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Perfectionnements aux carreaux pour obtenir des motifs d'orne- ment à traite curvilignes et procédé de fabrication de ces carreaux.
La présente invention concerne des éléments de construction susceptibles d'être combinés entre eux pour obtenir des surfaces ornées en mosaïque et plus particulièrement pour carrelages ornementaux à mosaïque, ainsi que le procédé de fabrication de ces éléments.
Pendant de nombreuses années, les fabricants et répartiteurs avaient l'habitude de fournir aux entrepreneurs des carreaux de formes et de dimensions normalisées, toutes les formes ne comportant que des bords droits; par exemple des carreaux étaient carrés, rectangulaires, triangulaires,
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hexagonaux ou autres formes géométriques ne comportant que des bords droits. Ces formes de carreaux étaient disponibles dans une grande variété de couleurs et on pouvait les combiner, comme cela se pratique toujours, de façon à obtenir un nombre infini de motifs de carrelage en mosaïque sur l'établissement des planchers, des parois, etc..
Toutefois, ces motifs ont été limités dans l'ensemble à des lignes droites et pendant très longtemps on a exprimé le désir de pouvoir réaliser des motifs pour mosaïques ou de carrelages composés, surtout pour le sol et les murs, comprenant des lignes courbes. Autant que l'on sache, on ne connait pas de carreaux pour la cons- truction de motifs composés ayant des traits curvilignes lorsque ces carreaux sont posés de manière que leurs bords soient continuellement juxtaposés l'on à l'autre tandis que leurs bords adjacents sont complémentaires l'un à l'autre.
Or, on a conçu un moyen de diviser des carreaux carrés et rectangulaires en unités de carreaux ayant des formes telles que l'en peut produire un nombre à peu près infini de motifs différents de mosaïques pour carrelage, qu'il est impossible d'atteindre d'ordinaire en combinant des carreaux-n'ayant que des bords droits, ces nouvelles com- binaisons étant réalisées par l'assemblage de plusieurs carreaux unitaires du genre nouveau énoncé plus haut ; en o utre, on peut obtenir un nombre encore plus élevé de motifs différents en combinant les nouveaux types de carreaux unitaires avec des carreaux ne comportant que des bords droits.
Par conséquent, un des principaux buts de l'in- vention consiste à produire des carreaux unitaires en un nombre minimum de formes différentes et que l'on peut néan- moins combiner, avec ou sans l'addition de carreaux de formes
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différentes, pour obtenir un nombre très élevé de motifs diffé- rents de carrelage en mosaïque qu'il était impossible d'attein- dre jusqu'ici en utilisant les carreaux ayant les formes conçues jusqu'à ce jour; de plus, l'invention a pour but de prévoir un procédé de fabrication permettant de réaliser ces carreaux unitaires d'une façon rapide et économique.
Un autre but de l'invention consiste à obtenir les carreaux unitaires suivant l'invention à partir de carreaux de formes carrée ou rectangulaire en sectionnant simplement les carreaux carrés et rectangulaires d'une façon prédéterminée et suivant une ligne courbe.
Un autre but de l'invention consiste à prévoir les carreaux unitaires indiqués ci-dessus de façon à pouvoir 1= diviser ultérieurement d'une façon prédéterminée en d'autres formes de carreaux que l'on peut combiner avec ou sans d'autres carreaux de formes différentes pour obtenir d'autres motifs de carrelage en mosaïque; en outre, l'invention a pour but de prévoir des carreaux unitaires permettant leur fractionnement facile et rapide d'une façon prédéterminée soit au lieu de fabrication, soit au lieu de vente ou encore au lieu de pose.
Un autre but de l'invention consiste à prévoir des éléments unitaires de carreaux et des segments de carreaux ayant des formes différentes en nombre très limité, la forme des différents éléments ou segments étant conçue pour que les motifs de carrelage qu'ils permettent de réaliser soient caractérisés par des traits ou chemins curvilignes.
Les autres buts de l'invention deviendront évi- dents au cours de la description ci-après.
Pour permettre de mieux comprendre l'invention, on a représenté sur le dessin annexé quelques modes de réalisation
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donnés à titre d'exemple non limitatif. Sur le dessin:
La fig.l est une vue en plan de deux carreaux uni- taires identiques suivant l'invention, juxtaposés de manière à former un carré.
La fig.2 est une vue en plan de deux autres cafi@@ unitaires identiques conformes à l'invention et juxtaposés de manière à former ensemble un carré.
Chacune des figures 3, 4, 5 et 6 est une vue en plan relative à quatre segments de carreau conformes à l'in- vention, juxtaposés et formant ensemble un carré, les diffé- rentes figures montrant diverses formes de segments de carreaux.
Les fig.7, 8 et 9 montrent respectivement en plan des exemples de différents motifs de carrelage que l'on peut créer en combinant les éléments de carreaux suivant l'invention.
Les différents chiffres et lettres de référence se réfèrent à des parties analogues sur toutes les figures du dessin.
Si l'on se réfère au dessin, on voit que la fig.l montre deux carreaux unitaires identiques 1 et 2 et que la fig.2 montre également deux carreaux unitaires identiques 3 et 4 et que, dans chaque cas, les éléments sont juxtaposés de manière former ensemble un carré, c'est-à-dire donnant naissance à un carreau carré en deux pièces. Chacun de ces éléments de carreaux 1, 2, 3 et 4 présente deux bords parallè- les et opposés a - b qui donnent lieu à des angles d'équerre m - n avec un troisième coté droit 2.ainsi qu'un bord curvi- ligne b opposé à c et s'étendant de l'un à l'autre des bords parallèles a et b.
Les extrémités du bord d rencontrent les bords parallèles a et b à la perpendiculaire de ceux-ci, ce qui signifie que si les extrémités du bord d rencontrent les
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borde a et ! de la façon représentée, la tangente à cette cour- be au point de rencontre avec a ou b sera perpendiculaire à ce côté a eu b. En outre, le coté d a une forme telle que si l'on assemble deux éléments identiques de carrelage, tels que 1 et 2 ou 3 et 4 et que l'on forme un carré ou un rectangle, le centre géométrique du carré ou du rectangle se trouve sur ce bord d en son point central, tel que e.
De préférence, les bords droits a et b n'ont pas la même longueur, Pour obtenir un carré par la juxtaposition correcte de deux unités identi- ques telles que 1 et 2 ou 3 et 4, il faut que la somme des longueurs des bords parallèles a et b soit égale à la longueur totale du bord c. Bien entendu, ce n'est pas le cas lorsque les deux unités identiques forment un rectangle,
Dans un mode préféré de réalisation de 1* invention ; le bord curviligne d est ondulé sous forme d'une courbe s'infléchissant au point central e,, les deux courbes ainsi obtenues ayant le marne rayon et leur centre respectif placé sur le côté opposé a ou b ou sur le prolongement de ces cotés.
La forme de base des éléments unitaires séparés de carreau peut être définie comme étant celle de la figure géométrique de l'une des moitiés d'un carré ou d'un rectangle que l'on obtiendrait en sectionnant un véritable carré ou rectangle le long d'une courbe sinueuse engendrée par les arcs de deux cercles de même rayon et tangents l'un et l'autre au centre exact du carré ou rectangle, les centres de ces cercles étant situés dans la plan superficiel du carré ou rectangle et sur tous cotés opposés et parallèles du carré ou rectangle ou sur le prolongement de ces cotés.
Ces carreaux unitaires peuvent être obtenus en sectionnant simplement des carreaux carrés ou rectangulaires
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suivant une ligne courbe correspondant à la forme que l'on désire donner aux borda curvilignes des éléments unitaires de carreaux.
On remarquera que les formes AR des éléments uni- taires 3 et 4 de la fig.2 sont symétriques des formes AL des éléments unitaires 1 et 2 de la fig.l et que, par conséquent, en retournant des éléments tels que 1 ou 2 sens dessus dessous, ils offrent la forme de AL et, qu'inversement, en retournant les éléments 3 ou 4, ils prennent la forme AR. Il s'ensuit que si les deux surfaces des éléments unitaires sont suscep- tibles de constituer la surface visible ou décorative du carreau une fois posé, peu importe la façon dont sont tournées ces surfaces lorsqu'on coupe le carreau avec une matrice ou autre outil.
Toutefois, si l'élément de carreau ne présente qu'une seule surface susceptible d'être exposée, il y a lieu d'obtenir les formes AL et AR en présentant certains éléments dans,un sens et certains dans l'autre sens lorsqu'on les coupe à l'aide d'une matrice ou autre outil. Par conséquent, on peut appeler "droits" les éléments de carreaux AR et "gauches" les éléments AL.
Les éléments unitaires de carreaux suivant l'in- vention peuvent être obtenus autrement que par le sectionnement d'un carré ou rectangle. Par exemple, on peut les découper dans des flancs plats de matières ayant des formes différentes.
La fig.l montre schématiquement l'application de cette méthode.
On peut opérer comme suit: Les deux bords droi ts parallèles, tels que a et b, de l'élément désiré, ainsi que la ligne droite qui les relie, par exemple c, sont tracés sur la feuille ou planche. On détermine le centre du coté c., par exemple en f, et on trace une ligne & à partir de ! et perpendiculairement
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à c, et enfin on trace la ligne ondulée ou curviligne d qui s'étend entre les lignes a et b de manière que son point central e soit sur la ligne g. Si la distance entre les pointa f et ± est égale à la moitié de la longueur de la ligne c, l'élément de carreau constitue la moitié d'un carré.
Si la distance entre les points! et g n'est pas égale à la moitié de la longueur de c, l'élémentunitaire constitue la moitié d'un rectangle. On détache le carreau de la feuille ou plan- che du flanc de matières en découpant suivant la ligne d et le long des traits a,b et 2, dans la, mesure où ils ne consti- tuent pas déjà des bords libres,
A titre d'exemple, les figures 7 et 8 montrent deux motifs de carrelage que l'on peut réaliser en utilisant des éléments de carreaux ayant les formes AL et AR. On peut obtenir une multitude de motifs différents en utilisant des éléments de carrelage ayant les formes AL et AR avec ou sans combinaison de carreaux ayant d'autres formes telles que carrée; rectangulaire, triangulaire, etc.
En utilisant les éléments de carreaux suivant l'invention décrite ci-dessus, il est extrêmement simple de réaliser des formes de carreaux supplémentaires et d'augmenter ainsi dans une mesure considérable la diversité des motifs de carrelage que l'on peut réaliser. Par exemple, on peut obtenir des formes supplémentaires telles que BL et C (fig.3) ou BR et C (fig.4) ou DL et EL (fig. 5) ou DR et ER (fig.6), en section- nant des éléments unitaires de carreaux tels que les éléments de base 1, 2, 3, 4 (fig.l et 2), le long d'une ligne droite partant du point central e, du bord curviligne d pour rejoindre l'un des angles m ou n du carré formé par deux unités.
Ce sec- tionnement des éléments unitaires de carreaux pour former ces
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nouveaux segments peut s'effectuer très facilement en assem- blant en carrés les éléments unitaires de carreaux 1 et 2 ou 3 et 4 et en les découpant le long de la diagonale du carré entre les angles opposés de celui-ci. Ce découpage en ligne droite des éléments unitaires pour former des segments peut être facilement effectué par un poseur de carreaux utilisant un outil ordinaire pour le découpage des carreaux, mais il peut être également réalisé d'une façon simple et facile à l'usine ou aux points de répartition ou de dépôt où l'on exécu les ordres relatifs aux carrelages.
La fig.3 montre des éléments unitaires de carreaux 1 et 2 en forme de carré, découpés suivant la diagonale h pour former respectivement des segments de carreaux 5, 6 et 7, 8; la fig.4 montre des éléments de carreaux 3 et 4 assemblés en carrés et sectionnés suivant la diagonale 1 pour former respec- tivement des segments 9, 10 et 11, 12; la fig.5 représente des éléments 1 et 2 assemblés en carré et sectionnés le long de la diagonale pour former respectivement .des segments de carreaux 13, 14 et 15,16, et la fig.6 montre des éléments unitaires de carreaux 3 et 4 assemblés en carrésectionnés le long de la diagonale k pour former respectivement des segments de carreaux 17, 18 et 19,20.
La fig. 9 est un exemple d'un motif de carrelage que l'on peut réaliser en utilisant des éléments de carreaux ayant les formes AL, AR, BL, DR, C, DL, BR, EL, ER.
On peut envisager que les éléments de carreaux suivant l'invention seront réalisés en différentes couleurs et finis superficiels, de manière qu'en les combinant, même avec d'autres carreaux avec des couleurs ou des nuances for- mant contrastes on puisse créer une multitude de motifs mais,
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comme on l'a déjà souligné, tout cela peut être réalisé en n'exigeant du fabricant ou du dépositaire qu'une seule forme de base de l'élément unitaire (à moins qu'il soit nécessaire de disposer d'éléments "droits" et "gauches", l'un étant alors le contraire de l'autre).
Le carreleur étant ainsi en mesure de réaliser un nombre à peu près infini de motifs composés différemment suivant le procédé habituel de la pose des car- reaux, c'est-à-dire à l'aide d'une succession de carrés ou de blocs complets et bien délimités, ces motifs composés étant caractérisés par des traite ou des chemins curvilignes qu'il estimpossible de réaliser au moyen des carreaux ayant les formes connues jusqu'ici ; en outre, en découpant ultérieurement en diagonale l'élément de base suivant le procédé de l'inven- tion, le carreleur peut réaliser des éléments ayant au moins une ligne courbe, les motifs composés supplémentaires à lignes courbes, réalisables à partir de ces nouveaux éléments, sont énormément multipliés, tous ces éléments de carreaux consti- tuant les parties composantes d'un bloc ou carré de carreau.
Bien que la description ci-dessus et le dessin annexé se réfèrent seulement à certains modes particuliers de réalisation de l'invention, il est évident que celle-ci peut subir de nombreuses modifications et variantes à son appli- cation sans sortir de son cadre.