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POMPE PNEUMATIQUE.
La présente invention concerne une pompe pneumatique à commande humaine, c'est-à-dire pouvant être commandée à la main ou au pied, particu- lièrement applicable pour le gonflement des chambres à air par exemple les pneux de bicyclettes, et comportant des moyens à mouvement réciproque, formés par une chambre active et un piston qui se déplace dans ladite chambre.
La pompe selon l'invention se caractérise en ce qu'elle comporte une chambre active dont la section transversale est non-circulaire, et un piston d'un profil correspondant.
La prés;ente invention permet la réalisation très avantageuse d'u- ne pompe pour le gonflement des pneumatiques de bicyclettes, laquelle par rapport aux pompes pour bicyclettes usuelles dont le corps a un diamètre de l'ordre de 20 à 25 mm., présente la même capacité active avec une cause de piston et une longueur hors tout qui sont la moitié à un tiers ou moins de celles des dispositifs connus, l'objet de l'invention formant un ensemble compact et plat transportable dans une pochette, un sachet de selle ou le vêtement du cycliste.
Selon l'invention, la chambre active non-circulaire de la pompe peut comporter une pluralité de cylindres parallèles dont les axes sont disposés dans et/ou vers un plan et qui sont reliés à un orifice d'évacua- tion commun, des pistons circulaires étant disposés dans chaque cylindre et étant solidaires de tiges de commande interconnectés par un étrier ex- térieur utilisable comme pédale de commandée Alternativement, la pompe se- lon l'invention peut comporter une chambre active non-circulaire à section transversal substantiellement elliptique, ovale ou rectangulaire à extré- mités arrondies, et un piston se déplaçant à l'intérieur de cette chambre et présentant le même profil ;
une telle chambre active sera désignée ci- après par le terme "chambre à section plate ou ovale", son grand axe étant
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préférablement deux ou plusieurs fois plus grand que son petit axe, en sorte de permettre la réalisation d'un ensemble plat convenable d'une capa- cité appropriée.
Pour favoriser l'opération de la pompe selon l'invention, le ou les pistons sont commandés contre l'effet de moyens élastiques, tels que des ressorts à compression, disposés préférablement dans ladite chambre active, des moyens étant prévus pour retenir le ou les pistons dans leur position re- tirée, afin de faciliter le transport de la pompe.
Selon une forme d'exécution particulièrement avantageuse de la présente invention, la pompe peut aussi être munie de moyens, capables d'ê- tre déplacés, par exemple, osciller entre une position adjacente à-ou embras- sant- la chambre active, et une position substantiellement perpendiculaire sur ladite chambre afin de constituer un support, maintenant la chambre ac- tive substantiellement verticale lorsque la pompe est commandée à l'aide du pied lesdits moyens forment également les éléments de retenue susmentionnés.
Suivant une forme préférée d'exécution, les moyens d'appui pour une pompe à commande par pédale se constituent d'un élément, monté à pivot à -ou à proximité de- l'extrémité de décharge ou la base du corps de pompe comportant la chambre active, ledit élément étant capable, lorsqu'il est disposé près dudit corps, de s'engager avec -et retenir dans sa position extrême intérieure- une pédale, solidaire de l'extrémité de la tige ou des tiges de piston, un moyen étant prévu pour maintenir ledit élément dans une position substantiellement perpendiculaire sur le corps de pompe afin qu'il puisse constituer un support pour ledit corps pendant l'opération.
Cet élément d'appui peut par exemple présenter un profil en for- me d'un L, dont un bras est fixé à pivot sur la base de la pompe, et dont l'autre bras s'étend au delà de la tête du corps de la pompe et vient au- dessus de la pédale afin de solliciter cette dernière en sorte qu'elle soit maintenue dans sa position extrême retirée ou intérieure.
Selon un mode préféré d'exécution, cet élément d'appui se consti- tue d'un étrier renversé, fixé à pivot au corps de la pompe, en sorte que dans une de ses positions ses deux bras parallèles viennent s'appliquer sur les côtés opposés du corps et son élément transversal passe au-dessus dudit corps afin de s'engager avec la pédale abaissée. L'axe d'oscillation de l'é- trier peut être disposé parallèlement avec le petit axe du corps, en sorte que l'étrier est relativement étroit et léger, mais préférablement l'axe d'oscillation est parallèle avec -ou disposé dans- le plan du grand axe du corps, en sorte que l'étrier est large et qu'en y appuyant avec le pied, il forme un support très large et proportionnellement très solide pour le corps de la pompe dans sa position verticale.
L'élément d'appui peut être attaché au corps de la pompe à l'ai- de d'une tige et une lumière, des moyens à engagement mutuel étant prévus sur ledit élément et ledit corps, ces moyens étant capables de se déplacer, lorsque ledit élément est disposé substantiellement perpendiculairement sur ledit corps, en sorte de s'engager mutuellement pour supporter l'élément d'appui et le corps dans leur position relative perpendiculaire.
Ces moyens se constituent d'une tige ou d'un autre élément saillant approprié prévu sur un ou les deux bras de l'élément d'appui, et d'une encoche horizontale prévue dans la base du corps de la pompe, ou d'une lumière oblongue prévue dans un ou les deux bras, et d'un tourillon coopérant prévu sur la face ad- jacente de la base de la pompe, la tige ou les tiges pouvant s'engager dans l'encoche ou une des encoches lorsque le bras ou les bras sont déplacés lon- gitudinalement en direction transversale par rapport au corps de la pompe.
Les caractéristiques susmentionnées ainsi que d'autres encore ressortiront davantage de la description suivante de deux exemples d'exécu- tion non limitatif, se référant aux dessins schématiques annexés, dans les- quels
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la figure 1 est une vue en élévation d'une pompe suivant l'in- vention, dans sa position inactive, c'est-à-dire de transport; la figure 2 en est une coupe horizontale selon la ligne II-II de la figure 1; la figure 3 en est une vue latérale avec coupe partielle, la pompe étant en position active; la figure 4 en est une coupe verticale partielle selon la ligne IV-IV de la figure 1; la figure 5 est une vue en élévation avec coupe partielle d'une variante d'exécution dans sa position de transport; la figure 6 en est une coupe horizontale selon la ligne VI-VI de la figure 5;
Selon les figures 1 à 4, la pompe se compose d'un élément de base 1 exécuté en une matière en forme de lame telle qu'une bande métallique, so- lidarisé au corps 2. Ce dernier est par exemple exécuté en métal coulé à poids spécifique réduit, en matière plastique ou une matière analogue, et préférablement en métal non ferreux coulé en coquille. Ledit corps 2 compor- te une chambre active à section droite oblonge. Comme schématisé à la fi- gure 2, la section de ladite chambre est rectangulaire à extrémité semi- circulaires, mais il va de soi que cette section pourrait aussi bien être elliptique ou ovale, pour autant que le petit axe soit très réduit par rap- port au grand axe, en sorte d'obtenir un corps relativement plat et compact.
Le grand axe du corps 2 coïncide avec l'axe longitudinal de l'élément de base 1. La chambre active du corps 2 est fermée supérieurement par un couvercle approprié 3, fixé par exemple par des vis 15 qui s'engagent dans des trous taraudés, prévus dans un collet ou la bride d'un collet 16 du corps 2,
Dans la chambre peut coulisser un piston 4. dont le profil corres- pond à celui de la section de la chambre, mais dont les autres détails cons- tructifssont exécutés de la façon usuelle. Ainsi par exemple ce piston 4 peut comprendre, comme les pompes pour chambres à air, une coupelle en cuir serrée entre deux rondelles à l'aide d'une vis pénétrant dans l'extrémité inférieure de la tige de piston 5,ces rondelles ou disques présentant un prof il analogue à celui de la chambre en sorte de pouvoir supporter parfai- tement la coupelle en cuir.
La tige de piston ± traverse un bossage du cou- vercle 3 et une traverse 6, solidarisée fermement à la tige 5 en sorte de former une pédale. Un ressort 7 interposé entre le piston 4 et le fond de la chambre 2 sollicite le piston en permanence vers l'extérieur. Coznme re- présenté aux dessins, le ressort 7 est un ressort à boudin dont les spires suivent préférablement la section droite de la chambre active du corps 2, en sorte que l'extrémité supérieure du ressort à boudin s'engage dans la coupelle en cuir du piston. Ledit ressort'pourrait aussi être constitué par une lame repliée en forme de zig-zag.
Un tuyau flexible 8 est attaché ou attachable à un élément de raccordement latéral du corps 2, dont le forage communique avec la partie inférieure de la chambre active, ledit élément flexible 8. comportant d'autre part les organes usuels qui permettent son raccordement au pneumatique à gonfler. Les extrémités de l'élément de base 1, faisant saillie du corps 2 (voir figures 1-3) sont redressés parallèle- ment vers le haut; chaque extrémité présente une lumière 3 disposée appro- ximativement perpendiculairement sur l'axe longitudinal de la chambre active.
Une partie de chaque extrémité redressée constitue une surface de guidage courbe 10, le rayon de courbure de cette surface coïncidant avec le centre d'une des extrémités de la lumière 9, ce centre étant préférablement situé dans le plan de symétrie majeur du corps 2. L'extrémité inférieure de la surface courbe 10 surmonte une encoche horizontale 11 (voir figure 4), cette dernière venant approximativement en alignement avec la lumière 9.
Un élément en forme d'étrier 12 pénètre, avec ses bras compor- tant des tiges ou tourillons 13,dans les lumières 2. à une certaine distan- ce desdits tourillons 13, l'étrier 12 présente d'autres tiges 14 qui s'en- gagent avec les surfaces de guidage 10 et les encoches 11. Lorsque les @
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tourillons 13 sont disposés aux extrémités intérieures des lumières 9, (c'est- à-dire les extrémités droites selon les figures 3-4) les tiges 14 de l'étrier 12 peuvent se déplacer le long des surfaces de guidage 10,en sorte que 1'é- tirer peut être soulevé de fagon à embrasser le corps 2 de la pompe, la tra- verse de l'étrier passant au-dessus de la pédale 6, en retenant la pédale et la tige de piston dans leur position abaissée (voir figure 1).
Dans cette même position de l'étrier 12, les tiges 14 butent contre un arrêt 17, prévu à l'extrémité supérieure des surfaces de guidage 10, (voir figure 4). Dans cette position, la pompe forme un ensemble compact facilement transportable.
Lorsqu'on veut utiliser la pompe, on tourne l'étrier autour des tourillons 13 dans la position représentée à la figure 4; les tiges 14 suivent les sur- faces de guidage 10 jusqu'à ce que l'étrier 12 se dispose approximativement perpendiculairement sur le corps de la pompe, et que les tiges 14 se dispo- sent opposément aux extrémités des encoches 11. L'étrier 12 peut alors être déplacé dans le sens longitudinal de ses bras, les tourillons 13 coulissant dans les lumières 2. et les tiges 14 pénétrant dans les encoches 11, en sorte de supporter le corps 2 et l'étrier 12, l'un étant disposé perpendiculaire- ment sur l'autre (voir figure 3). Dans cette position, et le tuyau flexible 8 étant raccordé à la soupape d'un pneumatique, la pompe est prête à l'usage.
L'opérateur peut mettre un pied sur l'étrier 12 disposé horizontalement, tan- dis que l'autre pied peut solliciter la pédale 6 vers le bas. En relachant la pédale, le piston 4 remonte sour l'effet du ressort 7. Comme représenté à la figure 3, l'étrier 12, disposé horizontalement constitue un support ef- fectif pour la pompe pendant son utilisation.
Selon la variante d'exécution des figures 5 et 6, la pompe com- porte une base 18 et un couvercle 19 constitués d'une bande métallique, entre lesquels sont fixés -à l'intervention d'un joint d'étanchéité approprié, non illustré- trois cylindres parallèles 21-22-23, à l'aide de trois tirants ou boulons 20, dont les têtes coniques 24 s'engagent dans le couvercle 19 et dont les bouts filetés 25 se vissent dans des trous taraudés de la plaque de base 18. Dans chaque cylindre est disposé un piston 26 du type circulaire usuel à coupelle en cuir tel que ceux des pompes pour bicyclettes. Chaque piston 26 est solidaire d'une tige 27 coulissant axialement à travers un bos- sage 28, faisant saillie de la plaque supérieure 19.
Les trois tiges de pis- ton 27 sont extérieurement interconnectées à l'aide d'une traverse 29, qui constitue une pédale permettant la sollicitation simultanée des trois pistons 26. Ces derniers compriment l'air dans la chambre formée par la partie infé- rieure des trois cylindres, venant en dessous des pistons 26, les trois cy- lindres étant interconnectés par des canaux 31-32. Le canal 31 communique également avec un passage de décharge 30, s'étendant à travers un bossage 33, prévu entre les cylindres 21-22. l'extrémité extérieure dudit passage 33 étant taraudée en vue de recevoir le bout fileté d'un raccord permettant de relier la pompe à la soupape d'une chambre à air.
Dans le cylindre médian 22, et en dessous du piston 26 de ce cy- lindre, est monté un ressort à boudin 34 qui assure la course retour des pis- tons vers leur position extrême-supérieure contre l'effort de la traverse 29.
Le piston 26 du cylindre médian 22 peut être placé un peu plus vers le haut que ceux des cylindres latéraux 21-23, en sorte de garantir la compression optimum lorsque le ressort 34 est complètement comprimé. En examinant plus particulièrement la figure 6, on remarquera que les trois cylindres 21-22- 23 dont les axes sont disposés dans un plan commun, sont substantiellement l'équivalement de la section transversale plate, oblongue de la chambre ac- tive du dispositif de la figure 2, sauf que ce dernier arrangement présente, pour une course donnée, une capacité légèrement supérieure à celle des trois cylindres parallèles.
Toutefois, dans les deux exécutions, la pompe a une capacité identique à celle d'une pompe pour bicyclette normale à chambre uni- que, dans laquelle la course de piston est au moins deux à trois fois plus grande que celle de la pompe selon l'invention.
La pompe selon la figure 5 pourrait évidemment aussi être munie de l'étrier 12 du dispositif des figures 1 à 4, attaché par un ensemble-tige et encoches- aux bouts redressés d'un élément de base 1.
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Toutefois, les figures 5 et 6 schématisent une variante d'exécu- tion concernant le système d'appui de la pompe pendant l'utilisation, ainsi que pour maintenir la pédale 29 dans sa position retenue en vue du transporta Selon ces figures la pompe est munie d'un étrier 35, constitué d'un élément filiforme rigide, recourbé en forme d'un double L, en sorte de présenter deux bras 36. Les extrémités inférieures de ces derniers présentent des oeil- lets 37 permettant la fixation à pivot sur l'élément de base 18; l'élément en forme d'un double L présente également des bras 38,disposés perpendicu- lairement sur ceux -36- et reliés par un élément transversal 39, capable de venir s'appliquer sur la pédale 29 afin de retenir cette dernière dans sa position extrême inférieure (figure 5).
Gomme exemple d'une telle variante d'exécution en rapport avec l'élément 35, un bout 40 de la plaque de base 18 est prolongé et redressé vers le haut,, et muni de projections opposées 41 dont la largeur totale est légèrement supérieure à la distance mutuelle intérieure des bras 36; les oeillets 37 sont fixés à pivot à la plaque de base 18 -par un boulon 42 à écrou 43, ledit boulon 42 traversant un manchon 44 - en sorte de permettre un léger mouvement vers l'extérieur desdits bras 36, par exemple en dispo- sant une rondelle élastique 35 en dessous de la tête du boulon 42.
Lorsqu'on veut supporter la pompe en position d'utilisation, l'é- lément 35 est écarté du corps de la pompe jusqu'à ce que les bras 36 forment un angle droit avec ledit corps (voir traits mixtes 36' figure 5). Pendant ce mouvement, les bras 36, passent sur les projections 41 sont sollicités légèrement vers l'extérieur, et ressautent vers l'intérieur, une fois que lesdites projections 41 sont dépassées, en sorte que lesdits bras 36 sont fermement maintenus dans leur position horizontale afin de supporter la pompe verticalement dans sa position convenable permettant la sollicitation normale de la pédale par le pied de l'utilisateur. Il va de soi que de nom- breuses variantes d'exécution pourraient encore être exécutées sans pour ce- la s'écarter de la présente invention.
Ainsi par exemple un étrier en forme de bande métallique, tel que 12 pourrait être fixé à pivot sur un corps de pompe, tel que celui re- présenté aux figures 1 à 4 en sorte que son axe d'oscillation se dispose parallèlement avec le petit axe de la section transversale oblongue.
En plus, une pompe à deux, trois ou plus de cylindres disposés de la manière susindiquée avec référence aux figures 5 et 6, pourrait égale- ment être munie d'un étrier monté à pivot, aussi bien dans le petit axe que dans le grand axe de la section transversale de la chambre, c'est-à-dire dans -ou parallèle avec- le plan commun des axes des cylindres, ou transversale- ment par rapport audit plan.
Dans d'autres variantes d'exécution encore, les cylindres d'une pompe multicylindrique peuvent être disposés en quinconce, cependant que leurs axes soient suffisamment rapprochés d'un plan commun pour former une pompe relativement plate et compacte. Ou bien encore, une pompe présentant une cham- bre à section oblongue, elliptique, ovale ou autre peut comporter un manteau à extrémité ouverte, serré entre des -ou muni d'une autre fagon appropriée de- flasques d'about.
REVENDICATIONS.
1.- Pompe pneumatique à commande humaine, comportant des moyens à mouvement réciproque, caractérisée en ce que la section transversale de sa chambre active est non circulaire, son piston présentant un profil correspon- dant.
2.- Pompe pour pneus. de bicyclettes dont la chambre active pré- sente une section transversale non-circulaire et dont le piston présente un profil correspondant, caractérisée en ce que la chambre active est comprise dans un corps ou ensemble plat et compact.