<Desc/Clms Page number 1>
DISPOSITIF DE MULTIPLICATION.
La présente addition est relative à un perfectionnement du pro- cédé et du dispositif de multiplication décrits dans le brevet principal.
Il est rappelé que selon le brevet, la multiplication s'effectue en plusieurs phases, chaque phase comportant le traitement successif de tous les ordres d'unité du multiplicateur. Ledit traitement comporte une exploration du chif- fre existant dans un ordre d'unité du multiplicateur, exploration qui en- traîne une commande par tout ou rien suivant la valeur de ce chiffre. A cet effet, chaque chiffre du multiplicateur est considéré comme renfermant ou non des valeurs de base et la multiplication s'effectue par étapes en formant dans chaque phase, successivement pour chaque ordre d'unité du multiplica- teur, le multiple du multiplicande par la valeur de base correspondant à la phase en cours, lorsque cet ordre d'unité est un chiffre renfermant ladite valeur de base.
Dans l'exemple de réalisation plus particulièrement envisagé au brevet principal, ces valeurs de base étaient 1, 2, 4, 8, les chiffres de 1 à 9 se décomposant ainsi :
EMI1.1
<tb> 1=1 <SEP> 6=2+4 <SEP>
<tb>
<tb> 2 <SEP> = <SEP> 2 <SEP> 7=1+2+4
<tb>
<tb> 3=1+2 <SEP> 8 <SEP> = <SEP> 8 <SEP>
<tb>
<tb> 4=4 <SEP> 9=1+8
<tb>
<tb> 5 <SEP> = <SEP> 1 <SEP> + <SEP> 4 <SEP>
<tb>
En relation avec cette décomposition des chiffres, le produit se formait par transferts additifs des multiples du multiplicande correspon- dant aux valeurs de base.
Il peut être avantageux, pour économiser du temps dans le cas de certaines valeurs du multiplicateur, d'envisager une autre décomposition
<Desc/Clms Page number 2>
en valeurs de base conduisant à des transferts soustractifs,
Conformément à la présente addition les chiffres du multiplica- teur se décomposent ainsi
EMI2.1
<tb> 1=1 <SEP> 6=2+4
<tb>
<tb> 2=2 <SEP> 7 <SEP> = <SEP> 8 <SEP> - <SEP> 1 <SEP>
<tb>
<tb> 3=4-1 <SEP> 8 <SEP> = <SEP> 8
<tb>
<tb> 4 <SEP> = <SEP> 4 <SEP> 9=8+1
<tb>
<tb> 5=4+1
<tb>
La présente addition a donc pour objet un procédé et un dis- positif de multiplication où les dites valeurs de base sont -1, +1, +2, +4, +8.
Si on appelle multiplication du type à plusieurs phases, une multiplication dans laquelle on explore complètement tous les chiffres du multiplicateur et dans laquelle cette exploration, faisant l'objet d'une phase, est répétée en autant de phases suivantes,chaque phase correspon- dant à un transfert au produit d'un multiple déterminé du multiplicande, la présente addition a aussi pour objet un procédé et un dispositif de multiplication du susdit type où un transfert au produit peut être addi- tif ou soustractif suivant la phase en cours.
La présente addition a particulièrement pour objet un procédé et un dispositif de multiplication à cinq phases, à savoir une phase à transfert soustractif et quatre phases à transfert additif.
L'addition a plus particulièrement pour objet un procédé et un dispositif de multiplication dans lequel on effectue d'abord une phase à transfert soustractif, puis quatre phases à transfert additif. Il est clair que cette méthode permet commodément d'envoyer au totalisateur produit le multiple x(-1) du multiplicande, puis les multiples x(+1), x(+2), x(+4) et x(+8) du multiplicande, par doublagessuccessifs dans son enregistreur du multiplicande enregistré, ces doublages intervenant après la première phase de transfert additif.
L'addition a encore pour objet un dispositif pour lequel dans une première phase (dite phase 0) on explore le multiplicateur pour détec- ter successivement dans chaque ordre d'unité s'il y a un des chiffres 3 ou 7, puis dans une deuxième phase (dite I) pour les chiffres 1, 5, 9, dans une troisième (phase II) pour 2;
, 6, dans une quatrième (phase III) pour 3, 4, 5, 6 et dans une cinquième (phase IV) pour 7, 8 et 9 et pour lequel sous la commande d'un chiffre ayant une de ces valeurs et à chacun des or- dres d'unité du multiplicateur, avec le décalage de rang convenable s'opère le transfert soustractif du multiplicande dans le totalisateur produit pour la première phase, le transfert additif du multiplicande pour la deuxième, du double du multiplicande pour la troisième, du quadruple du multiplicande pour la quatrième et de l'octuple du multiplicande pour la cinquième.
Le dispositif selon l'addition est destiné à fonctionner sur une machine comptable dont on sait qu'elle exige pour chaque opération élé- mentaire un "cycle" correspondant à un temps invariable. Une "phase" com- portera normalement autant de cycles dits de transfert qu'il y aura de chif- fres "actifs" au multiplicateur, c'est-à-dire de chiffres comprenant une valeur de base correspondant à la phase en cours, néanmoins, comme on le verra, une phase peut ne comporter aucun chiffre actif et nécessiter cepen- dant un cycle pour le doublage du nombre enregistré dans l'enregistreur mul- tiplicande.
On pourra se rendre compte par la suite du gain de temps que procure le procédé.en cinq phases selon l'addition par rapport au procédé en quatre phases selon le brevet principal.
<Desc/Clms Page number 3>
Bien que pour disposer du multiple 8 du multiplicande il faille trois cycles de doublage, il est intéressant d'économiser un cycle de trans- fert dans le cas du chiffre multiplicateur 7, car lorsqu'on envisage des multiplicateurs à plusieurs chiffres, il y a une forte probabilité que les cycles de doublage ne sont pas perdus. La méthode permet effectivement d'é- conomiser un cycle pour des multiplicateurs tels que 7777, 4731, 5247.
Chaque chiffre actif correspondant à la phase en cours (0, I, II, III, IV) commande à partir de l'enregistreur-totalisateur de multipli- cande, le transfert d'un multiple selon la répartition définie plus haut, chaque transfert étant dirigé vers le totalisateur "Produit" avec le déca- lage de colonnes correspondant au chiffre de multiplicateur qui l'a comman- dé. On verra en outre que la machine calculatrice est pourvue de moyens pour supprimer un certain nombre de phases de multiplication lorsque cel- les-ci ne comportent pas de chiffres actifs, et également de moyens pour déceler la fin d'une opération de multiplication.
L'addition sera mieux expliquée et comprise à l'aide des des- sins joints qui représentent
Fig. 1 - un plan schématique des organes calculateurs de la machine selon l'additiono
Fig. 2 - les circuits pour trois ordres décimaux d'un totali- sateur de construction classique.
Fig. 3a, 3b, 3c qui accolées dans l'ordre des lettres a, b, c, donnent le schéma détaillé d'un mode de réalisation de l'addition.
Fig. 4 - un plan schématique des organes calculateurs pour ef- fectuer deux multiplications simultanément.
Fig. 5 - un tableau des temps de fermeture des contacts à came de la machine.
La mise en oeuvre de l'invention selon l'addition ne comporte que des organes se trouvant dans la plupart des calculatrices électriques connues,à savoir : - un enregistreur (ou emmagasineur) de multiplicateur.
- un totalisateur de multiplicande.
- un jeu de circuits appelés communément "table de décalage".
- un totalisateur de produit.
L'opération de multiplication est réalisée de façon spéciale au moyen de deux groupes de circuits appelés respectivement "sélecteur de phases" ou S.P. (voir Fig. 1) et "contrôleur de transferts" ou C.T. Ces deux groupes de circuits exercent un contrôle réciproque, ainsi qu'on le verra par la suite.
La figure 1 montre : - l'enregistreur de multiplicateur Mr.
- le totalisateur de multiplicande Md.
- la table de décalage TDo - le totalisateur de produit TP.
- le sélecteur de phases SP.
- le contrôleur de transfert CT. ainsi que les liaisons représentées très schématiqueent Ll, L2, L3, L4, L5, L6 et CD (commande de Doublage).
Avant de décrire en détail les éléments constitutifs de l'addi- tion il est bon de préciser comment on peut disposer des multiples 2, 4, 8 du multiplicande qui sont nécessaires, comme on l'a vu, au cours des phases
<Desc/Clms Page number 4>
II, III, IVo La figure 2 représente les circuits classiques de trois ordres décimaux d'un totalisateur, en l'occurrence celui recevant initialement le multiplicandeo On sait que dans une machine comptable de type habituel à cartes perforées lors d'un cycle de remise à zéro, des impulsions en complé- ment à 10 sont envoyées sur les barrettes horizontales h du commutateur d'ex- traction cependant que le relais r est excité par une tension appliquée sur la borne RAZ inversant ainsi les contacts i.
Ceci permet aux électro-aimants m de totalisateur de recevoir des impulsions complémentaires à la valeur cor- respondant à la position initiale des balais de commutateur et de ramener ceux-ci à zéro. Si par contre, au cours d'un cycle de doublage on alimente les barrettes horizontales h en impulsions de valeur vraie, c'est-à-dire cor- respondant aux chiffres de la figure 2, en même temps que le relais r est excité, les électros de totalisateur reçoivent alors les impulsions corres- pondant à la position initiale des balais et ceux-ci sont amenés en des po- sitions représentant le double du montant initial.
Naturellement il est nécessaire,pour une capacité de réception donnée du totalisateur de multiplicande, de disposer d'un ordre supplémen- taire pour recevoir un chiffre supplémentaire à gauche qui est provoqué au cours des doublages successifs du multiplicande.
On peut voir facilement que, pendant un cycle de doublage, des impulsions représentant la valeur du montant enregistré précédemment sont disponibles aux sorties des bases verticales v, comme dans tout transfert normal en valeur vraie.
Cette particularité permet d'effectuer simultanément le transfert d'un montant enregistré dans le totalisateur et son doublage. Dans ce cas celui-ci ne nécessite donc pas de cycle spécial. Si par contre le doublage du montant enregistré doit être effectué seul, il suffit qu'à ce moment au- cun des relais de la table de décalage ne soit alimenté., ce qui fait que les impulsions de transfert disponibles aux sorties s (Fig. 2) restent sans ef- fet.
La figure 5 montre qu'un cycle de machine est divisé en 15 points ou intervalles. Lorsque par la suite on dira par exemple qu'un circuit est alimenté aux points 11-12 ou qu'il reçoit une impulsion 11-12 cela signifie- ra que cette impulsion dure du point 11 au point 12 du cycle .de la machine.
De la même manière on dira que le contact cI ouvre.de 13 1/2 à 14 1/2 ou bien que C6 se ferme pratiquement de 13 1/2 à 15, et ainsi de suite.
Les éléments du sélecteur de phases SP et du contrôleur de trans- ferts CT seront examinés en se référant aux figures 3a, 3b, 3c accolées dans l'ordre des lettres a, b, c. Les dits éléments sont formés essentiellement de groupes similaires de 4 relais; exemples -groupe 61, 71, 81,91, groupe 62,72, 82, 92 (Fig. 3b) contrô- lant respectivement les ordres d'unîtes des Unités et des dizaines dans CT, etc. (Figo 3a) groupe 00, 10, 209 30, contrôlant le déclenchement de la pha- se 0, groupe 01, 11, 219 31, contrôlant le déclenchement de la phase I et ainsi de suite jusqu'au groupe 04, 14, 24,34 contrôlant le déclenchement de la Phase IV.
- groupe 16, 26,18, 28, (Figo 3a) contrôlant à la fois le dou- blage de multiplicande, la succession des phases, le contrôle partiel de l'a- nalyse des chiffres de multiplicateur.
Chacun de ces groupes de 4 relais fonctionne de fagon sensible- ment équivalente. Dans chaque groupe les deux premiers relais, toujours re- présentés sur les dessins au-dessus des deux derniers, sont dits "de lère partie" tandis que les deux derniers sont dits '[de 2ème partie".
Considérant le groupe 61, 71, 81, 91, pàrmi les relais "lère partie", 61 est un relais d'appel et 71 un relais de maintien. Les relais 81,,et 91 dits de "2ème partie" sont respectivement un relais d'appel et un relais de maintien.
<Desc/Clms Page number 5>
Ces quatre relais, pris comme exemple,peuvent s'exciter auto- matiquement et en succession de la fagon suivante, compte tenu qu'ils peu- vent s'alimenter sur les lignes M1 et M2 (Figo 3b) alimentées respective- ment par les contacts à cames Cl et C2 (voir temps de fermeture figure 5).
Lorsqu'une impulsion est appliquée en A' entre les points 13 1/2 et 15 de la fin d'un cycle (par le circuit + C6, E, 140b, 150b) et si à ce.. moment le relais 6 est excité, cette impulsion passe par le contact 6c fer- mé et excite le relais 61. Celui-ci ferme aussitôt son contact 61a qui met en liaison la ligne M1 avec la lame supérieure du contact 71a ouverto
Lorsque Cl ferme à 14 1/2, le relais 71 reçoit par 61a (fermé jusqu9à 15) la tension de Ml et étant excité ferme son contact 71a, se maintenant ainsi que Ml jusqu'au point 13 1/2 du cycle suivant.
Mais au début dudit cycle suivant, c'est-à-dire au point 15, 61 est désexcité et 61b se referme mettant ainsi sous tension le relais 81 par l'intermédiaire du contact 71a toujours fermé et de la ligne M1. Tant que celle-ci est a- limentée, les relais 71 et 81 le sont également c'est-à-dire jusqu'au point 13 1/2 dudit cycle suivant. Auparavant lorsque la ligne M2 est mise sous tensione c'est-à-dire au point 11 le relais 91 se trouve alimenté par 81a fermé et il se maintient sur M2 par 91a jusqu'à la fin dudit cycle suivant.
Le relais 81 étant désexcité à 13 1/2, son contact 81b se re- ferme et reçoit la tension de M2 jusqu'au point 15.La connexion 106 est donc sous tension de 13 1/2 à 15 ce qui constitue une impulsion de départ d'un nouveau cycle, qui est appliquée par l'intermédiaire du cavalier 25 sur la ligne 29 et qui excite le relais d'appel 62 du groupe de l'ordre su- périeur à condition que le contact 7c soit fermé à ce moment.
Il est à remarquer que pendant l'excitation du relais de main- tien lère partie 71, le contact 71b est fermé,ce qui fait que la tension fournie par C5 (Figo 3c) est appliquée sur la borne Tl du point 15 au point 0 d'un cycle. Une connexion à fiche placée entre Tl et la borne d'entrée du relais 211 (Figo 3c) de la table de décalage TD, permet l'excitation du dit relais qui contrôle le transfert du montant de MD à TP. Des connexions à fi- ches semblables partent également de T2, T3, T4. Leur ensemble est représen- té schématiquement par L4 sur la figure 1.
Le fonctionnement du groupe de relais 16, 26, 18, 28 (Figo 3a) appelé "Commande de doublage" est identique à celui qui a été indiqué pour 61, 71, 81, 91. Un autre groupe de quatre relais 35, 36, 37, 38, utilisé pour déceler la fin d'une opération de multiplication fonctionne d'une fa- çon sensiblement différente qui sera expliquée par la suite. Un groupe de deux relais 119 et 120 est utilisé pour le contrôle partiel de l'analyse des chiffres de multiplicateuro Le relais d'appel 119 est excité à chaque cycle par la fermeture du contact à came C3 des points 11 à 12. Pendant cet intervalle de temps les contacts 119b et 119d se ferment. Comme la ligne M2 est également sous tension au point 11, le relais 120 s'excite aussi et se- maintient sur M2 par son contact 120a.
Au point 12, le relais 119 n'est plus excité, ses contacts 119b et 119d s'ouvrent et 119c se referme. Pendant le retour de la lame médiane du contact 119c-d en position de repos, la ligne 39 peut ne plus être sous tension si la rémanence du relais 119 n'est pas suffisante; ceci est d'ailleurs sans importance. En fait la ligne 39 se trou- ve pratiquement sous tension entre les points 11 et 15.
La figure 3c montre les circuits pour alimenter les bornes Tr + le CD, Tr - 1 dont le rôle sera expliqué par la suite.
La figure 3c montre également les circuits nécessaires, lors d'un transfert soustractif du multiplicande, pour complèter à 9 les ordres décimaux du totalisateur de produit qui ne reçoivent pas les transferts di- rects du totalisateur multiplicande, les dits transferts devant se faire en complément à 9.
Les circuits représentés sur les dessins supposent une capacité de réception de quatre ordres décimaux pour le multiplicande ainsi que pour le multiplicateur, ceci dans un sens non limitatif d'ailleurs.
<Desc/Clms Page number 6>
Le totalisateur multiplicande MD (Figo 1) comporte cinq sorties (soit 4 + 1 pour la raison indiquée précédemment) et sur la Figo 3c on voit qu'il y a dans TD huit sorties correspondant aux huit ordres décimaux du to- talisateur de produit TP (Fige 1).
Dans TD (Fig. 3c) les relais 211, 212, 213, 214, sont ceux qui contrôlent le décalage convenable des transferts. Chacun de ces relais con- trôle deux contacts a et b èn plus de leurs contacts de décalage non repré- sentés. Leur ensemble forme une chaîne à deux entrées permettant d'isoler de la ligne 217 au moins quatre des relais 201 à 207 dans tous les cas.
En effet, en supposant que le relais 211 est excité pendant un transfert soustractif, les contacts 211a et 211b sont ouverts; les relais 201 à 204 sont isolés de la ligne 217,seuls les relais 205, 206, 207 sont excités et ferment donc leurs contacts 205a, 206a, 207a, ce qui permet à la ligne 216, alimentée par une impulsion 9, de fournir ladite impulsion aux trois sorties de gauche de TD (correspondant respectivement à 207a, 206a, et 205a).
On peut voir facilement que si le relais 213 par exemple était excité au lieu de 211, les deux sorties de gauche et les deux sorties de droite de TD recevraient l'impulsion 9, ce qui convient bien dans ce cas.
Le reste des circuits sera étudié et leur fonctionnement expli- qué en décrivant le déroulement d'une opération de multiplication basée sur un exemple concret.
A titre d'exemple il est supposé que le multiplicateur a la valeur 71 enregistrée et composée sur le commutateur d'extraction de Mr, et qu'un multiplicande de valeur quelconque a été également enregistré et composé sur le commutateur d'extraction de MD. On se réfère aux figures 3a, 3b, 3c.
A la fin du cycle d'enregistrement des facteurs, la machine est adaptée normalement pour déclencher les cycles de multiplication par la fermeture du contact E (Fige 3aà. C6 fermant de 13 1/2 à 15, le relais 140 est excité, le contact 140c étant fermé le relais 30.s'excite et se maintient par la ligne M2. Ceci marque le début de la phase 0. On remar- quera que le processus d'excitation des relais du groupe 00, 10, 20, 30 est différent de celui précédemment indiqué pour les autres groupes similaires, mais ceci est nécessité par le fait qu'on se trouve alors en 2ème partie d'un cycle. De plus les cycles succédant au premier cycle de la phase zéro seront déclenchés de façon normale par un des relais d'appel 20 ou 21 etc...
Le relais 50 est excité en même temps que le relais 30.'Le con- tact 50d étant fermé, le relais 40 s'excite par la ligne M2 donc également de 13 1/2 à 15, et ferme ses deux contacts alors que la ligne 39 est sous tension comme indiqué plus haut.
Etant donné la position représentant 71 assumée par les balais de Mr la tension appliquée sur la barrette horizontale 7 de Mr par les con- tacts de 40 sera seule active et un circuit sera fermé seulement pour le relais 7 (Fige 3b). Ce circuit est le suivant (Figo 3a) ligne M2, 120a, 119c; ligne 39, un des contacts commandés par 40, balai de Mr en position 7, segment vertical de Mr, connexion L3 (Fige 3b) des dizaines, relais 7.
Parallèlement lorsque le relais 140 a été excité, l'impulsion 13 1/2 - 15 a été transmise par 140b à la fois en A par 150A (Fig. 3a) et en A'.par 150B (Fig. 3a et b). L'impulsion transmise par 150A passe par A, 35b fermé, 18b fermé, et alimente le relais 28 mais l'excitation de celui-ci est sans effet pour le moment.
L'impulsion transmise par 150B arrivant en A' (Figo 3b) trouve les contacts commandés par 6 dans la position du dessin et ceux commandés par 7 dans la position inversée. L'impulsion passe donc d'une part par 6d, le cavalier 25, la ligne 29, le contact 7c et alimente le relais d'appel 62 amorgant ainsi le fonctionnement du groupe 62-72-82-92 pour le cycle de transfert qui va suivre. D'autre part l'impulsion passe également par la
<Desc/Clms Page number 7>
connexion 15 des dizaines, 7a, 8b 9b ; Z', fil 105, Z, 37b, 35d, fil 102, et alimente le relais d'appel lère partie 16 du groupe "Commande de doubla- ge".
De ce fait le relais de maintien 26 est excité et se maintient par 26 a sur Ml de 14 1/2 à 13 1/2 du cycle suivant.
Il doit être signalé maintenant que l'impulsion 13 1/2 - 15 re- çue par 30 a également excité le relais d'appel 00 en passant par.20b, de telle sorte que le contact OOc est fermé lorsque Ml est mis sous tension c'est-à-dire à 14 1/2. Il s'en suit que le relais de maintien de lère par- tie 10 est excité également à partir de 14 1/2 et qu'il se maintient par 10a sur Ml. Toutes les conditions sont maintenant réalisées pour que le premier cycle de transfert (ou de multiplication) s'accomplisse normale- ment. C'est la phase 0 qui débute et elle s'effectue de la manière suivan- te.
Lorsque le relais 10 est excité (voir Fig. 3a et également Fig. 3c) le contact 10c est fermé de telle sorte que la tension fournie par C5 en- tre 15 et 0 est utilisée d'une part à la borne Tr - 1 (transfert multiple - 1) pour contrôler pendant ce temps le relais qui commande l'émission en complément à 9 c'est-à-dire le transfert soustractif à partir de MD; d'autre part cette tension est utilisée pour alimenter la ligne 217 et ainsi le cir- cuit de complément à 9 décrit précédemmento
Les bornes Tr + 1 (transfert multiple + 1 et au dessus) et CD ne peuvent donc être sous tension pendant ce cycle à cause de l'ouverture de 10b.
Lorsque 72 (Fig. 3b) a été excité la borne T2 a été mise sous tension par C5 (Fig. 3c) et 72b et un des relais de décalage a été alimen- té en l'occurrence le relais 212 de l'ordre des dizaines (Fig. 3 c).
Ainsi puisque il y a un. 7 aux dizaines de Mr, le multiplican- de se trouve transféré en complément à 9 au totalisateur de produit avec un décalage à gauche d'un ordre d'unité.
Pendant ce temps le fonctionnement des relais sélecteurs de pha- ses s'est poursuivi normalement. Lorsque 00 relachant ses contacts à 15, OOb a transmis la tension de Ml à la connexion 110, 26 F2 était fermé ; relais 21 est donc excité de 15 à 13 1/2 par le circuit Ml, 10a, OOb; 1109 26 F2. 21c étant fermé le relais 31 (et 51) ne s'excite et se maintient sur M2 qu'à partir du point llo
Une seconde analyse des chiffres du multiplicateur commence alors mais cette fois, ainsi que pendant tous les cycles suivants cette analyse se fait en deux étapes -. la première pour déceler si des phases autres que la phase 0 sont nécessaires, donc si l'opération est terminée ou non ;
seconde au cours de laquelle un relais déclenchant la phase ou le cycle sui- vants sera excité et maintenu éventuellement. Ces étapes correspondent res- pectivement aux temps de fermeture des contacts à came C4 et C7 (voir Fig.
3a et 5) soit 11 - 12 et 13 1/2 - 15.
Pendant cette première étape, le relais 18 (appel 2ème partie) est excité (26a étant fermé) et lorsque M2 est sous tension, 28 s'excite par 18c et se maintient par 28a. En même temps l'impulsion 11-12 fournie par C3 passe par 28b, la ligne 27a, le point Y. Cette impulsion est dirigée en deux directions. Par 27B elle excite momentanément le relais 37 (sans effet pour le moment).
A droite de Y elle traverse les contacts 54b, 53b, 52b, excitant ainsi les relais 44, 43, 42 par les contacts 54c, 53c, 52c, mais elle trouve les contacts 51b et 51c ouverts. L'impulsion 11-12 ne peut donc alimenter les relais 41 et 40 bien que 41 soit excité depuis le point 11 par 31 et 51.' La ligne 39 étant également sous tension, il est bien clair que les compo- sants binaires correspondants aux phases I, II, III, IV vont être recherchés au cours de cette étape. Pratiquement tous les chiffres significatifs dans Mr vont donner lieu à l'excitation d'un relais correspondant de 6 à 9. Dans le cas présenta les relais 6 et 7 sont donc excités de 11 à 12. Parallèle- ment une impulsion 11-12 est appliquée sur la ligne 17 (Fige 3b et a) par C4 et 28c.
<Desc/Clms Page number 8>
Comme cette impulsion trouve les contacts commandés par 6 et 7 inversés,elle ne peut parvenir jusqu'en Z' par suite de l'ouverture de 7b.
Cela signifie qu'une ou plusieurs phases supérieures à la phase 0 sont né- cessaires. La première étape de l'analyse du multiplicateur se termine au point 12 par la désexcitation des relais 44, 43, 42 (Fig. 3a) seul restant excité et maintenu le relais 41 correspondant à la phase I. La seconde éta- pe va déterminer à quels ordres d'unités se trouvent des chiffres actifs pour la phase I. Dans le cas présent il y a seulement au multiplicateur le 1 des unités.
Lorsque au point 13 1/2 le relais 18 est désexcité, son contact 18b transmet, par 28a fermé également, la tension de M2 au circuit suivant: 18b, 35b, A, 150A, 150B, A', 6c, relais 61. La mise sous tension de 61 de 13 1/2 à 15 constitue donc l'amorçage d'un nouveau-cycle de transfert qui va intéresser maintenant la phase I et l'ordre des unités du multiplicateur.
En même temps qu'elle alimentait 61, l'impulsion 13 1/2 - 15 a poursuivi un autre chemin et de A' est passée par le conducteur 15 des u- nités (Fig. 3b) le contact 6a, la ligne 30 par les contacts 7b, 8b, 9b, Z', fil 105, 37b, 35d, fil 102, relais 16, ce qui entraîne le fonctionnement du groupe "Commande de doublage" et l'excitation de 26 à partir de 14 1/2 maintenue sur Ml.
Le premier cycle de transfert de la phase I commence ensuite.
Il est clair qu'au début de ce cycle c'est maintenant le relais de main- tien lère partie 11 (Fig. 3a) qui est excité et non le 10. Le contact lOb- c (Fig. 3c) est donc dans la position du dessin et y reste jusqu'à la fin de la multiplication. De ce fait les bornes Tr + 1 et CD sont alimentées par C5. La tension sur Tr + 1 sert à commander un relais qui contrôle l'é- mission des impulsions de transfert en valeur vraie appliquée au commuta- teur multiplicande. La tension sur CD transmise par connexions à fiches alimente la ou les bornes R. A.Z. (figures 3c et 2) et les relais corres- pondants. Ceci permet simultanément, comme expliqué précédemment, le trans- fert du multiplicande au totalisateur produit et son doublage dans son pro- pre totalisateur.
Lors des deux étapes d'analyse du multiplicateur, il sera mani- festé d'abord que des phases ultérieures sont nécessaires, car la borne Z' ne pourra recevoir l'impulsion 11-12, et ensuite qu'un nouveau cycle de transfert est nécessaire. Toutefois la seconde étape d'analyse du multipli- cateur est réalisée par des circuits légèrement différents, de ceux utili- sés lors du cycle précédent. En effet,étant donné qu'au moment 13 1/2 du cycle en cours seul le relais 52 (Fig. 3a) se trouve maintenu, il n'y.a que les chiffres 2 et 6 qui pourraient être actifs à la phase II. Comme c'est 71 qui est enregistré dans Mr, aucun des relais 6 à 9 ne peut être excité et les contacts qu'ils commandent restent dans la position du dessin. La commande de doublage doit pourtant être déclenchée.
Pour cela la ligne 17 reçoit, par la fermeture de C7 (Fig. 3a), en parallèle sur C4, une impulsion 13 1/2 - 15 (28c étant fermé à ce moment). Cette impulsion trouve tous les contacts 6b à 9b fermés, atteint Z' et comme précédemment le relais d'appel 16 se trouve excité au moment voulu pour que le relais 26 (Commande de dou- blage) soit excité et maintenu pendant le cycle suivant.
La phase II succède ensuite à la pahse I. Mais, étant donné que la deuxième étape de l'analyse précédent n'a pu déceler le chiffre actif pour cette phase dans le multiplicateur 71, aucun des groupes de relais de CT ne fonctionne et en conséquence aucune des bornes Tl à T4 n'est sous tension. Il s'en suit qu'aucun des relais de table de décalage 211 à 214 n'est excité. Les circuits de doublage fonctionnent cependant normalement.
Le montant se trouvant dans MD est donc double une nouvelle fois ce qui porte le dit montant à quatre f ois le multiplicande initial mais il n'y a pas de transfert entre MD et TD, possibilité qui a été expliquée plus haut.
<Desc/Clms Page number 9>
On comprend facilement qu'un nouveau cycle de doublage va être commandé automatiquement de la même manière ce qui va permettre, à la fin de la phase III, de disposer du multiple 8 du multiplicande.
Il convient dexaminer ce qui se passe à la fin dudit cycle de doublage c'est-à-dire au début de la phase IV.
- Le relais 04 est excité de 13 1/2 à 15.
= Le relais 14 est excité à partir de 14 1/2.
- Le relais 34 est excité de 11 à 15.
Le premier stade d'analyse du multiplicateur doit déterminer qu'un cycle de transfert est encore nécessaire. Du fait que 34, 54 et par conséquent 44 sont excités les contacts 54b et c sont ouverts, l'impulsion 11-12 transmise par le fil 27a est donc sans effet sur les relais à droite de 44.
Comme le relais 44 est excité, la tension de la ligne 39 excite le relais 7 et l'impulsion 11-12 transmise par 17 ne peut atteindre Z' et Z, ce fait permettant un cycle ultérieure
De 13 1/2 à 15 l'impulsion produite en 18b poursuit son chemin habituel. Comme le relais 7 est toujours excité, le groupe des dizaines de CT sera déclenché par cette impulsion et également le groupe "Commande de doublage".
Mais cette fois,bien que les relais 26 et 28 doivent être exci- tés pendant le cycle suivant, il est nécessaire d'empêcher le doublage effec- tif du montant se trouvant dans le totalisateur multiplicande qui aurait pour effet de donner le multiple 16 de celui-ci, ce qui est tout à fait in- utile.
Dans ce but, un contact 14b (Fige 3c) commandé par 14 (Fige 3a) est inséré en série avec le contact 26g de telle sorte que, pendant le trans- fert du multiple 8, la borne CD ne puisse recevoir la tension fournie par la fermeture du contact à came C50
L'opération se termine par la phase IV.
Pendant un cycle de transfert de cette phase,le multiple 8 du multiplicande est transféré normalement au totalisateur de produit avec un décalage d'un ordre décimal, Pendant ce temps,le relais 14 (Figo 3a) est excité constamment et la tension de Ml est transmise par 14a, 04b, la con- nexion 114, 26b2g la connexion 104 au relais 36 qui est ainsi excité de 15 à 13 1/20 Par suite de la fermeture de 36a, le relais 35 est excité par Ml dès la mise sous tension de 36 et se maintient sur M2 par 35a.
Le premier stade d'analyse du multiplicateur est maintenant sans effetcar même si l'impulsion 11-12 transmise par 17 pouvait atteindre Z et Z, elle serait arrêtée par l'ouverture de 35do
Lors du second stade d'analyse, l'impulsion 13 1/2 - 15 fournie habituellement par la refermeture de 18b, trouve les contacts 35b ouverts et 35c fermé. C'est donc la borne F qui reçoit cette impulsion laquelle peut être utilisée pour commander le contrôleur de cycles de la machine et amor- cer un cycle d'enregistrement du produit, par exemple. L'opération est main- tenant terminée et puisqu'on a réalisé les transferts additifs de 1 fois + 80 fois le multiplicande et le transfert soustractif de 10 fois le multipli- cande, le résultat de la multiplication du multiplicande par 71 a bien été constitué dans le totalisateur de produit.
Lorsque l'opération doit être arrêtée avant l'accomplissement de toutes les phases possibles;,le contrôle se fait d'une fagon un peu dif- férente et par des moyens supplémentaires;,
Supposons que les chiffres de multiplicateur ne nécessitent pas de transfert + 8, mais demandent un ou plusieurs transferts + 4o Une ou plu- sieurs phases III doivent être effectives mais non la phase IV. A la fin du
<Desc/Clms Page number 10>
dernier cycle de transfert du multiple 4, les relais 34, 54, 44 sont exci- tés.
Lorsque l'impulsion 11, 12 est transmise par 27A (Fig. 3a) elle trou- ve les contacts 54b et 54c ouvertsoDe ce fait les-relais 43 à 40 ne peu- vent être excités,et bien que le multiplicateur contienne,par hypothèse, au moins un chiffre 4 comme composant binaire, aucun des relais 6 à 9 n'est excité. D'autre part comme il n'y a pas au multiplicateur de chiffre 7, 8 ou 9, l'excitation de 44 ne peut pas non plus provoquer l'excitation d'un des relais 6 à 9. L'impulsion 11-12 transmise par 17 passe donc par les contacts 6b à 9b fermés, Z', 105, Z. Comme à ce moment le relais 37 est ex- cité par l'impulsion, 11-12 transmise par 27b le contact 37c est fermé et le relais 38 reçoit l'impulsion 11-12 reçue en Z. Aussitôt que 38 est ex- cité, le relais 35 l'est également et il se maintient sur M2 par 35a.
Un peu plus tard l'impulsion 13 1/2 - 15 disponible en 18b sera donc transmise à la borne F comme précédemment, déterminant ainsi la fin de l'opération.
La construction du contrôleur de transfert (Fig. 3b) se prête très facilement au splittage des ordres décimaux de multiplicateur. Il suf- fit par exemple de retirer le cavalier 25 entre l'ordre des dizaines et des centaines, et de relier par connexions à fiche la borne A' et la borne gau- che qui recevait auparavant le dit cavalier 25, pour pouvoir effectuer simul- tanément la multiplication d'un multiplicande par deux multiplicateurs dis- tincts. Les circuits restent équivalents à ceux représentés par les figures 3a, b, c, mais le totalisateur de multiplicande doit comporter naturellement un commutateur d'extraction à circuits de sortie double afin de permettre deux transferts distincts à deux totalisateurs de produits ou à deux parties séparées d'un même totalisateur de produits.
Un tel ensemble est schématisé par la figure 4 qui est suffisam- ment explicite par elle-même et ne nécessite pas d'explications complémen- taires.
Il est évident que des modifications pourraient être apportées par des hommes du métier sans sortir du cadre de la présente invention. Par exemple, le multiplicateur pourrait être enregistré directement sous forme semi-binaire dans un enregistreur à quatre relais par ordre décimal. Selon une autre variante de l'invention, les chiffres du multiplicateur explorés au cours des 5 phases sont les suivants : lère phase, chiffres égaux à 2n-1 "n" étant au plus égalà 3 et au moins à 1, soit 1, 3, 5, 7 -2ème pha- se, 9 - 3ème phase, 1;, 2 - 4ème phase, 3, 4 - 5ème phase, 7, 8, 9 - Les transferts effectués à chaque phase au dispositif de décalage d'ordres dé- cimaux restent alors les mêmes que dans le cas du montage représenté par les figures 3a, 3b, 3c.
Les circuits d'analyse précédemment décrits n'en seraient que peu modifiés.