BE500993A - - Google Patents

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BE500993A
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  • Pharmaceuticals Containing Other Organic And Inorganic Compounds (AREA)

Description

       

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 EMI1.1 
 



  PERFECTIONNEMENTS. A LA PURIFICATION DE L1AUREOMycINEo 
La présente invention concerne la récupération de formes à effi- cacité thérapeutique de l'auréomycine sous forme purifiée, à partir de ma- tières contenant de l'auréomycine. 



   Le procédé selon l'invention est particulièrement utile pour la conversion de formes amorphes de l'auréomycine en formes cristallisées pu- reso Ce procédé est également utile pour améliorer la pureté de   lauréomy-   cine cristallisée brute. Il en résulte que   lauréomycine   a un meilleur as- pect, est plus acceptable du point de vue thérapeutique, et que, de plus, les produits sont plus stables, en particulier à la chaleur. Les produits les plus purifiés sont très désirables en vue des applications   thérapeuti-   ques, car les matières étrangères pouvant être présentes dans certains cas peuvent entraîner des réactions physiologiques secondaires indésirables. 



   L'auréomycine est un antibiotique très inhabituel en ce qu'il est amphotère, présentant dans ses molécules des groupements basiques et acides, et par suite agissant tantôt comme un acide et tantôt comme une baseo Par suite les procédés déjà utilisés pour la purification des anti- biotiques acides ou basiques ne sont généralement pas utilisables pour l'au- réomycineo De plus, elle possède certaines propriétés très particulières, car elle a une tendance à une polymérisation ou des réarrangements partiels la rendant inactive, à moins d'être traitée dans des conditions particuliè- rement modérées. 



   Bien que l'on ait préparé   l'auréomycine   sous des formes théra- peutiquement satisfaisantes par des procédés ordinaires de cristallisation et recristallisation dans des solvants, on a trouvé que les rendements sont relativement faibles, de sorte que ces procédés employés industriellement augmentent notablement le prix de l'auréomycine thérapeutiquement pure, L'adsorption chromatographique donne un produit satisfaisant mais du point 

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 de vue commercial, l'adsorption chromatographique est beaucoup plus compli- quée et coûteuse que le procédé selon l'invention. 



   En raison des propriétés instables et amphotères de l'auréomyci- ne, il a été nécessaire d'utiliser un principe de purification entièrement différent de ceux déjà connus dans l'étude des antibiotiques. De plus, cer- taines des impuretés ont tendance à rester avec l'auréomycine quand on uti-   lise les procédés ordinaires de cristallisation ; en effectuant une pu-   rification selon le procédé de la présente invention, il est possible d'ob- tenir des rendements élevés en matière thérapeutiquement pure et d'obtenir l'auréomycine sous la forme neutre, d'un sel avec un acide, par exemple un chlorhydrate, ou d'un sel,avec une base, par exemple un sel de sodium, cha- cun présentant des avantages particuliers pour l'utilisation thérapeutique selon le traitement ou le mode d'administration envisagé, etc.. 



   Un but de l'invention est de préparer l'auréomycine sous une for- me thérapeutiquement efficace avec le rendement pratique le plus élevé et d'une manière aussi économique et commode que possible. Un autre but est de préparer les sels, ou l'auréomycine neutre, que l'on peut désirer pour un traitement médical particulier avec le mode de réalisation le moins coûteux et le moins compliqué du procédé de purification.

   Avec le procédé de puri- fication, selon l'invention, il est possible de réaliser les étapes préli- minaires (dissolution, filtration etc..) dans des conditions identiques, indépendantes de la forme finale désirée du produit et de réaliser la con- . version à la forme finale désirée peu de temps avant l'isolement final de la matière purifiée, de sorte qu'une modification importante du procédé n'est pas nécessaire pour obtenir la forme particulière d'auréomycine que l'on peut désirer alors. 



   Actuellement le chlorhydrate d'auréomycine, c'est-à-dire le sel d'auréomycine avec l'acide   chlorhydrique   est la forme d'auréomycine géné- ralement préférée par le corps médical. Cependant l'auréomycine neutre et son sel de sodium sont également très satisfaisants pour les applications thérapeutiques et on peut les obtenir sous une forme cristalline à pureté élevée par le procédé selon la présente invention. 



   On prépare facilement, grâce à ce procédé, tous les autres sels de l'auréomycine avec des bases, tels que le sel de potassium, etc.. et quand les conditions le justifient ou si le corps médical les préfère on prépare facilement ces sels en suivant le procédé de l'invention et ils rentrent dans le cadre de celle-ci. On peut également préparer grâce à ce procédé des sels analogues de l'auréomycine avec divers acides comprenant les aci- des sulfurique, phosphorique, bromhydrique, acétique et analogues. 



   Quand on la cultive dans un milieu convenable dans des conditions appropriées, l'auréomycine est produite par l'organisme Streptomyces   Aureo-   faciens ; c'est un antibiotique présentant un domaine d'activité thérapeu- tique d'une étendue inusitée. Selon une tendance croissante du corps médi- cal, le terme "auréomycine" utilisé ici désigne l'auréomycine sous sa forme neutre aussi bien que ses sels avec les acides et les bases. Les formes particulières dont on s'occupera dans la suite seront désignées par un ter- me indiquant la forme considérée dans chaque cas. 



   Jusqu'ici on a traité l'auréomycine en solution aqueuse dont on l'extrayait par des solvants convenables et on la récupérait de ce sol- vant par l'évaporation de celle-ci, etc... 



   Le procédé selon l'invention consiste à récupérer des formes thérapeutiquement efficaces d'auréomycine sous forme purifiée à partir de matières contenant de l'auréomycine en réalisant une solution de la matière contenant l'auréomycine à un pH compris entre 5 et 10 environ, en séparant toutes les impuretés insolubles et, si on le désire, en traitant la solution par un agent décolorant, en modifiant le système solvant-produit en un sys- tème dans lequel la forme thérapeutiquement efficace de l'auréomycine est moins soluble pour provoquer la précipitation de celle-ci et en recueillant la forme résultante précipitée de l'auréomycine. 

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 éviter que la solution ne devienne trop basique, même localement pendant le mélange préliminaire.

   Avec ces dernières même on réduit les pertes si on maintient le mélange froid par exemple à 5 , du côté alcalin pendant le processus. 



   L'auréomycine, soit sous forme de base libre, soit sous forme de ces sels d'acide ou d'un sel métallique est normalement mise en suspen- sion commodément dans le solvant et on lui ajoute la base en agitant, grâce à quoi l'auréomycine est transformée en sa forme soluble du côté alcalin, bien que, naturellement, on puisse utiliser d'autres ordres d'addition ou des mélanges. On peut alors éliminer les impuretés insolubles par filtration ou tout autre moyen. 



   Apres élimination des impuretés, on sépare l'auréomycine de la solution clarifiée sous la forme désiréeo Ceci peut être commodément réali- sé à la température ambiante, bien que, dans le cas où la matière est desti- née à séjourner pendant une longue période de temps, il soit désirable de maintenir un certain refroidissement pour éviter la décomposition de l'au- réomycine, en particulier si la matière est dans la partie la plus alcaline du domaine précité. On peut récupérer de cette solution l'auréomycine dési- rée sous trois formes, soit sous forme d'un sel avec   un'acide,   soit sous forme neutre, soit sous forme d'un sel avec un métal. La forme la plus re- cherchée actuellement est le sel d'un acide, en particulier le chlorhydrate. 



  On peut séparer l'auréomycine de la solution sous forme de chlorhydrate par addition de suffisamment d'acide chlorhydrique à cette solution clarifiée pour provoquer la formation de chlorhydrate d'auréomycine. On peut ajouter la quantité suffisante d'acide chlorhydrique, soit en se basant sur le cal- cul, soit plus commodément, de façon à augmenter l'acidité en abaissant le pH à une valeur inférieure à 3 environo L'auréomycine est alors présente sous forme du chlorhydrate d'auréomycine qui cristallise. Si on utilise l'eau elle-même comme solvant, l'addition de l'acide et le refroidissement provoquent l'insolubilisation de la matière et sa séparation en cristaux de chlorhydrate d'auréomycine.

   Il est normalement désirable de laisser reposer la matière pendant 8 à 24 heures environ pour assurer la précipitation com- plète de l'auréomycine 'sous forme du chlorhydrate. Le méthanol ou un des   alcoxy-éthanols   inférieurs donne des rendements particulièrement bons en un produit pur. 



   Pour la récupération d'auréomycine neutre, il est possible d'a- jouter suffisamment d'acide pour abaisser le pH jusqu'au voisinage de 5 à 
7, de préférence environ 6, point auquel se forme dans la solution   l'auréo-   mycine neutre que l'on peut en séparera Bien qu'on puisse utiliser n'impor- te lequel des solvants précités pour la récupération de cette auréomycine neutre, le méthanol et les cellosolves donnent des solutions qui, par neutra- lisation partielle de façon à former l'auréomycine neutre, provoquent la sé- paration de l'auréomycine neutre sous une forme que l'on sépare plus faci- lement du solvant.., 
Pour la récupération des sels métalliques, tels que ceux de potassium ou de sodium, il est possible d'ajouter, en plus des solvants organiques, de l'eau,

   et de provoquer la diminution de solubilité et la pré- cipitation de l'auréomycine sous forme de son sel de sodium ou de potassium. 



   Pour la production industrielle cependant, on préfère normalement utiliser un solvant organique tel que le méthanol pour la récupération du sel de so- dium ou de potassium, plutôt que l'eau   seuleo   
Dans la récupération, l'acide utilisé est normalement le chlor- hydrique, bien qu'on puisse utiliser commodément d'autres acides et une solution aqueuse de   l'acide.   On obtient, en utilisant les acides respectifs, des sels d'acide autres que le chlorhydrique., mais thérapeutiquement on pré- fère l'halohydrateo Les halohydrates cristallisent beaucoup plus   facilemento   
Après la séparation de l'auréomycine sous forme du sel désiré, il convient de la laver pour éliminer le solvant et toutes les impuretés se- lon les procédés de cristallisation ordinaires.

   Il n'est pas nécessaire que le solvant soit le même que celui dans lequel on a dissous initialement 

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 l'auréomycine; mais pour simplifier les problèmes de récupération de sol- vant il est plus commode d'utiliser le même solvant. Il convient de laver les cristaux tels qu'on les recueille, d'abord avec le solvant avec lequel ils se sont formés initialement, puis avec une petite quantité d'eau, puis avec de l'alcool, bien que l'ordre ne soit pas important. L'eau tend à éli- miner tous les sels pouvant être présents, tels que ceux d'ammoniaque ou des amines qui ont pu se former simultanément avec les sels d'auréomycine désirés. On sèche ensuite la matière pour l'utiliser. 



   Les exemples suivants décrivent plus spécialement certains mo- des de réalisation de l'invention. 



     EXEMPLE   1 - 
On met en suspension 2 kilogrammes d'un chlorhydrate brut d'au- réomycine dans 5 litres de 2-éthoxyéthanol   à   une température de 10 . On ajou- te alors 940 cc (2 équivalents) de triéthylamine. Il se produit une dissolu- tion pratiquement complète et on élimine de la solution le petit volume d'im- puretés insolubles. Le pH de cette solution est de   7,8   mesuré par dilution d'un petit volume de la solution avec un volume égal d'eau et en mesurant le pH de la solution résultante avec une électrode de verre. A la solution claire on ajoute suffisamment d'acide chlorhydrique pour abaisser le pH à 1,5.1470 ce d'acide   6N   sont nécessaires.

   Après repos pendant 4 heures à la température ambiante, puis jusqu'au lendemain dans un réfrigérateur à 4  (15 heures), la suspension de cristaux est filtrée, lavée avec de la cello- solve, de l'eau et de l'alcool éthylique, et séchée dans le vide. On obtient ainsi un rendement de 1,54 kilo de cristaux jaunes clairs. La puissance de la matière de départ est de 850 grammes par milligramme et celle du produit recristallisé est de 970 grammes par milligramme,   (oL )   20  = - 240  (C = 
D 0,5% dans   l'eau).   La matière donne à l'analyse : 
Carbone   51,3 %   
Hydrogène 4,9 % 
Azote   7,5 %   
Chlore 13,4% 
EXEMPLE 2 - . 



   On prépare une suspension de 100 grammes de chlorhydrate brut d'auréomycine, ayant une puissance de   790   grammes par milligramme, dans 600 cc d'éthanol anhydre que l'on refroidit à 4  et on provoque la dissolu- tion par addition de 54,4 cc (2 équivalents) de triéthylamine. On élimine par filtration les impuretés insolubles et on acidifie le filtrat clair jusqu'à un pH de 1,5 par addition de 65 cc d'acide chlorhydrique   6N.   



   On agite le mélange pendant une heure et on le laisse reposer pendant 5 heures à la température ambiante et pendant 9 heures à 4 , après quoi les cristaux sont filtrés, lavés deux fois à l'éthanol, une fois à l'eau et séchés. On obtient ainsi un rendement de 65,5 grammes de chlorhydrate d'auréomycine de nature cristalline jaune clair donnant, aux essais, une puissance de 995 grammes par milligramme. 



   EXEMPLE 3 - 
On prépare une suspension de 25 grammes de chlorhydrate d'auréo- mycine dans 150 cc de méthanol sec. On refroidit le* mélange à 4  et on y a- joute lentement en agitant 7 cc de triéthylamine. Après dissolution pratique- ment complète, on ajoute une petite quantité d'un adjuvant de filtration et on filtre la matière. Au filtrat clair on ajoute un total de   12   cc d'acide chlorhydrique 6N qui abaisse le pH du mélange à 1,5 et provoque la cristal- lisation de l'auréomycine sous forme du chlorhydrate. On laisse reposer la matière jusqu'à ce que la cristallisation soit complète, on recueille les cristaux par filtration, on les lave une fois avec du méthanol, de l'eau et de l'alcool éthylique anhydre, puis on les sèche.

   On obtient un rendement 

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Les bases alcalines telles que la soude, la potasse,   etc..   sont très satisfaisantes pour le contrôle du pH des sels d'acide ou de l'auréomy-   cine neutre ; en raison de la nécessité d'un contrôle précis du pH, et   du fait que ces bases sont très fortes, il est facilement possible d'obtenir une suralcalinité locale ou de dépasser le pH trop loin du côté alcalin, ce qui peut provoquer la décomposition de l'auréomycine. Il est par conséquent préférable d'utiliser des basses plus faibles, en particulier les bases azo- tées, telles que l'ammoniaque ou diverses amines.

   Ces matières, la triéthyl- amine par exemple, sont facilement disponibles, bon marché et on peut rapi- dement et facilement les ajouter sans risquer une suralcalinisation locale ou sans surveillance soignée et difficile du pH de la solution pour éviter que ce pH n'atteigne un point trop bas ou trop élevé. On peut presque consi- dérer comme une action de tamponnage la conservation de l'alcalinité dans le domaine considéré comme le plus souhaitable dans le but envisagé pour l'invention. 



   Beaucoup des impuretés sont relativement insolubles dans cette   solution alcalinisée et on peut les éliminer par filtration ; de   matières, en particulier les corps colorés présents, peuvent être absorbés sur du charbon de bois ou une terre à diatomées. On a trouvé très satisfai- sant un charbon de bois activé, tel que celui connu aux Etats-Unis sous la marque commerciale de Darco G-60. On peut recueillir de cette solution alca- linisée l'auréomycine sous la forme désirée en modifiant les caractéristi- ques du système. 



   Pour obtenir'un sel d'acide, on ajoute suffisamment de l'acide désiré pour déplacer le pH jusqu'à un domaine inférieur à 3 environ. Pour obtenir l'auréomycine neutre, le domaine préféré est compris entre 5 et 7,5 environ, un pH d'environ 6 donnant des résultats particulièrement effica- ces. Pour obtenir l'auréomycine sous forme d'un sel d'un métal alcalin tel que par exemple les sels de sodium ou de potassium, on peut recueillir l'au   réomycinè   de la solution où elle se forme dans un domaine de pH d'environ 8 à 10. On provoque   l'insolubilisation   de la forme désirée d'auréomycine par un déplacement du pH combiné avec une modification du système solvant et de la température. Dans le domaine de pH compris entre 3 et 5, on peut obtenir un mélange du sel d'acide et de l'auréomycine neutre.

   Dans le do- maine compris entre 7 et 8 environ, on peut obtenir un mélange   d'auréomyci-   ne neutre et du sel d'un métal alcalin. On peut utiliser ces domaines si on désire des mélanges ou on peut séparer ces mélanges par cristallisation partielle. Naturellement la pureté du produit final dépend partiellement de la pureté de la matière de départ et du degré d'élégance des procédés utilisés pour former la matière de   départ.   



   Les concentrations dépendent partiellement des solvants choi- sis. Parmi les solvants polaires convenables on peut citer des solvants tels que l'alcool méthylique, l'alcool éthylique, les alcools supérieurs,   le 2-     méthoxyéthanol,   le 2-éthoxyéthanol, l'éthylène-chlorhydrine. le dioxane, le carbitol, l'éthylèneglycol, l'alcool   benzylique,   le nitrométhane, l'acétoni- trile, la propylènechlorhydrine, l'alcool-diacétone, l'acétophénone, l'acé- tate de   métbylcellosolve   et   l'eau,   et des mélanges de deux ou plusieurs de ces solvants.

   On préfère généralement les cellosolves inférieurs et les al- cools inférieurs, car l'auréomycine présente de meilleures caractéristiques de solubilité dans ces solvants, étant relativement plus soluble du côté basique et moins soluble du côté acide. 



   L'alcool méthylique et la méthyl- et   l'éthyl-cellosolve   sont particulièrement efficaces, car on les obtient facilement industriellement, elles sont relativement peu coûteuses et procurent un domaine d'utilisation très satisfaisant. Si pour une raison quelconque on ne dispose pas de ces termes inférieurs ou si pour d'autres raisons industrielles d'autres termes sont désirables, on'peut très efficacement utiliser des termes supérieurs. 



  L'alcool éthylique et le méthylcarbitol sont parmi les solvants les plus efficaces, bien qu'un peu plus coûteux., Un peu d'eau dans ses solvants dans les limites de   miscibilité,est   normalement satisfaisante et très utile avec l'éthanol ou le dioxane, en particulier pour la récupération des sels d'a- cide. On peut obtenir d'excellents rendements en auréomycine neutre en 

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 utilisant du méthanol ou de l'éthylène-chlorhydrine anhydre. On obtient gé- néralement des produits plus purs avec moins de perte en utilisant des sol- vants organiques qu'avec l'eau seule comme solvant. L'inactivation de l'au- réomycine est généralement inférieure s'il y a moins d'eau présente, en par- ticulier aux températures plus élevées ou dans les domaines les plus alca- lins. 



   Les solubilités sont, parmi les propriétés connues d'une matière, les plus obscures. On trouve   fréquemment   que, sans raison apparente, de lé- gers changements dans la structure du produit ou du solvant entraînent de grands changements dans les solubilités relatives. Il est particulièrement surprenant, en particulier avec les monoamines et d'autres bases azotées, telles que l'ammoniaque, qu'en neutralisant le groupe acide de   l'auréomyci-   ne et le radical acide de tout sel pouvant être présent, on augmente dans une mesure remarquable la solubilité de l'auréomycine dans les solvants organiques hydroxydés et éthérés.

   Cependant, ce n'est pas un phénomène pré- cis et les quantités d'ammoniaque ou d'amines nécessaires pour la solubili- sation, ainsi que les pH exacts varient dans une certaine mesure avec la concentration et le solvant utilisés. 



   On peut utiliser comme matière de départ l'auréomycine neutre à la place d'un sel d'acide, auquel cas une quantité inférieure de la base est nécessaire pour une solubilisation effective. La quantité de base à u- tiliser peut être déterminée, soit à partir de la pureté et de la quantité d'auréomycine utilisée, soit par une mesure réelle du pH existant. Pour la détermination du pH de solutions non-aqueuses, le terme pH perd une grande partie de sa signification. Mais comme grandeur utilisable pratiquement, on trouve qu'en diluant un solvant par un volume égal d'eau, puis en mesu- rant le pH de la couche aqueuse, si elle n'est pas miscible, ou du mélange, si elle est miscible, avec une électrode de verre standard, on obtient une valeur de pH. Quand on utilise un solvant non-aqueux, la valeur obtenue de cette façon est désignée comme pH de la solution. 



   Les amines sont plus désirables que les bases métalliques. 11 est désirable d'utiliser une amine non toxique et de préférence à bas poids moléculaire et à bas prix, de façon à réduire au minimum la dépense néces- saire, la quantité et la nécessité d'une élimination complète de l'amine. 



  On peut considérer l'ammoniaque comme le premier terme de la famille des amines ou bases azotées, dans lequel aucun des hydrogènes n'est substitué par des radicaux organiques; et en raison de ce fait on peut en utiliser une moins grande quantité pour la neutralisation. De plus, l'ammoniaque est relativement non toxique et si on laisse demeurer l'ammoniaque sous forme d'une halogénure d'ammonium, c'est un diluant inoffensif de   l'auréomy-   cine finale recueillie. 



   La triéthylamine est particulièrement utile, car on l'obtient facilement dans l'industrie; elle a un poids moléculaire relativement bas et elle est généralement très utile, car elle provoque une solubilisation rapide et on la manipule facilement. D'autres amines, telles que la diéthyl- amine, la tri-n-butylamine, la cyclohexylamine, la morpholine, la di-n-pro- pylamine, la béta-phényl-éthylamine, l'éthanolamine, l'isoamylamine, l'éthyl- morpholine, la diméthylbenzylamine, la 2-aminopyridine, l'isobutylamine, la dicyclohexylamine, la   diéthanolamine,   la triéthanolamine, le béta-diéthyl- aminoéthanol et la triméthylamine, et des mélanges de ces bases convenables donnent des résultats satisfaisants, bien que les frais de récupération ou leur rareté les rendent moins désirables du point de vue commercial. 



   En général, les amines présentant une constante d'ionisation de   la-7   ou plus forte (en tant que bases) sont satisfaisantes. Celles présen- tant une constance d'ionisation de 10-6 ou plus fortes sont meilleures, car elles opèrent plus rapidement et assurent une solubilité supérieureo 
Il est désirable que la solution soit très voisine de la neutra- lité, car l'auréomycine est sujette à la décomposition si on la laisse de- venir trop basique, en particulier en présence d'eau ou à chaud. Avec   l'ammo-   niaque, la triéthylamine, etc.. la faiblesse naturelle de la base sert à 

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 de 16,6 grammes de chlorhydrate d'auréomycine qui donne, aux essais, une puissance de 944 grammes par milligramme au lieu des 820 grammes par mil- ligramme de la matière de départ. 



   EXEMPLE 4 - 
On traite par 9,6 cc de   di-n-butylamine   une suspension agitée de 15 grammes d'auréomycine dans 60 cc de   2-éthoxyéthanol.   On filtre la solution résultante, puis on l'acidifie avec 13,5 cc d'acide chlorhydrique 6N. On laisse reposer le mélange jusqu'au lendemain dans un endroit frais et on en sépare le chlorhydrate d'auréomycine. On obtient un rendement de 11,6 grammes d'un produit jaune clair donnant, aux essais, une puissance de 1000 grammes par milligramme. 



   EXEMPLE 5 - 
On agite et on traite par 8,5 cc de morpholine une suspension de   25   grammes de chlorhydrate d'auréomycine donnant, aux essais une puis- sance de 850 grammes par mg dans 110 ce de   2-éthoxy-éthanol.   Après filtra- tion pour éliminer les impuretés insolubles, on acidifie le filtrat avec de l'acide   cblorhydrique   concentré jusqu'à un pH de 0,8. Après repos jus- qu'au lendemain à la température ambiante la récupération des cristaux fournit 17,5 grammes de chlorhydrate d'auréomycine jaune clair finement cristallisée donnant, aux essais, une puissance de 930 grammes par mg. 



     EXEMPLE   6 - 
On ajoute 1 gramme de chlorhydrate d'auréomycine à 10 cc de   2-méthoxy-éthanol.   On y ajoute 2 équivalents (0,54 cc) de triéthylamine provoquant ainsi la dissolution. On filtre la solution à travers un fil- tre en verre fritté pour être sûr d'éliminer tous les produits insolubles, et au filtrat clair on ajoute 0,77 cc d'acide chlorhydrique 6N. On agite le mélange et on le refroidit jusqu'à cristallisation complète. (On laisse le mélange dans une glacière pendant 24 heures pour assurer une cristalli- sation complète).

   On sépare les cristaux et on les lave, d'abord à la méthyl cellosolve,puis avec une petite quantité d'eau pour assurer l'élimination de tout chlorhydrate de triéthylamine ou de toutes autres impuretés solu- bles dans l'eau, puis à   l'éthanol.   On obtient une récupération de 73 % par rapport à la quantité initiale d'auréomycine. 



   On répète le processus précédent en utilisant d'autres solvants que le méthoxy-éthanol. Avec le méthylcarbitol, on obtient un rendement de 49 %. Avec le 1,4-dioxane, on obtient un rendement de 46 %. Avec   l'éthylè-   ne-glycol, on obtient un rendement de 35 %. Avec l'alcool benzylique, on obtient un rendement de 70 %. Avec le dioxane auquel on ajoute 10 % d'eau, on obtient un rendement de 40 %. 



   EXEMPLE 7 - 
On ajoute 25 grammes de chlorhydrate d'auréomycine à un mélange de 100 cc d'éthylène-chlorhydrine et de 6 cc de triéthylamine (un équivalent), On fait passer la matière à travers un filtre en verre fritté pour éliminer tous les produits insolubles et au filtrat clair on ajoute 10,6   cc   d'acide chlorhydrique   6N.   On refroidit le mélange et les cristaux s'en séparant; on les lave une fois à l'éthylène-chlorhydrine, puis à l'eau, puis à   l'éthanol.   



  On obtient ainsi un rendement de 14   grammes   de chlorhydrate d'auréomycine. 



   EXEMPLE 8 - 
A 8 cc d'éthanol contenant 10 % d'eau on ajoute 1 gramme d'auréo- mycine sous forme de la base libre. On élève le pH à une valeur comprise entre 7,5 et 8 par addition de triéthylamine. On y ajoute environ 1/4 de gramme de charbon décolorant (Darco   G-60)-et   on filtre la matière. On abais- se le pH du filtrat à 1,5 avec de l'acide chlorhydrique   6N.   On l'agite et on le refroidit, on le filtre et on lave les cristaux. On obtient ainsi un rendement de 78,1 % d'auréomycine sous forme du chlorhydrate. 

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     EXEMPLE   9 - 
On ajoute 1 gramme d'auréomycine sous forme de la base libre à 4 ce de 2-éthoxy-éthanol et on provoque la dissolution en ajoutant suffisam- ment de triéthylamine pour élever le pH à une valeur comprise entre 7,5 et 8. On ajoute du charbon de bois décolorant, on filtre la matière et on ajou- te de l'acide chlorhydrique   6N   jusqu'à atteindre un pH de 1,5. On refroidit la solution résultante, on la filtre, on lave les cristaux de chlorhydrate d'auréomycine au 2-éthoxy-éthanol, puis à l'eau, puis à l'éthanol. On ob- tient ainsi un rendement de   76,3   %. 



     EXEMPLE   10 - 
On prépare un mélange de 25 grammes d'un chlorhydraté d'auréo- mycine brut donnant, à l'analyse, une puissance de 870   microgrammes   par mil- ligramme, dans 200 ce d'éthanol et on y ajoute 6,5 ce d'ammoniaque aqueux à 28 %. On refroidit le mélange à 10 , puis on filtre la solution pour éli- miner toutes les impuretés insolubles. A la solution on ajoute alors 8,1 cc d'acide chlorhydrique concentré et on lui permet de vieillir à la tempéra- ture ambiante pendant 28 heures. On filtre alors les cristaux présents, on les lave une fois à la cellosolve, une fois à l'eau, puis à l'alcool et on les sèche sous vide. On obtient ainsi un rendement de 19,9 grammes de chlor- hydrate purifié donnant, à l'analyse une puissance de 985   microgrammes   par mg. 



     EXEMPLE   11- 
A 1 gramme de sulfate d'auréomycine amorphe on ajoute suffisam- ment de triéthylamine pour provoquer la dissolution à un pH égal à 8 dans 10 cc de   2-éthoxy-éthanol.   On agitele mélange on le filtre pour le clari- fier et on y ajoute 2 équivalents d'acide chlorhydrique. On sépare le pré- cipité résultant de chlorhydrate d'auréomécyne, on le lave une fois au 2- éthoxy-éthanol, puis à l'eau, puis à nouveau au 2-éthoxy-éthanol, pour ob- tenir ainsi une auréomycine cristallisée sous forme de chlorhydrate. 



     EXEMPLE   12 - 
A un gramme de chlorhydrate d'auréomycine on ajoute 10 cc de 2-éthoxyéthanol contenant 2 équivalents de triéthylamine. On agite le mé-   lange'jusqu'à   dissolution et on élimine toutes les impuretés par filtration. 



  A la solution claire résultante on ajoute de l'acide bromhydrique jusqu'à l'obtention d'un pH de 1,5. On sépare par filtration de bromhydrate d'au- réomycine résultant, on le lave une fois au 2-méthoxyéthanol, puis à l'eau, puis à l'alcool éthylique. 



   EXEMPLE 13 - 
On met en suspension 25,9 grammes de chlorhydrate d'auréomycine dans 250 ce de méthanol et on effectue la dissolution en ajoutant 10,5 ce d'ammoniaque méthanolique contenant 2 équivalents d'ammoniaque, puis on filtre. On acidifie le filtrat avec deux équivalents d'acide chlorhydrique méthanolique. On sépare les cristaux formés, on les lave à l'eau, puis au méthanol, puis on les sèche. On obtient un rendement de 17 grammes de chlor- hydrate d'auréomycine purifié. On répète ce procédé en utilisant de l'ammo- niac gazeux au lieu d'ammoniaque méthanolique, en effectuant l'addition avec soin, et l'on trouve des résultats sensiblement identiques. 



   EXEMPLE 14 - 
On dissout 25 grammes d'auréomycine sous forme de chlorhydrate dans 100 cc d'eau à l'aide de 20,4 cc de triéthylamine. On ajoute 2,5 gram-   mes de charbon décolorant ; élimine les produits insolubles et on ajoute   24,2 cc d'acide chlorhydrique 6N. On agite le mélange pendant 3 heures à la température ambiante, puis on le refroidit pendant 2 heures pour assurer une précipitation complète. On sépare par filtration de la solution les cristaux de chlorhydrate d'auréomycine ainsi formés, on les lave une fois 

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 à l'eau, puis à l'alcool éthylique, et on les laisse sécher. On obtient un rendement de 15 grammes d'auréomycine donnant, à l'analyse, une puissance de 990 grammes par cc. Les cristaux sont de couleur brune. 



    EXEMPLE 15- -    
On met en suspension 1 kg de chlorhydrate d'auréomycine brut dans 4 litres de   2-éthoxy-éthanol   à une température de 10  et on y ajoute deux équivalents d'ammoniaque aqueux à 28 %, ce qui élève le pH à approxi- mativement 7,8. On élimine les impuretés insolubles par centrifugation et on ajoute à la solution claire suffisamment d'acide chlorhydrique concen- tré pour abaisser le pH à 1,5. On agite le mélange et on le laisse reposer jusqu'au lendemain, puis on le filtre, on lave les cristaux une fois au 2- éthoxy-éthanol, puis à l'eau, puis à l'alcool éthylique, puis on les sèche sous vide. On obtient ainsi 812 grammes d'un chlorhydrate d'auréomycine cristallisé jaune clair. 



   EXEMPLE 16 - 
On met en suspension 100 grammes d'un chlorhydrate d'auréomy- cine brut dans 500 cc de 2-éthoxy-éthanol. On y ajoute 35,8 cc d'une solu- tion de soude 10,8 N et on agite le mélange jusqu'à dissolution. On élimine toutes les impuretés insolubles par filtration et au filtrat clair on ajoute 100 ce d'eau distillée. On abandonne le mélange, tout en l'agitant pendant une demi heure à la température ambiante, puis on le place jusqu'au lende- main dans un endroit frais. Il se forme un précipité jaune orange que l'on filtre que l'on lave deux fois avec un mélange de lavage eau-cellosolve dans les proportions 6 : 1 et une fois à l'éthanol anhydre.

   On sèche les cristaux ainsi formés sur du pentoxyde de phosphore et on obtient ainsi un rendement de 62 grammes de cristaux jaune orange du sel de sodium de l'auréo- mycine, donnant aux essais standard, 890 microgrammes par mg. Le sel de so- dium est hygroscopique et on doit le garder au sec pour éviter qu'il n'ab- sorbe une quantité indésirable   d'eauo   
EXEMPLE 17 - 
On met en suspension 60 grammes d'auréomycine de sodium rela- tivement sèche, donnant un essai de 890   microgrammes   par milligramme dans 300 cc de 2-éthoxy-éthanol. A la suspension on ajoute 18,1 cc d'acide chlor- hydrique 6,8N et on obtient ainsi une solution   qui,   diluée avec une quanti- té égale   d'eau,   présente un pH de 6,75. A la solution on ajoute 800 cc d'eau distillée en agitant pendant une période d'une heure.

   On trouve que le pH est égal à 7,7 et   ];-'on   ajoute à 7 avec 3 cc diacide   chlorhydriqueo   On   refroi-   dit le mélange pendant 2 heures, on élimine les cristaux formés par filtration et on les lave trois fois avec de l'eau. On sèche les cristaux à la tempéra- ture ambiante sur du pentoxyde de phosphore pendant 12 heures et on obtient ainsi un rendement de 39,1 grammes   d'auréomycine   neutre donnant, aux essais, une puissance de   1100     microgrammes   par mg. Ceci représente une récupération de 81 % de   Inactivité   de   l'auréomycine.   



     EXEMPLE   18 - 
On prépare une suspension de 30 grammes de chlorhydrate d'auréo- mycine brut et de   150   ce de 2-éthoxy-éthanol. A cette suspension on ajoute suffisamment d'une solution de soude ION pour élever le pH à 8,5. On agite rapidement le mélange pour éviter toute suralcalinisation locale et l'on prend soin de   s'assurer   que la quantité totale de l'élément caustique est ajoutée sur une courte période de tempso La solution est relativement   clai-   reo On y ajoute 1 gramme de charbon décolorant, on agite le mélange, on le laisse   reposere   puis on le filtre. On élimine ainsi la plus grande 'partie de la couleur et des impuretés. 



   A 50 cc de ce filtrat clair on ajoute un volume égal d'eau, on refroidit le mélange en agitant et on le laisse reposer jusqu'au lendemain dans une pièce froide. On sépare alors par filtration le sel de sodium de l'auréomycine qui a ainsi précipitéo On lave le sel de sodium une fois à 

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 l'alcool éthylique, puis à l'éther et on le sèche. On obtient une matière jaune pâle sèche. ent matière   EXEMPLE 19 -    
A une seconde fraction de 50 ce du filtrat obtenu à l'exemple 18 on ajoute suffisamment d'acide chlorhydrique pour abaisser le pH à 6. On agite le mélange, puis on lui ajoute 50 ce d'eau distillée et on le laisse reposer jusqu'au lendemain dans un réfrigérateur à 4 , ce qui provoque la formation de cristaux.

   On sépare par filtration l'auréomycine neutre ainsi cristallisée, on la lave une fois à l'eau, une fois à l'alcool éthylique, puis on la laisse sécher. On obtient ainsi une auréomycine neutre cristal- lisée jaunâtre pâle. 



     EXEMPLE   20 - 
A la troisième fraction de 50 cc du filtrat de l'exemple 18, on ajoute suffisamment d'acide chlorhydrique éthanolique pour abaisser le pH à approximativement 1,5. On laisse reposer le mélange jusqu'au lendemain dans une pièce froide et on sépare les cristaux de chlorhydrate d'auréomycine ain- si obtenus, on les lave à l'éthanol anhydre et on les   sècheo   On obtient ain- si une forme de chlorhydrate d'auréomycine cristallisée jaune très pâle. U- ne seconde récolte de cristaux de chlorhydrate d'auréomycine est obtenue par addition d'acide jusqu'à un pH de 0,5 et repos dans une pièce froide pendant 48 heures supplémentaires. 



     EXEMPLE   21. 



   On met en suspension 50 grammes d'auréomycine neutre dans 250 ce de   2-éthoxy-éthanol.   On ajoute suffisamment de soude 10 N pour élever le pH à   7,5.   On chauffe le mélange à environ 40  pour hâter la dissolution. On sépare par filtration la solution de toutes impuretés insolubles et on ajou- te 250 cc d'eau au filtrat. L'auréomycine base libre, ou neutre, cristallise rapidement. On recueille par filtration les longues aiguilles jaunes d'auréo- mycine neutre, on les lave avec une solution à   1  1 de 2-éthoxy-éthanol dans l'eau, puis à l'alcool éthylique, puis à l'éther et on les sèche. On recueille un total de 35,3 grammes d'auréomycine sous forme d'auréomycine neutre d'une puissance de 950 microgrammes par mg. 



   EXEMPLE 22. 



   A 25 grammes de chlorhydrate d'auréomycine on ajoute 200 cc de méthanol et 6,4 cc de triéthylamine, et on agite le mélange résultant pour obtenir une solution présentant un pH de   5,030   On sépare les produits inso- lubles par filtration et on lave la matière filtrée   à   l'aide de 25 cc de mé- thanol frais. A la solution on ajoute 33 ce d'eau pendant une période de 15 minutes en agitant constamment et on précipite ainsi l'auréomycine neutre. 



  On continue l'agitation pendant une heure supplémentaire et on conserve la matière à 4  jusqu'au lendemain. On filtre l'auréomycine neutre, on la lave 2 fois avec 25 cc de méthanol à 85 % et on la sèche sous vide. On obtient u- ne récupération de   90 %   d'auréomycine, calculée par rapport à la pureté entrant en jeu. La matière résultante donne, à l'analyse, une puissance de 1030   mi-   crogrammes par mg en utilisant une matière de départ de 850   microgrammes   par mg. 



     EXEMPLE   23. 



   A 275 g de chlorhydrate d'auréomycine, on ajoute 2200 ce de mé- thanol anhydre et 72 ce de triéthylamineo On agite soigneusement le mélange et on lui trouve un pH de 5,3. On élimine les produits insolubles par fil- tration et on les lave avec 180 ce de méthanol. Le liquide de lavage étant ajouté au filtrat. Le volume final de la solution est de 2540 ce. A   celui-   ci on ajoute 20 % en volume d'eau distillée on agite le mélange, on le lais- se reposer pendant 16 heures à 4  et on filtre l'auréomycine neutre ainsi précipitée, on la lave deux fois avec 250 ce de méthanol à 80 % et on la 

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 sèche sous vide.

   On obtient ainsi un rendement de   95 %   par rapport à l'au- réomycine totale initialement présente et on trouve que la matière finale présente, à l'analyse, une puissance de 970   microgrammes   par   mg.   



   EXEMPLE 24. 



   On met en suspension 25 grammes de chlorhydrate d'auréomycine brute dans 200 cc de méthanol. On ajoute le pH 5,71 avec 6 cc d'éthyl-mor-   pholineo   On filtre la solution et on lave le tampon de filtration avec 25 ce de méthanol. On précipite l'auréomycine par addition de 30 cc d'eau en agitant. Après repos pendant 16 heures,on filtre l'auréomycine, on la la- ve deux fois avec 20 cc de méthanol à 80 %, on la sèche sous vide. On ob- tient ainsi un rendement de 87 % d'une matière présentant, à l'analyse, u- ne puissance de 1010 microgrammes par mg d'auréomycine neutre. Le poids du produit est de 19,8 grammes. 



   EXEMPLE 25. 



   On prépare une suspension contenant 36 grammes de chlorhydrate d'auréomycine neutre de couleur brunâtre en la mettant en suspension dans 180 ce de 2-éthoxy-éthanol, et on la rend alors alcaline à un pH de 8,5 à l'aide de soude 10 N. On filtre la solution et on y ajoute suffisamment d'a- cide chlorhydrique concentré pour abaisser le pH à 1,5, à la suite de quoi le chlorhydrate d'auréomycine se sépare sous forme cristalline. On recueille les cristaux par   filtration,   on les lave à l'alcool éthylique jusqu'à ce que la liqueur de lavage soit relativement incolore, puis une fois à l'éther, puis on les sèche. On obtient ainsi un rendement de 28 grammes d'un chlorhy- drate d'auréomycine jaune très clair. 



   EXEMPLE   26.   



   On met en suspension 100 g de chlorhydrate d'auréomycine sous forme d'une matière brune impure dans 500 ce de 2-méthoxy-éthanol, on provo- que la dissolution par l'addition de 30 cc de soude 10 No On ajoute l'élé- ment caustique en agitant très rapidement de sorte qu'il ne se produit pas de   suralcalinisation   localeo On y ajoute 1 gramme de charbon de colorant et on filtre la solution. On ajoute au filtrat., en agitant, 25 ce diacide chlor- hydrique concentré, on laisse reposer la solution jusqu'au lendemain dans une pièce froide et on recueille les cristaux par filtration. On lave les cristaux à l'aide de 250 ce d'alcool éthylique, puis à l'éther, puis on les sèche. On obtient ainsi 80 grammes d'un chlorhydrate d'auréomycine jaune clair. 



    EXEMPLE 270    
On met en suspension 1 gramme de chlorhydrate d'auréomycine dans 10 cc de 2-méthoxy-éthanolo On rend la solution alcaline par addition de méthylate de sodium dans du méthanol jusqu'à l'obtention d'un pH d'appro- ximativement 9, on filtre la solution et on ajoute de l'acide chlorhydrique 12 N jusqu'à l'obtention d'un pH de 1,5. On refroidit jusqu'au lendemain la solution et on en sépare les cristaux de chlorhydrate d'auréomycine, on les lave avec du méthanol et on les   sècheo   
EXEMPLE 280 
On met en suspension 260 g de chlorhydrate d'auréomycine dans 1250 cc de 2-éthoxy-éthanol, on alcalinise la suspension jusqu'à l'obtention d'un pH d'environ 8 à l'aide de soude 10 N et on filtre la solution résul- tante.

   Au filtrat on ajoute 250 cc d'eau et 100 ce d'acide chlorhydrique .concentrée On agite rapidement le mélange,puis on le laisse refroidir jus- qu'au lendemain dans une pièce froide on sépare les cristaux par filtration, puis on les lave à l'alcool éthylique, à l'éther, et on les sèche. On obtient ainsi un rendement de 222 grammes, soit 88,8 % d'un chlorhydrate   d'auréomy-   cine jaune pâle. 

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    EXEMPLE 29.    



   On ajuste une suspension de 100 grammes de chlorhydrate d'auréo- mycine brut dans 500 cc de 2-éthoxy-éthanol à un pH de 8,65 à l'aide de po- tasse 10 N. On y ajoute 3 grammes de terre à diatomées, on agite la solu- tion, puis on la filtre et on lave le gâteau avec un petit volume de 2-étho- xy-éthanol. Au filtrat on ajoute 100 cc d'eau distillée et on ajoute le pH à 1,3 à   L'aide   d'acide chlorhydrique 6 N. On laisse vieillir les cristaux ainsi formés jusqu'au lendemain à 4 , on les sépare par filtration, puis on les lave à l'aide de 2-éthoxy-éthanol, d'eau et d'alcool 2B anhydre (l'alcool 2B est un alcool éthylique auquel on a ajouté 2 % de benzène comme dénatu= rant).

   On obtient 81 grammes de cristaux jaune clair qui donnent, à l'es- sai par le procédé fluorométrique, une puissance de 1030 microgrammes par mg. la matière de départ donnant une puissance de 930 microgrammes par mg par le même procédé. 



   Il est évident que l'on peut envisager de nombreuses modifica- tions dans lesquelles interviennent de légers changements de température, pression, concentration, etc.. aussi bien que de petites modifications mé- caniques telles, que des centrifugations ou des décantations à la place des filtrations sans sortir du cadre de l'invention. 



   REVENDICATIONS. 



   1. Procédé de récupération de formes thérapeutiquement effica- ces d'auréomycine sous forme purifiée à partir de matières contenant de l'auréomycine, caractérisé en ce qu'on forme une solution de la matière contenant l'auréomycine à un pH compris entre 5 et 10 environ, on sépare toutes les impuretés insolubles et, si on le désire, on traite la solution à l'aide d'un agent décolorant, on transforme le système solvant-produit en un système dans lequel la forme thérapeutiquement efficace désirée de l'auréomycine est moins soluble, pour produire un précipité de celle-ci, et l'on recueille la forme précipitée résultante d'auréomycine.



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 EMI1.1
 



  DEVELOPMENTS. A PURIFICATION OF AUREOMycINEo
The present invention relates to the recovery of therapeutically effective forms of aureomycin in purified form from materials containing aureomycin.



   The process according to the invention is particularly useful for the conversion of amorphous forms of aureomycin into pure crystalline forms. This process is also useful for improving the purity of crude crystallized laureomycin. As a result, laureomycin has a better appearance, is more therapeutically acceptable, and, moreover, the products are more stable, especially to heat. The more purified products are very desirable for therapeutic applications, since foreign material which may be present in some cases can cause undesirable physiological side reactions.



   Aureomycin is a very unusual antibiotic in that it is amphoteric, exhibiting basic and acidic groups in its molecules, and therefore acting sometimes as an acid and sometimes as a base. As a result the processes already used for the purification of anti - acidic or basic biotics are generally not usable for autoreomycino In addition, it has certain very particular properties, because it has a tendency to polymerization or partial rearrangements making it inactive, unless it is treated in particularly moderate conditions.



   Although aureomycin has been prepared in therapeutically satisfactory forms by ordinary methods of crystallization and recrystallization from solvents, the yields have been found to be relatively low, so that these industrially employed methods increase the cost significantly. of therapeutically pure aureomycin, Chromatographic adsorption gives a satisfactory product but of the point

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 from a commercial standpoint, chromatographic adsorption is much more complicated and expensive than the process according to the invention.



   Due to the unstable and amphoteric properties of aureomycin, it has been necessary to use an entirely different principle of purification from those already known in the study of antibiotics. In addition, some of the impurities tend to remain with aureomycin when the ordinary crystallization methods are used; by carrying out purification according to the process of the present invention, it is possible to obtain high yields of therapeutically pure material and to obtain aureomycin in the neutral form, of a salt with an acid, for example. example a hydrochloride, or a salt, with a base, for example a sodium salt, each exhibiting particular advantages for therapeutic use depending on the treatment or mode of administration envisaged, etc.



   It is an object of the invention to prepare aureomycin in a therapeutically effective form with the highest practical yield and as economically and conveniently as possible. Another object is to prepare the salts, or neutral aureomycin, which may be desired for a particular medical treatment with the cheapest and least complicated embodiment of the purification process.

   With the purification process according to the invention, it is possible to carry out the preliminary stages (dissolution, filtration, etc.) under identical conditions, independent of the desired final form of the product and to carry out the con- . version to the desired final form shortly before the final isolation of the purified material, so that a substantial modification of the process is not necessary to obtain the particular form of aureomycin that may be desired then.



   Currently aureomycin hydrochloride, ie the salt of aureomycin with hydrochloric acid is the form of aureomycin generally preferred by the medical profession. However, neutral aureomycin and its sodium salt are also very satisfactory for therapeutic applications and can be obtained in high purity crystalline form by the process according to the present invention.



   All the other aureomycin salts are easily prepared by this process with bases, such as the potassium salt, etc., and when the conditions justify it or if the medical profession prefers them, these salts are easily prepared by according to the method of the invention and they come within the scope thereof. Analogous salts of aureomycin with various acids including sulfuric, phosphoric, hydrobromic, acetic and the like can also be prepared by this process.



   When cultivated in a suitable medium under suitable conditions, aureomycin is produced by the organism Streptomyces Aureofaciens; it is an antibiotic exhibiting a field of therapeutic activity of an unusual extent. According to a growing trend in the medical profession, the term "aureomycin" used herein refers to aureomycin in its neutral form as well as its salts with acids and bases. The particular forms which will be dealt with in the following will be designated by a term indicating the form considered in each case.



   Hitherto aureomycin has been treated in aqueous solution from which it was extracted with suitable solvents and recovered from this solvent by evaporation thereof, etc.



   The method according to the invention comprises recovering therapeutically effective forms of aureomycin in purified form from aureomycin-containing materials by making a solution of the aureomycin-containing material at a pH of between about 5 and 10, by separating any insoluble impurities and, if desired, treating the solution with a bleaching agent, modifying the solvent-product system to one in which the therapeutically effective form of aureomycin is less soluble to cause precipitation thereof and collecting the resulting precipitated form of aureomycin.

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 prevent the solution from becoming too basic, even locally during preliminary mixing.

   Even with the latter, losses are reduced if the mixture is kept cold, for example at 5, on the alkaline side during the process.



   Aureomycin, either as the free base or in the form of these acid salts or a metal salt is normally conveniently suspended in the solvent and the base is added thereto with stirring, whereby the Aureomycin is converted to its soluble form on the alkaline side, although, of course, other orders of addition or mixtures could be used. The insoluble impurities can then be removed by filtration or any other means.



   After removing the impurities, aureomycin is separated from the clarified solution in the desired form. This can be conveniently done at room temperature, although in the case where the material is intended to remain for a long period of time. time, it is desirable to maintain some cooling to avoid decomposition of automeomycin, particularly if the material is in the more alkaline part of the above range. The desired aureomycin can be recovered from this solution in three forms, either as a salt with an acid, or as a neutral or as a salt with a metal. The most popular form at present is the salt of an acid, in particular the hydrochloride.



  Aureomycin can be separated from solution as hydrochloride by adding enough hydrochloric acid to this clarified solution to cause the formation of aureomycin hydrochloride. Sufficient hydrochloric acid can be added, either based on the calculation or more conveniently so as to increase the acidity by lowering the pH to a value less than about 3 o Aureomycin is then present under forms aureomycin hydrochloride which crystallizes. If water itself is used as the solvent, the addition of the acid and the cooling cause the material to become insolubilized and separate into aureomycin hydrochloride crystals.

   It is normally desirable to allow the material to stand for about 8 to 24 hours to assure complete precipitation of aureomycin as the hydrochloride. Methanol or one of the lower alkoxyethanols gives particularly good yields of pure product.



   For the recovery of neutral aureomycin, it is possible to add sufficient acid to lower the pH to around 5 to
7, preferably about 6, at which point is formed in the solution neutral aureomycin which can be separated therefrom. Although any of the above solvents can be used for the recovery of this neutral aureomycin, methanol and cellosolves give solutions which, on partial neutralization to form neutral aureomycin, separate the neutral aureomycin in a form which is more easily separated from the solvent. ,
For the recovery of metal salts, such as those of potassium or sodium, it is possible to add, in addition to organic solvents, water,

   and to induce the decrease in solubility and precipitation of aureomycin as its sodium or potassium salt.



   For industrial production, however, it is normally preferred to use an organic solvent such as methanol for the recovery of the sodium or potassium salt, rather than water alone.
In the recovery, the acid used is normally hydrochloric acid, although other acids and an aqueous solution of the acid can conveniently be used. Acid salts other than hydrochloric acid other than hydrochloric acid are obtained by using the respective acids, but the hydrohydrate is therapeutically preferred. The hydrohalides crystallize much more easily.
After separation of the aureomycin as the desired salt, it should be washed to remove the solvent and all impurities according to ordinary crystallization methods.

   The solvent does not need to be the same as that in which it was initially dissolved

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 aureomycin; but to simplify the solvent recovery problems it is more convenient to use the same solvent. The crystals should be washed as collected, first with the solvent with which they were initially formed, then with a small amount of water, then with alcohol, although the order is not not important. Water tends to remove any salts that may be present, such as ammonia or amines which may have formed simultaneously with the desired aureomycin salts. The material is then dried for use.



   The following examples more specifically describe certain embodiments of the invention.



     EXAMPLE 1 -
2 kilograms of a crude au-reomycin hydrochloride are suspended in 5 liters of 2-ethoxyethanol at a temperature of 10. Then 940 cc (2 equivalents) of triethylamine are added. Substantially complete dissolution occurs and the small volume of insoluble impurities is removed from the solution. The pH of this solution is 7.8 measured by diluting a small volume of the solution with an equal volume of water and measuring the pH of the resulting solution with a glass electrode. To the clear solution, enough hydrochloric acid is added to lower the pH to 1.5.1470 cc of 6N acid is needed.

   After standing for 4 hours at room temperature, then overnight in a refrigerator at 4 (15 hours), the crystal suspension is filtered, washed with cellosolve, water and ethyl alcohol. , and dried in vacuum. A yield of 1.54 kilograms of clear yellow crystals is thus obtained. The potency of the starting material is 850 grams per milligram and that of the recrystallized product is 970 grams per milligram, (oL) 20 = - 240 (C =
D 0.5% in water). The material gives the analysis:
Carbon 51.3%
Hydrogen 4.9%
Nitrogen 7.5%
Chlorine 13.4%
EXAMPLE 2 -.



   A suspension of 100 grams of crude aureomycin hydrochloride, having a potency of 790 grams per milligram, is prepared in 600 cc of anhydrous ethanol which is cooled to 4 and dissolved by the addition of 54.4. cc (2 equivalents) of triethylamine. The insoluble impurities are removed by filtration and the clear filtrate is acidified to a pH of 1.5 by the addition of 65 cc of 6N hydrochloric acid.



   The mixture is stirred for one hour and left to stand for 5 hours at room temperature and for 9 to 4 hours, after which the crystals are filtered, washed twice with ethanol, once with water and dried. This gives a yield of 65.5 grams of aureomycin hydrochloride of light yellow crystalline nature giving, in the tests, a power of 995 grams per milligram.



   EXAMPLE 3 -
A suspension of 25 grams of aureomycin hydrochloride in 150 cc of dry methanol is prepared. The mixture is cooled to 4 and added slowly with stirring 7 cc of triethylamine. After substantially complete dissolution, a small amount of a filter aid is added and the material filtered. To the clear filtrate is added a total of 12 cc of 6N hydrochloric acid which lowers the pH of the mixture to 1.5 and crystallizes aureomycin as the hydrochloride. The material is allowed to stand until crystallization is complete, the crystals are collected by filtration, washed once with methanol, water and anhydrous ethyl alcohol, then dried.

   We get a yield

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Alkaline bases such as soda, potash, etc. are very satisfactory for controlling the pH of acid salts or neutral aureomycin; Due to the need for precise pH control, and the fact that these bases are very strong, it is easily possible to achieve local overalkalinity or to exceed the pH too far on the alkaline side, which can cause decomposition aureomycin. It is therefore preferable to use weaker bass, especially nitrogenous bases, such as ammonia or various amines.

   These materials, triethylamine for example, are readily available, inexpensive, and can be quickly and easily added without risking local over-alkalization or without careful and difficult monitoring of the pH of the solution to prevent this pH from reaching. too low or too high a point. The retention of alkalinity in the area considered to be most desirable for the purpose of the invention can almost be regarded as a buffering action.



   Many of the impurities are relatively insoluble in this alkalized solution and can be removed by filtration; of materials, especially the colored bodies present, can be absorbed onto charcoal or diatomaceous earth. An activated charcoal, such as that known in the United States under the trademark Darco G-60, has been found very satisfactory. Aureomycin in the desired form can be recovered from this alkaline solution by modifying the characteristics of the system.



   To obtain an acid salt, enough of the desired acid is added to shift the pH to a range below about 3. To obtain neutral aureomycin, the preferred range is between about 5 and 7.5, a pH of about 6 giving particularly effective results. To obtain aureomycin in the form of a salt of an alkali metal such as, for example, sodium or potassium salts, a reomycine can be collected from the solution where it is formed in a pH range of approximately 8-10. Insolubilization of the desired form of aureomycin is caused by a shift in pH combined with a change in the solvent system and temperature. In the pH range between 3 and 5, a mixture of the acid salt and neutral aureomycin can be obtained.

   In the range between about 7 and 8, a mixture of neutral aureomycin and the salt of an alkali metal can be obtained. These fields can be used if mixtures are desired or these mixtures can be separated by partial crystallization. Of course, the purity of the final product depends in part on the purity of the starting material and the sophistication of the processes used to form the starting material.



   The concentrations depend partly on the solvents chosen. Among the suitable polar solvents, mention may be made of solvents such as methyl alcohol, ethyl alcohol, higher alcohols, 2-methoxyethanol, 2-ethoxyethanol, ethylene-chlorohydrin. dioxane, carbitol, ethylene glycol, benzyl alcohol, nitromethane, acetonitrile, propylenechlorhydrin, alcohol diacetone, acetophenone, metbylcellosolve acetate and water, and mixtures of two or more of these solvents.

   Lower cellosolves and lower alcohols are generally preferred because aureomycin exhibits better solubility characteristics in these solvents, being relatively more soluble on the basic side and less soluble on the acid side.



   Methyl alcohol and methyl- and ethyl-cellosolve are particularly effective, because they are easily obtained industrially, they are relatively inexpensive and provide a very satisfactory field of use. If for some reason these lower terms are not available or if for other industrial reasons other terms are desirable, higher terms can be used very effectively.



  Ethyl alcohol and methylcarbitol are among the most effective solvents, although somewhat more expensive., A little water in its solvents within the limits of miscibility, is normally satisfactory and very useful with ethanol or dioxane, in particular for the recovery of acid salts. Excellent yields of neutral aureomycin can be obtained by

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 using methanol or anhydrous ethylene-chlorohydrin. In general, purer products are obtained with less loss by using organic solvents than with water alone as the solvent. Autoreomycin inactivation is generally less if there is less water present, especially at higher temperatures or in more alkaline areas.



   Solubilities are, among the known properties of a matter, the most obscure. It is frequently found that, for no apparent reason, slight changes in the structure of the product or solvent cause large changes in the relative solubilities. It is particularly surprising, especially with monoamines and other nitrogenous bases, such as ammonia, that by neutralizing the acid group of aureomycin and the acid radical of any salt which may be present, there is an increase in a remarkable measure the solubility of aureomycin in hydroxide and ethereal organic solvents.

   However, this is not a precise phenomenon and the amounts of ammonia or amines required for solubilization, as well as the exact pHs, vary to some extent with the concentration and solvent used.



   Neutral aureomycin can be used as a starting material in place of an acid salt, in which case a less amount of the base is needed for effective solubilization. The amount of base to be used can be determined, either from the purity and amount of aureomycin used, or by actual measurement of the existing pH. For the determination of the pH of non-aqueous solutions, the term pH loses much of its meaning. But as a practically usable quantity, it is found that by diluting a solvent with an equal volume of water, then measuring the pH of the aqueous layer, if it is immiscible, or of the mixture, if it is miscible. , with a standard glass electrode, a pH value is obtained. When using a non-aqueous solvent, the value obtained in this way is referred to as the pH of the solution.



   Amines are more desirable than metallic bases. It is desirable to use a non-toxic and preferably low molecular weight and inexpensive amine so as to minimize the necessary expense, amount and necessity of complete removal of the amine.



  Ammonia can be considered as the first term of the family of amines or nitrogenous bases, in which none of the hydrogens is substituted by organic radicals; and because of this fact a smaller amount can be used for neutralization. In addition, ammonia is relatively non-toxic and if ammonia is allowed to remain as an ammonium halide, it is a harmless diluent of the final aureomycin collected.



   Triethylamine is particularly useful because it is easily obtained in industry; it has a relatively low molecular weight and is generally very useful, as it causes rapid solubilization and is easily handled. Other amines, such as diethylamine, tri-n-butylamine, cyclohexylamine, morpholine, di-n-propylamine, beta-phenyl-ethylamine, ethanolamine, isoamylamine, l ethylmorpholine, dimethylbenzylamine, 2-aminopyridine, isobutylamine, dicyclohexylamine, diethanolamine, triethanolamine, beta-diethylaminoethanol and trimethylamine, and mixtures of these suitable bases give satisfactory results, although salvage costs or their scarcity make them less commercially desirable.



   In general, amines exhibiting ionization constant of la-7 or higher (as bases) are satisfactory. Those with an ionization constancy of 10-6 or higher are better because they operate faster and provide higher solubility.
It is desirable that the solution be very close to neutral, since aureomycin is subject to decomposition if allowed to become too basic, particularly in the presence of water or in the heat. With ammonia, triethylamine, etc., the natural weakness of the base serves to

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 of 16.6 grams of aureomycin hydrochloride which in tests gave a potency of 944 grams per milligram instead of the 820 grams per milligram of the starting material.



   EXAMPLE 4 -
A stirred suspension of 15 grams of aureomycin in 60 cc of 2-ethoxyethanol is treated with 9.6 cc of di-n-butylamine. The resulting solution is filtered and then acidified with 13.5 cc of 6N hydrochloric acid. The mixture is left to stand overnight in a cool place and the aureomycin hydrochloride is separated from it. A yield of 11.6 grams of a light yellow product is obtained giving, in the tests, a power of 1000 grams per milligram.



   EXAMPLE 5 -
A suspension of 25 grams of aureomycin hydrochloride is stirred and treated with 8.5 cc of morpholine, giving, in the tests, a power of 850 grams per mg in 110 cc of 2-ethoxy-ethanol. After filtering to remove insoluble impurities, the filtrate is acidified with concentrated hydrochardic acid to pH 0.8. After standing overnight at room temperature, recovery of the crystals gives 17.5 grams of finely crystallized light yellow aureomycin hydrochloride, giving, in the tests, a power of 930 grams per mg.



     EXAMPLE 6 -
1 gram of aureomycin hydrochloride is added to 10 cc of 2-methoxy-ethanol. 2 equivalents (0.54 cc) of triethylamine are added thereto, thereby causing dissolution. The solution is filtered through a sintered glass filter to be sure to remove any insolubles, and to the clear filtrate 0.77 cc of 6N hydrochloric acid is added. The mixture is stirred and cooled until complete crystallization. (The mixture is left in a cooler for 24 hours to ensure complete crystallization).

   The crystals are separated and washed, first with methyl cellosolve, then with a small amount of water to ensure the removal of any triethylamine hydrochloride or any other water-soluble impurities, then with water. ethanol. A recovery of 73% relative to the initial amount of aureomycin is obtained.



   The previous procedure is repeated using other solvents than methoxyethanol. With methylcarbitol, a yield of 49% is obtained. With 1,4-dioxane, a yield of 46% is obtained. With ethylene glycol, a yield of 35% is obtained. With benzyl alcohol, a yield of 70% is obtained. With dioxane to which 10% water is added, a yield of 40% is obtained.



   EXAMPLE 7 -
25 grams of aureomycin hydrochloride is added to a mixture of 100 cc of ethylene chlorohydrin and 6 cc of triethylamine (one equivalent). The material is passed through a sintered glass filter to remove any insolubles and 10.6 cc of 6N hydrochloric acid are added to the clear filtrate. The mixture is cooled and the crystals separating therefrom; they are washed once with ethylene chlorohydrin, then with water, then with ethanol.



  A yield of 14 grams of aureomycin hydrochloride is thus obtained.



   EXAMPLE 8 -
To 8 cc of ethanol containing 10% water is added 1 gram of aureomycin in the form of the free base. The pH is raised to a value between 7.5 and 8 by adding triethylamine. About 1/4 gram of bleaching carbon (Darco G-60) is added to it - and the material is filtered. The pH of the filtrate is lowered to 1.5 with 6N hydrochloric acid. Stir and cool, filter and wash the crystals. This gives a 78.1% yield of aureomycin in the form of the hydrochloride.

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     EXAMPLE 9 -
1 gram of aureomycin as the free base is added to 4 cc of 2-ethoxy-ethanol and dissolution is effected by adding enough triethylamine to raise the pH to a value between 7.5 and 8. The pH is increased. Decolorizing charcoal is added, the material is filtered and 6N hydrochloric acid is added until a pH of 1.5 is reached. The resulting solution is cooled, filtered, the crystals of aureomycin hydrochloride are washed with 2-ethoxy-ethanol, then with water, then with ethanol. A yield of 76.3% is thus obtained.



     EXAMPLE 10 -
A mixture of 25 grams of a crude aureomycin hydrochloride giving, on analysis, a potency of 870 micrograms per milligram, in 200 cc of ethanol is prepared and 6.5 cc of ethanol is added thereto. 28% aqueous ammonia. The mixture is cooled to 10, then the solution is filtered to remove any insoluble impurities. To the solution is then added 8.1 cc of concentrated hydrochloric acid and it is allowed to age at room temperature for 28 hours. The crystals present are then filtered off, washed once with cellosolve, once with water, then with alcohol and dried under vacuum. A yield of 19.9 grams of purified hydrochloride is thus obtained, giving, on analysis, a power of 985 micrograms per mg.



     EXAMPLE 11-
To 1 gram of amorphous aureomycin sulfate is added enough triethylamine to cause dissolution to a pH equal to 8 in 10 cc of 2-ethoxy-ethanol. The mixture is stirred, filtered to clear it, and 2 equivalents of hydrochloric acid are added thereto. The resulting precipitate of aureomecyne hydrochloride is separated off, washed once with 2-ethoxy-ethanol, then with water, then again with 2-ethoxy-ethanol, thereby obtaining aureomycin crystallized under. hydrochloride form.



     EXAMPLE 12 -
To one gram of aureomycin hydrochloride is added 10 cc of 2-ethoxyethanol containing 2 equivalents of triethylamine. The mixture is stirred until dissolved and all impurities are removed by filtration.



  To the resulting clear solution is added hydrobromic acid until a pH of 1.5 is obtained. The resulting autoreomycin hydrobromide is filtered off, washed once with 2-methoxyethanol, then with water, then with ethyl alcohol.



   EXAMPLE 13 -
25.9 grams of aureomycin hydrochloride are suspended in 250 cc of methanol and dissolution is carried out by adding 10.5 cc of methanolic ammonia containing 2 equivalents of ammonia, then filtered. The filtrate is acidified with two equivalents of methanolic hydrochloric acid. The crystals formed are separated, washed with water and then with methanol, then dried. A yield of 17 grams of purified aureomycin hydrochloride is obtained. This process was repeated using ammonia gas instead of methanolic ammonia, with the addition carefully made, and substantially identical results were found.



   EXAMPLE 14 -
25 grams of aureomycin in the form of hydrochloride are dissolved in 100 cc of water using 20.4 cc of triethylamine. 2.5 grams of decolorizing carbon are added; the insoluble products are removed and 24.2 cc of 6N hydrochloric acid are added. The mixture is stirred for 3 hours at room temperature, then cooled for 2 hours to ensure complete precipitation. The crystals of aureomycin hydrochloride thus formed are separated by filtration from the solution, washed once.

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 with water, then with ethyl alcohol, and allowed to dry. A yield of 15 grams of aureomycin is obtained giving, on analysis, a potency of 990 grams per cc. The crystals are brown in color.



    EXAMPLE 15- -
1 kg of crude aureomycin hydrochloride is suspended in 4 liters of 2-ethoxy-ethanol at a temperature of 10 and two equivalents of 28% aqueous ammonia are added thereto, which raises the pH to approximately 7. , 8. Insoluble impurities are removed by centrifugation, and sufficient concentrated hydrochloric acid is added to the clear solution to lower the pH to 1.5. The mixture is stirred and left to stand overnight, then filtered, the crystals washed once with 2-ethoxy-ethanol, then with water, then with ethyl alcohol, then dried under empty. In this way 812 grams of a light yellow crystalline aureomycin hydrochloride are obtained.



   EXAMPLE 16 -
100 grams of a crude aureomycin hydrochloride are suspended in 500 cc of 2-ethoxy-ethanol. 35.8 cc of 10.8 N sodium hydroxide solution are added thereto and the mixture is stirred until dissolved. All insoluble impurities are removed by filtration and to the clear filtrate 100 cc of distilled water is added. The mixture is left, while stirring for half an hour at room temperature, then placed until the next day in a cool place. An orange-yellow precipitate forms which is filtered and washed twice with a water-cellosolve wash mixture in the proportions 6: 1 and once with anhydrous ethanol.

   The crystals thus formed were dried over phosphorus pentoxide and a yield of 62 grams of orange yellow crystals of the sodium salt of aureomycin was thus obtained, giving in standard tests 890 micrograms per mg. Sodium salt is hygroscopic and must be kept dry to prevent it from absorbing an undesirable amount of water.
EXAMPLE 17 -
60 grams of relatively dry sodium aureomycin, giving a test of 890 micrograms per milligram, was suspended in 300 cc of 2-ethoxy-ethanol. To the suspension are added 18.1 cc of 6.8N hydrochloric acid and a solution is thus obtained which, diluted with an equal amount of water, has a pH of 6.75. To the solution is added 800 cc of distilled water with stirring over a period of one hour.

   The pH is found to be 7.7 and]; - 'is added to 7 with 3 cc of hydrochloric acid. The mixture is cooled for 2 hours, the crystals formed are removed by filtration and washed three times with water. the water. The crystals were dried at room temperature over phosphorus pentoxide for 12 hours to give a yield of 39.1 grams of neutral aureomycin giving, in the tests, a potency of 1100 micrograms per mg. This represents an 81% recovery of aureomycin inactivity.



     EXAMPLE 18 -
A suspension of 30 grams of crude aureomycin hydrochloride and 150 cc of 2-ethoxy-ethanol is prepared. To this suspension, sufficient ION sodium hydroxide solution is added to raise the pH to 8.5. The mixture is stirred quickly to avoid local over-alkalization and care is taken to ensure that the total amount of the caustic element is added over a short period of time. The solution is relatively clear. decolorizing charcoal, the mixture is stirred, left to stand and then filtered. This removes most of the color and impurities.



   To 50 cc of this clear filtrate is added an equal volume of water, the mixture is cooled with stirring and left to stand overnight in a cold room. The sodium salt of aureomycin which has thus precipitated is then filtered off. The sodium salt is washed once at

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 ethyl alcohol, then with ether and dried. A dry pale yellow material is obtained. ent material EXAMPLE 19 -
To a second fraction of 50 cc of the filtrate obtained in Example 18 is added sufficient hydrochloric acid to lower the pH to 6. The mixture is stirred, then 50 cc of distilled water is added to it and left to stand until 'overnight in a refrigerator at 4, which causes the formation of crystals.

   The neutral aureomycin thus crystallized is separated by filtration, washed once with water, once with ethyl alcohol, and then allowed to dry. A pale yellowish crystallized neutral aureomycin is thus obtained.



     EXAMPLE 20 -
To the third 50 cc fraction of the filtrate from Example 18, sufficient ethanolic hydrochloric acid is added to lower the pH to approximately 1.5. The mixture was left to stand overnight in a cold room and the crystals of aureomycin hydrochloride thus obtained were separated, washed with anhydrous ethanol and dried. A hydrochloride form of the hydrochloride was thus obtained. very pale yellow crystalline aureomycin. A second crop of aureomycin hydrochloride crystals is obtained by adding acid to a pH of 0.5 and standing in a cold room for an additional 48 hours.



     EXAMPLE 21.



   50 grams of neutral aureomycin are suspended in 250 cc of 2-ethoxy-ethanol. Sufficient 10N sodium hydroxide is added to raise the pH to 7.5. The mixture is heated to about 40 to hasten dissolution. The solution is filtered off from any insoluble impurities and 250 cc of water is added to the filtrate. Free or neutral aureomycin base crystallizes rapidly. The long yellow needles of neutral aureomycin are collected by filtration, washed with a 1 L solution of 2-ethoxy-ethanol in water, then with ethyl alcohol, then with ether and then dried. dried. A total of 35.3 grams of aureomycin was collected as neutral aureomycin with a potency of 950 micrograms per mg.



   EXAMPLE 22.



   To 25 grams of aureomycin hydrochloride are added 200 cc of methanol and 6.4 cc of triethylamine, and the resulting mixture is stirred to obtain a solution having a pH of 5.030 The insoluble products are separated by filtration and the mixture is washed. material filtered with 25 cc of fresh methanol. To the solution was added 33 cc of water over a period of 15 minutes with constant stirring and thus the neutral aureomycin was precipitated.



  Stirring is continued for an additional hour and the material is kept at 4 overnight. The neutral aureomycin is filtered off, washed twice with 25 cc of 85% methanol and dried in vacuo. A 90% recovery of aureomycin was obtained, calculated on the purity involved. The resulting material gave, on analysis, a power of 1030 micrograms per mg using a starting material of 850. micrograms per mg.



     EXAMPLE 23.



   To 275 g of aureomycin hydrochloride were added 2200 cc of anhydrous methanol and 72 cc of triethylamine. The mixture was stirred thoroughly and found to have a pH of 5.3. Insoluble products are removed by filtration and washed with 180 cc of methanol. The washing liquid being added to the filtrate. The final volume of the solution is 2540 cc. To this is added 20% by volume of distilled water, the mixture is stirred, allowed to stand for 16 hours at 4 and the neutral aureomycin thus precipitated is filtered off, washed twice with 250 cc of methanol. at 80% and we have it

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 vacuum dries.

   There is thus obtained a yield of 95% relative to the total au-reomycin initially present and it is found that the final material exhibits, on analysis, a potency of 970 micrograms per mg.



   EXAMPLE 24.



   25 grams of crude aureomycin hydrochloride are suspended in 200 cc of methanol. Add pH 5.71 with 6 cc of ethyl morpholine. The solution is filtered and the filter pad is washed with 25 cc of methanol. Aureomycin is precipitated by adding 30 cc of water with stirring. After standing for 16 hours, the aureomycin is filtered off, washed twice with 20 cc of 80% methanol, dried in vacuo. There is thus obtained an 87% yield of material exhibiting, on analysis, a potency of 1010 micrograms per mg of neutral aureomycin. The weight of the product is 19.8 grams.



   EXAMPLE 25.



   A suspension containing 36 grams of neutral aureomycin hydrochloride of brownish color is prepared by suspending it in 180 cc of 2-ethoxy-ethanol, and then making it alkaline to a pH of 8.5 using sodium hydroxide. 10 N. The solution is filtered and sufficient concentrated hydrochloric acid is added to it to lower the pH to 1.5, whereupon aureomycin hydrochloride separates out in crystalline form. The crystals are collected by filtration, washed with ethyl alcohol until the wash liquor is relatively colorless, then once with ether, then dried. There is thus obtained a yield of 28 grams of a very light yellow aureomycin hydrochloride.



   EXAMPLE 26.



   100 g of aureomycin hydrochloride are suspended in the form of an impure brown material in 500 cc of 2-methoxy-ethanol, and dissolution is effected by the addition of 30 cc of sodium hydroxide. caustic element, stirring very quickly so that no local over-alkalization occurs. 1 gram of dye carbon is added to it and the solution is filtered. This concentrated hydrochloric acid is added to the filtrate with stirring, the solution is left to stand overnight in a cold room and the crystals are collected by filtration. The crystals are washed with 250 cc of ethyl alcohol, then with ether, then dried. 80 grams of a light yellow aureomycin hydrochloride are thus obtained.



    EXAMPLE 270
1 gram of aureomycin hydrochloride is suspended in 10 cc of 2-methoxy-ethanolo The solution is made alkaline by adding sodium methoxide in methanol until a pH of approximately 9 is obtained. , the solution is filtered and 12N hydrochloric acid is added until a pH of 1.5 is obtained. The solution is cooled overnight and the aureomycin hydrochloride crystals are separated, washed with methanol and dried.
EXAMPLE 280
260 g of aureomycin hydrochloride are suspended in 1250 cc of 2-ethoxy-ethanol, the suspension is basified until a pH of about 8 is obtained using 10 N sodium hydroxide and filtered. the resulting solution.

   To the filtrate are added 250 cc of water and 100 cc of concentrated hydrochloric acid. The mixture is stirred rapidly, then it is left to cool overnight in a cold room, the crystals are separated by filtration and then washed. with ethyl alcohol, ether, and dried. This gives a yield of 222 grams, or 88.8% of a pale yellow aureomycin hydrochloride.

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    EXAMPLE 29.



   A suspension of 100 grams of crude aureomycin hydrochloride in 500 cc of 2-ethoxy-ethanol is adjusted to a pH of 8.65 using a 10 N pot. 3 grams of soil are added thereto. diatoms, the solution is stirred, then filtered and the cake washed with a small volume of 2-ethoxy-ethanol. To the filtrate are added 100 cc of distilled water and the pH is added to 1.3 using 6N hydrochloric acid. The crystals thus formed are allowed to age overnight at 4, they are separated by filtration, then washed with 2-ethoxy-ethanol, water and anhydrous 2B alcohol (2B alcohol is an ethyl alcohol to which 2% of benzene has been added as denaturing agent).

   81 grams of light yellow crystals are obtained which give, when tested by the fluorometric method, a power of 1030 micrograms per mg. the starting material giving a potency of 930 micrograms per mg by the same method.



   It is obvious that one can envisage many modifications in which small changes in temperature, pressure, concentration, etc. take place as well as small mechanical modifications such as centrifugations or decantations instead. filtrations without departing from the scope of the invention.



   CLAIMS.



   1. A method of recovering therapeutically effective forms of aureomycin in purified form from aureomycin-containing materials, characterized in that a solution of the aureomycin-containing material is formed at a pH of between 5 and. About 10, all insoluble impurities are separated and, if desired, the solution treated with a bleaching agent, converting the solvent-product system into a system in which the desired therapeutically effective form of aureomycin is less soluble, to produce a precipitate thereof, and the resulting precipitated form of aureomycin is collected.


    

Claims (1)

2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'on forme ladite solution en dissolvant la matière contenant l'auréomycine dans un solvant polaire et en ajoutant une base ou un acide s'il est nécessaire pour ajuster le pH dans l'intervalle de 5 à 10 environ. 2. A method according to claim 1, characterized in that said solution is formed by dissolving the material containing aureomycin in a polar solvent and adding a base or an acid if necessary to adjust the pH in the range. from 5 to 10 approximately. 3. Procédé suivant la revendication 2 pour récupérer un halo- hydrate d'auréomycine, caractérisé en ce qu'on utilise une base azotée, une base alcaline ou un acide s'il est nécessaire pour ajuster le pH de la solution dans l'intervalle de 5 à 10 environ, et on effectue la préci- pitation de l'halohydrate d'auréomycine par addition d'un hydracide halo- géné à la solution pour abaisser le pH à une valeur inférieure à environ 3. 3. A method according to claim 2 for recovering aureomycin halhydrate, characterized in that a nitrogenous base, an alkaline base or an acid is used if it is necessary to adjust the pH of the solution in the range. from about 5 to 10, and the precipitation of aureomycin halohydrate is effected by adding a halogenated hydracid to the solution to lower the pH to less than about 3. 4. Procédé suivant la revendication 2, pour récupérer de l'au- réomycine neutre, caractérisé en ce qu'on emploie une base azotée, une base alcaline ou un acide s'il est nécessaire pour ajuster le pH de la solution dans l'intervalle de 7,5 à 10 environ et on effectue la précipitation de l'auréomycine neutre par addition d'un acide à la solution pour abaisser le pH dans l'intervalle de 5 à 7,5 environ, puis on dilue la dite solution a- vec de l'eau. 4. Method according to claim 2, for recovering neutral autoreomycin, characterized in that a nitrogenous base, an alkaline base or an acid is employed if it is necessary to adjust the pH of the solution in the solution. range from 7.5 to approximately 10 and the neutral aureomycin is precipitated by adding an acid to the solution to lower the pH in the range from 5 to 7.5 approximately, then the said solution is diluted to - with water. 5. Procédé suivant la revendication 2 pour récupérer de l'au- réomycine neutre, caractérisé en ce qu'on emploie une base azotée, une base alcaline ou un acide s'il est nécessaire pour ajuster le pH de la solution dans l'intervalle de 5 à 7,5 environ, et on effectue la précipitation de l'auréomycine neutre par addition d'eau à la solution. 5. A method according to claim 2 for recovering neutral autoreomycin, characterized in that a nitrogenous base, an alkaline base or an acid is employed if it is necessary to adjust the pH of the solution in the range. from about 5 to 7.5, and the neutral aureomycin is precipitated by adding water to the solution. 6. Procédé suivant la revendication 2, pour récupérer un sel de métal alcalin d'auréomycine, caractérisé en ce qu'on emploie une base alcaline pour ajuster le pH de la solution dans l'intervalle de 8 à 10 en- viron, et on effectue la précipitation du sel de métal alcalin de l'auréo- mycine par addition d'eau à la solution. <Desc/Clms Page number 13> 6. A process according to claim 2 for recovering an alkali metal salt of aureomycin, characterized in that an alkaline base is employed to adjust the pH of the solution in the range of about 8 to 10, and one is employed. precipitates the alkali metal salt of aureomycin by adding water to the solution. <Desc / Clms Page number 13> 70 Procédé suivant l'une ou l'autre des revendications 3, 4 et 5, caractérisé en ce que ladite base azotée a une constante d'ionisa- tion d'au moins 10-7. o 70 A method according to either of claims 3, 4 and 5, characterized in that said nitrogenous base has an ionization constant of at least 10-7. o
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