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Perfectionnements apportés aux moyens pour stabi- liser un mélange, notamment un mélange combustible, formé par pulvérisation de gouttelettes dans un courant gazeux".
L'invention est relative aux moyens pour stabiliser un mélange formé par pulvérisation de goutte- lettes dans un courant gazeux ; et elle concerne plus par- ticulièrement, paroe que c'est dans leur cas que son appliL cation semble devoir présenter le plus d'intérêt, mais non exclusivement, parmi ces moyens, ceux relatifs à un mélan- ge combustible destiné, par exemple, à l'alimentation d'un moteur à explosion.
Elle a pour but, surtout, de rendre tels,
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les susdits moyens, qu'ils répondent mieux que jusqutà ce jour aux divers desiderata de la pratique et notamment qu'ils permettent d'éviter de façon plus parfaite le re- groupement de partie des gouttelettes qui sé trouvent en suspension dans le courant gazeux, ainsi, éventuellement, que leur précipitation et leur ruissellement sur les pa- rois assurant l'acheminement du susdit courant gazeux en aval du dispositif de pulvérisation.
Elle consiste, principalement, pour cons- tituer les moyens du genre en question, à communiquer aux gouttelettes pulvérisées une charge électrique d'un cer- tain. signe et à relier électriquement au pôle de marne si- gne d'une source de courant partie au moins de la canalisât. tion dans laquelle circule le gaz oontenant les susdites gouttelettes en suspension.
Elle consiste, mise à part cette disposi- tion principale? en certaines autres dispositions qui s'u- tilisent de préférence en même temps et dont il sera plus explicitement parlé ci-après, notamment en une deuxième disposition consistant -- et en même temps qu'à établir les moyens du genre en question de telle façon que les gouttelettes qui se trouvent en suspension dans le courant gazeux destiné à les véhiculer soient toutes chargées d'électricité de même signe à communiquer la charge électrique voulue aux susdites gouttelettes à l'aide du oourant gazeux lui-même auquel on fait lécher à cet effet, en amont du dispositif pulvérisateur, un oorps propre à dégager, du fait de la friction produite sur ses parois par le passage du susdit oourant gazeux,
de l'électricité du si- gne convenable.
'Elle vise plus particulièrement un certain mode d'application (celui pour lequel on l'applique aux moyens pour maintenir à l'état finement pulvérisé des
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gouttelettes combustibles véhiculées par un gaz comburant), ainsi que certains modes de réalisation, des susdites dis- positions; et elle vise plus particulièrement encore,et ce à titre de produits industriels nouveaux, les moyens du genre en question comportant application de ces mêmes dispositions, les éléments et outils spéciaux propres à leur établissement, ainsi que les systèmes pulvérisateurs munis de semblables moyens et les ensembles, notamment les moteurs à explosion, équipés de tels systèmes pulvérisa- tetrs.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complotent de description qui suit, ainsi que du dessin ci-annexé, lesquels complément et dessin sont, bien entendu. donnés surtout à titre d'indi- cation*
Les fig. 1 et 2, de ce dessin, sont des schémas illustrant deux modes''de réalisation de moyens, établis conformément à l'invention, pour stabiliser le mélange d'alimentation d'un moteur à explosion.
Selon l'invention et plus spécialement selon celui de Ses modes d'application, ainsi que selon ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préfé- rence, se proposant. par exemple, de constituer des moyens devant permettre de stabiliser le mélange d'alimentation d'un moteur à explosion l, c'est-à-dire de maintenir dis- souiées les unes des autres de fines gouttelettes de com- bustible pulvérisées dans la tubulure d'admission 2 du susdit moteur à l'aide d'un carburateur ou semblable 3, on a'y prend comme suit ou de façon analogue, compte tenu des considérations suivantes.
On sait que l'@n a intérêt, pour obtenir, dans les cylindres du moteur, une combustion rapide et complète du combustible, à ce que ce dernier arrive dans
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les chambres de combustion sous forme de gouttelettes aussi fines que possible maintenues en suspension dans le courant dtair servant à la fois de comburant et d'agent pour véhiculer les susdites gouttelettes jusqu'au lieu de la oombustion.
Or, si les carburateurs actuels permettent d'obtenir un degré de pulvérisation satisfaisant, il se produit malheureusement, en aval du carburateur, un véri- table essorage du mélange combustible, da notamment aux coudes présentés par la tubulure d'admission et par les passages d'entrée des cylindres. Il en résulte un regrou- pement de nombreuses gouttelettes de combustible en gout- tes plus importantes, ainsi qu'un plaquage de gouttelettes contre la paroi interne de la tubulure d'admission, pla- quage qui peut entraîner, dans oertains cas, un véritable ruissellement de combustible qui échappe ainsi au proces- sus de la combustion.
Bien entendu, ces phénomènes néfastes se traduisent finalement par une baisse de rendement du mo- teur.
Conformément à la disposition principale de l'invention,'on remédie à ces inconvénients, - en communiquant aux gouttelettes de combustible une charge électrique d'un certain signe, par exemple de signe négatif, et ces dé préférence, dès la zone où se produit leur pulvérisation dans la tubulure d'admission 2, et en reliant électriquement au pôle de mime signe (en l'ocourrence au pôle négatif) d'une source de courant, par exemple de la batterie d'accumulateurs 4 du véhicule, par':.. tie au moins de la portion de la tubulure 2 qui se trouve située en aval du carburateur 3.
De préférence on.mettra marne au négatif de la batterie 4 l'ensemble du moteur 1 et de la tubulure 2 jusqutau susdit carburateur.
Le processus'de fonctionnement de tels mo-
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yens stabilisateurs est alors le suivant:
Les gouttelettes de combustible pulvérisées dans la tubulure dt'admission 2 ayant toutes été chargées d'électricité de même signe, par exemple de la façon qui sera plus explicitement indiquée ci-après, elles tendent évidemment à se repousser mutuellement et ce, avec une force d'autant plus grande qu'elles se trouvent plus voi- sines les unes des autres; les parois dé la susdite tubu- lure d'admission, ainsi que celles des chambres de oombus- tion, exerceront le même effet de répulsion sur les sus- dites gouttelettes, du fait que ces diverses parois sont mises à un potentiel électrique de marne polarité que celle de la charge des gouttelettes;
ces dernières ne pourront donc, ni fusionner, ni adhérer, ni ruisseler sur les pa- rois entre lesquelles elles cheminent; ainsi, la quasi totalité du combustible parviendra aux chambres de combus- tion sous la forme d'un brouillard finement divisé permet- tant le développement d'une combustion rapide et complète.
Il y a lieu de noter que les choses se passeraient de la même façon si la polarité commune des gouttelettes et de la tubulure d'admission était positive au lieu d'être négative.
Le choix'de la polarité pourra être fait, dans chaque cas partioulier, en fonction de l'agencement de l'équipement électrique du véhicule, la polarité ohoi- sie étant alors celle de la batterie d'a@cumulateurs qui se trouve déjà reliée à la masse.
Il n'a rien été dit, dans ce qui précède, des moyens à mettre en oeuvre pour assurer la polarisation des gouttelettes de-combustible,.
On pourra alors,-avantageusement, obtenir une telle polarisation en ayant recours à une autre dispo- sition de l'invention susceptible d'être utilisée, indé- pendamment de la précédente, chaque fois qu'il s'agit de
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communiquer des charges électriques de même polarité (positive ou négatif) à des gouttelettes pulvérisées dans un courant gazeux servant à les véhiculer jusque leur lieu de destination.
Suivant cotte disposition, on oommunique la charge électrique voulue aux susdites gouttelettes à l'aide du courant d'air de oombustion auquel on fait lé- oher à cet effet, dans la partie de la tubulure d'admis- sion 2 situee en amont du carburateur 3, un corps 5 propre à dégager, du fait de la friotion produite sur 1 son parois par le susdit courant d'air, de l'électricité dit signe convenable.
Pour ce qui est alors de ce corps 5, on pourra le constituer, par exemple, par une bourre; ou une grille, ou une toile ou plaque perforée, que l'on agence,, dans tous les oas, de façon que ses surfaces de contact avec le courant d'air d'alimentation soient assez impor- tantes pour que l'on obtienne la formation d'électricité en quantité suffisante et à un potentiel suffisant, tout en permettant l'éooulement d'un débit d'air approprié à la quantité de combustible pulvérisée.
Quant à la matière dont est formé le sus- dit corps 5, on"la choisit, bien entend.,, en tenant compte de la polarité de la charge que l'on se propose de communiquer aux gouttelettes.
C'est ainsi, par exemple, que des matières telles que des résines synthétiques, de l'ébonite, etc.. conviendront pour la production de charges négatives, tandis que de la bourre de verre, des pailles métalliques, etc... seront propres à la formation d'électrioité positivè. tiel de la ob On oonçoit qu'ave@ un tel prooédé le poten. tiel de la charge d'éleotrioité obtenue et sa quantité dépendront, outre de la nature du corps 5, de l'intensité
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du frottement produit sur ses parois par le courant d'air traversant la tubulure 2. Cette intensité de frottement pourra être contrôlée en*agissant sur l'un ou plusieurs des paramètres intervenant dans le susdit prooédé (dimen- sion unitaire des brins ou passages du corps 5, vitesse d'écoulement de l'air, etc...).
Par ailleurs,'on doit tenir compte du fait que, lorsque le""courant d'air se charge d'électricité d'une certaine polarité (par exemple négative) le corps frotté 5 se charge par contre d'une quantité d'électricité égale mais de signe contraire (donc positive pour l'exem- ple considéré) qui se répartit à la périphérie dudit corps.
Il est donc nécessaire d'isoler, au moins partiellement, ia portion de la tubulure d'admission 2 dans laquelle se trouve monté le oorps frotté 5 si l'on veut éviter que la charge positive développée sur ledit corps ne vienne neutraliser la charge négative appliquée au reste de la susdite tubulure.
Un tel isolement'pourra être obtenu, par exemple, en raccordant les deux parties considérées de la tubulure 1 par une rondelle isolante ou semblable 6.
De préférence, on s'arrangera pour que par- tie de la charge développée dans le corps 5 puisse s'écou- ler, ce pour quoi, par exemple, on détermine les cracté- ristiques isolantes de la rondelle de telle façon qu'elle autorise une certaine fuite électrique propre à éviter que le potentiel de la partie de tubulure portant le corps 5 ne croisse indéfiniment.
Il s'établira ainsi un courant de décharge dont l'intensité, pour un potentiel donné, sera fonction de 1'.importance de la fuite électrique dont il vient d'être question.
On pourrait d'ailleurs s'y prendre de mul-
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tiples autres façons pour provoquer une telle fuite régu- latrioe et, notamment, avoir recours, à cet effet, au mode de réalisation qu'illustre la fig. 2 et selon lequel on prévoit une rondelle 6 de plus grand pouvoir isolant que dans le cas précédent et l'on munit la partie amont de la tubulure d'admission 2, partie qui constitue en fait la prise d'air du carburateur 3, d'une pointe de décharge
7 dont le rayon de courbure terminal et la distance à l'objet de polarité opposé situé en regard déterminent
Importance de la fuite électrique ainsi créée.
De toute façon, et quel que soit'le mode de réalisation adopté, on observe, avec de tels moyens stabilisateurs du mélange carburant, dans le cas d'un moteur à explosion, à la fois un gain de puissance et une diminution de consommation considérables.
-On pourra, en outre, pour'les départs à @roid, connecter la partie isolée de la tubulure d'admis- sion avec la polarité de la batterie opposée à celle qui se trouve à la masse; on évite ainsi la mise en service d'un starter et on réalise, de ce fait, une économie de combustible appréciable. Une telle @onnection temporaire peut, d'ailleurs, être produite par un dispositif automa- tique assurant la rupture aussit8t le moteur mis en marche.
Comme il va de soi et comme il résulte d'ail. leurs déjà de cê qui précède, l'invention ne se limite nullement à celui de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties ayant été plus spécialement indiqués; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes, notamment celle, où les dispositions décrites précédemment seraient mises en oeuvre pour stabiliser un brouillard autre qu'un brouillard combustible, par exemple un brouillard insecticide ou colorant.