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"PERFECTIONNEMENTS A LA DECOUPE DANS LA FABRICATION/CONTINUE DU VERRE PLAN"..
Comme on le sait, la fabrication continue du verre en feuilles, par exemple celle du verre à vitre, comporte suivant un procédé très répandu, la production d'une bande de verre continue verticale.
Pour séparer de cette bande les éléments destinés à être livrés à la clientèle, on découpe habituellement la bande verticale en panneaux par des coupes transversales, successives, perpendiculaires à la direction de l'étirage, chaque panneau étant ensuite transféré de la position verticale à la position horizontale où il est divisé par dès coupes longitudinales en éléments rectangulaires de dimen- sions commerciales.
On a déjà proposé des moyens mécaniques pour exécuter l'une ou l'autre de ces opérations, mais jusqu'à présent il n'existe pas, à la connaissance de la Demanderesse, d'appareil qui réalise l'ensem- ble de toutes ces opérations d'une manière entièrement automatique.
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La présente invention a pour objet un procédé qui permet d'obte- nir les éléments rectangulaire s de dimensions commerciales sans in- tervention de main d'oeuvre, c'est-à-dire mécaniquement, à partir de la bande de verre continue verticale.
L'invention consiste à réaliser la succession des opérations mécaniques de découpe transversale de la bande verticale continue, de basculement du panneau ainsi découpé, de transfert sur la table de découpe finale en position horizontale, et l'exécution de cette dernière découpe, en associant ces opérations de telle façon qu'a- vant l'action des outils de découpe finale, un moyen mécanique auxi- liaire, commandé par l'une des opérations qui précède cette découpe oriente le panneau, amené en position horizontale, afin que les bords transversaux de ce panneau soient perpendiculaires à la direction des outils de découpe finale.
L'avantage principal de l'invention est de permettre de réaliser automatiquement l'ensemble des opérations de la découpe grâce à l'in- tervention du moyen mécanique d'orientation du panneau avant sa décou- pe finale, tout en employant des appareils simples tant pour l'exécu- tion de la découpe des panneaux dans leur ascension verticale que pour la découpe finale en position horizontale.
En particulier on peut se contenter, pour la découpe des pan- neaux pendant l'ascension verticale de la bande, des dispositifs, simples et robustes, utilisant un outil se déplaçant transversale- ment à la, bande sur une trajectoire fixe et avec une vitesse constan- te. On sait que dans de tels dispositifs, pour obtenir un trait de coupe horizontal, cette trajectoire doit être légèrement inclinée au-dessus de l'horizontale en raison de l'ascension continue de la bande pendant la durée du trajet de l'outil.
On sait aussi qu'on est amené à faire varier la vitesse d'as- cension de la bande soit pour régler l'épaisseur de la feuille soit pour tenir compte de variations éventuelles de la viscosité de la masse de verre à étirer.
Il en résulte donc que ce dispositif de découpe à vitesse et inclinaison fixées une fois pour toutes, très recommandable par sa
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simplicité et sa robustesse pourra, suivant la vitesse- d'ascension de la bande donner des traits de coupe qui ne seront pas toujours ri- goureusement perpendiculaires à l'axe longitudinal de la bande et qui par conséquent détermineront des panneaux dont les bords trans- versaux se seront pas toujours perpendiculaires à leur axe longitu- dinal.
Sans la mise en oeuvre du procédé suivant l'invention de tels panneaux se placeraient d'eux-mêmes sur la table de découpe finale, dans des positions telles que leurs bords transversaux ne seraient pas toujours perpendiculaires à la trajectoire des outils. Il en résulterait, après découpe, des éléments qui ne seraient pas par- faitement rectangulaires.
L'invention permet au contraire de découper des éléments ectan- gulaires tout en utilisant pour la découpe transversale mécanique de la bande verticale les dispositifs simples et robustes précités.
Le dessin annexé et la description suivante concernent une for- me de réalisation de l'invention donnée simplement à titre d'exemple et sans aucun caractère limitatif.
La fig. 1 est une élévation du dispositif de découpe transversa- le de la bande de verre en position verticale et du basculement du panneau pour l'amener en position horizontale.
La fig. 2 est une élévation du dispositif destiné à transférer le panneau sur la table de découpe.
La fig. 3 montre à plus grande échelle le détail d'une pince destinée à saisir le panneau pour le transférer sur la table.
Les figs. 4 et 5 sont des vues schématiques respectivement en élévation et en plan du dispositif de réglage de la position du pan- neau sur la table de découpe pour l'orienter convenablement.
La fig. 6 est une vue en plan schématique de ce même dispositif, le panneau étant orienté pour la découpe.
La fig. 7 est une élévation d'un chariot qui porte la pince de transfert du panneau sur la table de découpe et les outils de décou- pe longitudinale.
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La fig. 8 est une vue perspective d'un détail du chariot rela- tif à la mise en place et au relèvement des outils de découpe.
La fig. 9 est une vue en élévation d'un encliquetage comman- dant l'arrêt du mouvement du chariot à la fin d'un cycle de découpe.
Comme on le voit sur la figure 1, la bande de verre 1 sortant de la machine de fabrication 2 continue à l'élever et s'engage par sa partie terminale 3 dans un berceau 4 constitué essentiellement de deux flasques dans lesquels tourillonnent au moins deux paires de cylindres caoutchoutés 5,5' et 6,6' pressés l'un contre l'autre, deux à deux, par des ressorts ou des pièces de caoutchouc.
Ces rouleaux sont munis d'un encliquetage qui ne leur permet de tourner que dans le sens de montée de la bande.
Le berceau 4 représenté en traits plains dans sa position verti- cale et en traits ponctués dans sa position horizontale peut tourner autour d'un axe 7 au moyen d'une roue ou secteur denté 8 faisant corps avec le berceau et engrenant avec un pignon 9 dont l'arbre 10 est entraîné par un moteur électrique non représenté.
Lorsque la partie terminale 3 de la bande 1 a atteint dans le berceau une certaine hauteur déterminée qui dépend de la longueur du panneau que l'on veut détacher, elle rencontre un galet 11 tour- nant sur l'extrémité d'un levier 11a qu'elle fait basculer autour d'un axe 11± porté par un des flasques du berceau 4.
Ce levier 11a ferme un circuit électrique qui met en marche le mécanisme de découpe transversal. Celui-ci fonctionne, comme il est connu, en traçant un trait sensiblement horizontal en travers de la bande 1, au moyen d'un diamant ou d'une molette en acier 13 appuyant sur le verre à la hauteur d'un rouleau 14 qui résiste à la pression ainsi exercée. Le réglage de la hauteur de l'axe llb permet de découper des tronçons de longueur déterminée. La bande 1 et sa partie terminale 3 continuant leur ascension l'arête de la bande rencontre un second galet 12 tournant sur l'extrémité d'un levier 12a ayant son axe en 12b.
Le levier 12a dans sa rotation ferme, un second circuit électrique qui met en marche le moteur en- traînant le pignon 9 et provoquant ainsi le basculement du berceau 4
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et par suite la rupture de la bande 1 suivant le trait de coupe ; partie terminale de la bande forme dès lors un panneau séparé 3.
Pour déterminer cette rupture il est prévu que la position en hauteur de l'axe 12b dans le berceau 4 est réglée de manière que le basculement du berceau 4 n'ait lieu qu'au moment où le trait de cou- pe de la bande arrive au-dessus du niveau d'un rouleau 14' disposé du même côté que le trait de coupe. Ce rouleau s'oppose au déplace- ment latéral de la bande vers la gauche sous l'effet du basculement de la partie terminale de la bande ce qui facilite la rupture le long de ce trait de coupe.
Dans le basculement du berceau, le panneau tronçonné 3 qui se sépare de la bande 1 reste emprisonné entre les rouleaux groupés par paires 5,5' et 6,6' dont la pression a été réglée pour que le pan- neau 3 ne puisse glisser sous son propre poids. En fin de rotation du berceau un doigt 15 solidaire du berceau 4 vient rencontrer un contacteur électrique 16 qui coupe le courant du moteur de rotation du berceau. Le berceau porte sur chacun de ses flasques une tige 17 renflée qui vient à fa fin du basculement s'engager entre deux lames de ressort 18 présentant à leur entrée un étranglement ; ressort à boudin 19 fait effet d'amortisseur et repousse la partie renflée de la tige 17 contre l'étranglement ce qui assure au berceau une po- sition horizontale bien déterminée.
Le panneau 3 détaché de la bande et rabattu horizontalement doit être découpé dans le sens longitudinal, 1 pour affranchir les bords qui sont généralement irréguliers, et 2 pour la partager en éléments rectangulaires dont la largeur cor- respond aux dimensions commerciales.
A cet effet, une table de découpe horizontale fixe 20 est pla- cée dans le prolongement du berceau et à un niveau de quelques cen- timètres inférieur à celui du panneau après basculement. Au-dessus de la table et en travers de celle-ci est disposée une traverse 21 mobile d'un bout à l'autre de la table dans un sens et dans l'autre et qui porte les appareils de préhension et les appareils de découpe.
Le mouvement de la traverse est réalisé de la façon suivante :
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La traverse est supportée à chacune de ses extrémités par un montant vertical 22 auquel est fixé un fourreau 23 coulissant le long d'un guidage horizontal 24 parallèle à la table et situé en dessous de celle-ci. Sous la table et de chaque cote se trouve une chaîna sans fin 25 passant sur deux roues dentées 26 et 27 dont 1' une 26 a son arbre entraîné par un moteur. La chaîne porte un er- got 28 qui s'engage dans une fente 29 pratiquée dans le montant 22.
La fente 29 s'étend sur une hauteur au moins égale à. la distance qui sépare les deux brins de la chaîne de sorte que la chaîne 25 entraî- ne la traverse 21 et les appareils qu'elle supporte dans un mouve- ment de va-et-vient dont la vitesse s'annule à chaque extrémité pour changer de signe, puis croire progressivement, pendant que l'ergot 28 décrit la moitié de la circonférence de la roue dentée 26 ou de la roue dentée 27. On obtient ainsi à chaque extrémité de la table des arrêts et des départs sans à-coups.
La traverse porte-outils 21 étant à sa position de repos au bout de la table à droite, (opposée à la machine de production et au berceau) est mise en route vers la gauche par le doigt 15 qui, en même temps qu'il coupait celui du moteur du berceau, ferme un circuit comprenant le moteur entraînant la traverse et met ce moteur en route.
L'organe de préhension, ou pince, est constitué comme suit : un bâti 30 (ou deux) pouvant coulisser sur la traverse 21 porte un bras 31 à l'extrémité duquel est fixée une mâchoire garnie de caout- chouc 32 qui, à fin de course vers la gauche vient prendre contact sous le panneau 3 vers son extrémité. Sur un autre bras 33 situé au-dessus du précédent s'articule autour d'un axe 34 un levier cou- dé 35 portant à son extrémité inférieure une mâchoire 36 toujours sollicitée vers le bas par le ressprt 37 réunissant le levier 35 au bâti 30. A fin de course vers la gauche le panneau est saisi entre les deux mâchoires 32 et 36.
Par suite de l'obliquité de la partie inférieure du levier 35, dès que la traverse 31 se déplace vers la droite il s'exerce entre les deux mâchoires 32 et 36 un ser- rage tel que le panneau 3 est entraîné vers la droite par la traver-
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se lorsque cette dernière reprend cette direction de mouvement.
Lorsque le panneau a été entièrement dégagé du berceau, son extré- mité étant tombée sur la table, le levier 12a qui prenait jusque là qppui sur le verre retombe, et dans ce mouvement, ferme le cir- cuit électrique du moteur de relevage du berceau. En fin de course de celui-ci le doigt 15 rencontre un contacteur 16' qui coupe le circuit et le berceau reste immobile en position verticale, prêt à recevoir la bande de verre sortant de la machine qui a continué son ascension.
Vers la fin de la course de la traverse 21 vers la droite, l'extrémité arrière du panneau reposant sur la table de découpe 20, le mouvement de la traverse 21 provoque l'ouverture de la pince constituée par las mâchoires 32 et 36 qui lâchent le panneau ; lui-ci repose alors entièrement sur la table de découpe. L'ouvertu- re de la pince est provoquée de la façon suivante :
A l'extrémité inférieure du levier coudé 35 est attachée une chaîne 38 qui passe sur un galet de renvoi 39 dont l'axe est fixé au bâti 30. L'autre extrémité de la chaîne est attachée à un le- vier 40, tournant fou sur un axe 41, qui est supporté par les bâtis 30 ou par tout autre organe fixé à la traverse 21. Sur ce même axe peut tourner un levier 42 dirigé par son propre poids vers le bas.
Ce levier porte un talon 43 qui appuie par un talon correspondant sur le levier 40. Dans le mouvement de la traverse vers la droite et à l'instant où l'on veut provoquer l'ouverture de la pince, le levier 42 rencontre une butée fixe 43' dont la rampe 44 oblige le levier 42 et par suite le levier 40 à tourner autour de l'axe 41.
Dans ce mouvement le levier 40 tire sur la chaîna 38 qui oblige la mâchoire 36 à se relever et par conséquent à lâcher le panneau qui, n'étant plus entraîné, s'arrête et tombe sur la table dès que la mâchoire 32 continuant à se déplacer vers la droite, dépasse l'ex- trémité du dit panneau.
Dans la course en sens inverse, de la traverse, la butée 43' n'a aucune action sur le relevage de la mâchoire 36, le levier 42 étant, dans ce mouvement, sans action sur le levier 40. Dans toute
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cette course en sens inverse les mâchoires 32 et 36 restent sous l'action du ressort 37, soit en contact l'une avec l'autre, soit tout au moins à une distance l'une de l'autre inférieure à l'épais- seur des panneaux et se trouvent prêtes à saisir un nouveau panneau.
La mâchoire 32 est à un niveau un peu supérieur à celui de la table de découpe de sorte que, dans le retour vers la gauche elle passe au-dessus du panneau déposé, sans risquer de le rencon- trer.
Le panneau 3 ayant été déposé sur la table de découpe 20 com- me il vient d'être dit, il convient de le disposer dans une posi- tion bien définie pour obtenir, à la découpe, des feuilles bien rectangulaires. A cet effet, sur la table 20 et un peu en avant de la position où la pince lâche le panneau, est disposée une bu- tée transversale 44' s'étendant sur toute la largeur de la table 20 et perpendiculaire au bord de la table et par conséquent à la direction de marche de la traverse 21. Cette butée 44' dépasse le dessus de la table 20 d'une hauteur égale à l'épaisseur du pan- neau ou voisine de celle-ci.
Au-dessous de la table 20 sont disposées deux tringles paral- lèles 45 (figs. 4 et 5); les tringles sont terminées en équerre à l'extrémité avant par une partie 46 portant un ressort 47 dans un tube 48. Contre le ressort appuie une pièce 48' destinée à faire butoir. A l'autre extrémité de la tringle est articulé autour d'un axe 49, un levier 50 muni d'un contre-poids 51 qui le maintient vertical. Dans cette position, il bute contre une butée 52 portée par la tringle 45. Les leviers peuvent être munis de moyens faci- litant leur déplacement le long du bord du panneau avec lequel ils viennent en contact. Des moyens Bon représentés sont en outre pré- vus pour ramener constamment les tringles 45 à fond de course vers la gauche.
Pendant la marche avant de la traverse 21 (sens de la flèche x) lorsque la traverse entraîne avec elle le panneau 3, le levier 50 est rabattu, vers la droite, par le panneau autour de l'axe 49, le dit panneau appuyant sur le levier. Mais dès que le panneau
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l'a dépassé, le levier se redresse et son extrémité supérieure dépasse le niveau de la table 20 (position représentée par les figs. 4 et 5). La traverse 21 continuant alors, pendant quelques instants encore son mouvement vers la droite, après que le panneau a été déposé sur la table, vient heurter le butoir 48' et met en mouvement la tringle 45 qui l'accompagne dans son mouvement en glis- sant dans les coulisseaux 53.
Le levier 50 vient, dans ce mouve- ment, rencontrer le bord transversal 49' du panneau 3 et pousse celui-ci contre la butée 44'. La deuxième tringle 45' produit le même effet avant ou après la première tringle 45 suivant l'obliqui- té du bord du panneau 3 par rapport à l'axe longitudinal de la ta- ble 20, mais, en fin de course, après flexion des ressorts 48, on est assuré que le bord 49" du panneau 3 porte bien sur toute la longueur de la butée 44', et est, par conséquent, perpendiculaire à la direction de marche de la traverse 21, même si les traits de coupe 49' et 49" n'étaient pas primitivement rigoureusement perpen- diculaires a la direction d'étirage de la feuille.
La position de la butée 44' et celle des butoirs 48' ont été réglées de telle sorte que dans la position extrême de la traverse 21, atteinte quant l'ergot 28 arrive à sa position extrême vers la droite, les ressorts 47 ne soient pas entièrement comprimés.
La fig. 6 montre la position du panneau mis en place à la sui- te de l'opération précédente ; le panneau est ainsi prêt pour la découpe finale.
Sur cette figure on a représenté en pointillé sur la feuille les trajectoires des outils effectuant cette découpe. Mais, pour simplifier le dessin on n'a pas représenté, sur cette figure 6 et également sur les figures 4 et 5, les outils de découpe et ceux de préhension que porte la traverse 21.
Cette découpe longitudinale des feuilles s'effectue dans le mouvement ultérieur de la traverse 21 vers la gauche. La traverse porte à cet effet, outre les organes de préhension, les organes de découpe disposés comme il est représenté sur les figs. 2 et 7.
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Conformément à la fig. 7, aux deux extrémités de la traverse 21 sont montés deux bâtis dont l'un 54 seulement est visible sur cette figure. Ces deux bâtis, qui sont analogues aux bâtis 30, supportent un arbre 56. Sur cet arbre sont fixés et calés les organes de découpe, en nombre suffisant pour obtenir le nombre de feuilles voulu. Leur position, qui est variable, par exemple par coulissement dans une rainure de l'arbre 56, est réglable sur cet arbre suivant la largeur qu'on veut donner aux feuilles. Chaque dispositif/ de découpe se compose d'une pièce 88 percée d'un trou dans lequel on peut faire tourner, à la main, grâce à un bouton moleté 82, un tube creux 83. Ce tube est fileté intérieurement et sert d'écrou à une vis 84 à l'extrémité de laquelle est articu- lé un levier 85 portant la molette de découpe 86.
En tournant le bouton 82 on règle la position de la molette 86. Un ressort 87 relié d'une part eu levier 85, d'autre part à la pièce 88 règle la pression de la molette 86 sur le verre en position de découpe.
Le dispositif de découpe est représenté sur la fig. 7 au mo- ment où la traverse 21 est à l'arrêt -comme on l'a indiqué au dé- but du fonctionnement de la traverse, pages 5,6 et 7- à l'extrémi- té droite de la table. Il occupe encore cette position pendant le mouvement vers la gauche qui suit cet arrêt (marche à vide) et pendant le mouvement suivant vers la droite qui a pour but de met- tre le panneau en place sur la table de découpe 20. Cette dernière opération effectuée, la traverse 21 et les outils qu'elle porte se trouvent revenus à l'extrémité droite de la table. A ce moment les outils de découpe s'abaissent pour tracer ensuite, dans le mou- vement suivant vers la gauche de la traverse 21, les traits de cou- pe qui permettront la séparation des feuilles .
Ils doivent se re- lever à fin de cette deuxième course à gauche pour revenir ensuite vers la droite dans cette position, puis recommencer le même cycle pour le panneau suivant et ainsi de suite.
Chaque cycle en partant du repos s'effectue donc comme suit :
1ère marche vers la gauche : position relevée de l'outil de découpe.
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1ère marche vers la droite : position relevée de l'outil de découpe.
2ième marche vers la gauche : position abaissée de l'outil de découpe.
2ième marche vers la droite : position relevée de l'outil de découpe.
C'est-à-dire que le dispositif n'est en position abaissée que pendant une seule des deux marches vers la gauche. Ce résultat est obtenu comme suit :
Sur l'arbre 56 est claveté (voir fig. 7) une pièce 58 portant un bras 59 relié à une bielle 60articulée à son autre extrémité sur un plateau circulaire 61 pouvant tourner autour d'un axe 62 porté par les bâtis 54. La pièce 58 porte un autre bras 63 relié à un bâti 54 par l'intermédiaire d'un ressort de rappel 64 fixé au bâti. ' Le plateau bl porte un doigt 65.
Sur l'arbre 41 qui sert déjà, comme on l'a vu (figs. 2 et 3) d'axe de tourillonnement livré au dispositif de relevage des mâchoi- res de préhension, est clavetée une pièce 66 portant deux bras 67 et 68 identiques, diamétralement opposés. Chaque fois que l'arbre 41 tourne d'un demi tour, le bras 67 se substitue au bras 68 et inversement. Il a déjà été expliqué que vers la fin de la course vers la droite de la traverse 21 le levier 42 rencontre la butée 43' (fig. 2) ce qui le fait tourner (dans le sens des aiguilles d'une montre) d'un certain angle.
Grâce à un système, (non repré- senté) de roue à cliquet disposé entre l'arbre 41 et le levier 42, l'arbre 41 tourne du même angle et dans le même sens que le levier 42 lorsque celui-ci tourne dans le sens des aiguilles d'une montre mais ne subit aucun entrâinement de la part du levier 42 lorsque celui-ci tourne dans le sens inverse. L'arbre 41 tourne donc d'un certain angle à chaque fin de course vers la droite de la traverse 21. Lq longueur du levier 42 et la hauteur de la came 43' sont choisis tels que cet angle soit supérieur à 45 et inférieur à 90 .
Sur cet axe 41 (voir fig. 8) est clavetée une croix de Saint André 69 sur la tranche de laquelle appuie un galet 70 pressé par un res-
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sort 71. A chaque déplacement angulaire de l'arbre 41, le galet 70 est soulevé par une branche de la croix et comme l'angle de ro- tation est supérieur à 450 le galet dépasse l'extrémité de la bran- che et s'engage sur la pente descendante de la branche. La pression du ressort 71 agissant alors ur la partie descendante de la bran- che, oblige l'arbre 41 à poursuivre sa rotation jusqu'à 90 et l'im- mobilise dans cette position. Ce n'est donc qu'au bout de deux courses vers la droite que l'un des bras 67 ou 68 aura tourné de 180 et sera en position lui permettant de venir en contact avec le doigt 65.
La pièce 66 est calée sur l'arbre 41 de telle façon que c'est, dans le cycle ci-dessus, à la fin de la première marche vers la droite que le bras 67 ou 68 agit sur le doigt 65. Cette action a pour effet de faire tourner le plateau 61 d'un angle suffi- sant pour que les molettes 86 dont le support est tiré par la bielle 60, viennent en position de découpe. L'instant choisi pour ce mouve- ment est tel que, lorsqu'elles s'abaissent, les molettes 86 viennent rencontrer la traverse 44' et peuvent ainsi attaquer le verre sans re ssaut.
A la fin de la 2ième course à gauche un doigt 72 monté sur un plateau 73 solidaire de l'arbre 62 rencontre une butée fixée à la table de découpe 20 qui a pour effet, en ramenant l'arbre 62 dans sa position initiale, de relever les dispositifs de découpe.
L'arrêt du moteur entraînant la chaîne 25, en fin d'un cycle d'opérations, est obtenu comme suit :
A la traverse 21 sont fixés deux flasques 74 ( voir fig. 9) tra- versés par un axe 75 sur lequel peut osciller une pièce 76 qui, par son propre poids, se maintient en position verticale. A fin de cour- se vers la droite la pièce 76, butée contre 74 par son talon, fait tourner une croix 77 montée sur un arbre 78 tenu dans des paliers fixes par rapport à la table et sur lequel sont également clavetés une croix de Saint André 79 et un bras 80. Cette croix est soumise, comme dans le cas de la fig. 8, à l'action d'un galet qui assure une rotation de 90 à la croix et qui, par raison de simplification, n'a pas été représenté sur la figure 9.
A chaque course vers la droite, la croix tourne parconséquent de 90 et il faut donc deux courses 1
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vers la droite pour que le bras 80 tourne de 180 . Le bras 80 est celé 1 telle sorte qu'à la fin de la 2ième course à droite c'est-à- dire celle qui suit l'opération de découpe, le bras 80 ou son ex- trémité opposée vient appuyer sur un doigt 81 qui coupe le courant du moteur. Dans son mouvement vers la gauche le levier 76 n'a pas d'action sur la croix 77 car il s'efface en basculant autour de l'axe 75.
Il est bien entendu que l'invention n'est nullement limitée à la forme de réalisation que l'on vient de décrire à litre d'exemple seulement. C'est ainsi que les organes de préhension pourraient être constituée par des ventouses, que les bâtis supportant les orga- nes de préhension et de découpe pourraient être fixes et la table de découpe mobile par rapport à ces bâtis, etc... En outre, on a décrit le cycle des opérations comme s'effectuant en quatre temps, c'est-à- dire au cours de deux déplacements alternatifs de la traverse 21.
Observant que dans ce cycle deux des courses de la traverse sont des courses à vide, il en découle que le cycle des opérations peut être exécuté en deux temps, c'est-à-dire au cours d'un seul déplacement alternatif de la traverse, et qui, dans l'ordre des opérations : en- traînement du panneau, orientation et découpe, débutera à l'extrémité de gauche de la table de découpe, ceci en coordonnant convenablement les actions des dispositifs de déclanchement tels que 65-68,75-80, etc... Cette variante rentre naturellement dans le cadre de l'inven- tion.
REVENDICATIONS.
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