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"Perfectionnements apportée aux procédés et appareils pour projeter des fluides, et plus spécialement des matières pul- vérulentes."
L'invention a pour objet des perfectionnements apportés aux procédés et appareils pour projeter des fluides, et plus spécialement des matières pulvérulentes.
Dans des brevets antérieurs déposés en Belgique par le même Inventeur, à savoir les brevets N 433.719 du 6 Avril 1939p 434.656 du premier Juin 1939 et 469.369 du 22 Novembre 1946, on avait proposé notamment, pour débiter une matière pulvérulente ou granuleuse à partir d'un récipient la contenant, de soumettre ce récipient, à l'aide d'une came à réaction longitudinale, à l'aotion de secousses répétées tendant à faire sortir ladite ma- tière par au moins un orifice de section avantageusement réglable, et à véhiculer cette matière par des moyens pneumatiques.
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La présente invention consiste à appliquer aux procédés et appareils susdits les perfectionnements suivants, utilisés séparément ou en combinaison : a) on transmet les secousses répétées à un dispositif ou appendice distributeur se présentant à proximité de l'entrée du ventilateur, et relié de façon souple à celui-ci et au récipient, lequel peut alors faire corps avec le ventilateur ; b) on munit l'appendice distributeur d'un appareil du genre en questi on, d'un dispositif tel qu'un tamis, pour diviser la matière ; c) on fait comporter au tamis de l'appendice distributeur des protubérances faisant saillie sur sa face interne et qui sont propres à agir comme des râpes sur les matières contenues dans le récipient quand celui-ci est soumis à des secousses ;
d) on règle le débit du tamis en faisant comporter à celui-ci un cache annulaire, fixe ou amovible, établi le long de sa périphérie, et de longueur appropriée ; e) on donne au récipient une paroi latérale double cons- tituée par deux pièces tubulaires coaxiales,, la paroi externe recevant directement les chocs engendrés par l'action de la came alors que la paroi interne, en étant serrée par un rebord ertre le fond ri gide du réservoir et les organes de suspension élastiques de la paroi externe, est soumise à des vibrations résul- tant du mouvement oscillant de la paroi externe, par l'effet de ces chocs ;
f) on fait agir la came, engendrant les secousses du récipient, laquelle came est établie de préférence pour engendrer une réaction sensiblement parallèle à son axe de rotation, ainsi qu'il est décrit dans le brevet sus-indiqué, soit sur une bille ou un galet,
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engagé dans un logement rotule porté par la face externe du récipient, soit sur un galet monté sur un axe cylindrique porté par la même face du récipient, les extrémités de cet axe étant garnies de rondelles en une matière souple, pour empêcher que des matières pul- vérulentes puissent pénétrer entre le galet et son axe de rotation ; g) on constitue le fond de la tuyère, qui recueille les matières distribuées, par une pièce étagée dont les gradins sont séparés par des fentes ;
h) on assure l'étanchéité du couvercle à l'aide d'un étrier élastique et mobile dont les branches prennent appui, d'une part, sur la paroi latérale du récipient en plu- sieurs points judicieusement choisis et, d'autre part, par l'intermédiaire de joints élastiques, en deux points établis en substance sur la ligne longitudinale médiane du couvercle et situés à une distance radiale sensible- ment constante du pourtour de la partie voisine du cou- vercle ; i) l'opérateur porte le réservoir et les pièces qui en sont solidaires par des bretelles souples reliées entre elles, à l'avant, par une traverse, et munies d'organes d'accro- chage pour ledit réservoir, ces bretelles se croisant sur le dos et étant attachées respectivement à des pattes fixées à proximité de ces points d'accrochage ;
j) l'opérateur porte le réservoir et les pièces qui en sont solidaires par des supports ou soutiens constitués par des fils métalliques et élastiques convenablement cour- bés pour qu'ils puissent être engagés sur les épaules, chaque soutien étant muni, du coté intérieur, d'au moins une courroie en une matière souple et pratiquement inex- tensible, textile, cuir, etc..
) que l'on attache , par ses extrémités, à celles du soutien, et à laquelle on donne
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une longueur telle qu'elle soit moindre que celle du sou alors qu'au moins une bride, fixée à la courroie et cent' nant avec jeu le fil de soutien voisin, limite le mouveme transversal relatif entre le fil et la courroie, cette dernière formant ainsi l'appui, proprement dit par lequel le contact entre le fil métallique et l'épaule est empêche et qui s'adapte de lui-même à la forme de l'épaule pour que la charge à porter puisse être supportée sans fatigue et sans mal.
L'invention consiste, mise à part ces dispo- sitions principales, en certains autres dispositions qui s'utilisent de préférence en même temps et dont il sera plus explicitement parlé ci-après.
Elle vise plus particulièrement certains modes d'application, ainsi que certains modes de réalisa- tion, desdites dispositions ; et elle vise plus particuli ment encore, et ce à titre de produits industriels nouvea les appareils du genre en question, comportant applioatio de ces di sposi ti ons , ainsi que les éléments et outi-LS spé. ciaux propres à leur établissement.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que des dessins ci-annexés, lesquels complément et dessins sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indie tion.
La figure 1, de ces dessins, montre en pers- pective, un appareil établi conformément à l'invention, et principalement destiné à assurer la projection de poudi insecticide ou autre sur des plantes, cet appareil étant montré adapté sur le coprs de l'opérateur.
Les figures 2 et 3 montrent séparément et à plus grande échelle, r espectivement en vue de coté et en vue de face, portions arrachées, la partie de cet appareil qui comprend le récipient et le venti lateur (seul le couve
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oie de oe dernier etant représente;.
La figure 4 montre, de façon semblable à la figure 2, le même appareil selon une variante de forme (avec récipient cylindrique).
Les figures 5 à 7 montrent respectivement en coupe transversale par V-V figure 6, en coupe longitu- dinale et en vue latérale, un appendice distributeur com- porté par ledit appareil et établi conformément à l'un des modes de réalisation de l'invention.
La figure 8 montre en perspective, parties en coupe et parties arrachées, l'ensemble d'un appareil établi selon un autre mode de réalisation de l'invention.
La figure 9 montre, en coupe axiale et à plus grande échelle, l'appendice distributeur de cet ap- pareil.
Les figures 10 et 11 montrent, en coupe, respectivement, deux variantes de l'organe sur lequel agit la came productrice de secousses, ces variantes étant différentes de celle montrée sur la figure 9.
La figure 12 montre, schémati quement (l'ap- pareil étant supprimé), un mode de suspension de cet ap- pareil.
Les figures 13 à 16 montrent, schématique- ment, plusieurs variantes d'un autre mode de suspension de l'appareil.
La figure 17 montre plus spécifiquement un des organes de suspension, en fil métallique souple, de l'appareil de la figure 8.
Les figures 18 à 23, enfin, montrent deux à deux, en coupe diamétrale et en plan, trois modea de réalisation de tamis inclus dans les organes distributeurs
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d'un appareil conforme à l'invention. @
Selon l'invention et plus spécialement selon ceux de ses modes d'application, ainsi que selon ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préfé- rence, seproposant d'établir un appareil destiné à per- mettre de projeter une poudre insecticide ou autre sur des plantes, on s'y prend comme suit ou de façon analogue.
En ce qui concerne d'abord l'appareil dans son ensemble, on peut l'établir de l'une des manières dé- crites dans le brevet antérieur sus-indiqué, c'est-à-dire en lui faisant comprendre essentiellement un récipient ou réservoir à poudre 1, destiné à alimenter un ventila- teur 2 actionnable, par exemple, en 3, lequel ventilateur délivre le mélange air-poudre à un tube 4 se terminant par une buse (non représentée) et qui peut avoir toute direction appropriée, par exemple être orientée vers l'avant.
Pour ce qui est plus spécialement des mo- yens à prévoir pour permettre de communiquer, à la masse de poudre, des secousses répétées en vue d'assurer sa distribution correcteau ventilateur, on les agence avan- tageusement, selon l'une des dispositions de la présente invention, en transmettant ces secousses à un dispositif se présentant à la partie inférieure du récipient dont il constitue un appendice, ce dispositif étant réuni au moins au récipient par des moyens de liaison lui assurant une certaine liberté relati ve.
La disposition qui précède permet, en par- ticulier, de fixer le récipient de façon rigide ou semi- rigide au ventilateur, puisqu'il suffit que les secous- ses répétées soient communiquées seulement au susdit appendice.
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C'est ainsi que, supposant que le réoipien 1 soit fixe par tous moyens appropriée au couvercle 6 ventilateur, on vient disposer sous le récipient un ap pendioe de forme cylindrique ou autre 7 dont la base e destinée à déboucher à proximité de l'oufe d'admission d'air 8 dudit couvercle.
La distributi on de la poudre à la base de pendice 7 aura lieu par tous moyens tels que des perfo. tions ou, de préférence, à l'aide d'un tamis 9 dont il est plus explicitement parlé plus loin, qui assure la désintégration de la poudre et évite la formation de grumeaux. Il est d'ailleurs entendu que ce tamis pour- rait être remplacé ou complété par tous moyens assurant cette désintégration par brassage ou de toute autre ma- nière.
Pour assurer à cet appendice 7 une cer- taine mobilité relative par rapport au récipient 1, on peut prévoir toute liaison articulée ou autre, ou bien simplement recourir, comme représenté figures 2 à 4, à un joint élastique interposé entre les borde de l'appen dice et les surfaces d'appui correspondantes du fond du récipient.
Selon le mode de réalisation représenté, on a supposé qu'on avait recours à deux rondelles élastiqu par exemple en caoutchouc 10-11, qui viennent se présen de part et d'autre du rebord 12 dudit appendice, ces deux rondelles étant serrées contre les surfaces d'appu correspondantes du fond du récipient, lorsque l'on vien mettre en place ledit appendice.
Avantageusement, on pourra recourir aux mêmes moyens pour assurer, à la fois, la fixation du couvercle 6, ou plus exactement de son rebord 13 sur le fond du récipient, et la vise en place de l'appendice 7 1
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ces moyens consistant en des boulons de serrage 14.
Disposant de cet ensemble, on a recours enfin, pour communiquer à l'appendice 7 des secousses répétées, à tous moyens appropriés qui pourront être du même genre que ceux décrite dans le brevet antérieur dé@ indiqué, comprenant une came ou un taquet non représenté tournant avec le rotor du ventilateur, cette came étant propre à venir rencontrer une fois par tour une butée
15 rendue solidaire et, avantageusement, de façon réglab de l'appendice 7.
On voit qu'on assure ainsi, de toute façon, une distribution aussi homogène que possible de la poudre cela puisque, d'une part, les secousses agissent éner- giquement du fait du peu d'inertie mécanique de l'ap- pendice 7 et, d'autre part, le tamis 9 (ou autre moyen y assimilable) assure la réduction des grumeaux.
L'air aspiré à l'aide d'une tuyère 8 par le ventilateur, assure donc un transport correct du mé- lange air-poudre, lequel est distribué par le tube 4 et est éjecté par la buse.
Il est entendu que l'appendice pourrait être réalisé de toute autre manière et être muni de mo- yens pour régler le débit de poudre.
Sur les figures 5 à 7, on a représenté un appendice 7 agencé sous forme d'une goulotte dont la par- tie supérieure est reliée au récipient tandis que sa base est dirigée vers l'oufe du ventilateur (non repré- senté sur ces figures.
La face supérieure 100 de ladite goulotte se termine vers le bas par une lame flexible 101 qui peut pénétrer plus ou moins dans le canal formé par la gou- lotte, ladite lame étant à cet effet réglable BOUS l'ao- tion d'une via 102.
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On voit ainsi que suivant la position de la vis, il subsiste entre les extrémités respectives de la lame 101 et du fond de la goulotte 7 un intervalle de section réglable.
Pour éviter que la vis 102 ne se dérègle sous l'actionne secousses imprimées à la goulotte, on peut la terminer par un méplat incliné 103 propre à ve- nir en contact avec la lame 101, ce qui donne lieu. à une position de réglage par tour de la vis (ceci n'étant bien entendu, indiqué qu'à titre d'exemple).
Pour ce qui est de la forme du récipient, celui-ci peut être relativement plat, comme il est indi- qué sur la figure 1, ou d'allure cylindrique, comme il est représenté sur la figure 4, ces formes n'étant tou- tefois nullement limitatives.
Pour ce qui est de l'accès aux divers or- ganes de l'appareil, on voit en particulier, selon le mode de réalisation représenté sur les figures 1 à 4, que l'opérateur peut accéder facilement à l'appendice 7, à travers l'ouverture d'admission 8, qui est convenable- ment élargie en 19.
Les figures 3 à 5 montrent, de l'ensemble du ventilateur avec son bottier, que le couvercle de celui-ci. On peut fixer ledit couvercle sur le bottier par tous moyens appropriés et en particulier par un joir filetable tel que décrit dans le brevet sus-indiqué et manoeuvrable en 20.
Selon une autre disposition de l'invention, on fait comporter à l'appendice distributeur une paroi double (figures 8 et 9), la paroi externe 106 étant formée par une pièce tubulai re , par exemple cylindrique munie d'un rebord supérieur 107 qui est serré entre de\) ,rondelles en caoutchouc 108, montées sur le fond rigide
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109 du réservoir 1 en entourant une ouverture 110 ménagée dans ce fond. Par cette suspension élastique on peut soumettre cette paroi à des secousses qui sont provoquées par une came ou analogue (non montrée), entrafnée par l'axe de commande du ventilateur et qui vient buter par intermittence sur la butée 15 déjà mentionnée.
Selon une variante de détail de l'inven- tion, on constitue avantageusement la butée 15 par un galet 111.
Dans le cas du présent mode de réalisa- tion, et à supposer que l'on utilise un tel galet 111, on monte celui-ci sur un axe cylindrique 112 supporté, d'une manière réglable, par un support 115 lié à la paroi externe 106 de l'appendice ; et,pour empêcher que des matières pulvérulentes puissent pénétrer entre le galet et son axe, on engage de part et d'autre dudit galet, sur l'axe 122, des rondelles 113 en une matière souple telle que du feutre.
On peut également, comme montré sur la figure 10, remplacer le galet par une bille llla qui est logée en partie dans un trou 114 ménagé dans le support
113, cette bille reposant également en partie dans une encoche ou empreinte ménagée dans l'extrémité libre d'une vis de soutien 116.
Une autre variante du galet est montrée sur la fig. 11 et dans ce cas le galet cylindrique lllb porte sur ses deux faces terminales des pointes coniques
117 qui sont logées dans des encoches ménagées respeoti- vement dans le support 113 et dans une vis de soutien 116, de sorte que ce galet peut tourner librement, avec un certain jeu, par rapport à son support, tout en pouvant ainsi s'orienter de lui-même avec un effet d'auto-aligne- ment.
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Oela étant*, et quel que soit l'agencement de la butée 15 ou du galet 111, dans le présent mode de réalisation, on établit, à l'intérieur de la paroi externe 106 de l'appendice distributeur, et à un certain éoarte- ment de cette paroi, une paroi interne et tubulaire 118 qui est suspendue par son extrémité supérieure à l'aide d'un rebord 119 serré entre la rondelle élastique 108 et le fond 109 du réservoir, par exemple à l'aide d'une bride 120.
Par ce montage on obtient, lorsque la paroi externe 106 subit des secousses par l'intermédiaire du dispositif à cames et à galets, décrit plus haut, que l'effet de ces secousses est transmis sous forme de vi- brations du deuxième ordre, et par l'intermédiaire de la rondelle 108, à la paroi interne 118.
On obtient ainsi que la matière pulvéru- lente, qui est déversée hors du réservoir 1 dans la ca- vité limitée par la paroi interne 118, subit des vibra- tions rapides et peu importantes, résultant des secous- ses susdites, de sorte que ces matières ne risquent pas d'être coincées dans l'appendice et sont régulièrement distribuées par celui-ci.
Comme déjà expliqué plus haut, on établit dans l'extrémité libre de la paroi externe 106 un tamis 9, plan ou légèrement bombé, qui est avantageusement soutenu de manière aisément amovible et, par exemple, par des pattes élastiques 22 (figure 9). Le tamis
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peut présenter une surface perforée sensiblement unie, mais on a constaté qu'on obtient des résultats bien meil- leurs quand on fait comporter à cette surface des protu- bérances analogues à celles montrées à titre d'exemple sur les figures 18 à 23.
Sur les figures 18 et 19, ces protubéran- ces sont constituées par des nervures 21a qui s'étendent suivant des cordes du disque qui forme le tamis en ques- tion. Ces nervures ont, par conséquent, des longueurs différentes et un nombre quelconque de ces nervures peu- vent être prévues, en saillie, sur la face interne du tamis.
Sur les figures 20 et 21 on a recours à des nervures 21b, ayant une forme circulaire et étant concentriques au tamis 9. Egalement dans ce cas un nombre plus ou moins grand de ces nervures peut être prévu.
Sur les figures 22 et 23 on constitue les protubérances par des saillies circulaires 21c réparties régulièrement sur toute la surface du tamis 9 en étant disposées, par exemple, suivant des rayons de celui -ci.
Le tamis lui-même est placé sur un sup- port 23 dont le diamètre extérieur correspond sensi- blement à celui de la paroi externe 106 de 1'appendice.
On peut faire comporter à ce support un rebord inté- rieur 24 auquel on peut donner une largeur plus ou moins grande en vue de régler, en conséquence, le débit du ta- mis. A l'appendice, on peut alors adjoindre plusieur ta- mis dont le rebord 24 est plus ou moins grand ; on peut ainsi, en changeant le tamis utilisé, modifier le débit dans un sens ou dans l'autre, suivant nécessité. Au lieu de munir le support 23 d'un rebord fixe 24, on peut égale- ment adjoindre à un tamis plusieurs anneaux plats ayant des largeurs différentes ; on pose l'un de ces anneaux sur
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ce tamis, à l'intérieur de l'appendice, en concordance av le débit que l'on veut obtenir.
Par les protubérances que comporte le tamis, on obtient, pendant le mouvement vibratoire auquel est soumis, par l'effet des chocs, soit l'appendice 7 dans son entier, soit sa paroi externe 106, dans le cas où l'appendice est constitué comme il vient d'être dit, que les matières pulvérulentes qui reposent sur le tamis subissent un effet de râpage par lequel ces matières sont désagrégées, même si elles sont agglomérées sous forme de particules relativement grossières. On obtient donc un débit résilier de la poudre à travers les perforations du tamis qui agit comme une râpe sur la partie inférieure de la masse accumulée dans l'appendice distributeur.
Pour ce qui est de la tuyère 8, il est avantageux de l'établir comme indiqué, notamment sur la figure 9. Selon cette variante de détail, l'air aspiré par le ventilateur 2 passe, non seulement dans l'inter- valle existant entre le tamis 9 et la face supérieure de ladite tuyère, pour entraîner les matières déposées sur celles-ci, mais également par des fentes horizonta- les telles que 27 et 28, ménagées dans le fond de la tuyère 8 et décalées en hauteur les unes par rapport aux autres, de sorte que le fond forme un ensemble à gradins dont les paliers recueillent les matières distribuées.
Les matières recueillies par chacun de ces paliers sont donc balayées par le courant d'air parvenant, soit par l'entrée 29 de la tuyère 8, soit par l'une ou l'autre des fentes 27 et 28. On obtient ainsi que les matières sont aspirées par le ventilateur, à mesure qu'elles se déposent, par des courants différents et dont le nombre peut, bien entendu, être choisi aussi élevé qu'on le désire. Comme les bords de chaque fente se trouvent d'aplomb dans un plan vertical ou se chevauchent légè-
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rement, et compta tenu de l'aspiration d'air continuelle, on ne doit pas craindre une perte de matières à travers ces fentes.
Il peut être avantageux de fermer le ré- servoir 1 par un couvercle 104. Si l'on veut assurer la fermeture étanche de ce couvercle à l'aide d'un joint on préconise, conformément à l'invention, d'appuyer ce- lui-ci à l'aide d'un étrier 30 constitué, ainsi qu'il est représenté sur les figures 8 et 17, par un fil élastique convenablement plié et qui prend appui sur la paroi dor- sale du couvercle par des articulations 31 dans lesquel- les sont engagées les extrémités libres recourbées des branches de cet étrier. La partie médiane 32 de celui-ci est convenablement courbée et occupe un emplacement tel, quand le couvercle est fermé et que l'étrier 30 est ra- battu, qu'on puisse engager sur cette partie 32 un cro- chet basculant 33 ou analogue qui prend appui en 34 sur la paroi extérieure du réservoir 1.
Chacune des branches est reliée au couver- cle 104 par l'intermédiaire d'un bouton 35 muni d'un ori- fice dans lequel la branche est engagée, ce bouton étant fixé sur le couvercle, au besoin par l'intermédiaire d'un écrou 36 et de joints 37 en caoutchouc ou analogue, qui forment des articulations élastiques entre ces boutons et leurs appuis. On établit ces deux boutons, suivant la ligne longitudinale médiane du couvercle, en des points écartés entre eux et espacés des bords de celui-ci. Ces points sont choisit, de manière telle que chaque bouton se trouve sensiblement à une distance radiale constante du con- tour de la partie voisine du couvercle et qu'une distance à peu près deux fois plus grande sépare les deux boutons entre eux. Par ailleurs, le crochet élastique 33 est engage sur la partie médiane 32 de l'étrier.
L'effort exercé par le crochet est transmis par les branches 30 de l'étrier
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respectivement sur les boutons 35 et cet effort est ré- parti radialement et uniformément tout autour de chaque bouton, de sorte que -'on obtient une application régu- lière du pourtour du couvercle 104 sur son appui.
Pour ce qui est du montage du récipient 1 sur le corps de l'utilisateur, lorsqu'il s'agit d'un ap- pareil portatif, on pourra l'assurer avantageusement, conformément à une autre disposition de la présente in- venti on, à l'aide de supports en fils relativement sou- ples 38 tels que représentés sur la figure 17.
Ces supports (qui sont avantageusement métalliques) pourront aisément être adaptés dans des fer- rures 39 solidaires de la poudreuse, et ils recevront une forme appropriés permettant de les adapter sur les épaules de l'usager avec, en 121, une partie élargie ré- partissant convenablement les efforts.
Malgré l'élasticité des fils constituant ces soutiens ou supports 38, il peut être préférable d'é- tablir des soutiens s'adaptant d'eux-mêmes à la forme de l'épaule de l'utilisateur, pour éviter de gêner celui-ci, en particulier au cours de ses mouvements pour l'utili- sation d'un appareil conforme à l'invention . Les figures 13 à 16 montrent quelques modes de réalisation de tels soutiens.
Sur la figure 13, le soutien 38a a la forme d'un U dont les branches latérales sont recourbées mais dont la traverse médiane 50 est reetiligne. Les extrémi- tés libres de chacune des branches du soutien 38a sont courbées de manière que chacune d'entre elles présente une partie rectiligne 51. Au-delà de cette partie les bouts 52 sont recourbés à angle droit l'un vers l'autre, afin qu'ils puissent être engagés dans la douille du sup- port 39 (fig. 17).
A
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Une courroie 53, en une matière souple et pratiquement inextensible, par exemple en une matière textile, et qui est repliée sur elle-même en son milieu, est engagée sur la traverse rectiligne 50 où elle est maintenue par un rivet 53a ou par couture. Les extrémité libres de cette courroie prennent respectivement appui sur les parties rectilignes 51 susdites où elles sont également maintenues par des rivets 54 ou analogues.
On donne à cette courroie des dimensions telles que la longueur utile de chacun des brins, dont les extrémités prennent appui respectivement sur la tra- verse 50 et sur la partie rectiligne 51, soit moindre que celle de la branche métallique correspondante du soutien 38a. Il en résulte, lorsqu'on engage le soutien ainsi constitué sur l'épaule, que les deux brins de la courroie
53 viennent prendre appui sur celle-ci en étant tendus sans que les fils métalliques, constituant l'armature de ce soutien 38a, puissent toucher l'épaule.
Pour maintenir chaque brin de la courroie
53 en regard de la branche correspondante de l'armature métallique 38a, on a recours à une bride 55 qui est fixée par exemple, par un rivet 56 au Brin correspondant de la courroie 53 et qui contourne librement ou avec un certain jeu la branche voisine du soutien 38a. De cette manière, il subsiste une légère liberté de mouvement de la cour- roie par rapport à son support métallique, aussi bien dan le sens longitudinal que dans le sens transversal.
Sur la fig. 14, les extrémités libres des brins de la courroie 53 ne sont pas attachées directement aux branches parallèles du soutien 38b, mais comportent des oeillets 57 qui sont engagés avec Jeu dans des épaule ments rectilignes 51a des extrémités libres desdites bran ches.
Sur la figure 15, le soutien 380 ne cors-
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porte qu'un fil métalli que , ce qui convi ent notamment pour des appareils plus logera, et la courroie 33a ne comprend qu'un seul brin fixé, d'une part, à une extré- mité courbée 50a du fil métallique 38c, alors que son autre extrémité est attachée à une partie rectiligne 51 du bout recourbé 58, en forme de Z, du fil métallique dont l'extrémité libre 52 peut être engagée dans une douil le du support 39 analogue à celle montrée sur la figure 17.
Sur la figure 16, on constitue l'armature métallique du support 38d également par un fil métal- lique élastique recourbé en forme de U, mais dans ce cas la traverse rectiligne 59, qui relie les deux bran- ches de cette armature entre elles, est en gagée dans une ferrure appropriée en deux pièces qui remplace le support 39 de la figure 17. A proximité de cette traverse, cha- que branche de cette fermeture forme un double coude de manière à comporter une partie rectiligne 60. L'extré- mité libre 61 de chaque branche est également recourbée sur elle-même pour former une partie rectiligne. Aux parties rectilignes des extrémités de chaque branche, on attache une courroie 53b qui n'intéresse donc que la branche à proximité de laquelle elle est établie.
La figure 12 montre, schématiquement,, un autre moyen de support de l'appareil qui comprend des bretelles 40, en cuir, en tissus ou autre matière appro- priée, ces bretelles étant destinées à passer sur les épaules de l'opérateur et à se croiser dans le dos de celui-ci. Une extrémité de chaque bretelle 40 est fixée à une ferrure 41 munie d'ouvertures 42 ou autres moyens de suspens on, dans lesquels on vient engager des cro- chets prévus sur la paroi dorsale du réservoir 1. Ces ferrures 41 portent également une patte perforée 43 à laquelle on peut fixer, par une boucle 44, l'extrémité
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libre de l'autre bretelle 40. Les deux ferrures 41 sont reliées entre elles par une bande transversale 45.
En suite de quoi, et quel que soit le mode de réalisation adopté, on obtient un ensemble dont le fonctionnement ressort suffisamment de ce qui précède, pour qu'il soit inutile d'insister à son sujet et qui présente, par rapport aux appareils du genre en question déjà existants, de nombreux avantages, notamment : - celui de se prêter à une fabrication simple et robuste, notamment du fait que le récipient peut être fixé sur le ventilateur de façon substantiellement rigide.
- celui d'assurer une homogénéité parfaite du mélange air-poudre, - celui de permettre un accès particulièrement aisé aux divers organes, - et celui d'être, pour l'utilisateur, d'un port relati- vement confortable.
Comme il va de soi et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à ceux de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, ayant été plus spécialement envisagés ; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes.