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PERFECTIONNEMENTS AUX REGULATEURS ELECTRO-MAGNETIQUES DES CONSTANTES
D'UN CIRCUIT ELECTRIQUE.
(Inventeur:A. VINTENON)
Dans les régulateurs à pile de charbon réalisés à l'heure actuel- le, on s'est efforcé de créer un ensemble électro magnétique et mécanique tel, qu'en chaque point de la course du système de commande de la ou des piles, l'effort électro-magnétique soit exactement équilibré par l'effort mécanique dû à un système formé en général par des ressorts., les caractéristiques de la partie électro-magnétique de cet ensemble étant déterminées pour qu'à cha- que instant la pile de charbon, par sa variation de résistance, donne dans le circuit commandé par elle la résistance voulue pour maintenir constante la tension ou l'intensité,ou une certaine relation entre ces deux grandeurs conformément à une loi prédéterminéeo Pour obtenir-un résultat satisfaisant,
on est conduit à une construction délicate.qui doit être exécutée avec beau- coup de soin et qui, par suite, est très coûteuseo
En vue de réaliser une simplification dans la construction de tels régulateurs, la présente invention a pour objet un régulateur électro-magné- tique à empilage de rondelles de charbon dans lequel l'organe de compression ou de décompression de la pile est associé à l'armature d'un électro-aimant simple et sans caractéristique spéciale, le courant dans cet électro-aimant ayant l'une au moins de ses caractéristiques, tension ou débit efficace, dé- terminée par l'action d'un dispositif sensible soit aux variations de tension en ligne, soit aux variations d'intensité en ligne, soit à la fois aux va- riations de tension et d'intensité en ligneo
Suivant un mode de réalisation avantageux,
le dispositif sensible aux variations d'au moins l'une des caractéristiques du courant en ligne est constitué par un régulateur vibrant comportant une résistance insérée dans le circuit de l'électro-aimant de compression ou de décompression et un vi- breur dont le contact mobile est monté en parallèle sur cette résistance et dont la bobine est montée en parallèle ou en série sur les lignes d'alimen- tation suivant que ce vibreur doit régler la tension efficace ou l'intensité efficace du courant parcourant"cet électro.
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Le régulateur vibrant, qui est d'une construction très simple, et qui est très précis, a toutefois, à cause de son principe même une zone d'utilisation assez étroite, si l'on s'impose un fonctionnement sur et sans étincelles, d'où son emploi actuellement limité au contrôle de génératrices de petites puissanceso Dans la présente invention, le vibreur contrôle la ou les bobines du système électro-magnétique de commande comme il contrôle- rait les inducteurs d'une génératrice de petite puissance avec la même sû- reté de fonctionnement et sans étincelles.
Le dispositif électro-magnétique de compression et de décompres- sion de la pile peut être établi, en fonction des caractéristiques de pres- sion et de course de la'ou des piles, suivant un type classique d'électro- aimant, tel qu'électro-aimant à noyau plongeur, à armature basculante ou tournante, etc...
La commande de la ou des piles par l'armature mobile de l'élec- tro-aimant peut être soit directe, soit obtenue par l'intermédiaire de le- viers,suivant les efforts et les courses nécessaires pour la compression et la décompression de la pile. Un ressort antagoniste à la force magnétique peut assurer la compression ou la décompression de la pile, suivant qu'on désire obtenir la compression ou la décompression par la diminution ou l'augmentation de l'entrefer de l'électroo
Un dash-pot peut être adjoint au système pour obtenir un amortis- sement convenable si besoin esto
Le vibreur peut être muni, .soit d'un contact à l'ouverture, soit d'un contact à la fermeture, suivant que l'on veut obtenir une diminution ou une augmentation du courant dans le 'ou les électros de commande de la ou des piles,
'pour faire varier la résistance du ou des empilages dans le sens voulu en vue d'obtenir la régulation cherchée.
L'invention se rapporte, en outre, aux applications industrielles du régulateur à pile de charbon du type spécifié ci-dessus, en particulier, pour le contrôle de la tension ou du débit, ou de ces deux valeurs liées sui- vant une loi imposée, d'une génératrice, pour maintenir à tension constante la tension d'un circuit alimenté par une source à tension variable, etc...
Dans le premier cas, la ou les piles sont généralement de faibles dimensions et, par suite, les efforts de compression nécessaires assez petits et, comme d'autre part il faut que la résistance du ou des empilages soit mi- nimum à l'arrêt de la machine, on emploiera de préférence, un électro-aimant dont la course de fermeture du circuit magnétiqùe provoquera la décompression de la pile, la compression étant'obtenue par le ressort antagonisteo Etant donné les faibles efforts, le circuit magnétique ne sera pas trop important.
Dans le deuxième cas, le dispositif fonctionne comme rhéostat d'absorption et 1'électro-aimant de commande de la pile assure, de préféren- ce, la compression de cette dernière, le ressort antagoniste provoquant la décompression quand le flux de l'électro diminue de telle sorte que cet élec- tro, étant justement à l'entrefer minimum quand il a le plus de force à don- ner,peut être de dimensions réduites, la force d'attraction d'un électro ordinaire croissant très vite quand.l'entrefer diminue;
ceci est notamment avantageux pour la commande de grosses piles demandant des efforts de com- pression élevés, telles que celles utilisées dans le circuit d'alimentation de lampes par une batterie d'accumulateurso
La description qui va suivre, en regard des dessins annexés, don- nés uniquement à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre com- ment l'invention peut être mise en pratique.
La figure 1 représente le schéma électrique d'un régulateur con- forme à l'invention, utilisé pour maintenir constante la tension d'une dyna- mo.
La figure 2 représente le schéma électrique d'un régulateur con- forme à l'invention, utilisé pour la charge d'une batterie d'accumulateurs.
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La figure 3 représente le schéma électrique d'un régulateur de tension pour circuit de lampes, conforme à l'invention.
La figure 4 représente une variante du schéma illustré à la figure 1.
La figure 5 représente le schéma électrique du contrôle d'une dynamo d'éclairage de traino
La figure 6 représente,vu en élévation, un régulateur faisant application du. schéma illustré à la figure 1.
La figure 7 représente, en coupe partielle, le mode d'attache du plateau supérieur de pile du dispositif représenté à la figure 6.
La figure 8 représente,en coupe partielle, le mode de suspen- sion du levier de compression du dispositif illustré à la figure 60
La figure 9 représente, en coupe suivant la ligne IX-IX de la figure 11,un vibreur à contact à la fermeture pour la commande de l'appa- reil illustré à la figure 60
La figure 10 est une vue en coupe de la figure 11, suivant la ligne x-x
La figure 11 est une vue de face du vibreur représenté à la fi- gure 9.
Les figures 12 à 14 représentent un vibreur à contact à l'ouver- ture dans des vues correspondant respectivement aux figures 9 à 11 et utili- sé pour la commande de l'appareil illustré à la figure 60
La figure 15 représente un dispositif de commande d'une pile dans le cas de l'utilisation du 'schéma de la figure 3
La figure 16 est une coupe partielle de la figure 15 selon la li- gne XVI-XVI.
La figure 17 représente le mode de suspension du levier de décom- pression du dispositif illustré à la figure 15
Dans les figures 1 à 5, on a utilisé, pour simplifier la repré- sentation graphique, un électro-aimant à noyau plongeur, commandant une pile unique par levier.
La figure 1 montre l'emploi d'un électro-aimant. de commande de pile de charbon dans lequel la course utile assure la décompression de la pi- le, la compression à l'arrêt étant assurée par le ressorto Il correspond à l'emploi du régulateur pour maintenir constante la tension d'une dynamoo
L'induit de cette dernière est figuré en 1 et l'inducteur en 2, la pile de charbon 3 placée en série avec l'inducteur 2 est comprimée à l'ar- rêt par le ressort 4 agissant sur un levier 5 pivotant autour du point 60, Un électro-aimant 7 agissant en sens inverse du ressort sur le levier assure- ra la décompression quand sa bobine sera parcourue par un courant tel que la force électro-magnétique équilibre en chaque point de la course la force du ressort.
Un dash-pot amortisseur est figuré en 8. Une résistance 9 placée en série dans la bobine de 1-'électro 7 peut être court-circuitée par le con- tact mobile 10 d'un vibreur dont la bobine d'attraction 11 est branchée aux bornes de la dynamo
Pour la clarté de la figure, le vibreur est représenté du type le plus simple,mais il peut être muni de tout dispositif électro-magnétique ou mécanique destiné à le perfectionnero
Quand la tension de la dynamo dépasse la valeur de calibrage pré- déterminée, le vibreur en court-circuitant plus ou moins longtemps, à chacune de ses oscillations, la résistance 9, par Inaction de la bobine d'attraction 11 sur son contact mobile 10, fait varier le courant;efficace dans la bobine de 1-'électro 7 qui attire son armature 12.
Par suite, le levier 5 pivote vers
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le haut et décomprime la pile 3 jusqu'à ce que la tension de la dynamo re- vienne à sa valeur nominale.
Le système reste alors en équilibre, la force magnétique de l'é- lectro-aimant 7 étant équilibrée par la nouvelle valeur de la réaction du ressort 4.
Le vibreur peut être muni,de plus, de bobinages de compoundage pour donner à la caractéristique de débit de la dynamo un rapport tension- débit variant avec la charge dans le sens voulue .Dans le cas particulier de la charge d'une batterie d'accumula- teurs, on obtient avec la figure 2 la caractéristique de charge dite à "coùr- be brisée" par l'emploi de deux vibreurs, l'un purement shunt réglé pour don- ner la tension de fin de charge de la batterie, l'autre purement série réglé pour limiter à sa valeur nominale le débit de la dynamo. Cette figure se raccorde à la figure 1 aux points A et Bo
Quand la dynamo atteint la tension d'enclenchement , par exemple 24 volts, le conjoncteur-disjoncteur figuré en 13 se ferme et la charge de la batterie 14 commence.
Lorsque le débit de la dynamo atteint sa valeur nominale,l'at- traction de la bobine 15 du vibreur de débit fait fermer le contact 16 qui court-circuite la résistance 17 placée dans le circuit de l'électro 7 et le système fonctionne comme il a été dit précédemment; le vibreur de tension reste ouvert, la tension étant insuffisante pour le faire fonctionnera
Quand la batterie atteint sa tension de fin de charge, par exem- ple 30 volts, la bobine 11 du vibreur de tension fait fonctionner celui-ci et la fermeture du contact 10 court-circuitant la résistance 9 augmente le courant dans l'électro 7, qui agit comme indiqué plus haut pour maintenir la tension de la dynamo à la valeur de fin de charge soit 30 volts.
La limitation de la tension fait diminuer le débit de la dynamo de telle sorte que, le courant dans la bobine 15 du vibreur de débit n'étant plus suffisant, celui-ci s'arrête de fonctionner et laisse ouvert le contact 16. Le fonctionnement devient purement shunt; la charge de la batterie se termine à tension constante et courant décroissante
On peut réaliser d'autres schémas en partant de ces schémas ty- pes, grâce au principe même de l'invention, plusieurs vibreurs pouvant comman- der la pile de charbon et par suite la génératrice, chacun donnant l'asservis- sement d'une variable donnée.
On peut ainsi réaliser le contrôle de la machi- ne suivant n'importe quelle loio La génératrice contrôlée peut n'être que l'excitatrice d'une autre machine plus puissante, par exemple un alternateur, et c'est alors les tension et débits de ce dernier qui commandent le contrô- le.
Dans la figure 3, 1'électro-aimant de commande de la pile assure directement la compression de cette dernière et c'est le ressort antagoniste qui provoque la décompression quand le flux de l'électro diminue.
Cette figure représente à titre d'exemple celui d'un régulateur de tension pour circuit de lampes, le même principe de figuration que celui utilisé dans la figure 1 a été employé pour plus de clarté.
Une batterie d'accumulateurs 14 à tension variable alimente un circuit de lampes 18 à travers une pile de charbon 3, cette pile est compri- mée par l'attraction de l'électro 19 agissant sur le levier 5 qui pivote au- tour du point 6 ; le ressort 5 agit en sens inverse et le dash-pot 7 faculta- tif assure l'amortissement.
Dans le circuit de la bobine de l'électro 19 est placée la résis- tance 9 court-circuitée au repos par le contact 10 du vibreur dont la bobine 11 est branchée aux bornes du circuit des lampes.
Quand la tension de calibrage du vibreur est atteinte, sa bobine 11 fait ouvrir le contact 10 et par suite inverse la résistance 9. Le fonc- tionnement du vibreur diminue donc l'attraction de l'électro 19 jusqu'à ce
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que, la résistance de la pile ayant augmenté, la tension aux bornes des lampes soit revenue à sa valeur nominale.
Un nouvel équilibre est alors main- tenu entre les efforts de l'électro 19 et du ressort 20
On peut utiliser le principe de fonctionnement de l'électro de commande de pile décrit ci-dessus pour le contrôle d'une génératrice, en ajou- tant un relais ou vibreur auxiliaire qui assure l'amorçage de la génératrice et par suite l'alimentation de l'électro de compression de pile.,
Un exemple d'une telle réalisation est donné par la figure 4, toujours avec-le même principe de figuration, dans.le cas d'une dynamo à maintenir à tension constanteo
L'induit de la dynamo est représenté en 1 et dans le circuit de son inducteur 2 est insérée la pile de charbon 3.
L'électro de compression représenté en 19 agit sur le levier 5 pivotant autour du point 6, à l'encon- tre du ressort antagoniste 20 et d'un dash-pot 8.
Le vibreur dont la bobine 11 agit sur le contact 10 insère la résistance 9 dans le circuit de l'électro 19 comme dans la figure 3 précé- dentea
Le relais d'amorçage comporte un contact 21, fermé au repos, qui s'ouvre, quand la tension est suffisante, par l'action de la bobine 22 bran- chée aux bornes de la dynamo
Si l'on suppose le système au repos,va dynamo arrêtée, le cir- cuit d'excitation est fermé par le contact 21 et la pile est décomprimée sous l'action du ressort 20.
Quand la dynamo va tourner et, par suite, s'amorcer, la tension aux bornes de la bobine 19 va devenir suffisante, par exemple aux deux tiers de la tension nominale, pour assurer la compression maximum de la pile 3 et, par suite, sa résistance minimum.
Le relais de court-circuitage de pile va pouvoir fonctionner, la bobine 22 faisant ouvrir le contact 21 Quand la tension atteindra sa valeur nominale, le vibreur fonctionnera comme expliqué précédemment et réglera l'attraction de l'électro 19, équilibré par le ressort 20, pour donner à la pile 3 une décompression et, par suite, une résistance telle que la tension de la machine soit maintenue constante.
L'artifice du court-circuitage de la pile peut être perfectionné comme indiqué ci-dessous pour pallier le défaut suivant des piles de charbon : la résistance minimum d'une pile est loin d'être nulle, mais est environ en- tre le trentième et, le soixantième de sa résistance maximum utile.
Cette résistance minimum diminue le courant d'excitation à plein champ de la dynamo et, par suite, augmente sa vitesse minimum de plein débit, ce qui est gênant dans certains cas, tels que par exemple, pour les dynamos d'éclairage de trains, quand ces derniers roulent sur des parcours difficiles où les vitesses sont très réduiteso
Dans ce cas, on remplace le relais de court-circuitage par un vi- breur spécial qui, n'ayant à agir que sur une faible résistance, fonctionne avec sécurité et sans étincelles. Il faut toutefois verrouiller en quelque sorte ce vibreur avant que la pile ne se décomprime, ce qui est obtenu dans la figure 5 avec un régulateur du type représenté à la figure 4.
Les mêmes organes que ceux utilisés dans la figure 4 portent les mêmes repères, 23 est une résistance ajoutée dans le circuit du vibreur de tension, 24 la bobine shunt du vibreur de court-circuitage, 25 le contact mobile double de ce vibreur, 26 le contact fixe sur lequel 25 porte au re- pos, 27-le contact fixe de verrouillage,.28 la bobine de verrouillage.
Le vibreur de court circuitage et le vibreur de régulateur sont réglés pour la même valeur mais, au repos, la résistance 23 est insérée dans la bobine 11 du vibreur'de régulateur relevant son réglage initiale
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Si l'on suppose que la vitesse de la dynamo va en croissant de- puis l'arrêt, l'amorçage se fera dans les mêmes conditions que pour le dis- positif représenté à la figure-4, mais le décourt-circuitage de la pile 3 qui a été comprimée par l'action de l'électro 7 ne se fera que pour la ten- sion nominale et avec un fonctionnement en vibreur des contacts 25 et 26, jusqu'à ce que, la résistance initiale de la pile n'étant pas assez élevée pour maintenir la tension, la bobine 24 attire le contact 25 jusqu'à toucher le contact fixe 27.
La fermeture de ce contact a pour effet, premièrement d'alimenter la bobine 28 dont les ampères-tours sont additifs avec ceux de'la bobine 24 et, par suite, d'assurer l'auto-maintien du contact 25-27 et, deuxièmement, de court-circuiter la résistance 23, l'alimentation de la bobine 11 du vi- breur de régulateur se faisant alors directement à travers la bobine 28 dont' la résistance est petiteo Le vibreur de régulateur va donc fonctionner et assurer la décompression de la pile; pour maintenir la tension constante com- me expliqué précédemment.
Ce système de court-circuitage peut être utilisé également avec un régulateur réalisé suivant la figure 1 et même,comme perfectionnement, a- vec un régulateur à pile de charbon de type quelconque, le système de verrouil- lage agissant de la même façon sur la bobine tension du régulateur utilisé.
Les figures 6 et 9 représentent, respectivement,la réalisation du dispositif de décompression d'une pile et du vibreur de commande dans le cas de l'utilisation du schéma de la figure 1.
Dans les figures 6 à 8, 29 est la carcasse en équerre de l'élec- tro-aimant, 30 son noyau, 12 l'armature mobile, 7 la bobine, 31 et 32 les la- mes de ressort assurant l'articulation sans jeu de l'armature.
L'ensemble de l'électro est fixé sur le support 33 qui forme le point fixe de la pile de charbon et du ressort 4, réglable par la vis 34
La pile de charbon 3 est contenue dans une cage classique con- stituée par deux plateaux 35 et 36 et des colonnes isolées 37. La pile 3 est isolée du plateau supérieur 36 et du poussoir inférieur 38 par des ron- delles de stéatite ou autre isolant approprié 39; le courant arrive à la pile par des rondelles en argent 40, reliées elles-mêmes aux bornes 41 par des shunts souples 42.
Le plateau supérieur 36 de la pile est relié au bâti 33 par l'intermédiaire du levier 43 articulé au bâti par les lames 44 et 45 qui per- mettent la légère oscillation nécessaire du levier sans jeu vertical.
La liaison du plateau 36 au levier 43 est faite par la lame de ressort 46. Le levier est rappelé vers le bas par le ressort 47 réglable par la vis 48, et sa course vers le bas est limitée par la vis de butée 49.
Le poussoir 38 de la pile est attelé au levier 5 fixé lui-même sur l'armature mobile 12 par une lame de ressort 50 Le ressort 4 antagoniste à la force magnétique est relié au levier 5 par la lame de ressort 51, la course vers le bas du levier est limitée par la butée 52 et la course vers le haut par la butée 53.
Le système d'amortissement comprend un dash-not à air dont le cylindre 54 est fixé à sa partie supérieure à un support 55 par la lame de ressort 56, son piston 57 est attelé au levier 5 par une lame de ressort 58
L'amortissement est réglé eh étranglant plus ou moins la sortie ou l'entrés de l'air contenu entre piston et cylindre par le robinet à poin- teau 59 et l'évent 60.
Le fonctionnement est le suivant : au repos, l'armature 12 est à l'entrefer maximum, le levier 5 qui en est solidaire-ayant pivoté autour de l'axe 6 matérialisé par les lames de ressort 31 et 32, sous l'action du ressort 4 jusqu'à ce que le levier repose sur la butée 52.
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Ce,mouvement a fait remonter vers le haut le poussoir de com- pression de pile 38 comprimant ainsi cette dernière. Cette compression est toutefois limitée'par le soulèvement du levier supérieur 43 dont l'effort est calibré par le ressort 47. L'ensemble est réglé pour qu'à la position de repos la butée 49 quitte légèrement son point fixe par exem- ple de 0,5 millimètre. On assure ainsi un rattrapage de jeu automatique qui compense le raccourcissement éventuel de la pile sous l'effet de l'usure et une compression initiale de la pile, toujours la même.
Quand la bobine 7 est parcourue par un courant suffisant pour donner une force magnétique capable de vaincre la réaction du ressort 4, le levier 5 oscille et, par suite, fait descendre le poussoir de pile 38. La première partie de la course fait descendre l'ensemble formé par la pile et son support, jusqu'à ce que le levier 43 et, par suite, la tête de pile 36 s'immobilise lorsque la butée 49 vient au contact du bâti.
Une fois la tête de pile immobilisée, le poussoir 38 en conti- nuant à descendre, assure la course utile de décompression de la pile ; course est limitée par la butée 53 du levier 5, quand elle vient porter sur le noyau 30.
On voit que la réalisation est très simple et ne requiert aucun outillage spécial ni aucune matière spécialeo
Les figures 9 à 11 donnent la construction du vibreur de commande de l'appareil précédent. Il comprend un circuit magnétique fixe 61 en forme d'équerre, un noyau de bobine 9 cylindrique et une armature mobile 10 égale- ment en forme d'équerre. Ces trois pièces sont constituées en fer de Suède, fer Armco ou autre matière ayant un faible rémanent.
L'armature mobile 10 est articulée sur l'équerre fixe 61 par une lame de ressort 62. Elle est d'autre part sollicitée vers l'entrefer maximum par la lame de ressort 63 qui vient prendre appui sur une butée réglable 64 vissée dans l'équerre 61. L'armature 10 porte, de plus, un contact en tungstè- ne ou similaire 65 qui peut venir toucher, quand l'armature oscille vers l'entrefer minimum, un contact 66, de même composition, fixé sur une vis de réglage 67 vissée dans un plot 68 maintenu sur l'équerre 61 par des vis 69 et isolé de cette dernière par une plaque isolante 70 et des canons isolants 71. Le contact et la vis passent à travers un trou percé dans l'équerre 61.
La course d'ouverture de l'armature mobile 10 est limitée par la butée réglable 72 et la course de fermeture par le contact fixe 66 et sa vis support 67, permettant ainsi de régler la course pour obtenir le fonc- tionnement en vibreur sous l'action du flux donné par la ou les bobines pla- cées sur le noyau 9 comme expliqué plus haut dans la description de la fi- gure 1.
Les figures 12 à 14 représentent le vibreur à contact à l'ouver- ture : 61 est le circuit magnétique fixe en forme d'équerre, 9 le noyau de bobine, 10 l'armature mobile également en forme d'équerre.
Ces trois pièces sont constituées en fer de Suède, Armco ou au- tre matière ayant un faible rémanent.
L'armature mobile 10 est articulée sur l'équerre fixe 61 par une lame de ressort 62. Elle est, d'autre part, sollicitée vers l'entrefer maxi- mum par la lame de ressort 63 qui vient prendre'appui sur une-butée réglable 64 vissée dans l'équerre 61. L'armature 10 porte un contact en tungstène ou similaire 65 qui porte au repos sur un contact fixe 66 fixé sur un plot 73 maintenu sur l'équerre par les goujons 74 et 75, par l'intermédiaire dé pla- ques isolantes 70 et de canons isolants 710
La course à l'ouverture est limitée par le portage des contacts 65 et 66 et celle à la fermeture du circuit magnétique par la lame 76 qui vient porter sur la butée 77 vissée dans l'équerre 61.
Le fonctionnement.de ce vibreur est le même que celui représen- té aux figures 9 à 11, mais ce fonctionnement provoque l'ouverture d'un con- tact au lieu d'en provoquer la fermeture.
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Les figures 15 à 17 représentent le dispositif de commande d'une pile dans le cas de l'utilisation du schéma de la figure 3. Dans ce cas, c'est la diminution d'entrefer du circuit magnétique qui assure la compres- sion et le ressort qui assure la décompression quand le flux a diminué dans le circuit magnétique, comme expliqué précédemment pour le schéma utilisé dans la figure 3.
78 est la carcasse en équerre de 1'électro-aimant, 79 son noyau, 12 l'armature mobile, 19 la bobine, 80 et 81 les lames de ressort assurant l'articulation sans jeu de l'armature. L'armature est fixée à un support 82 qui porte également la pile de charbono
La pile de charbon 3 est maintenue par des colonnes isolées 83 qui supportent en même temps la pièce supérieure 84 portant le dispositif de compression.
La pile 3 est isolée des plateaux, inférieur 85 et supérieur 86, par des rondelles isolantes 87 et elle est reliée aux bornes 88 et 89 par des shunts 9o et 91 et des rondelles en argent 92 et 93,
L'armature mobile 12 commande la compression et la décompression de la pile par l'intermédiaire du poussoir inférieur 94, de la bille 95 et du poussoir supérieur 96
Le plateau supérieur 86 de la pile est relié à la pièce fixe 84 par l'intermédiaire du levier 5 articulé au bâti par les lames 97 et 98 qui permettent la légère oscillation nécessaire au levier, sans jeu vertical.
La liaison du plateau 86 au levier 5 est faite par la lame de res- sort 99, le levier est rappelé vers le bas par le ressort 100 réglable par la vis 101 et sa course est limitée vers le bas par la butée 102.
Le ressort antagoniste 20 est fixé sur une vis de réglage 103 vissée dans une équerre support 104 fixée au bâti 78. Ce ressort 20 est re- lié à l'armature mobile 12 par la pièce en équerre 105 et la lame de ressort 106. Le dash-pot d'amortissement comprend un cylindre 107 fixé au bâti 82 par la lame de ressort 108, son piston 109 est relié à l'armature mobile 12 par l'intermédiaire de la pièce 105 et de la lame de ressort 106.
L'amortissement du dash-pot est réglé en étranglant plus ou moins la sortie ou l'entrée de l'air contenu entre le piston et le cylindre par le robinet à pointeau 110 et l'évent 111.
La butée 112 limite l'entrefer .minimum entre l'armature mobile 12 et le noyau 79, la butée 113 limite l'entrefer maximum et en même temps la décompression de la pile.
Le fonctionnement est le suivant la force magnétique donnée par la bobine 19, en faisant pivoter l'armature 12 vers l'entrefer minimum, provoque la compression de la pile de charbon 3, compression limitée par le dispositif de rattrapage de jeu fixé à la pièce supérieure 84 et qui fonc- tionne de la même façon que dans le premier type de régulateur correspondant aux figure 6 à 8.
La décompression de la pile est obtenue par l'effet du ressort 20 én diminuant le courant'de la bobine 19.
REVENDICATIONS.
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