VETEMENTS DE FOURRURE ET METHODE POUR LEUR CONFECTION.
Les vêtements courants de fourrure qui servent de protection contre le froid dans les régions froides tels que les vestes� bottes et com-
<EMI ID=1.1>
emploie le plus couramment des vêtements en fourrure confectionnes en peau de mouton ou d'agneau apprêtée à 1-laide de sel de cuisine et diacide sulfu-
<EMI ID=2.1>
Les vêtements de fourrure de cette espèce ne sont utilisables
<EMI ID=3.1>
grossière de la peau et d9autre part en raison des propriétés acquises à
la suite.de 13 apprêt$ mais ne peuvent pas être portés directement sur P épider-
<EMI ID=4.1>
'désagréable., et;, pour cette raison, on s�est abstenu à ce jour de porter de telles fourrures directement sur *1* épidémie Des inconvénients analogues résultent des influences cMmiques dues au tanin.et aux acides de tannage. De plus, les vêtements de fourrure courants connus ne sont pas suffisamment
<EMI ID=5.1>
par exemple dans les combinaisons ou les bottes de'fourrure.-,.
L'invention vise à établir des vêtements de fourrure qui, tout
<EMI ID=6.1>
combinaisons, ou bas de fourrure, mais aussi sous la forme d'écharpes, ceintures ou pièces d'habillement analogues de forme plus ou moins tubulaire.
Suivant l'invention^ les vêtements de cette espèce sont confectionnés avec les peaux d'agneau les plus fines, dites "agneau mort-né"
<EMI ID=7.1>
qu'elles offrent l'épaisseur du cuir de ganterie chamoisé. Les peaux de cette espèce sont coupées suivant les mesures du corps et sont ensuite assemblées, avec le côté poil tourné vers l'intérieur, par les méthodes usuelles des fourreurs, en vue de former le vêtement fini voulu. Pour obtenir une souplesse et une élasticité particulières, qui sont nécessaires notamment aux bords d'assemblage des peaux individuelles, on réunit celles-ci entre elles par une piqûre en zig-zag ou ondulée. De préférence, les coutures sont établies avec des fils particulièrement élastiques, par exemple ceux préparés avec des fibres exclusivement synthétiques. Il est avantageux de garnir les piqûres de bandes élastiques tissées de biais, afin d'assurer ainsi un assemblage durable.
Les endroits particulièrement exposés aux sollicitations peuvent être soustraits à celles-ci par l'intercalation de goussets ou analogues, tandis que les peaux peuvent, de plus, être imprégnées sur le côté poil avec des agents imperméabilisants, par exemple des silicones, afin de leur assurer une meilleure conservation et de les rendre résistants à l'action de la sueur.
Pour confectionner des écharpes ou bas, on peut appliquer une
<EMI ID=8.1>
apprêtées une forme tubulaire, de les mouiller sur le côté chair et de les sécher ensuite, avec le côté chair vers l'intérieur, sur une forme appropriée à la destination ultérieure du vêtement, après quoi le produit séché est retiré de la forme pour être achevé.
Pour confectionner des écharpes de peau ou de fourrure, on prépare le tube avec au moins une peau que l'on coud, le côté chair vers l'extérieur, le long des bords longs et d'un bord court, le manchon fermé
à une extrémité, ainsi confectionné, étant ensuite mouillé sur le côté
chair, retourné, mis sur une mince forme à tendre et séché sur celle-ci, après quoi le manchon à l'état sec est enlevé de cette forme et reçoit la piqûre finale sur son bord court jusqu'alors ouvert.
Pour confectionner des chaussettes ou bas de peau ou'de fourrure, le manchon peut être formé par un assemblage de trois pièces de peau
ou de fourrure, à savoir, pour la semelle, la plaque et le talon avec la jambe, coupées sur patron et piquées les unes aux autres, le côté chair vers l'extérieur, le manchon étant ensuite mouillé sur ce même côté extérieur et, après avoir été retourné, tendu sur une forme reproduisant le pied ou la jambe et séché, après quoi le' bas ou la chaussette sèche est retirée de la forme, retournée et ourlée à l'entrée.
Pour rendre notamment les bas et chaussettes insensibles à l'influence de l'humidité, le bas ou la chaussette, après avoir été séchée, retirée de la forme et retournée, peut être remise sur la forme dans ce dernier état et être enduite sur le côté chair, à l'endroit du bout de pied,
de la semelle et du talon, avec un vernis fluide, de préférence un vernis cellulosique, et est retirée de la forme après séchage de ce dernier, pour recevoir ensuite un ourlet à l'entrée.
<EMI ID=9.1>
suivant l'invention présentent une structure si douce et si souple qu'elles ne provoquent pas des irritations ni n'affectent la protection contre le froid assurée par le vêtement ou l'aptitude de celui-ci à être porté sous les vêtements de dessus, inconvénients qui pourraient provenir d'uns rigidité ou
<EMI ID=10.1> de ce nouveau genre peuvent en outre être lavés avec facilité, vu-qu'ils peuvent être introduits dans leur ensemble' dans le liquide de lavage et être traités dans celui-ci.
Le dessin annexé représente schématiquement quelques exemples de l'invention
la Fig. 1 montre le devant et le dos d'une chemise de fourrure;
<EMI ID=11.1>
la Fige 3 est une vue en perspective du bas de fourrure achevé;
la Fig. 4 montre le processus de confection d'une combinaison de fourrure ;
la Fige 5 est une vue en perspective d'une combinaison de fourrure achevée, suivant l'invention;
la Fig. 6 montre à gauche l'assemblage-de peaux à l'aide d'une piqûre en surjet et en zig-zag, et à droite un assemblage analogue .utilisant une bande de liaison élastique;
<EMI ID=12.1>
droit.
La chemise de fourrure suivant la Fig. 1 est confectionnée par
<EMI ID=13.1>
l'un à l'autre à l'aide de la machine à piquer la fourrure, par les méthodes usuelles des fourreurs, ou bien, et comme il sera décrit ci-après, d'une manière particulière qui assure l'élasticité, ou encore de toute autre manière, par exemple par collage. Les peaux individuelles assemblées des parties a et b sont ensuite coupées suivant les mesures du corps, leurs bords extérieurs [pound] étant ensuite réunis les uns aux autres par piquage ou collage de façon que le côté chair se présente à l'intérieur.
<EMI ID=14.1>
d'adaptation particulière due à leur .douceur, souplesse et flexibilité. L'apprêt des peaux doit être de nature indifférente telle que celles-ci se comportent d'une façon neutre vis-à-vis de l'épiderme humain, c'est-à-dire ne provoque aucune irritation ni blessure de celui-ci. D'autre part, l'apprêt ne doit pas produire un effet hygroscopique. A cette fin, les peaux peuvent encore être imprégnées spécialement avec des agents imperméabilisants, par exemple les silicones .Aux points particulièrement exposés à la fatigue, au creux des aisselles par exemple, on peut augmenter la résistance du vêtement par des renforts, goussets ou analogues.
D'autres pièces 8. 'habillement peuvent être confectionnées d'une
<EMI ID=15.1> h des parties latérales .Si et f entre eux et avec le bord extérieur 1 de la
<EMI ID=16.1>
rieur. Le bas achevé apparaît alors comme montré dans la Fig. 3. Toutefois, les bas , les chaussettes, les écharpes et autres pièces d'habillement tubulaires, telles que les ceintures et les bandes abdominales, peuvent être confectionnées suivant le,5 exemples décrits plus loin.
Les Figs. 4 et 5 montrent le processus de la confection d'une
<EMI ID=17.1>
assemblés à partir de peaux individuelles, comme décrit ci-dessus, coupés à la mesure et éventuellement munis de goussets de renforcement m pour être ensuite assemblés le long de leurs bords n. Finalement, on achève la con-
<EMI ID=18.1>
la fixation d'un autre système de fermeture, tel qu'une fermeture à curseur.
Il va de soi qu'en plus des pièces d'habillement représentées
on peut confectionner d'autres modèles conformément à la méthode de la présente invention, par ex. des camisoles, des caleçons courts ou longs, des culottes pour dames, des chemises à longues manches,'etc..
La forme des piqûres servant à assembler les différentes peaux présente une importance particulière. Vu que les vêtements en question doivent, tout comme le linge de corps en tissu, s'adâter étroitement au corps et suivre élastiquement les déplacements de celui-ci, les piqûres employées usuellement par les fourreurs ne sont pas toujours indiquées. Les points
de ces piqûres sont parallèles aux bords d'assemblage des peaux à réunir, et l'on a constaté que de telles piqûres ne résistent pas dans une mesure suffisanté à des sollicitations permanentes d'intensité et de sens variables.
Les points de piqûres risquent dans ce cas de se déchirer comme des perforations pratiquées dans du papier. Pour écarter ce risque et rendre la couture même plus élastique, on pratique utilement une piqûre en zig-zag ou ondulée, comme montré dans la Fig. 6. On voit que, dans une telle piqûre, les longueurs et les largeurs des points sont égales entre elles, mais que les trous de pénétration de chaque trois points de piqûre se situent à des distan-
<EMI ID=19.1>
té voulue.
<EMI ID=20.1>
de la piqûre. Afin qu'une telle bande n'affecte pas l'élasticité.de l'assemblage, on choisit une bande 8 tissée de façon que ses-fils de chaîne et de trame soient orientés obliquement par rapport à la ligne d'assemblage, ce qui permet une déformation aisée de la bande aussi bien suivant la direction de cette ligne que perpendiculairement à celle-ci.
Lorsque le fil à coudre 9, ainsi que la matière de la bande 8, sont établis en fibres exclusivement synthétiques, comme celles connues par exemple sous les marques de fabrique Nylon ou Perlon et qui sont particulièrement résistantes et.élastiques, on imprime aux assemblages une résistance et une élasticité qui* correspondent aux caractéristiques des)peaux. Grâce
à cette disposition, on ne risque pas de voir la durée utile des pièces d'habillement affectée par'le fait que les piqûres se déchirent plus vite que les peaux qu'elles assemblent.
Les pièces d'habillement, notamment celles en forme de manchon, telles que bas, chaussettes, écharpes, ceintures, bandes abdominales, etc.., peuvent en outre être amenées à des formes correspondant à des mesures déterminées, cela moyennant un traitement particulier et par l'emploi de patrons et autres accessoires influençant la forme. Ceci.est exposé dans les exemples d'exécution ci-après;
<EMI ID=21.1>
Partant de peaux d'agneau des espèces les plus fines et les plus minces, apprêtées et chromées en vue de la préparation de fourrure, on établit sur patron, et par les méthodes courantes des fourreurs, une écharpe double face homme ou dame, d'une longueur de 80-100 cm, que l'on coud tout autour sur le côté chair suivant les deux côtés longs et un côté court à l'aide de la machine à piquer les fourrures, l'autre côté court restant ouvert.
Les deux faces côté chair sont ensuite légèrement.mouillées à l'eau propre, après quoi on retourne l'écharpe de sorte que le côté poil
<EMI ID=22.1>
d'une épaisseur de 3 à 5 mm. environ, qui correspond par ailleurs aux proportions de l'écharpe finale, et on laisse sécher.
Une fois sèche, l'écharpe est enlevée de la planche et achevée moyennant fermeture, par piqûre, du côté étroit encore ouvert.
Au lieu de confectionner le manchon formant écharpe par l'assemblage de deux bandes de peau, on peut partir d'une seule bande que l'on pliera par le milieu de sa longueur et que l'on coudra sur les deux bords longs et sur un bord étroit.
'Exemple d'exécution II.
Procédé pourra confection de chaussettes et bas de fourrure.
<EMI ID=23.1>
minces (par exemple l'agneau de Montevideo), apprêtées et tannées au chrome en vue de la préparation de fourrures, on coupe sur patron les trois éléments nécessaires à la confection d'une chaussette ou d'un bas de fourrure, à savoir, la semelle, ensuite la plaque et finalement le talon avec la jambe, ces éléments étant ensuite assemblés à l'aide d'une. machine à piquer la fourrure.
Là côté chair de la chaussette ou du bas est ensuite légèrement mouillé avec de l'eau propre, est enfilé, le côté chair vers l'intérieur, sir une forme en bois représentant le pied ou la jambe et est laissé sécher.
On retire ensuite la chaussette ou le bas séché de la forme en
<EMI ID=24.1>
té chair a l'extérieur: On vaporise ensuite un vernis cellulosique fin et fluide sur le bout de pied, la semble et le talon, afin de le protéger contre la sueur du pied et l'humidité.
Après séchage de l'enduit, on retire la chaussette ou [Le bas de la-forme et on l'achève en ourlant l'entrée.
REVENDICATIONS.
1 - Méthode pour confectionner des vêtements de fourrure appelés à être portés avec le côté poil sur l'épiderme, notamment en tant que linge de corps, caractérisée en ce que les peaux dont le poil présente la structu-
<EMI ID=25.1>
cuir de ganterie chamoisé, sont coupées suivant les mesures voulues et sont ensuite assemblées avec le côté poil tourné vers l'intérieur, par les méthodes usuelles des fourreurs en vue de former le vêtement fini voulu.
<EMI ID=26.1>