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Perfectionnements aux indicateurs.
Cette invention se rapporte aux indicateurs du type à réarmement ou annulation et elle a pour objet une forme de cons- truction perfectionnée de ces appareils.
L'indicateur de ce type qui fait l'objet de la présente invention comprend un tableau ou l'équivalent pourvu d'une ou- verture et un organe mobile par rapport à ce tableau et portant un indicateur optique visible à travers cette ouverture et l'an- nulation ou le réarmement de l'indicateur s'opère en déplaçant cet organe par rapport au tableau.
Il est clair que l'invention est applicable à tout dispositif qu'il est désirable de munir d'un indicateur optique qu'on peut annuler ou réarmer, mais l'invention trouve particuliè- rement son application dans les indicateurs pour circuits télé-
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phoniques et circuits électriques analogues, les indicateurs d'appel etc, l'indicateur étant actionné par la fermeture ou l'ouverture d'un circuit. Il peut être désirable d'annuler l'in- dication par une opération manuelle directe ou par l'intermédiai- re d'une clef, ou par l'introduction d'une fiche dans un jack.
L'appareil suivant l'invention peut être établi pour que l'in- dication puisse être annulée par l'un ou l'autre ou par tous ces moyens.
Lorsqu'il s'agit d'indicateurs téléphoniques de ce type , les indicateurs sont habituellement montés à proximité d'une clef ou d'un jack; dans un dispositif connu, l'élément indica- teur était, pour l'annulation ou le réarmement, ramené dans sa position normale au moyen d'un poussoir ou autre dispositif de rappel analogue pouvait être relié à la clef ou au jack adjacent, de telle sorte que l'introduction d'une fiche dans ce dernier ou la manoeuvre du levier de commande de la clef servait à ra- mener la pièce indicatrice en position normale. La présente in- vention permet de rendre ces appareils plus compacts et de faciliter de diverses manières la manoeuvre en utilisant comme poussoir de réarmement par exemple la coiffe protectrice qui couvre l'ouverture indicatrice.
Lorsqu'on se sert d'une clef adjacente comme moyen secondaire pour réarmer le dispositif c'est-à-dire le ramener dans sa position normale, la manoeuvre du levier de la clef, qu'on peut normalement faire passer d'une position médiane dans l'une ou l'autre de deux positions au choix, a pour effet en soulevant un petit plongeur ou poussoir au moyen d'une came associée au levier, de repousser la coiffe en ques- tion, de préférence à l'aide d'un petit levier coudé.
Dans l'autre cas, où un jack est situé près de l'indica- teur et de son dispositif de réarmement, l'introduction d'une fiche dans le jack a pour effet de pousser en arrière l'un des bras d'un levier coudé, en repoussant par conséquent la coiffe de la manière précitée.
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Pour mieux faire comprendre l'invention, on en décrira ci-après une forme d'exécution en se référant aux dessins annexés, dans lesquels:
Fig. 1 est une vue en coupe d'un appareil indicateur sui vant l'invention monté sur un tableau et coopérant avec une clef de commutateur, l'indication pouvant être annulée à la main ou par la manoeuvre de la clef,
Fig. 2 est une vue partielle du dispositif de la Fig. 1 montrant l'armature et le voyant dans la position d'indication,
Fig. 3 est une vue de face de l'armature,
Fig. 4 est une vue de détail, montrant une variante de l'appareil dont l'indication peut être annulée à la main ou par l'introduction d'une fiche dans un jack, et
Fig. 5 est une vue de détail d'une autre variante.
L'indicateur représenté sur le dessin consiste essentiel lement en deux pièces mobiles l'une par rapport à l'autre 10 et 11; la pièce 10 est cylindrique, en substance, et est montée sur un tableau ou panneau de support auquel elle est fixée tandis que la seconde pièce 11 est tubulaire et entoure intimement la pièce 10, mais est susceptible d'un mouvement de glissement limi- té sur cette dernière, l'extrémité antérieure de la pièce 11 dépassant d'une faible quantité une ouverture formée dans le ta- bleau 12.
La pièce externe 11 est repoussée en avant par un ressort à boudin 13 entourant l'extrémité postérieure de la pièce 10 et portant à son extrémité avant sur un rebord à gradin dont est pourvue l'extrémité postérieure de la pièce 11 et à l'extré- mité arrière sur une butée de la pièce 10 formée par une bague à gradin 14 maintenue par une bague d'arrêt 15 vissée sur la surface externe de la pièce 10. De cette façon la pièce 11 tend continuellement à dépasser l'ouverture du tableau 12.
La pièce 10 est montée sur le tableau au moyen de deux bras 16 dont l'un est représenté sur la Fig. 4. Chaque bras est fixé à son extrémité antérieure au tableau par une vis 17 et à
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son extrémité postérieure à la pièce 10 par une vis 18, une ouverture 11a ménagée dans la pièce 11 permettant de procéder à cette fixation. Les ouvertures 11a, agissant en coopération avec les extrémités des bras 16 qui y sont logées, jouent le rôle d'arrêt pour limiter le déplacement relatif des pièces 10 et 11.
La pièce 10 de l'indicateur renferme un dispositif élec- tro-magnétique et les pièces connexes pour actionner un voyant ou clapet indicateur 19; afin que celui-ci soit visible lorsqu'on se trouve devant le tableau, l'extrémité antérieure ou coiffe de la pièce 11 porte une fenêtre 20 en matière transparente montée dans un châssis 21 qui s'ajuste étroitement à l'intérieur de l'extrémité de la pièce 11.
Pour actionner le voyant 19, une bobine 22 est disposée à l'intérieur de la pièce 10 et raccordée à des bornes 23; en vue de former un circuit magnétique pratiquement fermé pour la bobine, la partie tubulaire principale de la pièce 10 est faite en matière magnétique, un noyau central creux étant utilisé pour la bobine. La bobine 22 coopère avec une armature sous forme d'une plaque plate 25 articulée près de son bord supérieur en 26 à une pièce de support 27 en forme de U qui est à son tour fixée à l'intérieur de la pièce 10 par des vis 28. Cette pièce de support 27 porte aussi le voyant 19 qui y est articulé en 29; un faible ressort 30 sollicite le voyant vers l'avant de manière à l'appliquer contre la face arrière de la fenêtre 20.
De cette manière, l'armature 25 et le voyant 19 peuvent être montés avant d'être fixés à la pièce 10 les pièces une fois montées étant introduites à travers une ouverture formée par une échancrure 10a de la pièce 10.
Comme le représentent les figures 1 et 2, l'armature porte sur sa face avant une pièce d'encliquetage et d'arrêt 31; cette pièce comporte une partie saillante 31a susceptible de
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buter contrela surface de la pièce de support 27 et de limiter ainsi le mouvement de l'armature vers l'avant, et elle comporte aussi une partie en forme de cliquet à crochet 31b. Cette der- nière pièce est destinée à coopérer avec un cliquet à crochet 32 sur la face arrière du voyant 19, de telle sorte que lorsque l'armature est déplacée en avant et le voyant en arrière, ces cliquets s'enclenchent l'un l'autre et sont ainsi maintenus dans la position représentée sur la Fig. 1. L'armature porte aussi un mince fil métallique formant ressort 33 qui s'étend vers l'avant en partant du bord inférieur de l'armature.
L'armature est sollicitée en avant et il est désirable que la force de sollicitation puisse être réglée de l'extérieur.
En conséquence la sollicitation est obtenue par un léger ressort de compression 34 qui est fixé à l'extrémité d'une tige 35 s'éten- dant dans l'axe du noyau magnétique 24 de la bobine 22. A son extrémité arrière cette tige est filetée en 35a pour se visser dans une partie correspondante taraudée du noyau 24. Le ressort 34 s'applique sur la face arrière de l'armature 25 et une pièce 36 portant une petite saillie conique 37 sur laquelle s'emboîte l'extrémité du ressort, est fixée en ce point.
La manière dont l'indicateur fonctionne sous l'action d'un courant envoyé à la bobine 22 peut dès lors se comprendre facilement. Lorsque le courant est admis, les pièces se trou- vent dans la position représentée sur la Fig. 1, celle-ci correspondant à l'état d'annulation ou d'armement, où le voyant n'est pas clairement visible à travers la fenêtre 20. Si l'ar- mature 25 est alors attirée vers la bobine 24, le cliquet 31b porté par l'armature se dégage du cliquet 32 porté par le voyant 19, permettant à ce dernier de se déplacer en avant sous l'action du ressort 30. Lorsque l'armature 25 se rapproche de l'extrémité de sa course, le fil ressort 33 tombe derrière le voyant, de la manière représentée sur la Fig. 2 et est bloqué par le cliquet 32.
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Le fil ressort agit ainsi comme un dispositif susceptible de maintenir positivement l'armature dans la position d'attraction même après que la bobine à cessé d'être excitée. Ceci est indis- pensable lorsque, comme c'est habituellement le cas pour un indi- cateur/téléphonique, il est nécessaire de maintenir fermés (ou ouverts) une paire de contacts jusqu'à ce que l'indication soit annulée. Une pareille paire de contacts est représentée sur la Fig. 1 ; broche sur laquelle la bobine 22 est enroulée présente un creux annulaire 22a dans lequel sont disposées deux bandes de contact arquées 38. Celles-ci sont normalement sé- parées, mais sont susceptibles d'être mises en contact par un petit bouton isolant 39 sur la face arrière de l'armature.
Lorsque la bobine est désexcitée, l'armature 25 se déplace en avant sous l'action du ressort 34, mais le voyant, encore sous l'action du ressort 30, reste dans la position d'indication et il est nécessaire d'avoir un dispositif pour annuler cette indication.
Normalement, on prévoit dans ce but un bouton poussoir spécial, mais suivant une caractéristique de l'invention, on agit sur la face même de l'indicateur, ou coiffe,pour annuler l'indication. Dans ce but, la pièce 11 porte une petite broche 40 susceptible de pénétrer dans une ouverture pratiquée dans la face antérieure de la pièce 10 etdàttaquer la surface du voyant.
Ainsi, lorsqu'on pousse la fenêtre de l'indicateur, la broche 40 rencontre le voyant et le fait pivoter en arrière jusqu'à ce que les cliquets 31b et 32 s'enclenchent et bloquent le voyant dans sa position effacée.
Il est souvent désirable que l'indication donnée puisse être annulée,lorsque par exemple un opérateur au téléphone action- ne un commutateur-ou introduit une fiche dans un jack, et l'invention peut être modifiée pour permettre d'opérer cette annulation automatiquement par la manoeuvre de la clef ou de la fiche. Le mécanisme actionné par un commutateur à clef est
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représenté sur les Fig.s 1 et 2.
Le commutateur à clef est du type conventionnel et comprend un châssis 41 portant un levier de commande 42 et un dispositif de contact 43. La clef comporte un dispositif d'en- cliquetage comprenant un ressort plat 44 qui repousse une broche 45 dans une encoche du levier 42. Ce type de commutateur à clef est bien connu et il est inutile d'un donner une plus ample description.
Chaque fois que le levier du commutateur à clef est actionné, le ressort 44 fléchit de bas en haut et ce mouvement est utilisé pour déplacer la pièce externe 11 de l'indicateur correspondant. Dans ce but, un petit levier coudé 46 est articulé au châssis 41, l'un de ses bras portant contre la surface supérieure du ressort 44 tandis que l'autre bras attaque une saillie 47 fixée à la pièce 11. Le levier coudé est porté par de petites oreilles 48, fixées au châssis 41 par des vis non représentées, et peut pivoter entre elles. De cette manière lorsque le levier 42 est actionné, le ressort 44 se soulève et la pièce 11 se déplace en arrière pour annuler ou supprimer l'indication, de la façon décrite ci-dessus.
La Fig. 4 montre un mode d'annulation par l'introduction d'une fiche 49 dans un jack 50. La fiche et le jack sont tous deux de construction normale, sauf que le jack est fendu pour porter un petit levier coudé 51, articulé au jack en 52 et dont l'extrémité libre est susceptible d'attaquer une saillie 53 mé- nagée sur la pièce 11 de l'indicateur. De préférence la pointe du levier 51 est isolée. Lorsqu'on introduit la fiche, son ex- trémité fait osciller le levier 51 et déplace par conséquent la pièce mobile 11 en arrière pour annuler l'indication comme c'est décrit ci-dessus.
Fig. 5 montre une variante de l'annulation par l'in- troduction d'une fiche dans un jack. Cette figure représente
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seulement un détail, les pièces qui ne sont pas représentées étant à peu près les mêmes que celles de la figure 44. Sur la Fig.
5 le déplacement du ressort de contact supérieur 54 du jack est utilisé pour faire mouvoir la pièce 11. Un petit levier coudé 55 est articulé en 56 au jack et l'un de ses bras est atta- qué par le ressort 54, tandis que l'autre attaque une saillie 57 aménagée sur la pièce 11. De petits boutons isolants 58 sont de préférence disposés sur le levier 55.
Au lieu du voyant indicateur du type à clapet mentionné précédemment, on peut utiliser une petite lampe d'appel montée derrière l'ouverture d'observation et dont le circuit peut être fermé par des contacts actionnés directement par l'armature.
Dans ce cas, l'électro-aimant de commande peut être pourvu d'un second circuit de retenue dont la fermeture peut aussi être effec- tuée par le déplacement de l'armature, ce circuit de retenue pouvant, lorsque l'indicateur est ramené dans sa positon normale, être coupé aux contacts qui sont séparés par le déplacement de la coiffe de l'indicateur lorsqu'on repousse celle-ci, ou par le mouvement de la clef ou du jack correspondant.
Dans une autre variante, lorsque l'armature est attirée, elle est maintenue par un cliquet qui est dégagé lorsque la bro- che prévue sur le chapeau et déjà mentionnée, est repoussée.
REVENDICATIONS.
1.- Indicateur du type susceptible d'nnulation ou de réarmement, destiné à être monté dans un tableau ou l'équivalent pourvu d'une ouverture et comportant une pièce mobile par rapport à ce tableau et un indicateur optique visible à travers l'ouver- ture, caractérisé en ce que l'annulation ou le réarmement de l'indicateur s'opère par un déplacement de cette pièce par rapport au tableau.
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