BE486747A

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Info

Publication number: BE486747A
Authority: BE

Description

Machine destinée à l'alésage et au chanfreinage des plaques tubulaires et au sertissage et bordage des tubes.

'La présente invention se rapporte à une machine destinée au sertissage de tubes dans des plaques eu autres supports ana- logues, par exemple pour le sertissage de tubes de chaudières, de condenseurs, d'échangeurs de chaleur et autres appareils simi- laires, et d'une manière générale à tout ce qui concerne l'assen- blage des tubes par sertissage (mandrinage des pipes d'échappe- ment sur les culasses de moteurs à combustion interne par exem- ple). Cette machine permet en une seule opération d'aléser au diamètre voulu une perforation et de refouler en même temps l'un des bords de cette perforation. Ainsi, cette machine peut aléser à un diamètre déterminé une perforation percée dans une plaque et former en même temps un chanfrein sur l'un des bords de cette perforation.

Jette machine peut aussi agrandir le diamètre d'un tube de façon qu'il s'applique exactement contre les parois d'une perforation formée dans une plaque et rabattre en même temps le bord terminal du tube contre le bord chanfreiné de la perforation. Toutes ces opérations peuvent se faire avec la même

machine dans laquelle il suffit simplement de changer la tête .

A cet effet, la machine suivant l'invention est carac- térisée principalement en ce qu'une tête tubulaire rotetive forcée d'une partie cylindrique pouvant s'engager dans la per- forai on à aléser et d'une partie renflée, présente dans sa partie cylindrique des lumières longitudinales dans lesquelles sont logés des rouleaux dont l'axe est sensiblement parallèle à l'axe de la tête tubulaire et dans sa partie renflée des logements qui peuvent recevoir des galets dent l'axe est incliné sur l'axe de la tête tubulaire et dont la surface périphérique peut s'engager contre l'un des bords de la perforation, tandis qu'une broche conique traversant axialement la tête tubulaire peut recevoir un mouvement d'avancement de façon à pousser progressivement vers l'extérieur les rouleaux cylindriques,

de sorte que ces rouleaux refoulent le métal de la perforation et agrandissent son diamètre pendant que les galets refoulent le métal du bord de la perforation.

Ladite tête est fixée de façon amovible sur un corps tubulaire rotatif s'appuyant par l'intermédiaire d'une butée à billes contre la pleque perforée dans laquelle les tubes doivent être sertis.

La tête peut être agencée de manière que sa partie cylindrique puisse s'engager (Jans les perforations des plaques destinées à recevoir des tubes, de sorte que les rouleaux alèsent les perforations au diamètre voulu, pendant que les galets forment un chanfrein sur le bord desdites perforations.

La tête peut aussi être agencée de manière que sa partie cylindrique puisse s'engager dans les tubes à sertir de façon que les rouleau? appliquent les parois de ces tubes contre les parois des perforations, pendant que les galets rabattent l3 bord terminal des tubes contre le bord chanfreiné des perfora- tions.

En donnant aux organes d'assemblage des différentes têtes sur le corps, des forces et des dimensions identiques, il

suffit d'avoir à sa disposition un jeu d'un petit nombre de têtes pour permettre le sertissage de toute la gamme des tubes que l'on rencontre habituellement sur la même machine.

D'autres caractéristiques de l'invention apparaîtront au cours de la description ci-après de la machine de sertissage suivant l' invention.

Au dessin annexé est représentée, à titre d'exemple, une frome d'exécution de cette machine.

La fig. 1 en est une coupe longitudinale suivant I-I de la fig. 2, la tête tubulaire étant agencée pour aléser et chanfreiner des perforations dans des plaques ou outres supports.

La fig. 2 est une coupe suivant II-II de la fig. 1.

La fig. 3 est une coupe longitudinale suivant III-III de la fig. 4 d'une tête tubulaire destinée à mandriner les tubes et à rabattre l'un de leurs bords contre la plaque dans laquelle ils sent sertis.

La fig. 4 est une coupe suivant IV-IV de la fig. 3.

La fig. 5 représente une fourrure destinée à maintenir les rouleaux et galets dans la tête tubulaire.

La fig. 6 représente une variante.

La machine à sertir les tubes suivant l'invention com- prend un corps tubulaire 1 qui peut tourner librement et qui peut s'appuyer contre la plaque P dans laquelle il faut sertir les tubes per l'intermédiaire d'une butée à billes 2 et d'une pièce d'appui 3. Le logement taraudé 4 du corps 1 perr.et de fi::er dans ce corps une tête tubulaire pourvue des organes destinés à agir directement sur le métal des tubes à sertir et sur le métal des perforations ménagées dans la plaque P.

La tête tubulaire destinée à réaléser les perforations dans la plaque P et à forcer un chanfrein au bord de chaque perforation comprend, comme le montrent les fi gs. 1 et 2, une partie cylindrique 5 ayant un diamètre plus faible que celui des perforations de la plaque P de façon à pouvoir s'intro- duire dans les perforations. La tête comprend en outre une

partie renflée 6 terminée par une couronne filetée 7 se vissant dans le logement taraudé 4 du corps 1.

La partie cylindrique 5 est percée de lumières longi- Cutinales 8 dans lesquelles sont logés des rouleaux 9 dont l'axe est sensiblement parallèle à l'axe de le tête tubuleire.

La partie renflée 6 est pourvue du coté dirigé vers la partie cylindrique 5 de logements dans lesquels peuvent tourner libre- ment des galets 10 dont l'axe est incliné sur l'axe de la tête tubulaire, et dent la surface périphérique peut s'engager contre le bord de la perforation de la plaque P. Ces galets on avantageusement une forme conique. Une fourrure cylindrique 11 (figs. 2 et 5) est insérée dans la perforation centrale de la tête et est pourvue de dents 12 disposées entre les rouleaux 9 et les galets 10 et maintenant ces rouleaux et galets en place dans la tête tubulaire.

Une broche traversant axialement le corps et la tête tubulaires 1 et 5 est terminée d'une part par un calibre coni- que 13 s'engageant contre les rouleaux 9 et d'autre part par une portée carrée hexagonale ou autre 14 par laquelle on transmet à la broche un mouvement de rotation et un mouvement d'avancement vers la tête tubulaire par une transmission quel- conque de type connu dans les appareils à mandriner les tubes.

Par suite du mouvement d'avancement du calibre conique 13, les rouleaux 9, qui ont de préférence.une légère conicité en sens inverse de celle du calibre 13, sont repoussés par le calibre vers l'extérieur de la partie cylindrique 5 de la tête tubulaire et refoulent le métal de la perforation ménagée dans la plaque P jusqu'à ce qu'en obtienne le diamètre d'alésage voulu. Pendant ce temps les galets 10 appuient contre le bord 15 de la perforation et refoulent ce bord de façon à obtenir un chanfrein. On remarque donc ou'en une seule opération, on peut faire à la fois le réalésage des perforations de la plaque P et le chanfreinage du bord de ces perforations.

La tête 5-6 qui vient d'être décrite peut être rempla- cée sur le corps 1 par une tête analogue, mais destinée à

mandriner les tubes enfilés dans les perforations de la plaque P et à sertir les extrémités de ces tubes. Cette tête (figs. 3 et 4) comporte aussi une partie cylindrique 16 avec des lu- mières 17 dans lesquelles sont logés des rouleaux 18, et une partie renflée 19 pourvue de logements dans lesquels sont montés rotativement des galets 20 de forme générale conique dont l'axe est incliné sur l'axe de la tête tubulaire. Une fourrure anale- gue à la fourrure 11 décrite pour la tête des figs 1 et 2 main- tient les rouleaux 18 et les galets 20 en place. La partie cylin- drique 16 a dans ce cas un diamètre permettant son introduction dans le tube à sertir.

Lors de l'avancement de la broche 13 (fig. 1), les rouleaux 18 repoussés vers l'extérieur mardrineront le tube et l'appliqueront contre les parois de le perforation de la plaque P, tandis que les gorges annulaires 21 dont sont pour- vus les galets 20 s'appliqueront contre l'extrémité du tube et rabattront ses bords contre la plaque P autour de la perforation.

On remarque encore qu'en une seule opération, on effectue à la fois le mandrinage du tube et son bordage.

Le calibre conique 13 ne doit être avancé que de la quantité juste nécessaire soit pour donner à la perforation de la plaque P le diamètre voulu, soit pour appliquer le tube contre les parois de la perforation. On comprend que si ce calibre conique était avancé d'une distance trop grande, la par- tie conique 13 allant en s'élargissant pousserait les rouleaux 9 ou 18 d'une manière exagérée et risquerait de fissurer les parois de la perforation ou d'amincir trop fortement le tube.

Pour éviter cet inconvénient, une butée fixce à l'extrémité de la broche 13 coopère avec l'extrémité du corps 1 pour li- miter le déplacement de la broche. Dans l'exemple de la fig. 1, cette butée est formée d'une douille 22 terminée par un collet 23 maintenu dans un manchon 24 emboîté sur un écrou 25 se vis- sant sur la partie filetée 26 de la broche. Un contre-écrou 27 bloque l'ensemble dans la position qu'on lui a donnée. La douille 22 protège le filetage de la broche et une butée à

billes 28 permet à la douille 22-23 de tourner par rapport à la broche et aux écrous 25 et 27.

Pour limiter le déplacement de la broche on visse l'écrou 25 sur la partie filetée 26 de façon à réserver entre la butée 23 et l'extrémité adjacente du corps 1 une distance déterminée par l'extension de diamètre que l'on veut donner à la perforation de la plaque ou au tube à sertir .

On bloque la position choisie au moyen du contre-écrou 27. Lors de l'avancement de la broche, la butée 23 viendra s'arrêter contre le corps 1 et empêchera le calibre conique 13 de s'enfon- cer davantage dans la tête tubulaire.

A titre de variante, la butée, au lieu d'être constituée comme le montre la fig. 1, peut être constituée comme le montre la fige 6. Dans cette variante, les pièces 22, 23, 24 et 28 de la fig. 1 sont supprimées et il ne reste que les écrous 25 et 27. Mais dans ce cas, le corps 1 et l'écrou 25 présentent sur leurs faces en regard des dents 29 et 30 qui s'engagent l'une contre l'autre lorsque la broche 13 a terminé sa course. Le corps 1 est alors solidarisé en rotation avec les écrous et avec la broche, et comme le corps et les écrous sont maintenus par la plaque dans laquelle on fait le sertissage, la rotation de la broche a pour effet de dévisser celle-ci des écrous et de retirer la broche 13 de la tête tubulaire.

L'appareil suivant l'invention peut servir pour sertir des tubes ayant des diamètres assez différents entre eux. 11 suffit simplement lorsque les diamètres des tubes à sertir diffèrent de ceux des tubes précédemment sertis, d'enlever le tête tubulaire et de la remplacer par une nouvelle. Un jeu de six têtes suffit à traiter toute la gamme des tubes que l'on ren- contre généralement en pratique. Les couronnes filetées 7 ter- minant les têtes sont toutes de mêmes dimensions, de sorte que toutes les têtes peuvent se fixer sur le même corps 1.

L'invention n'est évidemment pas limitée à la forme d'exé cution ni aux détails de réalisation décrits ci-dessus, et on peut @ apporter des modifications sans s'écarter du domaine de l'invention

Claims

REVENDICATIONS. - 1.- Machine destinée à l'alésage des perforations ,et au sertissage de tubes dans des plaques, caractérisée en ce qu'u- ne tête tubulaire rotative, formée d'une partie cylindrique pouvant s'engager dans la perforation à aléser et d'une partie renflée, présente,dans sa partie cylindrique des lumières longitu- dinales dans lesquelles sont logés des rouleaux dont l'axe est sensiblement parallèle à l'axe de la tête tubulaire et dans sa par- tie renflée des logements qui peuvent recevoir des galets dont l'axe est incliné sur l'axe de la tête tubulaire et dont la surfa- ce périphérique peut s'engager contre l'un des bords de la perfora- tion, tandis qu'une broche conique traversant axialement la tête tubulaire peut recevoir un mouvement d'avancement de'.façon,

à pous- ser progressivement vers l'extérieur les rouleauy cylindriques, de sorte que ces rouleaux refoulent le métal de la perforation et agrandissent son diamètre pendant que les galets refoulent le métal du bord de la perforation.

2.- Machine suivant la revendication 1, caractérisée en ce que cette tête peut être agencée de manière que sa partie cy- lindrique puisse s'engager dans les perforations des plaques des- tinées à recevoir des tubes, de sorte que les rouleaux alèsent les perforations au diamètre voulu, pendant que les galets forment un chanfrein sur le bord desdites perforations.

3.- Machine suivant la revendication 1, caractérisée en ce que cette tête peut être agencée de manière que' sa partie cylindrique puisse s'engager dans les tubes à sertir de façon que les rouleaux appliquent les parois de ces tubes contre les parois des perforations, pendant que les galets rabattent le bord terminal des tubes contre le bord chanfreiné des perforations.

4.- Machine suivant la revendication 1, caractérisée en ce que la tête est fixée de façon amovible sur un corps tubulaire rotatif s'appuyant par l'intermédieire d'une butée à billes contre la pleque dans laquelle les tubes doivent être sert is . <Desc/Clms Page number 8>

5.- Machine suivant les revendications 1 à 4, caractérisée en ce que la tête destinée à parachever les perforations des plaques destinées à recevoir les tubes et la tête destinée à appliquer les parois d'un tube contre les parois d'une perfo- ration sont pourvues d'organes d'assemblage identiques pour pou- voir s'assembler au corps tubulaire de façon interchangeable.

6.- Machine suivant La revendication 1, caractérisée en ce que la broche conique axiale qui coopère avec les rou- leaux traverse de part en part le corps tubulaire et est termi- née par une portée carrée,hexagonale ou autre sur laquelle est exercé l'effort moteur pour faire tourner la broche.

7.- Machine suivant la revendication 1, caractérisée e n ce qu'une butée réglable portée par la broche coopère avec l'extrémité ru corps tubulaire rotatif pour limiter l'avance- ment de la broche dans la tête tubulaire.

8.- kachine suivant la revendication 7, caractérisée en ce que cette butée comprend un écrou pouvant se visser sur la broche.

9.- Machine suivant les revendications 7 et 8, caracté- risée en ce que l'écrou et le corps sont pourvus sur leurs faces en regard d'épaulements dirigés en sens contraires qui rendent ce corps et cet écrou solidaires en rotation lorsque la broche est à fond de course, de sorte que lorsque l'on continue à faire tourner la broche, celle-ci se dévisse et sort de la tête tubulaire.

10.- Machine destinée à l'alésage des perforations et eu sertissage de tubes dans des plaques en substance comme décrit ci- dessus et comme représenté aux dessins annexés .

8 rôles .