<Desc/Clms Page number 1>
Peigne pour la mise en place d'objets séparés et machine comportant un tel peigne.
L'invention concerne un peigne pour amener en position requise par un glissement perpendiculaire à leur axe longitudinal, des objets séparés, de préférence cylindriques, en particulier des électrodes d'un tube à décharge, ainsi qu'une machine compor- tant un tel peigne.
On désire souvent centrer et fixer des objets séparés, amenés en un endroit déterminé, à l'aide d'un peigne qui permette la mise en place, par exemple, des organes de support de ces objets, sans modifier la position relative des dits objets. C'est le cas, par exemple, lors du montage des électrodes en un système d'élec- trodes dans un tube, montage pendant lequel, avant la mise en pla- ce des organes de centrage, les électrodes sont maintenues pro- visoirement à l'aide d'un peigne. Les peignes connus présentent un inconvénient: les objets doivent déjà occuper pratiquement leur
<Desc/Clms Page number 2>
emplacement relatif, pour que l'on soit certain qu'ils parvien- nent entre les dents du peigne qui leur sont destinées.
Cette mise en place avant la manoeuvre du peigne, demande beaucoup de temps, et de plus, il suffit d'un léger choc ou d'un attouche- ment des objets pour que ceux-ci se déplacent et que les dents du peigne s'engagent à faux.
On peut obvier à cet inconvénient lorsque dans le peigne utilisé pour amener dans la position requise, par un glissement perpendiculaire à son axe longitudinal, des objets séparés, de préférence cylindriques, conformément à l'invention, la longueur moyenne des dents est différente, tandis que les bords latéraux de chaque dent sont pratiquement parallèles et ont une longueur différente telle qu'au moins à partir d'un côté du peigne, jus- qu'à l'axe de celui-ci, les bords latéraux des dents varient dans le même sens. Cette variation peut être symétrique par rap- port à l'axe, à partir des côtés avec une longueur moyenne crois- sante ou décroissante. Les extrémités des dents peuvent former une droite ou bien une courbe et,de plus, les bords latéraux de deux dents voisines peuvent avoir la même longueur.
En découpant les extrémités des dents, suivant des lignes incurvées, on obtient que le glissement des objets s'effectue progressivement, ou bien qu'il débute très rapidement pour finir lentement. Les dents dont la longueur moyenne est la plus grande peuvent éven- tuellement se trouver à proximité de l'axe et dans ce cas, la longueur moyenne des dents va en décroissant vers les deux ex- trémités. Cependant, dans ce cas, les objets séparés doivent être déposés d'une manière telle que l'objet central se trouve déjà pratiquement en place. Les autres objets parviennent alors cer- tainement entre les dents requises.
La description du dessin annexé, donné à titre d'exem- ple non limitatif, fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée, les particularités qui ressortent tant du texte que du dessin faisant, bien entendu, partie de l'invention.
<Desc/Clms Page number 3>
Les figs. 1 à 8 montrent diverses formes d'exécution d'un peigne conforme à l'invention. A titre d'exemple on consi- dèrera une machine telle que décrite dans le brevet belge No.476.684 du 11 Octobre 1947 qui dispose des tiges-support cy- lindriques 4. 5, 6 et 7 d'un tube à décharge l'une autour de l'autre et qui les dépose ensuite horizontalement à l'aide de pinces mobiles sur une paire d'arrêtes parallèles 1 d'une plaque de montage. Eventuellement, on peut utiliser deux butées 2 et 3 pour éviter que les tiges ne sortent de la zone d'action du pei- gne.Le peigne 8 comporte des dents 9 à 16 dont le nombre et les dimensions correspondent à ceux des électrodes ; le cas en- visagé, la longueur de ces dents diminue à mesure que l'on se rapproche de l'axe 0.
Les extrémités des dents sont coupées en biais, de sorte que ces extrémités sont dirigées de l'extérieur vers l'axe 0 suivant des droites qui se coupent sur cet axe.
Soit I la position la plus défavorable dans laquelle toutes les électrodes portées par les tiges 4 à 7 se trouvent d'un côté de l'axe. Pendant la descente du peigne 8, la dent 9 déplace d'abord l'électrode extérieure : l'extrémité inclinée de cette dent amène les électrodes dans la position II. En même temps, les électrodes 4. 5 et 6 se déplacent aussi et se dispo- sent contre la tige-support de la grille 7. Comme cette tige-sup- port s'adapte exactement entre la dent 9 et la dent 10, le bord extrême de la dent 10 pénètre entre les tiges-supports des élec- trodes 7 et 6 ; obtient donc la position III, puis la position IV. Finalement, dans la position V, les électrodes sont entière- ment centrées et fixées par le peigne, ce qui permet d'amener fa- cilement en place les organes de centrage.
La fig. 2 est une vue de profil du dispositif et des électrodes; on y utilise deux peignes 8 et 8'.
Les extrémités des dents peuvent aussi affecter la for- me représentée sur les figs. 3, 4a, 4b ou 5. On peut aussi dispo- ser les plus longues dents à proximité de l'axe 0, comme le montre
<Desc/Clms Page number 4>
la fig. 6a, mais, dans ce cas, les arêtes 1 doivent comporter un creux 17 pour y loger la cathode. On peut même faire en sorte que la longueur des dents diminue d'un côté du peigne jusqu'à l'au- tre (fig. 7a) auquel cas les bords du support 1 sont inclinés d'un côté de sorte que toutes les tiges s'appuient toujours con- tre une butée du côté des dents les plus longues. Dans ce monta- ge on pourrait aussi utiliser un peigne tel que représenté sur la fig. 7b.
Le montage montré sur la fig. 7a permet aussi de maintenir écartées des pièces cylindriques ne portant pas d'orga- nes qui s'entourent mutuellement, par exemple des tiges pour la fabrication de grilles, de cages, de box, de grillages, d'échelles d'acier, etc.
Il n'est pas nécessaire que les dents se trouvent dans le même plan. Pour amener dans une position coaxiale des cylin- dres qui s'entourent, on pourrait utiliser le montage représen- té sur la fig. 8, qui donne une vue en plan d'un peigne. Chacun des cylindres repose, par ses extrémités, sur les bords de sup- ports qui ont une hauteur correspondant au diamètre des cylin- dres; les axes des cylindres se trouvent donc dans un même plan.
Un peigne comportant des dents décalées suivant l'axe longitudi- nal des cylindres 18, 19, 20, 21 et 18-le 19', 20' et 21', dans lequel la longueur des dents et la forme des extrémités des dents sont choisies, conformément à l'invention, donc par exemple de la manière représentée sur la fig. 1, permet de disposer les cylin- dres coaxialement et de les fixer provisoirement. Un tel cas peut se présenter dans la fabrication d'un ensemble de conducteurs coaxiaux séparés par de la matière isolante, conducteurs qui de- vront par la suite être tréfilés à un petit diamètre. Dans ce cas, il importe que les conducteurs soient parfaitement centrés.
Après le centrage et la fixation à l'aide d'un peigne tel que représen- té sur la fig. 8, on introduit entre les cylindres une poudre iso- lante sèche, que par tassement, on réduit en une masse intermédiai- re isolante compacte ; ferme ensuite les extrémités des conduct..
<Desc/Clms Page number 5>
et l'ensemble peut être martela et tréfilé de manière à constituer des condensateurs cylindriques ou des systèmes d'électrodes tels que spécifiés dans le brevet français No.899.734 du 12 Novembre 1943.
Comme le montre la fig. 2, on utilisera en général un jeu de deux peignes identiques. Dans le cas où des tiges indé- pendantes doivent être assemblées de façon qu'elles soient, non pas parallèles mais disposées en éventail, l'un des peignes a des dents plus larges que celles de l'autre. Ce sera le cas, par exemple, pour la fabrication de certains dossiers de chaise. En outre, les bords d'appui ne doivent pas nécessairement être plans, dans le cas où les tiges ne doivent pas être disposées dans une surface plane ils peuvent être incurvés. Un peigne tel que repré- senté sur la fig. 6b, est alors particulièrement approprié.
<Desc / Clms Page number 1>
Comb for placing separate objects and a machine comprising such a comb.
The invention relates to a comb for bringing into the required position by sliding perpendicular to their longitudinal axis, separate, preferably cylindrical objects, in particular electrodes of a discharge tube, as well as to a machine comprising such a comb. .
It is often desired to center and fix separate objects, brought to a determined location, using a comb which allows the establishment, for example, of the support members of these objects, without modifying the relative position of said objects. . This is the case, for example, during the assembly of the electrodes in a system of electrodes in a tube, during which assembly, before the positioning of the centering members, the electrodes are temporarily held at. using a comb. Known combs have a drawback: the objects must already practically occupy their
<Desc / Clms Page number 2>
relative location, so that it is certain that they reach between the teeth of the comb intended for them.
This positioning before maneuvering the comb requires a lot of time, and moreover, a slight shock or touching of the objects is sufficient for them to move and for the teeth of the comb to move. commit to false.
This drawback can be avoided when, in the comb used to bring into the required position, by sliding perpendicular to its longitudinal axis, separate, preferably cylindrical objects, according to the invention, the average length of the teeth is different, while that the lateral edges of each tooth are practically parallel and have a different length such that at least from one side of the comb, to the axis thereof, the lateral edges of the teeth vary in the Same direction. This variation can be symmetrical with respect to the axis, starting from the sides with an increasing or decreasing average length. The ends of the teeth can form a straight line or a curve and, moreover, the side edges of two neighboring teeth can have the same length.
By cutting the ends of the teeth, following curved lines, one obtains that the sliding of the objects takes place gradually, or that it begins very quickly and ends slowly. The teeth with the longest average length may possibly be located near the axis and in this case the average length of the teeth decreases towards the two ends. However, in this case the separate objects must be deposited in such a way that the central object is already practically in place. The rest of the objects then most likely get between the required teeth.
The description of the appended drawing, given by way of non-limiting example, will make it clear how the invention can be implemented, the features which emerge both from the text and from the drawing, of course, forming part of the invention.
<Desc / Clms Page number 3>
Figs. 1 to 8 show various embodiments of a comb according to the invention. As an example, consider a machine as described in Belgian patent No. 476,684 of October 11, 1947 which has cylindrical support rods 4.5, 6 and 7 of a discharge tube one around each other and which then deposits them horizontally using movable pliers on a pair of parallel ridges 1 of a mounting plate. Optionally, two stops 2 and 3 can be used to prevent the rods from leaving the zone of action of the comb. The comb 8 comprises teeth 9 to 16, the number and dimensions of which correspond to those of the electrodes; in this case, the length of these teeth decreases as we approach axis 0.
The ends of the teeth are cut at an angle, so that these ends are directed from the outside towards the axis 0 along straight lines which intersect on this axis.
Let I be the most unfavorable position in which all the electrodes carried by the rods 4 to 7 are located on one side of the axis. During the descent of the comb 8, the tooth 9 first displaces the outer electrode: the inclined end of this tooth brings the electrodes into position II. At the same time, the electrodes 4. 5 and 6 also move and are placed against the support rod of the grid 7. As this support rod fits exactly between tooth 9 and tooth 10, the end edge of tooth 10 penetrates between the support rods of electrodes 7 and 6; therefore obtains position III, then position IV. Finally, in position V, the electrodes are fully centered and fixed by the comb, which makes it possible to easily bring the centering members into place.
Fig. 2 is a side view of the device and the electrodes; two combs 8 and 8 'are used therein.
The ends of the teeth can also affect the shape shown in figs. 3, 4a, 4b or 5. The longest teeth can also be arranged near axis 0, as shown
<Desc / Clms Page number 4>
fig. 6a, but, in this case, the ridges 1 must have a hollow 17 to house the cathode therein. It is even possible to make the length of the teeth decrease from one side of the comb to the other (fig. 7a) in which case the edges of the support 1 are inclined to one side so that all the rods always rest against a stop on the side with the longer teeth. In this arrangement, it would also be possible to use a comb as shown in FIG. 7b.
The assembly shown in fig. 7a also makes it possible to keep apart cylindrical parts which do not carry members which surround each other, for example rods for the manufacture of grids, cages, boxes, fences, steel ladders, etc. .
The teeth do not have to be in the same plane. In order to bring the surrounding cylinders into a coaxial position, the assembly shown in fig. 8, which gives a plan view of a comb. Each of the cylinders rests, by its ends, on the edges of supports which have a height corresponding to the diameter of the cylinders; the axes of the cylinders are therefore in the same plane.
A comb comprising teeth offset along the longitudinal axis of the cylinders 18, 19, 20, 21 and 18-le 19 ', 20' and 21 ', in which the length of the teeth and the shape of the ends of the teeth are chosen , according to the invention, therefore for example in the manner shown in FIG. 1, makes it possible to arrange the cylinders coaxially and to fix them temporarily. Such a case may arise in the manufacture of a set of coaxial conductors separated by insulating material, which conductors will subsequently have to be drawn to a small diameter. In this case, it is important that the conductors are perfectly centered.
After centering and fixing using a comb as shown in fig. 8, a dry insulating powder is introduced between the rolls, which, by packing, is reduced to a compact insulating intermediate mass; then close the ends of the conductors.
<Desc / Clms Page number 5>
and the assembly can be hammered and drawn so as to constitute cylindrical capacitors or electrode systems as specified in French patent No. 899.734 of November 12, 1943.
As shown in fig. 2, a set of two identical combs will generally be used. In the case where independent rods are to be assembled so that they are not parallel but arranged in a fan, one of the combs has teeth larger than those of the other. This will be the case, for example, for the manufacture of certain chair backs. In addition, the bearing edges do not necessarily have to be flat, in the case where the rods do not have to be arranged in a flat surface, they can be curved. A comb as shown in FIG. 6b, is then particularly suitable.