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" Briquet, et en particulier briquet de poche
La présente invention concerne un briquet, et en par- ticulier un briquet de poche qui est essentiellement carac- térisé par le fait qu'en dehors de la canalisation directe (canalisation principale), allant à la flamme, une autre canalisation (canalisation secondaire) coopère avec un réservoir de liquide . Cette canalisation secondaire pré- sente, sur une partie de sa longueur, une extension de sa section transversale . Dans cette disposition, la canalisa- tion secondaire peut opportunément déboucher sur un espace relié à volonté à l'air extérieur et susceptible , par con- tre, d'être fermé, à l'extrémité de la canalisation princi- pale .
D'autre part, de ces deux canalisations couplées en parallèle, la canalisation principale présente une plus
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grande résistance au passage du combustible que la canalisa- tion secondaire et, en outre, les deux canalisations présen- tent au moins un tronçon faisant obstacle au liquide.
D'autres caractéristiques de l'invention ressortent des revendications de la description et des des- sins, dans lesquels sont représentées, de façon schématique et simplement à titre d'exemple, quelques formes d'exécu- tion du briquet dans le cas d'un briquet de poche. Dans ces dessins :
La fig. 1 montre l'une des formes d'exécution sui- vant une coupe longitudinale ;
La fig. 2 montre une autre forme d'exécution suivant une coupe longitudinale;
La fig. 3 montre une/variante de la forme d'exécution conforme à la Fig. 1;
Les figs. 4 et 5 montrent des détails suivant une coupe verticale.
Conformément à la forme d'exécution représentée sur la fig. 1, on fixe à demeure dans la partie supérieure 2 du réservoir de liquide 1 un petit tube 3 qui se prolonge, par une de ses extrémités, jusque dans l'espace interne du réservoir de liquide la et qui dépasse, d'autre part, au-dessus de la partie supérieure 2. Ce petit tube 3 constitue une canalisation directe depuis l'espace inté- rieur la jusqu'au point de combustion 3a et il est dénommé ci-après "canalisation principale". Dâns la cana- lisation principale 3 est disposé un corps absorbant 4, par exemple sous la forme, d!une mèche.
Dans la partie supérieure 2 est disposé, concentri- quement autour du petit tube 3, un anneau fixe 5, l'espace 5a entouré par cet anneau étant, à volonté, relié à l'air extérieur ou, au contraire, susceptible d'être fermé, de préférence par le joint.6 du couvercle de fermeture 7 du briquet. Dans l'espace susceptible d'être fermé 5a à l'ex-
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trémité de la canalisation principale 3, débouche en 8 une canalisation secondaire provenant de l'espace contenant le liquide la. Dans l'exemple représenté, cette canalisa- tion secondaire consiste en une tubulure 9 qui débouche dans un espace creux 11 constitué par un réservoir 10. A partir de l'espace creux 11, un autre tronçon 12 de la canalisa- tion secondaire débouche en haut en 13 dans le corps du réservoir de liquide la.
Le tronçon 12 de la canalisation secondaire s'étend, sous la forme d'un petit tube de fai- ble diamètre, jusque contre le fond 10a du réservoir 10.
Ce réservoir 10 est disposé à l'intérieur du réservoir de liquide 1 et constitue une partie élargie de la section transversale de l'ensemble de la canalisation secondaire
8, 9,10, 11 et 12. Le trajet dans cette canalisation secondaire, en partant de l'espace la, se trouve êtresur toute la longueur du petit tube 12, dans le sens opposé au sens de l'espace interne du réservoir la vers le point de combustion la.
Le passage à travers la canalisation secondaire a donc lieu à partir du point 13, à travers le petit tube 12, vers le bas et au delà de l'espace creux 11 et du petit tube 9 jusque dans l'espace suscep- tible d'être fermé 5a de la canalisation principale 3.Des deux canalisations couplées en parallèle (canalisation principale et canalisation secondaire , la canalisation principale présente, du fait de la disposition du corps absorbant 4, une résistance plus grande au passage du combustible que la canalisation secondaire .
Cependant, en dehors de la canalisation principale, la canalisation secondaire présente également au moins un tronçon fai- sant obstacle auliquide, tronçon qui, dans le présent exemple, consiste dans le petit tube 12, lequel agit en faisant obstacle au liquide, mais en laissant toutefois un passage libre pour les gaz.
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La fig. 4 représente encore une variante d'exécution de la canalisation secondaire et, effectivement, le petit tube 12a, qui s'étend à partir du point 13 vers le bas, débouche en bas dans l'espace creux lla du réservoir 10a; l'orifice 9a débouche dans l'espace 5a à la partie supé- rieure à partir de l'espace creux lla du réservoir 10a.
Dans l'exemple ci-dessus mentionné, il s'agit d'un briquet dont le réservoir de liquide la est dépourvu d'un corps absorbant.
Dans l'exemple conforme à la fig. 2, il est prévu un réservoir de liquide 1, qui est rempli d'une masse capillaire 14, telle, par exemple, que de l'ouate, une matière cellulosique, ou une autre matière analogue,La canalisation principale consiste, dans ce cas, en un petit tube 15 qui est inséré dans la partie supérieure 2 et qui ne pénètre pas dans l'espace la. La mèche 4 est donc gui- dée seulement en haut à sa sortie du réservoir.
La cana- lisation secondaire vient ici de l'espace 5a, sous la forme d'un petit tube 16, dans une partie élargie corres- pondante 17 qui est constituée par une tubulure 18, la- quelle est munie de perforations le long de sa paroi 19.Ces perforations de la paroi, de même que l'orifice supérieur et l'orifice inférieur de la tubulure 18 sur l'espace la, constituent l'embouchure de la canalisation secondai- re dans le réservoir de liquide la.
Dans l'exemple conforme à la Fig. 3, il s'agit d'une modification de l'exemple d'exécution conforme à la fig.l.
Dans cette modification, l'espace creux 11 du réservoir interne 10 comporte, en dehors de l'ouverture 9 sur l'es- pace susceptible d'être fermé 5a situé à l'extrémité de la canalisation principale 3, deux embouchures provenant de l'espace interne du réservoir de liquide la, dont l'une, l'embouchure 20, est disposée en haut et l'autre, l'embouchure 21, pet disposée en bas dans l'espace creux 11 du réservoir 10, les deux embouchures étant alternati-
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vement susceptibles d'être fermées.
La fermeture alterna- tive des deux embouchures 20 et 21 dans l'espace creux a lieu automatiquement sous l'effet de corps pesants 22 sous forme de billes, de telle façon que si le briquet est tenu dans la position indiquée dans la fig. 1, l'em- bouchure inférieure 21 est fermée, tandis que si l'on tient le briquet par exemple dans la position renversée, comme le montre la fig. 5, les billes 22 ferment l'ouver- ture 20 . Dans le dégagement des embouchures 20 ou 21, les soupapes à poids constituées par des billes fonctionnent avec retard . Cela se produit de la façon suivante : à cha- cun des points de fermeture des petits tubes 20 et 21 se trouve une masse plastique comme joint.
Ce joint consiste en une matière se gonflant quelque peu dans l'essence, telle par exemple qu'une résine synthétique et elle a la propriété, en répondant aux pressions les plus faibles, d'épouser la forme du corps compresseur et de faire joint aussitôt après le contact. La matière du joint a une certaine force adhésive qui est, il est vrai, faible dans le cas de billes fortement polies 22, mais quassure néanmoins une certaine adhérence . Si le briquet est tenu dans la position horizontale, la bille formant joint ne quitte pas encore sa place . Si on fait tourner le briquet de plus de 90 , c'est-à-dire jusqu'à 180 , les billes roulent, au contraire, dans le sens opposé, sans que la bille 22a (fig. 5) se détache aussitôt. Il s'écou- lera donc un laps de temps, pendant lequel les deux tubes d'ouverture 20 et 21 resteront fermés.
La pression des gaz et le poids propre de la bille font en sorte que cette fermeture sur les deux côtés ne dure que très peu de temps et qu'ensuite seul soit de nouveau fermé le côté qui se trouve orienté vers le liquide. C'est donc tou- jours le côté du liquide qui est fermé pour les deux em- bouchures 20 et 21.
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Conformément à une autre caractéristique importante, de l'invention, qui est commune aux formes d'exécution représentées, l'extrémité 4a, dans la canalisation qui mène de l'intérieur du réservoir de liquide au point de combustion, est entourée par un corps de combustion propre- ment dit 3b et elle se trouve au fond de ce corps. Le corps de combustion proprement dit 3b, dénommé ci-après "tube de brûleur", entoure librement la partie de la canali- sation principale 3 qui fait saillie hors du réservoir de liquide et il est disposé de façon à pouvoir se déplacer le long de cette partie.
Entre le tube de brûleur 3b et)la partie supérieure 2 du réservoir de liquide 1 est inséré un ressort 23 qui tend à déplacer le tube de brûleur
3b vers le haut dans la position dite de combustion, posi- tion dans laquelle il est maintenu sur une butée non repré- sentée . L'extrémité 4a du corps absorbant 4 balaye ainsi la paroi interne du tube de brûleur et, dans la posi- tion de combustion de ce tube, il se trouve placé au fond de ce dernier. Le tube de brûleur 3b, est, ainsi qu'il ressort des fig. 1 à 3, mobile vers le haut et le bas entre l'anneau fixe 5 et le tube de canalisation principal
3 dans l'espace susceptible d'être fermé 5a. Le tube de brûleur 3b est, conformément à l'exemple d'exécution représenté, commandé par le couvercle de fermeture 7 du briquet.
Le couvercle 7 étant fermé, la surface de joint
6 comprime le tube de brûleur vers le bas, l'espace 5a étant alors hermétiquement fermé . Lors de l'ouverture du couvercle, le tube de brûleur 3b se déplace sous l'influen- ce du ressort 23 pour gagner, imbibé de combustible, la position d'allumage.
Il convient encore de mentionner que le bord supé- rieur de l'embouchure de l'anneau fixe 5 fait un peu saillie au-dessus du bord de l'embouchure de la canalisa-
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tion principale pour assurer une communication de l'espa- ce 5a avec la canalisation principale , même si le couvercle 7 du briquet est fermé.
Le sens, le but et l'effet du mode=de construction décrit ci-dessus pour les divers exemples d'exécution sont les suivants :
D'une manière générale, le but de la disposition confor- me à l'invention réside dans le fait que, par suite des variations de pression (surpression ou dépression) dans le réservoir de liquide, le liquide mis en mouvement peut s'échapper dans l'espace creux 11 ou 17 de la canalisation secondaire (surpression) et en être ramené (dépression), tandis que les gaz peuvent s'échapper librement, le cou- vercle de fermeture 7 étant ouvert. On arrive ainsi à ce ré- sultat que l'adduction du combustible reste indépendante des variations de pression dans la canalisation principale et se produit ainsi toujours régulièrement, ce qui a pour effet d'assurer une flamme d'intensité constante.
Il con- vient en particulier de mentionner le fait suivant : si un briquet avec sa charge d'essence hermétiquement fermé par le couvercle de fermeture, est exposé pendant un certain temps à la chaleur, par exemple à la chaleur rayonnante du corps, si on le porte dans la poche du gilet, lors de l'ouverture du briquet, même dans le cas d'un très faible orifice de passage, il en sortira, sous l'effet de la surpression, un jet d'essence . Ce processus repose sur le fait que, lors de l'ouverture du couvercle, sous l'effet du dégagement de la pression, l'essence se trouve entraînée avec le gaz qui s'échappe . Cet entraînement est favorisé par le fait que le combustible s'élève ou produit une écume qui monte au moment du dégagement de la pression.
Dans les briquets habituels, la canalisa- tion d'amenée du combustible consiste la plupart du temps
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en un petit tube avec une mèche enfermée. Dans ce cas, la résistance au passage de cette canalisation doit être juste assez forte pour que l'adduction au point de combus- tion ne soit pas gênée. Il ne peut, donc être question pour constituer la mèche que d'un tissu assez lâche pour que l'étanchéité de la mèche et la friction externe et interne du liquide ne deviennent pas trop importantes.
Mais il faut d'autre part, et c'est ici qu'intervient l'invention, qu'il soit prévu pour l'équilibre des pres- sions un orifice de libre passage de part en part, afin que le déplacement du liquide dans la canalisation de la mèche ne soit ni accéléré, ni ralenti lors des variations de pression- Or, comme l'équilibre des pressions doit se produire dans des fractions de seconde, les moyens mécaniques connus à ce jour pour équilibrer les pressions n'entrent plus en ligne de compte pour résoudre le problè- me posé.
Les moyens déterminés dans l'exemple donné conformément aux figs. 1 et 3 avec un réservoir de liquide dépourvu de corps absorbant, qui comportent des canalisa- tions couplées en parallèle avec leurs caractéristiques décrites ci-dessus, en particulier avec des extensions de la section transversale sous la forme d'un espace creux 11, assurent non seulement une adduction toujours régulière du combustible à travers la canalisation princi- pale 3 au point d'allumage 3a, mais encore ils empêchent en particulier toute sortie ou tout jaillissement préjudi- ciable du combustible liquide lors de l'ouverture du briquet.
La forme d'exécution conforme à la fig. 3 contribue encore en particulier à réaliser les conditions définies ci-dessus, quelle que soit la position du briquet. Du fait que la portion 20,21 de la canalisation secondaire s'étend sur presque toute la hauteur de l'espace interne du combustible la, il'ne peut y avoir d'espace fermé rempli de gaz. Pour qu'il ne puisse y avoir aucune commu-
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nication entre le liquide contenu dans le réservoir à com- bustible la et l'espace creux 11, il est prévu une fermeture bilatérale alternative au moyen des billes d'aciers 22, 22a . Cette fermeture alternative 4 déjà été expliquée en soi ci-dessus ainsi que l'effet qui en résulte .
Il convient seulement d'ajouter que le dégagement retardé des tronçons d'embouchure alternatifs 20 ou 21 a pour but de pallier au danger d'une ouverture simultanée des deux embouchures, afin d'éviter en dernier ressort une communica- tion immédiate avec l'espace du réservoir à liquide .
Toutefois, en ce qui concerne la forme d'exécution conforme à la fig. 2, qui comporte un réservoir de liquide la beempli d'un corps absorbant, il convient de mentionner ce qui suit :
Même dans cette forme d'exécution, des variations de pression par rapport à la pression atmosphérique provo- quent des manifestations préjudiciables. Si l'ouate qui se trouve dans le réservoir de combustible la est sursaturée et qu'il existe une surpression extérieure, le combustible, lors de l'ouverture du couvercle 7, et en raison de la pression interne , est chassé au dehors avec un fort jaillisse- ment à travers la mèche .
Dans le cas inverse de la dépres- sion, l'air qui afflue pour l'équilibre des pressions crée inévitablement un désordre dans la répartition du liquide dans la masse du corps absorbant ; particulier, dans la région d'afflux, le liquide est ramené du point de combus- tion, de sorte que - et surtout si, indépendamment, l'ouate est déjà pauvre en combustible - il peut s'écouler un temps assez long jusqu'à ce que l'ordre soit rétabli et jusqu'à ce que le point de combustion reçoive de nouveau une quantité suffisante de combustible .
Pour obvier à ces circonstances préjudiciables, et en particulier au jaillissement résultant de la fermeture hermétique à travers le couvercle, il est, en outre, disposé ici, parallèlement
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au guide de la mèche 3, une canalisation secondaire ou de dégagement, telle qu'elle est décrite ci-dessus. De même, dans ce cas, la canalisation secondaire comprend un renfle- ment sous la forme de l'espace creux 17 qui est en communi- cation avec l'espace capillaire qui l'entoure, selon la mé- thode décrite ci-dessus. Cette mesure empche, en \cas de sursaturation de la masse capillaire (ouate ou autre matiè- re similaire) que du liquide libre soit entraîné lors du dégagement de la pression.
Dans le cas inverse d'une dé- pression, par conséquent en cas d'afflux de l'air, un équi- libre rapide des pressions est assuré dans l'espace creux 17. Dans les deux cas, l'amenée de combustible par la mèche n'est pas influencé.
En ce qui touche le but et le mode de fonctionnement du tube de brûleur susceptible d'être élevé et abaissé 3b dans l'espace 5a, il convient de mentionner comme caracté- ristique des plus importantes que l'extrémité de la mèche 4a ne se trouve pas à la portée de la flamme lorsque le couvercle est ouvert, par exemple lors de l'allumage,étant donné qu'elle est disposée en retrait par rapport au bord supérieur du tube de brûleur 3b, le long duquel se forme la flamme, et que ladite extrémité de la mèche est entou- rée par le tube de brûleur. Dans le cas où le tube de brûleur 3b est poussé vers le bas par le couvercle 7, ledit tube se charge de combustible intérieurement et exté- rieurement, en particulier s'il consiste en une masse emmagasinant le liquide .
Lors de l'ouverture du couvercle et du déplacement correspondant du tube de brûleur 3b vers le haut, l'extrémité de la mèche 4a balaye sa paroi interne . Le tube de brûleur 3b est ainsi chargé de combus- tible à la position d'allumage de sorte que, lors de la mise en action de la molette à friction, il se produit un allumage impeccable et l'apparition immédiate d'une flamme. Du fait de l'entourage et de la position en re-
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trait de l'extrémité de la mèche 4a, celle-ci ne participe pas à la constitution de la flamme ; ne se couvre en conséquence pas de suie et ne s'use pas. On évite, par sui- te, tous les inconvénients inhérents à la formation de suie et à l'usure.
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"Lighter, and in particular pocket lighter
The present invention relates to a lighter, and in particular to a pocket lighter which is essentially characterized by the fact that apart from the direct pipe (main pipe), going to the flame, another pipe (secondary pipe) cooperates with a liquid reservoir. This secondary pipe has, over part of its length, an extension of its cross section. In this arrangement, the secondary pipe can conveniently lead to a space connected at will to the outside air and capable, on the other hand, of being closed, at the end of the main pipe.
On the other hand, of these two pipes coupled in parallel, the main pipe has a more
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the secondary pipe and, in addition, the two pipes have at least one section which obstructs the liquid.
Other characteristics of the invention emerge from the claims of the description and the drawings, in which are shown, schematically and simply by way of example, some embodiments of the lighter in the case of. a pocket lighter. In these drawings:
Fig. 1 shows one of the embodiments in longitudinal section;
Fig. 2 shows another embodiment in longitudinal section;
Fig. 3 shows a / variant of the embodiment according to FIG. 1;
Figs. 4 and 5 show details in a vertical section.
According to the embodiment shown in FIG. 1, a small tube 3 is permanently fixed in the upper part 2 of the liquid tank 1 which extends, by one of its ends, into the internal space of the liquid tank 1a and which protrudes, on the other hand, above the upper part 2. This small tube 3 constitutes a direct pipe from the interior space la to the point of combustion 3a and is hereinafter referred to as "main pipe". In the main line 3 is disposed an absorbent body 4, for example in the form of a wick.
In the upper part 2 is arranged, concentrically around the small tube 3, a fixed ring 5, the space 5a surrounded by this ring being, at will, connected to the outside air or, on the contrary, capable of being closed, preferably by the seal.6 of the closing cover 7 of the lighter. In the space likely to be closed 5a at the ex-
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end of the main pipe 3, opens at 8 a secondary pipe from the space containing the liquid 1a. In the example shown, this secondary pipe consists of a pipe 9 which opens into a hollow space 11 formed by a reservoir 10. From the hollow space 11, another section 12 of the secondary pipe opens at top at 13 in the body of the liquid reservoir.
The section 12 of the secondary pipe extends, in the form of a small tube of small diameter, as far as the bottom 10a of the tank 10.
This reservoir 10 is arranged inside the liquid reservoir 1 and constitutes an enlarged part of the cross section of the assembly of the secondary pipe.
8, 9, 10, 11 and 12. The path in this secondary pipe, starting from the space la, is found along the entire length of the small tube 12, in the direction opposite to the direction of the internal space of the reservoir la towards the point of combustion.
The passage through the secondary pipe therefore takes place from point 13, through the small tube 12, downwards and beyond the hollow space 11 and the small tube 9 into the space susceptible to be closed 5a of the main pipe 3. Of the two pipes coupled in parallel (main pipe and secondary pipe, the main pipe has, due to the arrangement of the absorbent body 4, a greater resistance to the passage of fuel than the secondary pipe.
However, apart from the main pipe, the secondary pipe also has at least one section forming an obstacle to the liquid, which section in the present example consists of the small tube 12, which acts by obstructing the liquid, but leaving however a free passage for the gases.
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Fig. 4 also shows a variant embodiment of the secondary pipe and, indeed, the small tube 12a, which extends from point 13 downwards, opens at the bottom into the hollow space 11a of the reservoir 10a; the orifice 9a opens out into the space 5a at the upper part from the hollow space 11a of the reservoir 10a.
In the example mentioned above, it is a lighter whose liquid reservoir 1a is devoid of an absorbent body.
In the example according to FIG. 2, there is provided a liquid reservoir 1, which is filled with a capillary mass 14, such as, for example, cotton wool, a cellulosic material, or the like. The main line consists, in this case , in a small tube 15 which is inserted into the upper part 2 and which does not enter the space 1a. The wick 4 is therefore guided only at the top when it leaves the reservoir.
The secondary pipe comes here from space 5a, in the form of a small tube 16, in a corresponding enlarged part 17 which is constituted by a tube 18, which is provided with perforations along its length. wall 19. These perforations in the wall, as well as the upper orifice and the lower orifice of the tube 18 on the space la, constitute the mouth of the secondary pipe in the liquid reservoir la.
In the example according to FIG. 3, this is a modification of the exemplary embodiment in accordance with fig.l.
In this modification, the hollow space 11 of the internal reservoir 10 comprises, apart from the opening 9 on the space capable of being closed 5a located at the end of the main pipe 3, two outlets coming from the. internal space of the liquid reservoir 1a, one of which, the mouth 20, is arranged at the top and the other, the mouth 21, pet disposed at the bottom in the hollow space 11 of the reservoir 10, the two mouths being alternati-
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likely to be closed.
The alternate closing of the two mouths 20 and 21 in the hollow space takes place automatically under the effect of heavy bodies 22 in the form of balls, so that if the lighter is held in the position indicated in FIG. 1, the lower mouth 21 is closed, while if the lighter is held for example in the inverted position, as shown in FIG. 5, the balls 22 close the opening 20. In the clearance of the mouths 20 or 21, the weight valves constituted by balls operate with delay. This happens as follows: at each of the closing points of the small tubes 20 and 21 there is a plastic mass as a seal.
This seal consists of a material which swells somewhat in gasoline, such as for example a synthetic resin and it has the property, by responding to the lowest pressures, of conforming to the shape of the compressor body and of making a seal immediately after contact. The seal material has a certain adhesive force which is admittedly low in the case of highly polished balls 22, but which nevertheless provides some adhesion. If the lighter is held in the horizontal position, the seal ball does not yet leave its place. If the lighter is rotated more than 90, that is to say up to 180, the balls roll, on the contrary, in the opposite direction, without the ball 22a (fig. 5) coming off immediately. A period of time will therefore elapse, during which the two opening tubes 20 and 21 will remain closed.
The pressure of the gases and the self-weight of the ball ensure that this closure on both sides lasts only a very short time and that then only the side facing the liquid is closed again. It is therefore always the liquid side which is closed for the two mouths 20 and 21.
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According to another important characteristic of the invention, which is common to the embodiments shown, the end 4a, in the pipe which leads from the inside of the liquid reservoir to the point of combustion, is surrounded by a body proper combustion chamber 3b and it is at the bottom of this body. The actual combustion body 3b, hereinafter referred to as the "burner tube", freely surrounds the part of the main duct 3 which projects out of the liquid reservoir and is arranged so that it can be moved along. this part.
Between the burner tube 3b and) the upper part 2 of the liquid tank 1 is inserted a spring 23 which tends to move the burner tube
3b upwards into the so-called combustion position, a position in which it is held on a stop not shown. The end 4a of the absorbent body 4 thus sweeps the internal wall of the burner tube and, in the combustion position of this tube, it is placed at the bottom of the latter. The burner tube 3b is, as can be seen from FIGS. 1 to 3, movable up and down between the fixed ring 5 and the main line pipe
3 in the space capable of being closed 5a. The burner tube 3b is, in accordance with the exemplary embodiment shown, controlled by the closing cover 7 of the lighter.
With the cover 7 closed, the sealing surface
6 compresses the burner tube downwards, the space 5a then being hermetically sealed. When the cover is opened, the burner tube 3b moves under the influence of the spring 23 to gain, soaked in fuel, the ignition position.
It should also be mentioned that the upper edge of the mouth of the fixed ring 5 protrudes a little above the edge of the mouth of the pipe.
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main element to ensure communication of the space 5a with the main pipe, even if the lid 7 of the lighter is closed.
The meaning, purpose and effect of the construction method described above for the various execution examples are as follows:
In general, the aim of the arrangement according to the invention lies in the fact that, as a result of pressure variations (overpressure or depression) in the liquid reservoir, the liquid set in motion can escape. in the hollow space 11 or 17 of the secondary pipe (overpressure) and to be brought back (depression), while the gases can escape freely, the closing cover 7 being open. The result is thus that the fuel adduction remains independent of the pressure variations in the main pipe and thus always occurs regularly, which has the effect of ensuring a flame of constant intensity.
The following fact should be mentioned in particular: if a lighter with its gasoline charge hermetically sealed by the closing cover, is exposed for a certain time to heat, for example to radiant heat of the body, if one Carries it in the waistcoat pocket, when the lighter is opened, even in the case of a very small passage opening, a gasoline jet will come out under the effect of the overpressure. This process is based on the fact that, when the cover is opened, under the effect of the release of pressure, the gasoline is entrained with the escaping gas. This entrainment is favored by the fact that the fuel rises or produces a scum which rises when the pressure is released.
In usual lighters, the fuel supply line usually consists of
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in a small tube with an enclosed wick. In this case, the resistance to the passage of this pipe must be just strong enough so that the adduction to the point of combustion is not impeded. To constitute the wick, there can therefore only be a question of a sufficiently loose fabric so that the tightness of the wick and the external and internal friction of the liquid do not become too great.
On the other hand, however, and this is where the invention comes into play, provision must be made for the pressure equilibrium to be provided with an orifice of free passage through and through, so that the movement of the liquid in the channeling of the wick is neither accelerated nor slowed down during pressure variations - However, as the balance of pressures must occur in fractions of a second, the mechanical means known to date to balance the pressures no longer enter taken into account to resolve the problem posed.
The means determined in the example given in accordance with FIGS. 1 and 3 with a liquid reservoir devoid of absorbent body, which have pipelines coupled in parallel with their characteristics described above, in particular with extensions of the cross section in the form of a hollow space 11, ensure not only an always regular supply of the fuel through the main pipe 3 to the ignition point 3a, but also in particular they prevent any exit or any damaging spurt of the liquid fuel when the lighter is opened.
The embodiment according to FIG. 3 further contributes in particular to achieving the conditions defined above, whatever the position of the lighter. Because the portion 20, 21 of the secondary line extends almost the entire height of the internal fuel space 1a, there can be no closed space filled with gas. So that there can be no commu-
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nication between the liquid contained in the fuel tank 1a and the hollow space 11, an alternative bilateral closure is provided by means of the steel balls 22, 22a. This alternative closure 4 has already been explained per se above as well as the resulting effect.
It should only be added that the delayed release of the alternative mouthpiece sections 20 or 21 is intended to alleviate the danger of simultaneous opening of the two mouthpieces, in order to avoid as a last resort immediate communication with the mouthpiece. liquid reservoir space.
However, as regards the embodiment according to FIG. 2, which has a liquid reservoir filled with an absorbent body, the following should be mentioned:
Even in this embodiment, variations in pressure relative to atmospheric pressure cause detrimental manifestations. If the cotton wool which is in the fuel tank 1a is supersaturated and there is an external overpressure, the fuel, when opening the cover 7, and due to the internal pressure, is expelled out with a gushing out loudly through the wick.
In the opposite case of depression, the air which flows to balance the pressures inevitably creates a disorder in the distribution of the liquid in the mass of the absorbent body; Particularly, in the influx region, the liquid is brought back from the point of combustion, so that - and especially if, independently, the cotton wool is already low in fuel - a rather long time can elapse until until order is restored and until the combustion point again receives a sufficient quantity of fuel.
To obviate these prejudicial circumstances, and in particular the gushing resulting from the hermetic closure through the cover, it is, moreover, arranged here, in parallel
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at the guide of the wick 3, a secondary or release pipe, as described above. Likewise, in this case, the secondary pipe comprises a bulge in the form of the hollow space 17 which is in communication with the capillary space which surrounds it, according to the method described above. This measure prevents, in the event of supersaturation of the capillary mass (cotton wool or the like) that free liquid is entrained during the release of the pressure.
In the opposite case of a depression, consequently in the event of an influx of air, a rapid pressure equilibrium is ensured in the hollow space 17. In both cases, the fuel supply via the bit is not influenced.
With regard to the purpose and mode of operation of the burner tube capable of being raised and lowered 3b in the space 5a, it should be mentioned as a most important feature that the end of the wick 4a does not end. not within reach of the flame when the cover is open, for example during ignition, since it is set back from the upper edge of the burner tube 3b, along which the flame is formed, and that said end of the wick is surrounded by the burner tube. In the event that the burner tube 3b is pushed downwards by the cover 7, said tube is loaded with fuel internally and externally, in particular if it consists of a mass storing the liquid.
During the opening of the cover and the corresponding displacement of the burner tube 3b upwards, the end of the wick 4a sweeps its internal wall. The burner tube 3b is thus charged with fuel in the ignition position so that, when the friction wheel is actuated, an impeccable ignition occurs and the immediate appearance of a flame. Because of the entourage and the position in re-
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line at the end of the wick 4a, the latter does not participate in the constitution of the flame; therefore does not become covered with soot and does not wear out. All the disadvantages inherent in soot formation and wear are therefore avoided.