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RECIPIENT EN METAL ET PROCEDE POUR SA FABRICATION.
La présente invention se rapporte aux ustensiles, et, en par- ticulier bien que non exclusivement, aux ustensiles chauffés électrique- ment qui comprennent un vase ou récipient métallique et un élément chauf- fant électrique du type à fil recouvert, noyé par coulée ou autrement dans l'épaisseur du fond du vase ou récipient.
On a éprouvé certaines difficultés à couler, en alliage d'alu- minium approprié, un ustensile de ce genre y compris l'élément ou les élé- ments de chauffage, en une seule opération, et un des buts de l'invention est de fournir un procédé de fabrication d'ustensiles de ce genre suppri- mant cesdifficultés.
Suivant un aspect de l'invention, un procédé de fabrication d'un vase ou d'un récipient en aluminium, alliage d'aluminium, cuivre ou autre métal pouvant être soudé par compression à froid, consiste à fabri- quer séparément le fond et les parois latérales du récipient, et à réunir ces deux parties en les soudant par compression à froido
Suivant un autre aspect de l'invention, un ustensile chauffé électriquement comprend un fond coulé en aluminium, alliage d'aluminium, cuivre ou autre métal pouvant être soudé par compression à froid, un élé- ment chauffant du type à fil recouvert noyé par coulée ou autrement dans l'épaisseur de ce fond, et une partie latérale, tubulaire ou autre, également faite en un métal pouvant être soudé par compression à froid,
le fond et la partie latérale étant fixés et unis l'un à l'autre de façon hermétique en les soudant à froid par compression.
Le joint entre les deux pièces peut être effectué en soudant à froid par compression les parties des deux pièces qui se recouvrent mu- tuellemento
Une forme de construction d'un. poêlon chauffé électriquement, servant à chauffer de petites quantités de lait, de potage, etc. et le
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procédé de fabrication d'un tel poêlon conformément à l'invention sont décrits ci-dessous à titre d'exemple, avec référence aux trois figures du dessin annexé, la Fig. 1 montrant une coupe transversale des deux pièces du poêlon, la Fige.2 une coupe verticale d'une machine pour le soudage à froid des pièces, avec un poêlon soudé, et la fig. 3 un détail.
Dans ce dessin, le poêlon comprend un fond 1 coulé en alliage d'aluminium et une paroi latérale 2, en l'occurrence un tube en alliage d'aluminium laminé ou forgé, fixé de façon étanche au fond 1 dans la machine de la Fig. 2 par soudage par compression à froid. Le fond' 1 a la forme d'une soucoupe peu profonde à fond plat avec une paroi cylindrique
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verticale ce'lativêmeat .trou:r"te "3:; et' un-191-éihen-t haufîari-tdutypeâ'-f:3.Yecou- vertnoyé;pàrxeohlée#.dems:1a..matière..àu. fond plat. Cet élémen-i'a pa-été représenté, pour simplifder le dessin.Le fond 1 est muni de quatre douilles espacées 4 destinées à recevoir les pieds 5 du poêlon, et d'un manchon 6 recouvrant la fiche correspondant aux contacts de l'élément de chauffage.
Les extrémités de l'élément sont scellées pour empêcher l'entrée de l'eau.
La face intérieure du fond 1 est usinée pour la rendre lisse et régulière, et la partie latérale 2, de section circulaire et de longueur voulue,s'adapte exactement à l'intérieur de la paroi relativement courte 3 du fond 1, le fond de la partie 2 reposant sur la partie recourbée de l'intérieur du fond 1, à l'endroit de jonction avec le fond plat.
Les parties emboîtées de la paroi 3 du fond 1 et de la par- tie latérale 2 sont alors réunies par soudage par compression à froid, les surfaces adjacentes étant nettoyées à la brosse métallique avant l'opération. '
Le poêlon peut être muni d'une anse en forme de boucle, le bas de l'anse étant fixé au fond 1 et le haut à la paroi latérale 2.
Le sommet du manchon 6 peut être muni comme sur le dessin, d'une nervure verticale 7 (Fig. 1), et le bas de l'anse peut y être fixé par des ri- vets, tandis que le haut peut être riveté sur un élément (non représenté) soudé par compression à froid sur la paroi latérale 2.
La machine à souder par compression à froid représentée sur la Fig. 2 comprend une matrice intérieure cylindrique 8 en acier à outils, qui s'adapte à la partie inférieure de la paroi latérale 2 et au fond 1, et plusieurs matrices 9 en acier à outils (Figs. 2 et 3) disposées péri- phériquement en contact avec la face extérieure de la paroi 3 du fond 1.
Ces matrices extérieures 9 sont munies chacune d'une partie saillante 10, dépassant radialement vers l'intérieur et présentant une surface de pres- sion sensiblement plane, dans la direction du fluage du métal lors du sou- dage des deux pièces ; cette partie saillante, pendant l'opération de sou- dage, attaque la paroi 3 du fond 1, et détermine le défluage du métal de part et d'autre. A la fin de l'opération de soudage, les parties saillan- tes 10 se trouvent, comme le montre la Fig. 2, à une distance de la matri- ce intérieure 8 légèrement inférieure à l'épaisseur de la paroi latérale 2, une réduction de l'épaisseur totale de l'élément 2 et de la paroi 3 du fond 1 de l'ordre de 70% étant obtenue.
La matrice intérieure 8 est montée par l'intermédiaire d'un fût 11 sur une base composée des parties 12A et 12B de telle sorte qu'on puisse d'abord y faire glisser la partie latérale 2, puis placer le fond 1 par dessus. Les matrices extérieures 9 sont montées de manière à pou- voir glisser radialement par rapport à la matrice centrale sur des guides 13 entre des plaques de guidage 14, et forcées radialement vers l'inté- rieur par des organes de pression 15 pivotant sur la base 12B.
Ces orga- nes pivotants sont en forme de secteurs, une de leurs parties appuie sur l'arrière d'une matrice extérieure 9, et l'autre sur une partie circulai-
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re 16 de la base 12B. La base 12B et la partie circulaire 16 se dépla- cent relativement à la base 12A, et les matrices extérieures 9 suivant l'axe du poêlon, ce mouvement relatif fournissant la pression nécessaire au soudage par compression à froid. Les parties 12A et 12B sont donc initialement séparées, se rapprochent par pression entré des éléments 17 et la partie inférieure de la base 12B, et finissent par se rejoindre, ce qui limite la pénétration des parties saillantes 10.
Pour assurer un véritable soudage aux points de jonction des matrices 9, on peut effectuer un deuxième pressage après le premier, après avoir fait tourner le poêlon d'un angle assez faible autour de la matrice intérieure 8.
Le soudage par compression à froid peut être exécuté autrement que par plusieurs matrices extérieures 9. On peut par exemple faire tour- ner un seul outil en forme de galet muni d'une partie saillante appropriée autour de la paroi 3, pressant ainsi le métal contre une matrice intérieu- re.
L'invention rapplique également en cas d'un fond en forme de soucoupe inversée muni de parois tubulaires, avec soudage par compression à froid des surfaces en contact du fond et des parois.
Le mot "fond" dans la présente description et dans les reven- dications qui suivent doit être pris dans un sens plus large que le sens ordinaire. On peut par exemple souder par compression à froid le dessus aux parois latérales dans le cas d'un couvercle. Pour former une boîte fermée, on peut souder par compression à froid un fond et un dessus à une parc.1. latérale qui peut être faite elle-même en tôle soudée par compres- sion à froid. Là où le joint avoisine le fond (ou le dessus) on peut ajou- ter du métal d'apport, ou laisser non soudée cette partie de la paroi, de sorte que le soudage du fond à la paroi latérale réalise en quelque sorte un double soudage.
REVENDICATIONS.
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1.- Procédé de fabrication d'un récipient en métal suscepti- ble d'être soudé par compression à froid, caractérisé en ce qu'on fabri- que séparément le fond et les parois latérales et on les soude ensemble par compression à froid.
2. - Procédé de fabrication d'un récipient en métal suscep- tible d'être soudé par compression à froid, caractérisé en ce qu'on fa- brique séparément un fond en forme de soucoupe et une partie tubulaire for- mant paroi latérale, on emboîte le fond et la partie tubulaire en formant un joint à recouvrement et on soude ce joint par compression à froid.
3-- Procédé de fabrication d'un récipient en métal suscepti- ble d'être soudé par compression à froid, caractérisé en ce qu'on coule le fond du récipient en forme de soucoupe, on étire une partie tubulaire pour former les parois latérales du récipient, on emboîte les deux parties en formant un joint à recouvrement et on soude ce joint par compression à froid.
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