéité, en raison du parallélisme des faces de ce bord g.
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Il est naturellement loisible, sans sortir du cadre de l'invention, de réaliser des variantes se comportant pratiquement de la même façon que l'exemple décrit ci-dessus. On peut notamment appliquer le nouveau procédé de sertissage à des douilles dont l'enveloppe est constituée par un tube étire ou soudé.
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PROCESS FOR CRIMPING THE ENVELOPES IN THE SOCKET BASE
FOR PROJECTILES.
The known method of crimping rolled sheet metal casings into the base of projectile cases consists of clamping the lower edge of a coiled sheet metal tube between the base and a ring. The ring, by vigorous pressing, is deformed; crashes and enters an appropriate circular cavity dug in the culôto
The partial longitudinal section shown in FIG. 1 of the accompanying drawings shows the three constituent parts of a pre-crimping sleeve. a is the wrapped sheet metal envelope, the lower edge g of which has been previously folded by embossing.
b is the base, comprising a circular cavity e limited internally by a nozzle e1 c is the ring, the section of which is such that it has an inclined face f and a lower part d, the shape of which is set evident in the figure. ....
The partial longitudinal section shown in fig. 2, shows how the wound sheet must be crimped into the base to obtain the desired result.
When the ring c is crushed, its lower part d slides on the wall, the cavity e of the base b, deforms and fills said cavity, until it is stopped by the bece1
During the pressing operation, the inclined face f of the ring c has applied to the folded edge g of the sheet a and keeps it clamped on
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the wall of the cavity e of the base b.
Experience has shown that, in order to obtain a satisfactory result, it is essential to use, for the ring, a steel whose tensile strength is much less than 35 kgr. per m / m2., and for the base, a steel with a resistance greater than 70 kgr. per m / m2, therefore two steels of unusual grade and the supply of which, in wartime, encountered great difficulties.
This method also has another drawback, highlighted in FIG. 4, FIG. 3 being intended to facilitate understanding.
The force p exerted by the press on the ring c, to obtain the crushing thereof, breaks down into two forces, one r1, normal to the wall of the cavity e of the base b, which ensures the tightening of the part 'g of the sheet a; the other r, tangential, which pushes the lower part d 'of the ring c into the cavity e of the base b (fig. 3).
As the crushing progresses, the ring c hardens considerably, thus becoming harder than the sheet metal of the casing on the part g of which it slides in f; the result is that the ring c thins this part g by rolling and transforms it into a sort of wedge g1 (fig.4) which is urged outwards in the direction of the reaction r '.
At the start of the shot, under the effect of the pressure of the gases, the envelope a comes to be applied inside the explosion chamber of the gun, the diameter of which is larger, and takes position a 'shown in dotted lines in FIG. 4. It follows that the wedge g1 slips and as its faces are not parallel, it no longer fills the impression that it had made between the base b and the ring c, during the crushing of the last.
The sheet metal casing no longer being tight comes out of its crimping and leaks occur.
The new process, object of the invention, overcomes these drawbacks.
It makes it possible to eliminate the ring and to use for the base, a less hard steel, therefore of current development in time of war.
In addition, it replaces the crimping by crushing - a crimping by pinching which leaves the faces of the crimped edge of the sheet metal casing, the parallelism essential for the production of a sliding seal, a seal which leaves the clamping and tightness despite the displacement caused by the start of the blow.
For this, a groove h of appropriate shape and dimensions is made in the base c ', as shown, by way of example, in the partial section shown in FIG. 5.
The lower edge g of the envelope a, previously pushed back, is introduced into this groove h.
The crimping is obtained by exerting on: the upper face of the base c 'sufficient pressure to allow the two faces of the groove h to come together. This parallel clamping, made possible by a form. suitable of the upper face of the base as shown in c "by way of example, does not cause any relative displacement of the sheet metal of the casing with respect to the base and does not thin the g-edge of the sheet.
The result obtained is demonstrated in the partial longitudinal section shown in fig. 6.
, At the start of the shot, under the effect of the gas pressure, the envelope a applies inside the explosion chamber of the barrel and its crimped lower edge g, even if it comes to slide in the groove h, do not cease to ensure a seal leaving the tightening and sealing, due to the parallelism of the faces of this edge g.
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It is naturally permissible, without departing from the scope of the invention, to produce variants which behave practically in the same way as the example described above. The new crimping process can in particular be applied to sockets the envelope of which consists of a stretched or welded tube.