BE503803A - - Google Patents

Description

  ECHAFAUDAGE SUSPENDU. DESTINE AUX NAVIRES.

  
L'invention concerne un échafaudage suspendu pour Inexécution de travaux de peinture, de dérouillage, et de réparation-de navires, cet échafaudage comprenant une chaise suspendue par des cordages, câbles, filins, etc., de façon à pouvoir être aisément relevée et abaissée, cette chaise étant fixée à un système de suspension à chariot, mobile longitudinalement au navire et présentant de préférence des roulettes à gorge qui reposent sur un rail prévu sur la partie supérieure du bordé du navire.

  
L'invention a pour objet d'établir un échafaudage suspendu de construction très simple, d'un fonctionnement efficace et d'une sécurité parfaite. 

  
Suivant l'invention, le chariot est constitué par un cadre rigide, consistant de préférence en une charpente métallique, et dont la partie principale -lorsque ce chariot occupe sa position de travail- est suspendue

  
le long de la face extérieure du bordé et comprend un ou plusieurs galets de support qui roulent sur la dite surface du bordé, cette même partie comprenant également des moyens de fixation pour les cordes de la chaise, les roulettes du chariot étant montées dans la partie supérieure du cadre, laquelle s'étend au-delà du dit rail. 

  
Une autre caractéristique de l'invention réside en ce que ce rail est constitué par le bord de la virure, laquelle est dégagée sur toute sa longueur, le pavois étant disposé légèrement vers l'intérieur par rapport à la virure. 

  
Ces caractéristiques, ainsi que d'autres, de l'invention, sont exposées et décrites ci-après"

  
 <EMI ID=1.1>  faudage constitué par un chariot et une chaise étant suspendu à la virure.

  
Fig.2 est une élévation latérale, à plus grande échelle, d'un dispositif de verrouillage du chariot. Fig. 3 est un plan de ce dispositif Figo 4 montre le chariot vu dans la direction de la virure suivant la ligne IV-IV de la Fig 1. Figo 5 montre la chaise vue dans la direction du bordé du navire, suivant la ligne V-V de la Fig. 1. Fig. 6 est une vue de dessus de la chaise.

  
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2 - la virure; et 3 - le pont. Quelque peu en retrait de la virure se trouve situé le pavois 4 fixé au pont par des goussets appropriéso 

  
L'échafaudage est constitué par une chaise suspendue à l'aide

  
de cordes, filins ou câbles 16, fixés à un appareil de suspension situé sur

  
la virure 2 et qui sera désigné ci-après par le terme de "chariot". Les cordes 16 passent de la manière habituelle sur des poulies appropriées (non montrées) de telle sorte que la chaise puisse être relevée et abaissée à volonté par l'ouvrier assis sur celle-ci.

  
Comme montré dans les Figs. 1 et 4, le chariot est constitué

  
par deux flasques 5 généralement verticaux et écartés l'un de l'autre, qui se placent de champ contre.le bordé du navire et qui sont reliés entre eux par des barres horizontales et obliques 7, 8 et 9. Ces barres peuvent être par exemple en fer cornière et être soudées aux flasques. Le chariot doit être placé sur le côté extérieur de la virure, de façon que la partie principale des flasques soit suspendue depuis celle-ci le long du côté extérieur du navire, cependant que les cordes 16 sont fixées dans les trous 6 de l'extrémité inférieure des flasques. La partie supérieure de chaque flasque s'étend sur une certaine distance par dessus de la virure et présente une partie 51 dirigée vers l'intérieur, faisant face au pavois 4 et placée directement au-dessus de la surface supérieure de la virure 2.

   Le bord, tourné vers le bordé, de chaque flasque, est en outre muni d'une aile 10 s'étendant latéralement et dont l'extrémité supérieure présente une partie repliée à 1800 environ, dont le bout ex-

  
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supérieur de la virure. Dans cette partie repliée de l'aile 10 de chaque flasque est prévue une roulette 11 qui s'appuie sur le bord de la virure, en califourchon sur celle-ci. Grâce à cette disposition, la virure forme un chemin de roulement pour deux roulettes, de telle sorte que le chariot peut se déplacer aisément le long de la virure lorsque la chaise doit être déplacée le long du navire. Pour supporter les parties libres des ailes 101 ces parties sont réunies aux ailes principales 10 par des étriers 12 qui enclavent les roulettes.

  
Il est à noter que les roulettes 11 servent de moyens de suspension pour le chariot et que la partie principale et suspendue du chariot exercera donc une pression contre la face extérieure du bordé sous l'effet du moment ainsi déterminé. Afin de réduire le frottement contre le bordé et d'empêcher l'apparition de marques après le déplacement du chariot, la partie suspendue de celui-ci est munie de deux galets ou roues de support s'appuyant contre le bordé et pouvant rouler sur celui-ci lors de déplacements du chariot. Chacun de ces galets est monté à rotation sur un pivot vertical et repose sur

  
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Pour assurer que le chariot ne glisse pas accidentellement de la virure pendant son utilisation, on fixe à la partie libre repliée 101 de chaque aile 10 un dispositif de verrouillage destiné à s'engager sous un épaulement fixé au pont et constitué dans ce cas par le bord inférieur du pavois

  
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tement vers le coté, de sorte que, au cas où le chariot est tiré vers le haut,

Claims (1)

1. ce bras vient en contact avec le bord inférieur du pavois avant que les roulettes 11 ne soient pas mises hors de contact avec la virure. Lorsque le chariot doit être enlevé de la virure, on fait tourner le bras 15 dans la direc- <EMI ID=6.1>

   supprimé et que le chariot peut être relevé sans entrave.

   La chaise est constituée par deux étriers en fer plat 17 placés à une distance convenable l'un de l'autre et dont les extrémités supérieures présentent des trous pour la fixation des cordes 16 Chaque étrier est ouvert vers le bas, les deux branches obliques de l'étrier présentant des parties in-

   <EMI ID=7.1>

   çon à être parallèles et séparées par une légère distance verticale. A chaque partie 1\il de l'étrier est boulonnée une traverse 23 qui n'atteint pas tout à

   <EMI ID=8.1>

   partie 172 de l'étrier est boulonnée à la face inférieure de l'extrémité libre de la barre 23. On obtient de cette façon un dégagement entre les extrémités libres de l'étrier 171 et de la barre 231, dans lequel est monté à rotation un galet de support 24 dont la circonférence dépasse légèrement ce dégagement et s'appuie sur le bordé du navire. La chaise peut donc grâce aux deux galets de support, rouler le long du bordé lors du déplacement du chariot, de façon à ne pas laisser de marques et à permettre le déplacement de l'ensemble de 1-'échafaudage avec une légère dépense d'énergieo

   <EMI ID=9.1>

   premier lequel est le plus éloigné du bordé, étant boulonné à la barre 23,

   <EMI ID=10.1>

   ouvrier doit se tenir debout pendant son travail, l'élément 21 est rabattu

   en avant, comme montré clairement dans la Fig. 6, et repose dans cette position sur les lattes 25 fixées aux barres 23. Lorsque l'ouvrier désire s'asseoir pendant le travail, il peut relever l'élément 21 et le rabattre en arrière dans la position montrée en traits mixtes dans la Fig. 1. Dans cette position, cet élément constitue un siège pour l'ouvrier et dégage une ouverture par laquelle celui-ci peut laisser prendre ses jambes contre le bordé.

   Le côté du siège éloigné du bordé est muni d'un dossier constitué par un étrier 18 en fer plat plié en U dont les branches parallèles sont soudées aux étriers 17 et dont la partie médiane est réunie à l'élément fixe 20 par une barre cintrée 19 en fer plat.

   Il va de soi que l'invention n'est pas limitée aux détails décrits à titre d'exemple et qui peuvent être modifiés sans s'écarter de leur principe de base.

   REVENDICATIONS.

   1. Echafaudage suspendu pour exécuter des travaux de peinture, de dérouillage et de réparation de navires, cet échafaudage comprenant une chaise destinée à être suspendue par des cordages, câbles., filins, etc., de

   <EMI ID=11.1>

   à un système de suspension à chariot, mobile longitudinalement au bateau et présentant de préférence des roulettes à gorge qui reposent sur un rail prévu sur la partie supérieure du bordé du navire, ce chariot étant constitué par un cadre rigide, consistant de préférence en une charpente métallique, et dont la partie principale - lorsque le chariot occupe sa position de travail - est suspendue le long de la face extérieure du bordé et comprend un ou plusieurs galets de support qui roulent sur la dite surface du bordé, cette même partie comprenant également des moyens de fixation pour les cordes de la chaise, les roulettes du chariot étant montées dans la partie supérieure du cadre, laquelle s'étend au-delà du dit rail.

   2. Dispositif pour un échafaudage suspendu suivant 1, caractérisé en ce que le rail est constitué par le bord de la virure, lequel est déga-gé sur toute sa longueur, le pavois étant placé légèrement en retrait de la virure.

   <EMI ID=12.1>

   ractérisé en ce que le chariot est constitué par deux flasques (5) généralement verticaux et écartés l'un de l'autre, ces flasques étant placés de champ contre le bordé et étant reliés l'un à l'autre par des barres (8, 9) ou analogues et portant à leur partie supérieure et inférieure des roulettes (11) et des galets de support (13) respectivement.

   4. Chariot suivant 3, caractérisé en ce que le bord de chaque flasque (5) tourné vers le bordé (1) est muni d'une aile (10) s'étendant latéralement et dont les extrémités supérieure et inférieure présentent respectivement une partie repliée à 180[deg.] environ et dans laquelle se monte respectivement la roulette et le galet de support appartenant au flasque respectif.

   5. Chariot pour échafaudages suspendus suivant 1 à 3, muni de

   <EMI ID=13.1>

   au pont, par exemple le bord inférieur du pavois (4) situé en retrait de la virure (2) afin d'empêcher le chariot de se soulever d'une quantité suffisante pour que les roulettes perdent le contact avec la virure.

   6. Chariot suivant 5, caractérisé en ce que chaque organe de verrouillage consiste en un bras de blocage (15) monté pivotant sur l'extrémité inférieure de la partie (10) pliée à son extrémité inférieure et située du côté intérieur de la virure, de l'aile (10) de chaque flasque, de telle façon que ce bras lorsqu'il est bloqué, s'étend directement vers le côté et s'engage sous le bord inférieur du pavois (4), tandis que, lorsqu'il est basculé vers le haut, il peut être dégagé de sa position de blocage.

   7. Chaise pour échafaudages suspendus suivant 1, caractérisée en ce qu'un bord de la chaise est muni de galets destinés à s'appuyer sur le bordé du navire et en ce que le fond de la chaise présente un organe basculant qui, dans la position rabattue vers l'arrière, peut former un siège pour l'ouvrier et laisser du côté du bordé une ouverture pour les jambes de celui-ci.

   8. Chaise suivant 7, caractérisée en ce que le fond est suspendu dans deux étriers en fer plat (17) dont l'extrémité supérieure est munie de trous ou autres moyens de fixation pour les cordes (16) du chariot, et en ce

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   partie médiane de ce cadre étant réunie au fond de la chaise par une barre

   (19).