BE496689A - - Google Patents

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BE496689A
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C13SUGAR INDUSTRY
    • C13KSACCHARIDES OBTAINED FROM NATURAL SOURCES OR BY HYDROLYSIS OF NATURALLY OCCURRING DISACCHARIDES, OLIGOSACCHARIDES OR POLYSACCHARIDES
    • C13K1/00Glucose; Glucose-containing syrups
    • C13K1/06Glucose; Glucose-containing syrups obtained by saccharification of starch or raw materials containing starch
    • C13K1/08Purifying

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Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



  PERFECTIONNEMENTS AUX.PROCEDES DE FABRICATION DE GLUCOSE DE PURETE ELEVEE. 



   La présente invention est relative à des perfectionnements aux procédés de fabrication de glucose de pureté élevée par saccharification de matières amylacées. 



   Dans les procédés connus et usuels de fabrication de glucose de pureté élevée, les matières premières amylacées sont, en général, sacchari- fiées sous pression de vapeur et en milieu acide. On obtient ainsi des jus, dont la teneur en glucose, exprimée en sucres réducteurs de la liqueur de Fehling, peut s'élever de 83 à   91%   par exemple de la teneur en matières sèches desdits jus. 



   Après la saccharification, les jus sont en général neutralisés, afin d'éliminer l'acide utilisé par la saccharification. Cette neutralisa- tion, qui est, en général, poussée jusqu'à un pH de 5,0 à 5,3 environ, a également comme but et comme effet de précipiter certaines impuretés organi- ques contenues dans les jus saccharifiés et de former des sels minéraux plus ou moins solubles dans 'ces jus. 



   Les jus saccharifiés et neutralisés sont, en général, filtrés, de façon à éliminer les particules insolubles en suspension et notamment les impuretés organiques précipitées lors de la neutralisation. Les jus fil- trés entraînent les sels minéraux formés lors de la neutralisation, à con- currence de leur solubilité dans ces jus. 



   Après filtration, les jus sont, en général, soumis à des opéra- tions de décoloration, raffinage., concentration, etc.. Pour décolorer et raf- finer les jus, on les filtre sur des terres d'infusoire, du noir animal, du noir végétal, des résines synthétiques à propriétés décolorantes ou décen- drantes ou sur toute combinaison appropriée de ces matières de raffinage. 



   Après les opérations de décoloration, de raffinage et de con- centration, on obtient des jus "épais" sensiblement décolorés et sensible- ment exempts de métaux, mais contenant sensiblement la totalité des sels minéraux solubles, qui se sont formés lors de la neutralisation des jus aci- des, à moins que l'on ait fait usage de résines décendrantes pour le raffinage. 

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   Dans ce dernier cas, les sels'minéraux sont retenus par les résines décen- drantes en question, en sorte que les jus raffinés et concentrés en sont sensiblement dépourvus. 



   Suivant les procédés connus, les jus épais, qui présentent une concentration appropriée en matière sèche, par exemple de 75% sont soumis à une cristallisation soit discontinue, soit continue. 



   Dans le procédé de cristallisation discontinue, les jus sont introduits-dans des cristalliseurs, munis d'une enveloppe   refroidissante   et d'un agitateur permettant de les agiter faiblement. Les jus contenus dans les cristalliseurs sont additionnés de cristaux d'ensemencement de glucose et refroidis lentement, jusqu'à ce que la cristallisation du .glucose cris- tallisable soit pratiquement complète. Les cristaux formés sont séparés des eaux-mères par turbinage. 



   Dans le procédé de cristallisation continue, les jus introduits, de manière continue, dans les cristalliseurs y séjournent pendant un temps moyen suffisant pour permettre la cristallisation du glucose. 



   Les eaux-mères obtenues dans les deux cas (cristallisations dis continue et continue) contiennent les sucres réducteurs non cristallisés, les impuretés organiques non glucosées, les sels minéraux formés lors de la neutralisation et non éliminés lors du raffinage, et des matières amy- lacées, saccharifiables en glucose. 



   Dans les procédés usuels, les   eaux-mères provenant   de la cris- tallisation du glucose sont, en général,re-saccharifiées, ce qui néces- site une nouvelle acidification, suivie d'une neutralisation, d'un raffi- nage, d'une concentration et d'une nouvelle cristallisation. On obtient ainsi, en opérant des cristallisations successives, des glucoses cris- tallisés de deuxième, troisième, etc... jet, de même que des eaux-mères de deuxième, troisième, etc... jet. 



   La pureté des glucoses de deuxième, troisième, etc.. jet est, en général, moindre que celle du glucose de premier jet, principalement parce que la teneur des jus en sels minéraux devient de plus en plus élevée, ce qui nuit à la qualité et d'ailleurs aussi à la quantité des cristaux de glucose obtenus. 



   On a déjà proposé, ainsi qu'il est spécifié ci-dessus, d'uti- liser pour le raffinage des jus neutralisés, des résines synthétiques à propriétés   décendrantes.,   qui ont pour effet de déminéraliser substan- tiellement ces jus, et ensuite de mélanger les eaux-mères déminéralisées, issues des séparateurs de cristaux, à des matières amylacées fraîches à saccharifier. On peut ainsi opérer en cycle fermé,'en mélangeant des ma- tières amylacées fraîches à des eaux-mères déminéralisées, puis en saccha- rifiant par acidification, neutralisant, filtrant, raffinant, notamment à l'aide de résines déminéralisantes, concentrant et cristallisant le mé- lange en question, une nouvelle quantité d'acide et d'agent de neutralisa- tion étant utilisée respectivement à chaque opération de saccharification et de neutralisation. 



   On a constaté à présent - et la présente invention est basée sur cette constatation - qu'il est inutile de déminéraliser complètement .les jus à cristalliser. En effet, la cristallisation du glucose se fait de fagon complète et très satisfaisante, si l'on maintient la teneur en sels minéraux des jus "épais" à cristalliser en dessous d'une certaine limite. Ces sels minéraux que l'on retrouve en totalité dans les eaux- mères provenant de la séparation des cristaux de glucose, servent avan tageusement à reformer l'acide dont ils sont issus, lequel acide est uti- lisé pour la saccharification du mélange d'eaux-mères et de matières amyla- cées fraîches. 



   Suivant l'invention, après saccharification des matières amy- lacées en milieu acide, neutralisation des jus saccharifiés ou jus primai- res, filtration, décoloration, raffinage, concentration, cristallisation 

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 et séparation des cristaux de glucose,les eaux-mères provenant de cette cristallisation et qui, contrairement aux procédés usuels, n'ont pas subi de déminéralisation, par exemple à l'aide de résines synthétiques à pro- priétés décendrantes, subissent, éventuellement après dilution appro- priée, un traitement aux moyens de résines d'échange cationique ,'ce der- nier traitement ayant pour effet de reformer, à partir des sels minéraux solubles obtenus lors de la neutralisation des jus primaires saccharifiés, la même quantité d'acide présente avant la dite neutralisation,

   en sorte que les eaux-mères "cationisées" sont propres à être additionnées d'une quantité de matières premières fraîches correspondant à la quantité de cristaux de glucose séparés et que le mélange est propre à subir une nou- velle saccharification, sans addition notable d'acide saccharifiant. 



   Comme résines synthétiques d'échange cationique, on peut uti- liser, par exemple, les produits vendus dans le commerce sous les noms de   "Dusarit",     "Zéo-Carb",   etc... On sait que ces résines d'échange cationique possèdent la propriété de transformer les sels minéraux en l'acide qui a servi   à   les former. Ainsi, par l'emploi d'une résine d'échange cationique, une solution de chlorure de   sodium (NaCl)   est transformée en acide chlor- hydrique   (HC1)   par transmutation des ions   Na+   et H 
Suivant une particularité de l'invention, les eaux-mères trai- tées par des résines synthétiques d'échange cationique sont subséquemment saccharifiées, éventuellement en mélange avec des matières amylacées frai ches.

   L'acide formé dans ces eaux-mères par le traitement à l'aide de ré- sines d'échange cationique est utilisé pour la saccharification de ces eaux-mères et de matières amylacées fraîches, celles-ci ne devant pas subir d'addition d'acide ou ne devant être- additionnée que d'un faible complément d'acide, en vue de leur re-saccharification. La re-saccharification des eaux-mères provenant de la première cristallisation effectuée simultané- ment avec la saccharification d'une' fraction de matières amylacées ''fraîches, élève la teneur en sucres réducteurs de ces-eaux-mares. Neutralisées avec lesjus primaires, les eaux-mères re-saccharifiées sont décolorées, raffinées et concentrées, en marne temps que ces jus primaires.

   Les eaux-mères prove- nant de la cristallisation du mélange d'eaux-mères provenant de la première cristallisation et de jus primaires de la nouvelle fraction de matières amylacées sont à nouveau traitées par les résines d'échange cationique et mélangées à une nouvelle fraction de matières   amylacées-   fraîches, et ainsi de suite. 



   On obtient ainsi un cycle fermé, dans lequel les eaux-mères sont soumises, après traitement à l'aide de résines d'échange cationique, à une nouvelle saccharification, .etc.. Dans ce cycle fermé, on sépare des cris- taux de glucose de pureté élevée, tandis que les produits amylacés non glu- cosés et non cristallisés sont re-saccharifiés en glucose, les' opérations successives de raffinage éliminant les matières organiques non amylacées et les autres impuretés. Les apports d'acide, qui pourraient devoir se faire pour la saccharification, sont, en fait, peu importants, car il ne s'agit que de combler les pertes insignifiantes qui pourraient subir les jus en acide et/ou en sels minéraux. 



   Ainsi,contrairement à ce qui se passe dans les procédés connus de fabrication de glucose, où il est nécessaire d'introduire de l'acide et un agent de neutralisation frais lors de chaque saccharification et cristal- lisation, la teneur en cendres des eaux-mères provenant des cristallisa- tions successives reste très faible, étant donné qu'elle n'est augmentée que par l'apport des cendres, due aux sels minéraux contenus dans'les frac- tions de matières amylacées fraîches introduites dans le cycle.

   On sait qu'en général, la teneur en cendres desdites matières amylacées   n'est   que de l'ordre de 0,1% du poids de ces matières.   'Il   
Néanmoins, si la teneur en cendres des 'jus de cristallisation devient excessive, au point de compromettre les rendements qualitatif et quantitatif du procédé, par exemple, si la teneur en cendres de ces jus dépasse sensiblement 2% des matières sèches, on peut; suivant l'invention, réduire cette teneur en traitant partiellement les jus en question par 

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 des résines synthétiques décendrantes, avant de les soumettre à la cristal- lisation. 



   Comme résines décendrantes, on peut employer les produits vendus dans le commerce sous les noms de   "Asmit",   De-Acidite "Duolite", etc... 



  Le traitement par des résines d'échange anionique décendrantes élimine l'a- cide reproduit par le traitement à l'aide des résines d'échange cationique. 



  Le traitement combiné à l'aide de résines d'échange cationique et anionique a pour effet d'éliminer les matières minérales, y compris celles contenues dans les matières amylacées de départ. Dans ce cas, les eaux-mères' issues d'un traitement décendrant mélangées à de nouvelles matières amylacées, en vue d'une nouvelle saccharification, ne contiennent plus ni acide, ni cen- dres. On doit alors effectuer une addition d'acide frais et les jus saccha- rifiés, neutralisés, décolorés, raffinés et concentrés, ont une teneur en cendres ne dépassant sensiblement pas celle des jus issus de la   saccharifica-   tion de matières amylacées non additionnées d'eaux-mères provenant d'une cristallisation antérieure. 



   Si la teneur en cendres des jus de cristallisation est excessive, par suite des retours répétés au stade de saccharification d'eaux-mères trai- tées par des résines d'échange cationique, mais n'ayant pas subi de traite- ment à l'aide de résines décendrantes, on peut éliminer, en un point appro- prié du cycle, une quantité adéquate de jus non cristallisés. 



   Suivant une autre particularité de l'invention, on peut faire subir un traitement   à'l'aide   de résines d'échange anionique à une partie des eaux-mères déjà traitées par 'des résines d'échange cationique, et raf- finer séparément cette partie   "anionisée"   des eaux-mères, de fagon à obtenir un produit glucosé neutre non cristallisé de qualité secondaire, le restant des eaux-mères   "cationisé",   mais non "anionisé", étant soumis à une nouvelle saccharification, éventuellement en mélange avec des matières amylacées frai- ches. 



   D'autres particularités et détails de l'invention apparaîtront au cours de la description des dessins annexés au présent mémoire, et dont les figures 1 à 5 illustrent schématiquement cinq variantes d'installations con- venant pour l'exécution du procédé selon l'invention. 



   Dans ces différentes figures, les mêmes notations de référence désignent des éléments identiques. 



   L'installation représentée à la figure 1 comporte un réservoir 1, dans lequel s'opère le mélange de matières amylacées en suspension aqueuse, arrivant par une conduite 2, et d'eaux-mères arrivant par une conduite 3. 



  Le mélange obtenu dans le réservoir 1 est envoyé dans un saccharificateur   4,   dans lequel on a préalablement introduit un acide venant d'un réservoir 5. 



  Une conduite 6 sert à injecter de la vapeur vive dans le saccharificateur 4 Après saccharification, les jus glucosés sont envoyés dans un récipient de neutralisation 7, où ils sont additionnés d'un agent de neutralisation ve- nant du réservoir 8 Les jus neutralisés passent ensuite dans un ensemble 9, comportant des dispositifs de filtration, de décoloration, de raffinage et de concentration. Les jus concentrés sont ensuite envoyés dans un cristalliseur 10,   où   ils sont ensemencés à l'aide de cristaux de glucose. Après cristalli- sation, le mélange d'eaux-mères et de cristaux de glucose est envoyé dans une turbine centrifuge 11,   d'où   les cristaux de glucose sont envoyés dans un réservoir 12, tandis que les eaux-mères sont recueillies dans un réser- voir 13.

   Du réservoir 13 les eaux-mères sont envoyées dans un réservoir de dilution 14,   d'où   elles sont amenées par une conduite 15 dans une colonne 16, contenant des résines d'échange cationique, telles que, par exemple, la résine appelée   "Dusarit".   La conduite 3 relie la colonne 16 au récipient mélangeur 1, en sorte qu'il est possible de ramener les eaux-mères "cationi- sées" au réservoir 1. 



   Avec une installation telle que celle de la figure 1, on opère, par exemple, comme suit. Dans le récipient 1, on introduit 1.000 kilos, calculés sur la matière sèche, d'amidon de mais et 1.000 kilos, également 

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 calculés sur la matière sèche, d'eaux-mères acides ou   "cationisées"   venant de la colonne 16.Le mélange d'amidon de mais et   d'eaux-mères   est dilué dans le réservoir 1 avec de l'eau jusqu'à une densité de 12  Baumé environ.

   Avant d'introduire ce mélange dans le saccharificatue 4, on fait arriver dans celui-ci, à partir du réservoir 5, une quantité d'acide chlorhydrique suf- fisante pour assurer éventuellement aux jus saccharifiés un pH de 2,30 Le mélange d'amidon de maïs et   d'eaux-mères   est alors introduit dans le saccha- rificateur   4,   qui est hermétiquement fermé et mis sous une pression de va- peur de 2,5 kilos/cm2, la vapeur étant introduite par la conduite 6. Au bout de 40 minutes environ de traitement sous pression et à l'ébullition dans le saccharificateur 4, les jus saccharifiés contiennent 89% environ de sucres réducteurs, calculés sur la matière sèche. 



   Les jus saccharifiés sont ensuite introduits dans le récipient de neutralisation 7, où ils sont additionnés de carbonate de soude venant du réservoir 8, jusqu'à un pH de 5,3.. 



   Les jus neutralisés sont ensuite successivement filtrés sur du Kieselguhr, puis sur du noir végétal et'subséquemment concentrés jusqu'à contenir 75% de matière sèche dans l'ensemble 9 
Les jus raffinés et   concentrés/sont   ensuite introduits dans le 'cristalliseur 10, où ils sont additionnés de cristaux d'ensemencement de glucose. 



   Lorsque la cristallisation est terminée, le cristalliseur 10 est déchargé dans une   turbine 11,   qui délivre'dans le réservoir 12,   1.080   kilos de cristaux de glucose présentant une teneur de 99,8% (calculés sur la ma- tière sèche) de sucres réducteurs, et dans le réservoir 13, 1.000 kilos d'eaux- mères contenant environ 73% de sucres réducteurs, ainsi que toutes les impu retés minérales et organiques non éliminées lors du raffinage, de même que sensiblement tout le chlorure de sodium'produit dans le réservoir de neutra- lisation 7.   @   
Les eaux-mères contenues dans.le réservoir 13 sont ensuite en- voyées dans le réservoir 14, où elles sont' diluées jusqu'à une densité.

   de 10    Baume   environ au moyen   d'eau.   Les eaux-mères diluées, qui se trouvent à un pH de 5 environ, sont ensuite percolées dans la colonne 16 contenant une résine d'échange cationique. A la   sortie, de   la colonne 16, il ne subsiste plus de chlorure de sodium dans les eaux-mères, mais il s'est formé une quantité correspondante d'acide chlorhydrique; à tel point que.le pH des eaux-mères   "cationisées"   est tombé à 1,9 environ. Ces eaux-mères sont renvoyées dans le réservoir 1, où elles sont mélangées avec une nouvelle fraction d'amidon de mais, le cycle se poursuivant alors de la manière décrite ci-dessus. 



   L'installation représentée à la figure 2 correspond à celle de la figure 1, si ce n'est   qu'une   colonne 17, contenant une résine d'échange anio- nique, telle que la résine connue sous le nom de De-Acidite est insérée après la colonne 16. 



   Au sortir de la colonne 16, les eaux-mères acides sont percolées dans la colonne 17 en sorte qu'à la sortie de cette colonne, ces eaux-mères sont pratiquement débarrassées de tout acide et de toute matière minérale, avant d'être renvoyées au réservoir 1. 



   L'installation représentée à la figure 3 correspond à celle de la figure 1, si ce n'est qu'elle comporte, en outre, deux réservoirs 18 et 19 servant éventuellement à recueillir des produits glucoses non cristallisés. 



  Ces produits, qui sont respectivement des   jus,non   cristallisés et des eaux- mères, contiennent des matières minérales, des matières organiques amylacées et non amylacées, dont on purge le cycle. 



   L'installation représentée à la figure 4 est également analogue à celle de la figure 1, si ce-n'est qu'on branche sur la conduite 3, servant à ramener les eaux-mères "cationisées" de la colonne 16 au récipient 1, une conduite 20, dans laquelle sont intercalées une colonne 17 remplie d'une ré- sine d'échange anionique, un ensemble 21 analogue à l'ensemble 9,   c'est-à-   dire comportant des dispositifs de filtration, de décoloration, de raffinage 

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 et de concentration, et un réservoir 22 servant à recueillir les eaux-mères raffinées et concentrées dans l'ensemble 21. 



   Avec une installation telle que celle décrite à la figure 4, on opère, par exemple, comme suit : 1.000 kilos, calculés sur la matière sèche, de fécule de pommes de terre sont mélangés avec 500 kilos d'eaux-mères   àcides   venant de la colonne 16, et dilués dans le réservoir 1, avec de l'eau jus- qu'à une densité de 10  Baume environ.** 
Le mélange de fécule de pommes de terre et d'eaux-mères est saccha- rifié dans le saccharificateur 4, après avoir été acidifié à l'acide chlorhy-   drique jusqu'à un pH voisin de 2 1 Après 35 minutes de traitement sous une pression de vapeur de 3 kilos/cm2 dans le saccharificateur 4, les jus saccha-   rifiés contiennent 90% de sucres réducteurs, calculés sur la matière sèche. 



   Après neutralisation au moyen de carbonate de soude jusqu'à un pH dé 5,4 dans le réservoir   7,   les jus sont successivement filtrés sur Kiesel- guhr et sur noir animal, puis concentrés jusqu'à 73% de matière sèche, dans l'ensemble 9. Ces jus, décolorés, raffinés et concentrés, contenant la tota- lité du chlorure de sodium formé dans le réservoir de neutralisation 7, sont introduits ensuite dans le cristalliseur 10, où ils sont refroidis et ense- mencés avec des cristaux de glucose. 



   Au bout de cinq jours environ, la cristallisation est terminée et la séparation des cristaux s'effectue dans la turbine 11, d'où l'on recueille dans le réservoir 12, 825 kilos de cristaux de glucose et, dans le réser- voir 13, 800 kilos d'eaux-mères. Ces 800 kilos d'eaux-mères sont dilués jus- qu'à une densité de   14    Baumé dans le réservoir 14, puis amenés dans la co- lonne 16 remplie, par exemple, de résine Zéo-Carb La percolation des eaux- mères dans la colonne 16 a pour effet d'en éliminer tous les métaux et de transformer le chlorure de sodium y contenu en acide chlorhydrique, en sorte que le pH tombe à 1,9 environ. 



   Au sortir de la colonne 16,500 kilos d'eaux-mères sont ramenés dans le réservoir 1, tandis que 300 kilos de ces eaux-mères sont amenés par la conduite 20 dans la colonne 17, remplie de résines d'échange anionique, telle que, par exemple, De-Acidite 
A la sortie de la colonne 17, les eaux-mères décendrées et décolo- rées sont envoyées dans l'ensemble 21 où elles subissent une décoloration et un raffinage supplémentaires et où elles sont également concentrées jusqu'à présenter une teneur de 80% en matière sèche. 



   Les eaux-mères ainsi ramenées et concentrées sont recueillies dans le réservoir 22,   d'où   elles sont emballées et vendues comme glucose de quali- té secondaire. 



   L'installation représentée à la figure 5 comporte, en plus des éléments représentés à la figure 1, une colonne 17 remplie de résines d'é- change anionique, un saccharificateur 23 avec une conduite 24 d'amenée de vapeur, un ensemble 26 comportant, comme l'ensemble 9, des dispositifs de filtration, de décoloration, de raffinage et de concentration, un cristal- liseur 27, une turbine 28, un réservoir 29 servant à recueillir des cris- taux de glucose, un réservoir 30 servant à recueillir des eaux-mères sépa- rées dans la turbine 28, ainsi que deux réservoirs 31 et 32 servant à effec- tuer des prélèvements dans le cycle. De plus, une conduite 33 aboutissant à l'ensemble 9 est branchée entre la colonne 17 et l'ensemble 26, tandis qu'u- ne conduite 34 aboutissant au cristalliseur 10 est branchée entre   l'ensem-   ble 26 et le cristalliseur 27.

   Enfin, une conduite 35 relie le réservoir 
30 au réservoir de dilution 14. 



   Avec l'installation de la figure 5, on opère, par exemple, comme suit : 
1.000 kilos, calculés sur la matière sèche, d'amidon de mais sont introduits dans le réservoir 1 et dilués dans ce réservoir jusqu'à une den- sité de 10  Baumé environ. Le lait d'amidon de mais obtenu est saccharifié en 4, en présence d'une quantité d'acide chlorhydrique suffisante pour assurer 

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   .

   un   pH de   2,4.   Après saccharification jusqu'à une teneur de 91% en sucres réducteurs, calculés sur la matière   sécher   les jus sont neutralisés dans le réservoir 7 au moyen de carbonate de soude, puis décolorés, raffinés et concentrés dans l'ensemble 9 
Les jus raffinés et concentrés sont ensuite envoyés dans le cris- talliseur continu   10-,   puis turbinés en 11, en sorte qu'on obtient dans le réservoir 12,600 kilos de cristaux de glucose de premier jet et, dans le réservoir 13,500 kilos d'eaux-mères de premier jet, contenant sensiblement la totalité des sels minéraux formés dans le réservoir de neutralisation 7. 



   Dans le réservoir   14,   les 500 kilos d'eaux-mères sont mélangés à environ 480 kilos, calculés sur la matière sèche,   d'eaux=mères   de deuxième jet venant du réservoir 30Le mélange d'eaux-mères est dilué jusqu'à une densité de   14    Baumé et est envoyé dans la colonne 16 contenant une résine d'échange cationique.

   Les eaux-mères cationisée jusqu'é un pH de 1,9 en- viron sont ensuite introduites dans le saccharificateur 23 Après sacchari- fication à l'ébullition et sous une pression de vapeur de 2,0 kilos/cm2, les eaux-mères saccharifiées en 23, ont une teneur de 88% en sucres réducteurs, calculés sur la matière sèche, la saccharification s'étant poursuivie pendant 45 minutes environ. ' 
Les jus saccharifiés en 23 sont ensuite amenés dans la colonne anio- nique 17, où ils sont déminéralisés et décendrés, tandis que l'acide chlorhy- drique formé dans la colonne 16 est transformé en eau. 



   Les jus "anionisés" en 17.sont ensuite décolorés, raffinés et con- centrés dans l'ensemble 26, d'où ils sont introduits dans le cristalliseur continu 27. Celui-ci cède son trop-plein à la turbine 28 qui délivre 500 kilos de cristaux de glucose de deuxième jet dans le réservoir 29 et 480 ki- los d'eaux-mères décendrées de deuxième jét dans le réservoir 30 Ces 480 ki- los   d'eaux-mères   sont ramenés par la conduite 35 dans le réservoir de dilution 14, comme décrit ci-dessus. 



   Dans le cycle de fabrication.décrit ci-dessus, les conduites 3, 33 et 34 permettent diverses liaisons intermédiaires, tandis que les réser- voirs 19,31 et 32 permettent de soutirer.et de vendre séparément des pro- duits glucosés non cristallisés. 



   Il est évident que l'invention' n'est pas exclusivement limitée aux formes d'exécution décrites ci-dessus, à titre d'exemple, et que diverses modifications peuvent être apportées à la forme, la constitution et la dis- position de certains des éléments intervenant dans sa réalisation, à condi- tion que ces modifications ne soient pas en contradiction avec l'objet de chacune des revendications suivantes. 



   REVENDICATIONS. 



   1.- Procédé de fabrication de glucose, dans lequel on saccharifie des matières amylacées en milieu acide, on neutralise les jus saccharifiés, et après filtration, décoloration, raffinage et concentration, on cristallise le glucose et on sépare les cristaux de glucose obtenus des eaux-mères de cristallisation, caractérisé en ce que ces eaux-mères, qui con- tiennent sensiblement la totalité des sels minéraux solubles formés lors de la neutralisation des jus saccharifiés, sont traitées par des résines synthé- tiques d'échange cationique, de fagon à reformer l'acide dont les sels mi- néraux sont issus.

Claims (1)

  1. 2.- Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les eaux-mères traitées par des résines synthétiques d'échange catio- nique sont subséquemment saccharifiées, éventuellement en mélange avec des matières amylacées fraîches.
    3.- Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les eaux-mères traitées par des résines synthétiques d'échange catio- nique sont traitées par des résines synthétiques d'échange anionique, avant d'être saccharifiées,éventuellement en mélange avec des matières amylacées fraîches. <Desc/Clms Page number 8>
    4.- Procédé suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'une partie des eaux-mères traitées par des résines synthétiques d'échange cationique est saccharifiée,éventuellement en mélange avec des matières amylacées fraîches, tandis qu'une autre partie de ces eaux-mères est traitée par des résines synthétiques d'échange anio- nique.
    5. - Procédé suivant la .revendication 4, c a r a c t é r i s é en ce que ladite autre partie des eaux-mères est raffinée, après avoir été traitée par des résines synthétiques d'échange anionique.
    6. - Procédé suivant la revendication 4, caractérisé en ce que ladite autre partie des eaux-mères est saccharifiée, traitée par des résines synthétiques d'échange anionique, raffinée et cristalli- sée séparément.
    7. - Procédé suivant la revendication 6, c a r a c t é r i s é en ce que les eaux-mères provenant de la cristallisation séparée spéci- fiée ci-avant sont au moins partiellement mélangées aux eaux-mères prove- nant de la première cristallisation, le mélange des eaux-mères mentionnées ci-avant étant traité par des résines synthétiques d'échange cationque.
    8.- Procédé de fabrication de glucose, en substance, tel que décrit ci-dessus. en annexe 3 dessins.
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