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PERFECTIONNEMENTS AUX MACHINES A RECOLTER LES BETTERAVES ET SEMBLABLES.
L'invention est relative aux machines à récolter les betteraves et semblables, et généralement les plantes disposées en lignes plus ou moins régulières dont une portion consistante est située au dessus de la surface du sol ou un peu en dessous de celle-ci. Elle concerne en particulier les machines précitées du genre comprenant un soc ou autre outil propre à fouiller le sol pour en extraire les plantes à récolter, un tambour, ou crgane analogue, dans lequel sont amenées les plantes extraites du sol par le dit soc ou autre outil, un train- porteur propre a être relevé et abaissé afin d'amener la machine en position de travail et de déplacement à vide respectivement, et le cas échéant un train directeur pour guider la machine en travail et au cours de ses déplacementsà vide.
D'une manière générale, dans les machines du genre en question, les mécanismes commandant les mouvements nécessaires de l'outil fouillant le sol et du train porteur dans les diverses situations de fonctionnement et de déplacement à vide de la machine doivent être actionnés séparément.
Il en résulte -que lorsque la machine doit être déplacée d'une
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ligne de plantes à une autre ligne de plantes, ou autrement trans- portée, l'opérateur peut se trouver dans l'obligation d'effectuer dans un temps très court une série de manoeuvres, tel l'abaissement du train porteur et le relèvement complet de l'outil, ce qui, indé- pendamment d'une fatigue notable pour cet opérateur, peut compromet- tre la bonne exécution des dites manoeuvres.
En outre, lorsque la machine comporte un train directeur, ce dernier est le plus souvent composé de roues, et doit en tous cas être maintenu constamment sous contrôle et orienté pour conduire correctement la machine dans les lignes de plantes à récolter9
Un but de l'invention est de remédier à ces inconvénient s; un autre but est d'améliorer le fonctionnement, en particulier d'assu- rer un guidage automatiquement correct d'une machine à train direc- teur le'long des lignes de plantes à récolter.
A cet effet, conformément à une caractéristique de l'invention dans une machine à récolter les betteraves et semblables, des liai- sons sont prévues entre les mécanismes commandant l'abaissement et le relèvement du train porteur et de l'outil fouillant le sol, en sorte de permettre l'exécution simultanée des mouvements désirés par 1 'ac- tionnement d'une commande unique.
Conformément à une autre caractéristique de l'invention, si la machine comporte un train directeur, celui-ci une fois orienté pour que la ipachine puisse suivre correctement une ligne de plantes à enlever, est verrouillé dans cette orientation, ce verrouillage, et le déverrouillage nécessaire lors d'un changement de ligne ou autre déplacement de la machine, s'obtenant par un mécanisme et des liai- sons contrôlés par la commande unique précitée.
Selon une autre caractéristique encore de l'invention, le train directeur que peut comporter la machine est pourvu d'organes de gui- dage influencés par les plantes mêmes de la ligne de plantes à enle- ver, ce qui assure son orientation par les dites plantes et une posi- tion correcte par rapport à celles-ci de la machine et de l'outil fouillant le sol qu'elle porte.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressor-
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liront de la description plus détaillée qui va suivre, de certains modes préférés de réalisation des dits perfectionnements, donnés à titre d'exemples et illustrés plus ou moins schématiquement par les dessins annexés, dans l'application de l'invention à une machine à récolter les betteraves. Sur les dessins :
Fig. 1 est une vue sa élévation latérale d'une telle machine à avant-train directeur ;
Fig. 2 est une vue en bout, par l'avant, d'une partie de l'avant- train directeur de la machine de la fig. 1 ;
Fig. 3 est une vue en élévation latérale, partielle, d'une ma- chine à avant-train tracteur.
En référence aux dessins, et tout d'abord aux figs. 1 et 2, la machine à récolter lesbetteraves comprend un bâti 1, sur lequel est monté pour tourner un tambour tubulaire schématise en 2, qui re- çoit à une extrémité les betteraves extraites du sol par un outil tel que 3, d'un modèle connu, par exemple conformé en fourche, dé- barasse en tournant ces betteraves de la terre qui peut y adhérer, et les dépose à l'extrémité opposée à celle d'introduction, soit directement sur le sol, soit de préférence dans une benne, non fi- gurée, basculée de temps à autre pour former de distance en distance des tas de betteraves, selon un processus connu.
La rotation du tambour 2 est de préférence obtenue en le fai- sant reposer sur le sol, sur tout ou partie de sa longueur, notam- ment par la portion voisine de son extrémité d'entrée, lorsque la machine est en fonctionnement.
Lorsque la machine n'est pas en fonctionnement, comme notam- ment lorsque l'enlèvement d'une line de betteraves est terminé, et que la machine doit être déplacée et mise en situation de commencer l'enlèvement d'une autre ligne de betteraves, ou bien que, le travail d'enlèvement étant terminé, elle doit être ramenée à son lieu de remise ou autre emplacement, le tambour 2 est écarté du sol, ce qui s'obtient à l'aide d'un train porteur mobile comprenant des roues porteuses 4 dont l'essieu, figuré en 5, est tourillonné dans un le- vier b monté à pivot en '( sur une console 8 fixée au bâti 1.
Une
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cheville 9 du levier b coopère avec les dents d'une barre créne- lée 10 assemblée au bâti 1 pour ajuster la position du train por- teur 4, que ce dernier soit abaissé pour écarter le tambour 2 du sol ou qu'il soit relevé pour ramener le dit tambour en contact avec le sol.
Comme il est bien connu, l'outil 3 qui fouille le sol pour en extraire les betteraves et amener ces dernières dans le tambour 2, doit pouvoir être réglé en hauteur pour ajuster sa profondeur de pénétration dans le sol, d'après les plantes et en particulier les betteraves qu'il doit en extraire, et d'autre part il doit pouvoir être introduit dans le sol ou relevé complètement horsdu sol selon que la machine est ou n'est pas en fonctionnement.
Les mouvements de l'outil 3 répondant aux conditions énoncées ci-dessus étaient assurés jusqu'à présent par des mécanismes dont l'actionnement s'effectuait indépendamment de celui du levier b de commande de soulèvement et d'abaissement du train porteur 4,
Conformément à l'invention on prévoit pour l'outil 3 un mé- canisme tel et relié de manière telle au levier 6 que les dits mou- vements puissent être assurés en actionnant le dit levier.
Cornue il est représenté exemplativement, l'outil 3 est rendu solidaire d'une crémaillère 11, convenablement guidée dans le bâti 1 par des moyens connus, non figurés, pour exécuter des mouvements de monte et baisse par rapport à ce bâti.
Cette crémaillère 11 est en prise avec un pignon ou secteur denté 12 tourillonné sur un axe 13 fixé au bâti 1, et sur ce pi- gnon ou secteur est fixé un levier 14 auquel s'articule en 15 une tringle 16 reliée au levier b. La tringle 16 comporte de préféren- ce une série d'ouvertures 17 dont chacune peut être engagée sur une broche 18 portée par le dit levier, la coopération de l'une ou l'au- tre des ouvertures 17 et de la broche 18 permettant de réaliser un ajustement préalable de la position de l'outil 3.
Il est Visible que grâce au mécanisme et à la commande décrite, si l'extrémité libre du levier b est amenée versla droite dans la
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fig. 1, ce qui correspond à l'abaissement du train porteur 4, l'articulation 15 du levier 14 sera également amenée vers la droite en faisant tourner le pignon ou secteur 12 dans le sens des aiguil- les d'ure montre, et en relevant par conséquent la crémaillère Il et l'outil 3. Le levier 6 étant ainsi déplacé jusqu'au moment où le train porteur ayant atteint le sol de tambour 2 se trouve écarté du sol de la distance voulue, la commande de mouvement de l'outil 3 peut être établie et réglée pour qu'à ce moment le dit outil se trouve également convenablement relevé au dessus du sol.
Le mouvement inverse du levier b relève le train porteur 4 et abaisse le tambour 2 au contact du sol ; enmême temps le pignon ou secteur 12 est amené à tourner en sens inverse des aig/nuilles d'une montre, abaissant la crémaillère 11 et l'outil 3, en sorte de faire pénétrer ce dernier dans le sol, observant qu'à partir du moment où le tambour 2 entre en contact avec la sol, le relèvement du train porteur 4 n'est pas spécialement limité sinon par le développement de la barre crènelée 10, et que donc dans des limites pratiques on pourra, par la seule action sur le levier 6, obtenir la profondeur voulue de pénétration dans le sol de l'outil 3.
Si,ainsi que représenté, la machine est à avant-train directeur c'est-à-dire si elle est commandée de l'arrière, pour éviter à l'o- pérateur l'obligation d'un contrôle constant de la direction, on pré- voit, selon l'invention, un verrouillage de l'avant-train directeur lorsque, la machine étant orientée dans la ligne des plantes à enle- ver, on abaisse le tambour 2 au contact du sol et on fait pénétrer l'outil 3 dans le sol par la manoeuvre convenable du levier b, ce verrouillage étant au surplus contrôlé par cette manoeuvre.
L'avant-train directeur illustré, et qui sera plus complètement décrit par après, est articulé par une rotule 19 portée par un étrier
20, sur une colonne de direction 21 de l'extrémité avant du bâti 1; il comprend en outre un étrier 22 situé quelque peu à l'arrière de la colonne 21, sur lequel est fixée une traverse 23. D'autre part sur le bâti 1 est articulé en 24 un levier basculant 25 terminé par un dcigt ou une fourche 26 qui, lors du basculement du levier 25,
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peut venir en engagement avec, ou être dégagé de la traverse 23 pour immobiliser ou libérer cette dernière.
Dans la position d'immobilisa- tion de la traverse 23, l'avant-train directeur est lui même immobilisé en particulier avec son axe longitudinal parallèle à celui de la machi- ne, tandis que dans la position de dégagement du doigt ou fourche 26, l'avant-train directeur peut librement tourner et s'orienter autour de la rotule 19.
Sur le levier basculant 25 est fixé un montant 27 terminé par un oeil 28, dans lequel peut coulisser une tringle 29. Sur cette tringle sont montées, de part et d'autre de l'oeil 28, des butées réglables 30 et 31 et, entre la butée 31 et l'oeil 28, est disposé un ressort 32, l'ensemble constituant une commande a jeu telle, que si la tringle 29 est tirée en arrière, la butée 30 venant agir sur l'oeil 28 entraine celui-ci et le montant 2( en obligeant le levier 25 à basculer et en soulevant le doigt ou fourche 2b hors d'engagement avec la traverse 23.
Si au contraire la tringle 29 est repoussée en avant, le montant 27 et le levier 25 peuvent rétomber par leur poids dans la position d'engagement du oigt ou fourche 2b avec la traverse 23, et sinon y être amenés par l'action du ressort 32, ce dernier absorbant de toute façon l'excédent de déplacement an avant de la tringle 29 et maintenant le doigt ou four- cha 2b en position d'engagement.
A son extrémité arrière, la tringle 29 est reliée à pivot en un point convenable tel que 33 de la longueur du levier 14 de la commande de mouvement de l'outil 3, de manière telle que lorsque le levier 6 est actionné pour obtenir un abaissement du train-porteur 4 qui écarte le tambour 2 du sol et soulève l'outil 3 horsdu sol, on obtienne éga- lement le dégagement du doigt ou fourche 2b, et la libération de l'avant- train directeur, tandis que la manoeuvre inverse du levier b qui relève le train-porteur et introduit l'outil 3 dans le sol, détermine également 1'engagement du doigt ou fourche 26 et de la traverse 23 dès lors que le train directeur est convenablement orienté par rapport à l'axe de la machine.
Au lieu d'être reliée au levier 14, la tringle 29 pourrait tout aussi bien être prolongée et reliée directement en un point convenable
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du levier 6.
Il résulte de ce qui précède que dans le cas considéré d'une machine à avant-train directeur, on obtient par la seule manoeuvre du levier 6, les mouvements requis de tous les organes à déplacer pour amener la machine soit an position de fonctionnement pour l'enlè- vement des plantes, soit en état d'être déplacée librement d'un empla- cement dans un autre emplacement.
Comme le montre les figures, le train directeur est de préférence équipé de patins 33, aménagés de manière à embrasser la ligne de plantes à enlever, ces patins convergents l'un vers l'autre de l'avant à l'ar- rière, de façon telle que leur portion postérieure au moins puisse venir en contact avec les plantes à enlever. Pour permettre ce contact sans que les plantes puissent être endommagées, au moins la portion arrière des ditspatins est organisée de manière à pouvoir céder, et à cet ef- fet avantageusement 'constituée par une lame ressort, 34.
Pour assurer l'adaptation à des plantes à enlever dont la partie aonsistante est entièrement située quelque peu sous la surface du sol, le support 35 de la traverse 23 monté sur l'étrier 22 est de préférence établi réglable en sorte de pouvoir faire pénétrer dans le sol une par- tie au moins des organes 34, de la quantité nécessaire pour assurer le guidage correct de l'avant-train par les plantes à enlever.
Si on le désire, des organes de guidage, de préférence élastiques, telles que des lames ressorts 3b, peuvent être prévus et montés sur 1 'étrier 22, pour concourir au guidage de l'avant-train directeur.
Dans la réalisation représentée fig. 3, on a supposé la machine conduite de l'avant, à partir d'un tracteur, non figuré, sur lequel le bâti 1 repose par son extrémité avant, par exemple par un dispositif à rotule schématisé en 37. L'avant-train directeur est nouvellement supprimé dans ce cas, et le mécanisme de relèvement et d'abaissement du train porteur ainsi que celui de'relèvement et d'abaissement de l'ou- til 3, sont commandés de l'avant, à l'aide d'un levier 6a actionné par le conducteur du tracteur, qui est monté à pivot en 38 sur une colonne 39 fixée au bâti 1, et relié parune tringle 40 soit en un point appro- prié 41 du levier 14 commandant le mécanisme de l'outil 3, soit direc-
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-ment au levier b commandant le mécanisme de relèvement et d'abais- sement du train-porteur 4.
Dans cette réalisation, l'organe crènelé 10 est remplacé par un secteur denté ou crènelé 10a auquel est associé, à la manière con- nue, un mécanisme de cliquet à ressort 42 actionné par une poignée 43, conjuguée au levier ba..
Le reste de l'agencement est semblable à ce qui a été décrit en référence à la fig. 1, et il ressort de ce qui précède qu'en ac- tionnant le levier ba le train-porteur 4 et l'outil 3 pourront être simultanément actionnés pour amener la machine dans et hors de posi-. tion de fonctionnement.
Comme il va de soi, l'invention n'est pas limitée aux réalisa- tions plus spécialement décrites et représentées ni à leurs détails d'exécution; elle englobe au contraire les modifications et les va- riantes ainsi que les équivalents. C'est ainsi qu'un train directeur comportant essentiellement des roues, pourra comprendre en outre des organes glissants aptes à venir en contact avec les plantes à enlever.
REVENDICATIONS.
1. Perfectionnements aux machines à récolter les plantes dispo- sées en lignes plus ou moins régulières dont une portion consistante est située au dessus de la surface du sol ou peu en dessous de celle- ci, en particulier les betteraves et semblables, du type comprenant un soc ou autre outil fouillant le sol, un tambour ou organe analo- gue et un train porteur pouvant être relevé et abaissé pour amener la machine en position de travail et de déplacement à vide, respective- ment, lesquels perfectionnements consistent à prévoir des liaisons entre le mécanisme commandant 1 'abaissement et le relèvement du train- porteur et celui commandant le relèvement et l'abaissement de l'outil fouillant le sol, en sorte de permettre l'exécution simultanée des mouvements désirés de ces mécanismes par l'actionnement d'une commande unique.