<Desc/Clms Page number 1>
"Système de chauffage et séchoir".
La présente invention est relative à un système de chauffage comportant, notamment, un foyer, au moins un passage d'entrée d'air dans ledit foyer, un cendrier, un moyen d'évacuation des cendres, une ouverture d'introduction du combustible dans le foyer, cette ouverture étant située, de préférence à la partie supérieure du foyer, ainsi qu'un passage d'échappement des gaz chauds forraés.
Cette invention a pour but de réaliser un système de chauffage pré- sentant, par rapport aux systèmes connus, une économie énorme de combustible. Le système est, de plus, d'une simplicité de construc- tion remarquable.
<Desc/Clms Page number 2>
A cet effet, le système de chauffage suivant l'invention pré- voit, dans le passage d'échappement des gaz chauds formés, un pas- sage d'entrée d'air situé vers le foyer, ce passage permettant, d'une part, d'amener de l'air pour allumer les gaz chauds formés et, d'autre part, d'apporter éventuellement de l'air directement sur le foyer.
Suivant une forme de réalisation particulièrement avantageuse du système de chauffage suivant l'invention, il est prévu un passa- ge d'évacuation de fumées lors de l'allumage, ce passage pouvant être obturé après cette période d'allumage.
La présente invention est également relative à un séchoir constitué d'une base d'appui pour les produits à sécher et fonc- tionnant au moyen de gaz chauds.
Dans ce séchoir il est prévu dans le tuyau d'amenée des gaz chauds et à une certaine distance de la sortie de celui-ci, des ouvertures permettant à l'air frais environnant de se mélanger aux gaz chauds.
Cette invention a également pour objet la combinaison d'un système de chauffage et d'un séchoir,notamment pour le séchage de plantes médicinales, tel le pyrèthre.
D'autres détails et particularités de l'invention ressorti- ront de la description d'un système de chauffage en combinaison avec un séchoir, donnée ci-après à titre d'exemple non limitatif avec référence aux dessins ci-annexés.
La figure 1 est une coupe longitudinale d'Un système de chauffage et d'un séchoir suivant l' invention.
La figure 2 est une coupe suivant II-II du foyer suivant la figure 1.
Dans les différentes figures, les mêmes signes de référence désignent des éléments identiques.
Le système de chauffage suivant l'invention, représenté à la figure 1, comporte un foyer 1 avec un réservoir 2 pour un com- bustible solide, par exemple du bois. Il est, en outre, prévu un
<Desc/Clms Page number 3>
passage 3 pour l'entrée d'air dans le foyer 1, ce passage 3 débou- chant par de nombreux petits canaux 4 dans ledit foyer. Un cendrier 5 et un canal d'évacuation des cendres 6 complètent le système de chauffage qui est relié, par un passage 7 pour l'échappement des gaz chauds formés, à un séchoir 8.
Ce passage 7 sera dénommé "brûleur", vu que les gaz chauds formés y sont brûlés au moyen d'air frais amené par un passage d'en- trée 9 situé vers le foyer 1.
Dans le passage 7 est prévue une cheminée d'allumage 10 qui, lors de la période d'allumage du système de chauffage, permet à la fumée produite de s'échapper. Dès que la marche normale est attein- te, donc lorsque des gaz sont produits sans fumées, cette cheminée 10 est fermée par un organe obturateur 11 et les gaz produits sont envoyés dans le "brûleur".
Dans ce brûleur, les gaz combustibles produits sont allumés automatiquement par l'air amené par le passage d'entrée 9. L'allu- mage automatique, dû au voisinage de l'entrée d'air par rapport au foyer 1, et à la température élevée des gaz combustibles à cet en- droit, présente une simplification incontestable et une sûreté de fonctionnement très intéressante. n effet, l'allumage spontané ex- clut les extinctions suivies de rallumages explosifs, ainsi que la formation de gaz CO nocif.
Il est à signaler, dès à présent, que l'existence de la chemi- née d'allumage 10 n'est pas indispensable. En effet, la fumée for- mée peut être évacuée par l'ouverture d'introduction des combusti- bles 12 dans le réservoir 2. Lors de la formation de fumée, la com- munication entre la chambre de combustion 18 et le "brûleur" sera, de préférence, obturée. Lorsque la marche normale de la combustion est atteinte, on rouvre la communication entre la chambre de com- bustion et le "brûleur" et on ferme l'ouverture 12. Une partie de l'air amené par le passage d'entrée 9 brûle, comme ila été dit ci- dessus, les gaz combustibles formés, mais, cet air amené étant froid, une autre partie retourne vers le bas sur le combustible du foyer 1 et contribue à brûler directement celui-ci.
<Desc/Clms Page number 4>
De cette façon, le tirage nécessaire est très faible, une partie seulement de la totalité de l'air utilisé devant traverser le foyer. Cette quantité d'air peut être réglée à volonté en ou- vrant plus ou moins les ouvertures d'admission de l'air du brûleur et du foyer. Un dispositif reliant les moyens de réglage des diffé- rentes ouvertures d'admission d'air est souhaitable pour obtenir un réglage simultané des différentes admissions.
Le système de chauffage, qui est en réalité un dispositif gé- nérateur de fluide gazeux chaud, peut être considéré comme fonc- tionnant de la façon suivante : l'air amené par le passage d'entrée 9 brûle directement le combustible du foyer 1 sur la surface de ce combustible. Ce combustible sera recouvert après quelques instants d'une couche de cendres. Il est donc nécessaire, pour le bon fonc- tionnement du système de chauffage, qu'une nouvelle couche de com- bustible se présente à l'air amené par le passage 9.
Ceci est obte- nu par la descente de l'ensemble du combustible du réservoir 2, des cente produite par la combustion de la couche inférieure au moyen de l'air entrant par les canaux 4.Cet air produit, d'une part, une combustion pour faire descendre l'ensemble du combustible et se transforme, d'autre part, en gaz combustible ; la dénomination de gazogène peut donc être maintenue.
Dans la figure 1 sont indiquées différentes zones : zone de combustion due à l'air du foyer,
B : zone de réduction des gaz formée en A,
C : zone de combustion directe due à l'air du brûleur.
De plus, I . air du brûleur, assurant la combustion des gaz chauds formés,
II: air du brûleur, assurant la combustion directe.
Après avoir traversé la partie horizontale du "brûleur" 7, le fluide gazeux chaud arrive par une partie verticale 13 à sa Sor- tie sur laquelle est placée une tôle perforée 14.
<Desc/Clms Page number 5>
Vers cette sortie sont prévues des ouvertures 15 permettant à l'air frais de se mélanger avec les gaz chauds pour abaisser la température de ceux-ci afin de ne pas détériorer trop rapidement les organes en contact avec ces gaz et afin de na pas carboniser ' ou faire flamber les matières à sécher disposées sur des claies
16 et qui seraient tombées sur la tôle 14.
Cet air est amené par simple aspiration créée par la colonne d'air chaud dont la pression est inférieure à la pression de l'air environnant, c'est-à-dire par tirage naturel.
Pour le bon fonctionnement de l'appareil, il importe que l'orifice de sortie du brûleur soit à peu près à la même hauteur que l'ouverture de chargement du réservoir à combustible et même, de préférence, moins haut. De ce fait. on obtiendra un bon tirage vu que la dépression créée dans le brûleur est supérieure à celle existant dans le réservoir à combustible à cause, notamment, des différences de température à ces deux endroits.
Une trop forte dépression dans le brûleur n'est pas indiquée non plus, vu que l'appel d'air froid serait trop intense et il en résulterait une combustion imparfaite et un entraînement des cen- dres.
On peut prélever, à un endroit quelconque où le combustible est incandescent, du gaz combustible pour autres usages.
Il doit être entendu que l'invention n'est nullement limitée à la forme d'exécution décrite ci-avant, et que bien des modifica- tions peuvent y être apportées, sans sortir du cadre de la présen- te demande de brevet. un pourrait, notamment, prévoir dans le foyer, en dessous de la grille, un rebord empêchant les cendres de boucher les arri- vées d'air.
De plus, la construction de l'ensemble peut être entièrement en briques.
On doit encore prévoir les sections des passages des gaz très grandes, de façon à rendre négligeables les pertes de charge.
<Desc/Clms Page number 6>
Afin d'augmenter l'importance de la combustion directe, on fera le nécessaire pour exposer une grande surface des combustibles à l'air entrant par le passage 9.
On pourrait, ensuite, entourer l'appareil au moyen d'une enve- loppe quelconque, par exemple une enveloppe métallique ; on pourrait encore enterrer l'appareil de manière à éviter des rentrées d'air inévitables.
Il est évident que l'appareil peut être utilisé pour le sécha- ge de n'importe quel produit.
On peut aussi prévoir une tôle de dispersion 17 au-dessus de l'ouverture de chargement du combustible et au-dessus de la cheminée d'allumage.
REVENDICATIONS
1. Système de chauffage comportant, notamment, un foyer, au moins un passage d'entrée d'air dans ledit foyer, un cendrier, un moyen d'évacuation des cendres, une ouverture d'introduction du com- bustible dans le foyer, cette ouverture étant située, de préférence à la pattie supérieure du foyer, ainsi qu'un passage d'échappement des gaz chauds formés, système caractérisé en ce qu'il est prévu, dans le passage d'échappement des gaz chauds formés, un passage d'en- trée d'air situé vers le foyer, ce passage permettant, d'une part, d'amener de l'air à une proximité telle du foyer que l'allumage des gaz chauds formés est, vu leur température à cet endroit, automati- que et , d' autre part, d'apporter éventuellement de l'air directement sur le foyer.