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RUBAN ARTICULE, EXTENSIBLE? ET ORGANE, PERMETTANT SON ACCROCHAGE A
UN ETRIER.
La présente invention concerne un ruban articulé extensible à u- sage décoratif ou utilitaire, notamment pour montre-bracelet et qui se compo- se d'éléments creux et d'éléments de liaison réunissant lesdits éléments creux en un ensemble articulé et extensible; ces éléments de liaison pouvant pivo- ter à l'encontre de ressortso
La particularité essentielle de l'invention consiste en ce que les éléments creux sont constitués par des douilles cylindriques disposées en deux rangées décalées l'une par rapport à l'autre, selon la longueur du ruban, et que les éléments de liaison sont formés par des étriers en forme d'U, montés dans les tranches longitudinales du ruban et introduits deux à deux, par l'une de leurs branches, dans l'extrémité ouverte d'une douille de l'une des rangées et, par l'autre,
dans l'extrémité ouverte de ladouille voisine décalée de l'autre rangée, chacune des douilles contenant un ressort coudé qui maintient les étriers de liaison dans ladite douille êt s'oppose élastiquement au pivo- tement desdits étriers, lorsque l'on étire ou plie le ruban.
En particulier, l'agencement peut être tel que,les.branches des étriers de liaison, montées avec jeu dans les douilles, soient plus larges que hautes et présentent, sur leur face intérieure, une rainure transversale dans laquelle s'engage l'extrémité repliée du ressort à lame disposé longi- tudinalement dans la douille.
Le ruban articulé, objet de l'invention, se distingue par son extensibilité et sa flexibilité particulièrement grandes. En outre, lorsque l'on distend ou étire le ruban, il ne se produit ni lacune ni rétrécissement, le ruban conservant le même aspect continu, Le ruban est, de plus, constitué par seulement trois sortes de pièces différentes, à savoir : les douilles, les étriers de liaison et les ressorts, ce qui rend sa construction et son montage extrêmement simples et assure une fabrication très économique, d'au- tant plus que les diverses parties peuvent être assemblées sans soudure ni
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rivureo Par conséquent, les diverses pièces peuvent aussi être facilement remplacées.
Il faut signaler enfin l'avantage tout particulier dû à ce que le ressort à lame utilisé résiste particulièrement bien aux sollicitations élastiques, ce qui écarte pour lui tout danger d'affaiblissement ou de rup- ture. La forme de la section des douilles peut être quelconque, ce qui per- met d'adapter le ruban aux styles décoratifs les plus divers.
La présente invention s'étend également à un organe permettant d'accrocher le ruban articulé à un objet présentant à cet effet un étrier, par exemple à un boitier de montre-bracelet.. La particularité essentielle de cet organe consiste en ce qu'il comprend deux douilles réunies l'une à l'autre et dont l'une est agencée pour servir de douille de liaison avec le ruban articulé et l'autre, servant de douille d'accrochageprésente une fen- te que peut obturer un fermoir coulissant et dans laquelle on glisse l'étrier d'accrochage de l'objet, fente dont la position est telle, quaprès accrocha- ge, le ruban étant en position d'utilisation, le fermoir coulissant soit si- tué entre les bras de l'étrier d'accrochage.
Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, la douille de liaison qui s'ajoute au ruban articulé, de préférence réalisée en mi-largeur, forme le dernier élément de l'une des rangées du ruban et est reliée au dernier élément de l'autre rangée par la derniers paire d'é- triers de liaison latéraux, la douille d'accrochage présentant une hauteur correspondant !l'épaisseur totale du ruban.
Une des particularités essentielles de l'organe d'accrochage con- siste en ce qu'il peut être très aisément réalisé en tôle par pliage et, donc,fabriqué à très bon marché; il ne présente aucun ressort de fermeture, peut être mis en place sans outil et offre toute sécurité contre un décrocha- ge inopiné.
La description qui va suivre en regard des dessins annexés, don- nés à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée, les particularités qui ressortent tant du texte que des dessins faisant, bien entendu, partie de ladite invention.
La figure 1 est une vue latérale avec coupe partielle d'un ruban contracté.
La figure 2 est une vue analogue du même ruban distendu. rLa figure 3 est un plan à échelle réduite, avec arrachement, d'u- ne partie du ruban contracté,
La figure 4 est un plan partiel à même échellé que la figure 3, du ruban distendu.
La figure 5 est une vue en perspective d'un ressort à lame.
La figure 6 est une vue en perspective d'un étrier de liaison.
La figure 7 est une coupe transversale du ruban articulé, selon la ligne VII-VII de la fig. 1, l'étrier de liaison de l'extrémité de gauche des douilles étant enlevé.
La figure 8 est une coupe transversale selon la ligne VIII-VIII de la fig. 2.
Sur les figures 5 à 8, l'échelle est agrandie ; ellel'est davan- tage encore pour,les figures suivantes
La fig. 9 représente latéralement un organe d'accrochage fer- mé, monté à l'extrémité d'un ruban articulé.
La figo 10 est un plan, avec coupe partielle, d'un organe d'ac- crochage assemblé à un étrier et refermé.
La fig. 11 est une vue en bout d'un organe d'accrochage monté sur un étrier et dont le fermoir n'est que partiellement repoussé.
Les figures 12,13 et 14 représentent en vue latérale, avec coupe
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de l'étrier, trois stades de l'introduction de ce dernier dans l'organe d'ac- crochage.
La figure 15 est une vue latérale montrant l'étrier placé dans l'organe d'accrochage, le ruban occupant la position d'utilisation.
Les figures 16 et 17 montrent, en vue latérale, deux variantes de l'organe d'accrochage selon l'invention.
La figure 18 est un plan à échelle réduite d'une montre-bracelet accrochée aux extrémités du ruban;,
Le ruban articulé présente deux rangées d'éléments ouverts à leurs extrémités et constitués par des douilles 10 et 11; les douilles 10,-formant la rangée supérieure, sont décalées de la demi-largeur d'un élément par rap= port aux douilles 11 de la rangée inférieure, dans le sens de la longueur du ruban Un ressort à lame coudé 12 est introduit longitudinalement dans cha- cune des douilles 10 et 11; il!présente des extrémités 13 repliées. Les res-. sorts 12 sont disposés de telle sorte (fig. 7 et 8) que les extrémités repliées soient dirigées vers les faces extérieures du ruban, donc placées vers le haut dans les douilles 10 de la rangée supérieure et vers le bas dans les douilles 11 de la rangée inférieure.
La moitié de 'gauche de la fig. 7 montre la posi- 'tion initiale des ressorts 12 dans les douilles 10 et 11. Pour réunir entre elles les douilles 10 et 11, on utilise des étriers de liaison 14 en forme d'U,dont les branches 15 et 16 sont beaucoup plus larges qu'épaisses (fig. 1 et 2) et présentent une face intérieure plate et munie d'une rainure trans- versale 17 ou 18. Les étriers de liaison 14 sont introduitsdeux à deux, l'un à côté de l'autre, par leurs branches supérieures, dans l'extrémité ouverte d'une douille 10 de la rangée supérieure, de manière à être placés au-des- sus de l'extrémité repliée 13 du ressort 12 qui s'engage dans les rainures. transversales 17.
Les branches inférieures 16 des étriers de liaison 14 spnt introduites toujours deux à deux dans les douilles voisines 11 de la rangée inférieure, de façon à être placées au-dessous des extrémités 13 repliées vers le bas des ressorts 12, lesdites extrémités s'engageant dans les rainu- res transversales 180 L'épaisseur des branches 15 et 16 est déterminée, en fonction de la hauteur libre des douilles 10 et 11, de telle sorte que les ressorts à lame 12 reçoivent, du fait de l'introduction desdites branches 15 et 16 des étriers 14, une légère tension (figo 7) grâce à laquelle les étriers 14 tendent à prendre la position sensiblement verticale dans laquelle ils sont représentés sur la figure 1 et à rapprocher les uns des autres les éléments du ruban.
Toutefois, comme le montre la figo 7, les ressorts à lame conser- vent toujours une certaine courbure et les branches sont logées avec jeu dans les douilles et peuvent tourner dans ces dernières. Lorsque l'on étire le ruban (figa 2, 4 et 8), les étriers 14 pivotent et les branches 15 et 16 tour- nent dans les douilles 10 et 11 et aplatissent les ressorts à lame 12 dont la tension croit; ainsi, dès que l'on cesse de tirer sur le ruban articulé, les ressorts rappellent les étriers de liaison 14 dans la position sensible- ment verticale de la fig. 1 et rapprochent les douilles 10 et 11 les unes des autres.
Les parties du ruban représentées sur les figso 3 et 4 portent à chacune de leurs extrémités un organe d'accrochage 190 Cet organe, re- présenté en détail sur les figso 9 à 15, est fait par pliage d'un seul'mor- ceau de tôle et présente deux douilles 20 et 21. La douille 20 a une for- me appropriée à celle des éléments en forme de douille du ruban et présente une largeur moitié de celle de ces derniers, de sorte qu'elle complète la longueur de la rangée supérieure de douilles 10 à celle de la rangée inférieu- re de douilles 11. La douille 21 a une hauteur correspondant à l'épaisseur totale du ruban. Elle présente une fente d'accrochage 22 aux bords de laquel- le sont prévus des rebords retournés ou glissières 23 permettant d'insérer un fermoir coulissant 24.
La douille 20 est liée au ruban articulé par la dernière paire d'étriers 14 dont les branches peuvent être fixées dans ladi- te douille, par exemple par soudure. Elles peuvent, toutefois, 'également-être montées libres dans cette douille, car les étriers 14 sont maintenus par le ressort à lame dé la première douille 11. L'organe d'accrochage est desti-
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né à recevoir la barrette transversale 25 d'un étrier dont les brâs coraux 26 sont fixés à un objet quelconque, par exemple, comme on l'a représenté sur la figo 18, au boîtier 27 d'une montre.
On engage la barrette 25 dans l'organe d'accrochage 21 préalablement ouvert, après avoir fait tourner l'étrier de 90 , puis on glisse en place le fermoir coulissant 24 et, enfin, on ramène l'étrier en position d'utilisation; les diverses pièces prennent alors la position représentée sur les figures 10 et 15, dans laquelle les bras 26 recouvrent les extrémités latérales de la douille 21 et du fermoir 24, de telle sorte que ce fermoir né peut s'ouvrir inopinémento
Les figs. 16 et 17 représentent deux variantes de réalisation de l'organe de fermeture qui présente toujours la douille de liaison 20, la douille d'accrochage 21 et ses rebords 23, ainsi que le fermoir coulis- sant 24.
Il va de soi que l'on peut apporter des modifications au ruban qui vient d'être décrit, notamment par substitution de moyens techniques équivalents, sans que l'on sorte pour cela du cadre de la présente invention.