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"PERFECTIONNEMENTS AUX FOYERS A TUYERE ET COMBUSTIBLES CALIBRES".
L'invention est relative aux foyers comportant au moina une tuyè- re par laquelle de l'air de combustion est introduit, par pression ou dépression, au sein d'une masse d'un combustible solide calibré, no- tamment d'une masse de grains de petit calibre.
On sait que dans pareils foyers, et pour la majorité des combus- tibles y utilisés, des mâchefers ont tendance à se former à la tuyère, au voisinage plus ou moins immédiat des passages d'air, machefers qui croissent d'une façon relativement rapide et qui déterminent un ra- lentissement progressif plus ou moins marqué de l'activité du foyer.
Pour d'autres raisons, telles que, notamment, des fuites de l'air de combustion difficilement évitables aux extrémités non complètement entourées de combustible d'une tuyère, les foyers du genre en question sont de préférence établis avec une tuyère centrale encerclée par le dit de combustible, ou bien avec une tuyère périphérique encerclant ce lit.
Dans l'un cas comme dans l'autre, lorsque les machefers se for- ment et se développent, ils forment un anneau continu, qu'il faut à certainmoment rompre en un ou plusieurs points pour permettre l'ex- traction des mâchefers et la poursuite du processus de combustion. Ce
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décrassage est non seulement difficile et laborieux mais en outre lent ; de plus il détruit l'ordonnance du lit de combustible et en- traine des rentrées d'air froid dans le foyer et des pertes en com- bustible.
Bien entendu la combustion forme également des cendres, voire exclusivement des cendres si, à la température de fonctionnement le combustible ne donne pas de mâchefers, dont l'enlèvement, bien que moins laborieux que celui des mâchefers ne comporte pas moins des difficultés notables, et entraine également des rentrées d'air froid et des pertes de temps et, de combustible.
L'invention a pour but surtout d'éviter ces inconvénients en réa- lisant un décrassage automatique, périodique ou continu, des mâche- fers et, ou des cendres du foyer, de façon telle que les machefers ne puissent se développer ou les cendres s'accumuler au point de gêner la combustion, en maintenant done le foyer dans un état propre à fournir un rendement de combustion élevé et régulier.
A cet effet elle consiste, principalement, à prévoir un rable ou racloir mobile conditionné pour balayer une surface disposée en dessous de la ou des zûnes où les mâchefers ont tendance à se former et, ou sur laquelle ils peuvent venir reposer s'ils sont délogés de ou, zones leur zone / de formation et, ou sur laquelle les oendres de la combus- tion ont tendance à s'accumuler, le mouvement du dit rable ou racloir amenant les machefers et ou les cendres dans un espace de dégagement ou une enceinte d'évacuation, et le dit rable ou racloir étant mis en action soit de façon continue en concordance avec la marche du foyer, soit de façon intermittente ou périodique en relation avec les varia- tions thermiques de certains organes ou parties du foyer et, ou des résidus évacués de celui-ci.
Elle consiste également à établir le rable ou racloir de maniè- ra que par son déplacement il provoque dans le lit de combustible des mouvements internes dans des directions autres que celles de ce dé- placement, notamment des mouvements de direction généralement perpen- diculaire, uu ù peu près, à celle de son déplacement, ces mouvements ayant principalement pour but, et pour effet, de déloger les mache- fers de leur zone ou zones de format'ion et, ou de les séparer des
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surfaces sur lesquelles ils pourraient -s'être attachés, en leur per- mettant de venir reposer librement sur la surface balayée par le ra- ble ou racloir et leur évaruation.
Elle consiste encore, le cas échéant, a organiser l'appareilla- ge et à contrôler les mouvements du rable ou racloir de décrassage, de manière à provoquer l'arrêt de ce dernier lorsque un taux déter- miné de remplissage de l'espace de dégagement ou enceinte d'évacua- tion des machefers et cendres est atteint, l'alimentation en combus- tible du foyer pouvant Sire simultanément arrêtée.
Si l'enceinte qui reçoit les machefers et cendres évacués est constituée par un organe mobile, le retrait de cet organe de son em- placement normal arrête de toute façon le décrassage et peut comman- der l'arrêt de l'introduction d'air de combustion dans le foyer.
D'autres caractéristiques encore et avantages de l'invention ressortiront de la description plus détaillée qui va suivre, de cer- tains modes préférés de réalisation de foyers à tuyères perfectionnés, donnés bien entendu à titre d'exemples seulement et illustrés d'une façon plus ou moins schématique par les dessins annexés sur lesquels : fig. 1 est une vue en élévation, partie en coupe, d'un foyer à tuyère encerclée par le lit de combustible ; figo 2 est un plan en coupe, à échelle réduite, la coupe étant pratiquée sensiblement selon 2-2 de la fige 1 ; fig. 3 montre en plan une forme de rable ou racloir fig, 4 est une vue en élévation et coupe sensiblement suivant 4-4 de la fige 3 ; fige 5 montre en plan une autre forme de rable ou racloir fige b montre d'une manière analogue à la fig. 2, une autre réa- lisation ;
fig. @ montre en élévation, partie en coupe, une réalisation dans laquelle la tuyère encercle le lit de combustible ; fig. 8 montre en plan deux demi-coupes d'une variante de foyer à lit de combustible encerclé par la tuyère ; fig. 9 montre, également en plan, une autre varrante.
Dans la réalisation des fige* 1 à 5, 1 désigne une enveloppe, de préférence à double paroi et à circulation d'eau, dont la section
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est sensiblement circulaire, dans laquelle est logée une tuyère à cir- culation d'eau 2, ayant en section horizontale une forme également circulaire, et une sale annulaire 3, dont la périphérie interne débor- de vers l'axe du foyer la périphérie de la tuyère 2o .
Celle-ci peut recevoir en élévation des profils divers, par exem- ple celui représenté fig. 1, et comprend une surface supérieure coni- que 4, dont l'angle d'inclinaison est quelque peu inférieur à l'angle de talus naturel du combustible utilisé, une surface cylindrique mais de préférence conique, 5, de conicité inverse à celle de la surface 4,et se raccordant par sa grande base à la périphérie de cette sur- face 4, 'l'inclinaison de la surface 5 étant généralement très marquée.
Une surface 6, de conformation quelconque, par exemple plane, forme le fond de la tuyère. Il est indiqué de soigner les jonctions des surfaces 4 et 5, et 5 et b, afin d'éviter que les mâchefers ne puis- sent s'y accrocher, et dans ce but, en construction soudée, on pré- voit avantageusement un léger dépassement de la surface 4 par rapport à la surface 5 et de cette dernière par rapport à la surface 6, comme représenté.
La circulation d'eau dans la tuyère 2 est assurée par une cana- lisation d'amenée inférieure 7, éventuellement munie d'un organe de réglage 8, et une canalisation de sortie supérieure 9, la canalisation ( étant raccordée a une source d'alimentation d'eau appropriée, non représentée.
Si l'enveloppe 1 est à circulation d'eau, cette circulation peut être assurée d'une manière séparée, ou bien elle peut être oombi- née avec la circulation de la tuyère. Dans l'exemple, la circulation de l'enveloppe 1 est séparée et assurée par une arrivée inférieure 10 et une sortie supérieure 11, l'une et l'autre raccordées à l'espace compris entre les deux parois de l'enveloppée.
La sôle 3 est soumise, mais pour partie seulement, à un refroi- dissement par circulation, comme en 12, dans le but qui sera indiqué par après, cette circulation étant raccordée à celle de l'enveloppe 1 comme représenté dans la figure, ou bien peut Atre combinée avec celle de la tuyère 2.
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La partie inférieure de l'enveloppe 1, en dessous de la sole 3, forme un espace clos, dans lequel est aménagé un oendrier 13 qui peut être introduit et retiré par une porte figurée en 14,ce cendrier étant supporté par des appuis, dont l'un au moins est capable de cé- der lorsque le cendrier se remplit de résidus de combustion évacués du foyer, et par exemple d'une part sur un rail fixe 15 et d'autre part par un rail 16 monté sur une ou des consoles basculantes 17 in- fluencées par des ressorts 18. Le but de ce montage ressortira de ce qui suit.
A la partie supérieure de l'enveloppe 1 est montée une trémie à combustible 19, que l'on agence avantageusement de manière à pou- voir régler l'épaisseur de la couche de combustible sur la surface 4 de la tuyère et par suite celle du lit de combustible dans le foyers cet agencement consistant soit à munir la partie inférieure de la tré- mie proprement dite d'un manchon cylindrique o, analogue en prévoyant des moyens pour soulever et abaisser la dite trémie, soit, comme re- présenté, en un manchon 20 coulissant dans l'ouverture inférieure 21 de la trémie 19, et relié à un étrier 22 prolongé par une tige file- tée 23 traversant une traverse fixe 24 et sur laquelle est engagée un écrou 25 faisant partie d'une manivelle 26 ou d'un volant à main.
Un ventilateur 27, actionné par une source motrice appropriée, non représentée, est monté de manière à débiter dans l'espace de cendrier en dessous de la sôle 3 ; ou bien la sortie 28 pour les produits gazeux de la combustion est raccordée à une dépression de valeur suffisante, et par exemple racordée à un conduit équipé d'un ventilateur-aspirateur, non représenté. Une porte de visite peut être prévue en 29.
Lorsqu'un foyer Gel que jusqu'à présent décrit est chargé de combustible solide calibré, notamment de grains de charbon de petit calibre, ce combustible s'écoule par gravité de la trémie 19, à travers le manchon 20, sur la surface 4 de la tuyère 2 et vient for- mer sur la sole 3, entre la tuyère 2 et l'enveloppe 1, un lit sensi- blement tel que 30.
Si dans ce lit on fait arriver de l'air de com- bustion, soit soufflé par le ventilateur 27, soit aspiré à partir de l'espace du cendrier par la dépression appliquée à la sortie 28,
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le combustible du lit 30 entre en ignition vive en formant autour de la tuyère 2 un anneau de flammes, avec un très bon rendement de combustion, et se maintient ainsi pendant une période relativement longue, le lit se reformant par écoulement à partir de la réserve de la trémie 19 à mesure que le combustible est consommé dans le foyer.
'toutefois, en raison de la combustion vive, le lit se charge progres- sivement de cendres, et le'plus souvent, en raison des températures élevées atteintes, des mâchefers se forment sur les trajets de plus facile propagation de l'air, et se développent avec une rapidité re- lative, à partir des parois de la tuyère 2, en direction générale de l'enveloppe 1 qui l'entoure.
L'activité de la combustion diminue alors, et naturellement le rendement de chauffage décroit, ce stade pouvant se prolonger plus ou moins longtempsmais avec, inéluctablement cependant, l'obligation d'arrêter le fonctionnement du foyer pour débarrasser le lit des ma- chefers et ou des cendres qui le chargent.
Comme ces mâchefers et ou cendres forment un anneau continu sur le pourtour de la tuyère, on se rend compte, déjà au seul exa- men de la fig. 1 par exemple, de la difficulté, voire de l'impossi- bilité d'effectuer le décrassage du foyer par une porte de visite telle que 29, ou même par une série de portes analogues.
Pour remédier à cette situation, suivant l'invention on procède comme suit :
Sur la spole 3 on fait se déplacer d'une manière continue ou par intermittence, un rable ou racloir 31, de façon telle que, d'une part il balaye la surface de cane spole, en particulier un anneau de celle-ci plus ou moins rapproché de sa périphérie interne, et d'au- tre part il provoque dans le lit du combustible des mouvements inter- nes, ces mouvements s'effectuant dans une ou des directions autres que celle du déplacement du rable ou racloir.
De cette façon le rable ou racloir pousse devant lui les cen- dres qui se sont déposées sur la sale 3 dans la zône de balayage, et en même temps il déloge les mâchefers de leur emplacement de for- mation, en les détachant le cas échéant des surfaces auxquelles ils pourraient adhérer. De plus, les mouvements internes communiqués
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au lit permettent de toute façon aux machefers ainsi délogés et, ou détachés de venir reposer sur la sole 3, de sorte qu'ils seront également poussés devant lui par le rable ou racloir en déplacement.
Si l'on donne alors, au moins au bord avant du rable ou racloir, une forme propre à ramener vers le centre les matières qu'il rencontre, par exemple une certaine inclinaison vers l'intérieur, et l'arrière dans le sens du mouvement, les cendres et les machefers recontrés seront amenés à la périphérie interne de la sale 3 et passeront de là dans l'espace de dégagement ou cendrier 13.
Dans les figures 3 à 5 on a montré certaines des conformations que le rable ou racloir peut recevoir ; suivant la fige 3, le bord avant du rable est incliné vers l'intérieur et l'arrière, d'abord d'une certaine quantité et ensuite plus fortement ; suivant la fig.
5 l'inclinaison de la partie centrale est moindre que celle de la partie plus externe. La fig, 4 montre que la surface supérieure du rable ou racloir s'élève .uis s'abaisseo Dans ces exemples, le ra- ble ou racloir a reçu une forme svmétrique, ce qui permet de le dé- placer indifféremment dans l'une ou l'autre direction, mais il est bien entendu qu'on pourrait adopter une autre disposition, A ce point de vue, dans certains cas, il peut être avantageux de laisser brusquement retomber le lit de combustible après un soulèvement pro- gressif. On se rend compte que ceci peut s'obtenir en n'utilisant que le demi-profil du rable ou racloir représenté dans la fige 4.
Le rable ou racloir 31 est monté sur un bras 32, la liaison pouvant être assurée de toute manière appropriée, par exemple en en- gageant simplement le rable ou racloir 31 sur un pivot fixé au bras 32, ou bien a l'aide d'un prisonnier et d'un écrou 33, comme repré- senté.
Le bras 32 est conduit circulairement autour de la sole 3, à l'aide, par exemple, d'une paire de pignons coniques 34 et 35, le pignnn 34 comportant un prolongement en forme de manchon 36, monté pour y tourner sur la partie montante du tube 7 d'amenée d'eau de circulation a la tuyère, prolongement sur lequel est fixé, l'extré- mité interne du bras 32, et le pignon 35 étant solidaire d'un arbre 37, tourillonné dans l'enveloppe 1, et pouvant être entrainé en rota-
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tien par une commande convenable, tel le moteur électrique 38, le réducteur de vitesse 39 et l'accouplement par pignons et chaine 40.
Il a été dit ci-avant que le rable ou racloir 31 pouvait être déplacé d'une manière continue ou par intermittence.
En ce qui concerne le déplacement continu, on peut faire obser- ver que si l'on dispose d'un combustible de caractéristiques réguliè- res, et si la quantité de chaleur demandée au foyer est elle même con- stante dans le temps, en raison de la possibilité d'un décrassage permanent procurée par l'invention, la marche du foyer acquiert un de- gré de régularité tel qu'il est possible de coordonner exactement la combustion et le déplacement à communiquer au rable ou racloir dans que l'unité de temps pour/le foyer reste toujours dans un même état de propreté. Ceci est surtout vrai pour les foyers de capacité notable et élevée.
Dans d'autres cas, c'est-à-dire, si les caractéristiques du com- bustible sont susceptibles de varier, ou bien si la demande de chaleur varie, on a de préférence recours à un décrassage périodique, qui peut être assuré d'une façon automatique, en particulier de l'une ou l'autre de 3 manières ci-après.
En un emplacement approprié de la sole, et notamment sous celle-ci, de préférence dans l'étendue de la zone de décrassage, on aménage un ou des lispositifs sensibles aux variations de tampérature, illustrés dans l'exemple par le dispositif à thermostat 41, conve- nablement branché, par des connexions non figurées, dans le circuit du moteur électrique 38 et réglé pour, dans un écart de températures déterminé, provoquer la mise en marche et l'arrêt de ce moteur.
Avec cet agencement, lorsque, par suite de la combustion, des cendres eu;, ou des mâchefers, viennent charger la sale 3, la tempéra- ture de celle-ci s'abaisse, en provoquant un abaissement de tempéra- ture à l'emplacement du thermostat 41, lequel, lorsque la température minimum pour lequel il est réglé est atteinte, ferme le circuit du moteur 38. Le rable ou racloir 31 est ainsi mis en marche et écarte de la sole 3 de, cendres et des mâchefers, en permettant à des zones plus chaudes du lit de venir en contact avec cette sole.
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L'accroissement de température de la sole qui en résulte, relè- ve également la température à remplacement du thermostat, et lors- que la température maximum pour lequel celui-ci est réglé est attein- te, le dit thermostat, en fonctionnant, ooupe le circuit du moteur, ce qui arrête le mouvement du rable ou racloir et le décrassage, jus- qu'à nouvel abaissement de la température de la sole, et ainsi de suite.
Au lieu de contrôler le fonctionnement du moteur 38 essentielle- ment par les variations de la température de la sole 3, on pourrait également assurer ce contrôle par les radiations des cendreset mâchefers évacués du foyer. Pareil contrôle pourrait être appliqué, par exemple, dans le cas où ces cendres et machefers sont recueillis dans un bac de cendrier, comme dans la réalisation représentée fig. 1.
Le thermostat 41 pourrait alors être disposé dans un emplacement où il reçoit directement les radiations calorifiques de ces cendres et machefers, tel l'emplacement qu'il occupe dans la fig. 1, qui répond également à la condition indiquéee
Dans ce cas, lorsque les cendres et machefers amenés dans le cendrier se refroidissent, l'abaissement de température qui en résul- te à l'emplacement du thermostat déclenche le fonctionnement du moteur 38 et le mouvement du rable ou racloir. Les cendres et machefers plus chauds amenés de ce fait dans le cendrier relèvent la température a l'emplacement du thermostat, lequel coupe le circuit du moteur, et ainsi de suite.
Une autre manière encore d'assurer l'automaticité du décrassage, consiste à soumettre le thermostat 41 aux radiations calorifiques du foyer lui même, en le déposant par exemple au voisinage du bord péri- phérique interne de la sole 3, mais sous celle-ci de manière à le pro- téger contre les chutes de mâchefers et des cendres.
Les zônes de combustion intense étant aussi celles où, en même tempsque descendres, desmâchefers se forment en-abondance, et la zone comprise entre la périphérie interne de la sole et le bord infé- rieur de la tuyère étant une zône de combustion très intense, on com- prendra que dans l'emplacement sus -.indiqué le thermostat 41 sera sou- mis à des variations thermiques en concordance avec l'encrassement du
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foyer, et qui pourront être utilisées de la manière indiquée précédem- ment pour mettre en marche et arrêter le moteur 38 et le décrassage.
Bien entendu on pourrait combiner entre elles les manières pré- citées, et en prévoir d'autres encore basées sur le principe de l'é- chauffement et du refroidissement d'un organe ou d'un fluide lorsque le foyer est propre et ,lorsqu'il est encrassé, pour assurer le fonc- tionnement automatique du décrassage.
Que l'on procède de l'une ou l'autre manière, mais surtout si le thermostat 41 est influencé par les variations de température de la suie 3, cette sôle est de préférence établie métallique, pour lui assurer des variations rapides de température ; il convient toutefois de limiter l'échauffement de cet organe, pour en éviter ou limiter la déformation, et c'est dans ce but que la sole est au moins partiel- lement refroidie par circulation d'eau.
De même, les mouvements du rable ou racloir pouvant amener sur la sole des particules du lit encore combustibles, on ménage avanta- geusement, près du bord interne de la sale, une série de perforations 42 par lesquelles l'air de combustion peut pénétrer pour parfaire la combustion des dites particules et prévenir ainsi 1''évacuation d'im- brulés.
Il a été dit précédemment que les cendres et mâchefers étaient amenés par le rable ou racloir 31 au bord interne de la sole 3. De là ces cendres et mâchefers peuvent passer dans une fosse, à partir de laquelle ils peuvent être évacués mécaniquement, en continu ou par intermittence, à l'aide de moyens connus, tels que, par exemple, une vis ou autre transporteur, aménagés en tenant compte du mode d'in- troduction de l'air de combustion dans le foyer.
Dans les foyers de petite et moyenne capacité, on a généralement recours, pour recueillir les cendres et machefers, à un bac de cen- drier 13 comme dans l'exemple représenté.
Le décrassage s'opérant automatiquement et non plus par une inter- vention manuelle périodique, il convient d'éviter les conséquences d'un oubli ou d'une inattention, et le débordement de ce bac, ainsi qu'une évacuation de cendres et machefers du foyer pendant que le bac
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-cendrier est retiré du foyer pour sa vidange- .
A cet effet, ainsi qu'il a été signalé précédemment, le bac- cendrier 13 est monté, au moins d'un coté, sur un support lb-17 in- fluencé par un organe élastique 18, de manière telle que lors du remplissage du bac, le dit support aède et vienne, pour le bac plein, ouvrir un contact 43 monté en série, par des connexions non représen tées, dans le circuit du moteur 38, en interrompant ainsi le décras- sage.
Simultanément un signal optique ou accustique, non représenté, peut être actionné pour avertir le préposé de l'état prévu de rem- plissage du bac 130
Dans cet état, et à supposer qu'il n'y soit pas remédié immé- diatement, il n'y a pas d'inconvénient à laisser se poursuivre le fonctionnement du foyer, celui-ci pouvant, comme il a été dit plus haut, fonctionner pendant une période de temps étendue alors même que des mâchefers s'y forment, et ce dans des conditions de rende- ment acceptables.'
Normalement, le signal étant entendu, ou le préposé attentif à l'arrêt du décrassage, le bac 13 sera retiré du foyer, vidangé de son contenu, puis remis en place.
Four que cette opération s'effectue dans de bonnes conditions, il importe que pendant son exécution le décrassage ne fonctionne pas et, dans le cas des foyers soufflés, que le ventilateur 27 soit arrêtée
A cet effet divers moyens peuvent être employés.
En ce qui concerne le décrassage on pourra, par exemple, agencer le contact 43 de manière qu'il puisse être verrouillé dans sa posi- tion d'ouverture, ce verrouillage pouvant être rendu obligatoire simplement, par exemple, en se permettant le retrait du bac 13 par la porte 14 que lorsque le support mobile 16-17 est abaissé aumaximum.
On pourrait toutefois également brancher en série, dans le cir- cuit du moteur 38, un contact supplémentaire 44, formé par exemple par la portion extrême arrière du support 15 et le rebord d'appui 45 du bac 13, de manière telle que la phase initiale du mouvement de re- trait du bac 13 de l'espace du cendrier coupe le courant du moteur 38, la remise en place correcte seule du dit bac rétablissant le circuit du moteur de commande du décrassages
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En ce qui concerne le ventilateur 27, s'il est a commande élec- trique comme c'est le plus souvent le cas, cette commande peut être interrompue et rétablie par ouverture et fermeture du contact 44, ou par fonctionnement de tout autre dispositif de contact capable d'être actionné par l'une des manoeuvres indispensables au retrait du bac 13,
comme par exemple l'ouverture de la porte 140
Il est à remarquer que l'ouverture de cette porte interrompt automatiquement l'action de la soufflerie 27 sur le foyer du fait de l'ouverture du cendrier, mais comme la marche du ventilateur Z( peut provoquer des projections de cendres lors du retrait du bac 13, il s'indique d'arrêter la soufflerie, notamment d'une façon automati- que, pendant cette opération, A supposer que le ventilateur 27 soit commandé mécaniquement, on pourra prévoir dans sa commande un embraya- ge, mis hors d'action, par exemple, par l'ouverture de la porte 14, graôe à des moyens en eux mêmes commus, qui n'ont pas été représentéso
Si on le désirait, l'alimentation de combustible pourrait être arrêtée en ramenant le manchon 20 au contact de la surface supérieure 4 de la tuyère 2 pendant les périodes d'arrêt du décrassage,
cet arrêt de l'alimentation n'étant pourtant pas essentiel pour la bonne exécu- tion des opérations connexes aux arrêts du décrassage.
Dans le mode de réalisation décrit ci-dessus, la tuyère 2 est de forme circulaire en plan, et le dispositif de décrassage reçoit un mouvement circulaire.
Cette conformation de la tuyère et cet agencement du dispositif de décrassage ne sont toutefois pas indispensables.
C'est ainsi que des fonctionnement et résultats en tous points analogues pourront être obtenus avec une réalisation telle que celle de la fig. b, dans laquelle la tuyère 2 est de forme allongée, tandis que le rable ou racloir 31 est conduit sur la sole 3 par un mécanisme capable de s'acommoder de la dite conformation de la tuyère, et com- prenant, par exemple, une chaine ou un cable continu 46, passant sur desroues à chaine ou poulies 47, dont l'une au moins est commandée en rotation. Les autres parties, organes et agencements peuvent être analogues a eaux décrits en référence à la figo 1, mais bien entendu adaptés à la conformation générale, allongée, du foyer.
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il est en outre évident que la forme allongée de la tuyère et du foyer n'est pas limitative, et que l'on pourrait adopter en plan tout autre forme, par exemple polygonale, comme plus ou moins car- rée, rectangulaire ou autre, dès lors qu'il n'y a pas incompatibili- té entre cette forme et le fonctionnement décrit du foyer.
Dans la fige 7, au lieu que le lit de combustible entoure la tuyère, c'est colle dernière qui entoure un lit de combustible for- mant en plan un tracé fermé, lequel dans cette réalisation a la for- me d'un anneau circulaire, Tout sissi bien, cet anneau pourrait être allongé pour constituer un ovale, une éllipse ou semblable.
Avec pareil agencement, tous les dispositifs décrits en réfé- rence à la fige 1 sont utilisables, sauf que le bac-cendrier 13, pourrait, le cas échéant, devoir être exécuté en plusieurs tronçons disposés jointivement sur le pourtour de l'ouverture centrale de la sole 3. un observera également que l'agencement permet de loger dans l'espace central interne au lit de combustible une unité de chaudière ou autre échangeur thermique tel que 51 avec un minimum de perte par radiation. Similairement l'espace central pourrait être occupé par un foyer selon la figo 6.
La fige 8 montre une réalisation du même genre que la fige 7, la forme générale en plan du lit de combustible éant polygonale et, dans l'exemple, sensiblement carrée, cette configuration n'étant na- turellement pas limitative.
En pareil cas, comme dans la fig. 6, le rable ou racloir 31 sera conduit par des moyens se prêtant à la dite configuration, comme par exemple un dispositif à chaine ou à cable, 46-47. Suivant l'importan- ce du foyer, plusieurs rables ou racloirs 31 peuvent être prévus*
Enfin dans la fige 9, le foyerprésente en plan un tracé ouvert notamment rectiligne. Bien que cette disposition ne soit pas avanla- geuse en raison des fuites d'air susceptibles de se produite aux extré- mités libres du foyer, elle peut être utile dans certains cas d'appli- cation.
Dans pareil agencement, le déplacement de sens unique du rable ou rachoir 31 peut être conservé, et organisé à la manière indiquée pour la fige 6, ou bien remplacé par un mouvement de va et vient de cet organe, d'une extrémité à l'autre du foyer.
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Pareil mouvement peut être obtenu, par exemple, en montant le râblé ou racloir sur une chaîne sans fin 46 passant sur desroues à chaînes 47, comme dans le cas de la fige 6, mais en faisant com- porter a la chaine deux taquets 48, dont l'un peut faire partie du rable ou racloir ou de sa monture, et en déplaçant la chaine 46 progressivement par un dispositif à cliquet, dont le cliquet 49 est réversible et actionné par un dispositif à manivelle 50 entrainé en rotation continue par le moteur 38. Dans ces conditions, le cli- quet agit pour déplacer la chaine dans une direction jusqu'au moment où l'un des baquets 48 vient le heurter et inverse son sens d'action,
et dans la direction opposée jusqu'au moment ou l'autre taquet 48 heurte le cliquet pour inverser à nouveau son sans d'actiono
Il suffit que les taquets soient convenablement placés sur la chaîne pour obtenir le déplacement désiré du rable ou racloir.
Le fonctionnement de cet agencement est également analogue à celui déjà décrit, sauf que l'on obtient une nappe ou rideau de flam- me, qui pourra être rectiligne ou suivre toutetracé' désirable ou né- cessaire pour l'application envisagée.
Comme on l'a déjà laissé entendre, l'invention n'est pas limitée aux réalisations ni aux détails d'exécution décrits ou illustrés, mais elle englobe au contraire les variantes et les équivalents.
REVENDICATIONS.
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