<Desc/Clms Page number 1>
" Procédé et appareillage destinés à la préparation du grain pour la meunerie ".
La présente invention se rapporte à la préparation du grain, tel que le blé, pour la meunerie, et plus particulièrement à son lavage et à son nettoyage subséquent.
La teneur en humidité naturelle du blé est fonction du climat du pays où il est cultivé ainsi que des conditions atmosphériques régnant pendant la moisson. La teneur en humidité du blé cultivé en Grande-Bretagne est généralement telle qu'elle est de nature à provoquer sa détérioration au cours du stockage
<Desc/Clms Page number 2>
et à le rendre impropre à la mouture destinée à produire la farine. Il est donc nécessaire de le faire sécher. D'autre part, le blé cultivé par exemple dans l'Inde ou en Amérique du Nord est suffisamment sec pour se conserver dans de bonnes conditions, mais il est nécessaire d'augmenter son humidité pour le rendre convenable à la mouture. Dans ces conditions, les moulins doivent être pourvus d'appareils de séchage pour traiter le blé humide ainsi que de moyens destinés à accroître l'humidité du blé sec.
Cette dernière opération consiste à laver le blé et à permettre à l'eau absorbée au cours du lavage d'imprégner l'intérieur du grain, ce processus d'humidification pouvant même être activé par application de chaleur. L'opération en question est connue sous le nom de conditionnement. Bien qu'il existe des appareils à sécher ne remplissant que le premier objet, on emploie habituellement des sécheurs-conditionneurs appropriés pour l'une ou l'autre fonction.
On utilise ces appareils parce que le séchage est une opération lente du fait que l'humidité du blé est également répartie dans toute l'épaisseur du grain ; certain temps est nécessaire pour que l'humidité des couches profondes atteigne la surface où se produit l'évaporation. En conséquence, les " sécheurs-conditionneurs " sont généralement pourvus d'un compartiment d'humidification ou de préchauffage activant la pénétration de l'humidité dans le grain lors du " conditionnement " ce qui, affirme-t-on, présente également de l'utilité lors du séchage, car le chauffage Il ouvre les pores du grain ", et facilite l'élimination de l'humidité au cours des stades postérieurs de séchage.
Néanmoins, on doit soumettre les blés humides à l'opération du lavage, non pas dans le but d'augmenter leur humidité, mais pour les nettoyer. En général, on sèche tout d'abord ces blés suffisamment pour leur permettre d'être emmagasinés sans risque de détérioration, et lorsqu'ils sont livrés à la meunerie ils sont nettoyés à sec, opération qui a pour but d'éliminer
<Desc/Clms Page number 3>
les graines autres que le blé ainsi que les autres matières étrangères, et ils sont ensuite lavés. L'eau utilisée pour le lavage doit être extraite, ce qui s'effectue habituellement dans les sécheurs-conditionneurs qui, en ce qui concerne lféli- mination de l'humidité superficielle, sont des appareils d'un fonctionnement lent, exigeant une dépense disproportionnée de chaleur et d'énergie pour la ventilation.
Il existe une différence considérable, du point de vue du séchage, entre la teneur en humidité naturelle du blé qui est également répartie dans toute l'épaisseur du grain, et l'eau résiduelle provenant du lavage. Cette eau semble ne constituer à l'origine qu'une pellicule superficielle variable dans une certaine proportion avec l'hygrométrie des différentes qualités de grain. Cette pellicule pénètre assez rapidement dans les couches extérieures superficielles, mais la pénétration plus poussée à l'intérieur de 1' endosperme est lente et dépend largement de la température.
Il a été reconnu que même avec des blés tendres l'eau n'a pas dépassé les couches extérieures après une période de temps d'environ dix minutes et qu'elle peut, dans cette situation, s'éliminer facilement de façon presque complète, de sorte que le grain dans son ensemble reste presque aussi sec qu'avant lavage.
Il a été reconnu que si, après lavage de tels blés tendres et brassage énergique de ces derniers dans un centrifugeur pour séparer les gouttelettes d'eau de faible adhérence, on les soumet sans tarder à l'action d'un courant d'air de grande vitesse alors que l'eau n'est encore que sous la forme de pellicule superficielle ou qu'elle n'a pas dépassé les couches extérieures, on peut l'éliminer presque complètement à très peu de frais dans un délai qui est de l'ordre de quelques minutes, et en utilisant un petit appareil d'encombrement très réduit.
Les vitesses d'air utilisées suivant l'invention sont beaucoup plus élevées que celles auxquelles on a recours avec les sécheurs-conditionneurs ou autres modèles actuels de sécheurs à
<Desc/Clms Page number 4>
blé, et le blé doit être maintenu en couches minces de l'ordre de 2 à 7 centimètres d'épaisseur, ce qui est moindre que pour les machines de type courant dans lesquelles l'épaisseur varie de 22 à 60 centimètres. La durée du séchage est également importante car il est primordial que la vitesse d'évaporation soit supérieure à celle de pénétration; l'expérience a démontré qu' on obtient de bons résultats pendant un laps de temps pouvant aller jusqu'à 10 minutes après le lavage, mais il est préférable de disposer le système de séchage de l'humidité superficielle de telle sorte qu'il suffise de durées de 1 à 5 minutes.
La vitesse du courant d'air appliqué au grain, ou vitesse d'approche, doit dépasser 15 mètres par minute et peut s'élever jusqu'à 60 mètres par minute, et même davantage. Au-dessus de 90 mètres par minute, par suite de l'augmentation de la puissance motrice nécessaire pour la ventilation, le procédé n'est plus économique.
Avec une épaisseur de blé de plus de 7 à 8 centimètres, le séchage a tendance à devenir inégal dans le cas de courtes durées de séchage du fait que le blé situé au point le plus voisin de l'entrée d'air sèche le premier tandis qu'il est possible que celui se trouvant du côté le plus éloigné ne se trouve pas séché de façon adéquate avant de quitter l'appareil. En outre, lorsque 1''épaisseur de blé augmente, la puissance motrice nécessaire pour entrainer l'air à la vitesse requise s'accroit rapidement.
On peut employer, pour le séchage superficiel, de l'air à la température atmosphérique lorsque les conditions atmosphériques sont favorables, mais lorsque l'humidité ambiante est élevée il est avantageux de chauffer l'air, par exemple par passage dans un serpentin à vapeur. L'utilisation de températures d'air élevées n'est pas nécessaire et 38 C conviendront dans la plus grande partie des cas, quoique, lorsqu'on fera suivre immédiatement l'action d'un séchage d'humidité superficielle par celle d'un sécheur-conditionneur pour éliminer ensuite de
<Desc/Clms Page number 5>
l'humidité interne, les températures pourront avec avantage être plus élevées.
On voit donc que l'une des caractéristiques de la présen- te invention est constituée par un procédé de lavage et de sé- chage superficiel du grain tel que le blé, consistant à laver le grain et à le brasser, et ensuite, dans les 10 minutes sui- vant l'achèvement de l'opération de lavage, à éliminer au moins 70 % du reste de l'humidité ajoutée par le lavage même, en fai- sant traverser le grain traité par un fort courant d'air.
Une autre caractéristique de l'invention est constituée par un procédé de lavage et de séchage superficiel du grain tel que le blé, consistant à laver et brasser le grain, et ensuite, dans les 10 minutes suivant l'achèvement de l'opération de la- vage, à éliminer au moins 70 % du reste de l'humidité ajoutée par le lavage même en permettant au grain de tomber en un éoou- lement relativement mince et en faisant traverser cet écoulement descendant ou de chute par un fort courant d'air.
Une autre caractéristique encore de l'invention est con- stituée par un procédé de lavage et de séchage superficiel du grain tel que le blé, consistant à laver et brasser le grain et ensuite à le sécher superficiellement de façon rapide en lui permettant de s'écouler en un flot mince de 2 à 7 ou 8 centimè- tres d'épaisseur et en soumettant cet écoulement à l'action d'un courant d'air ayant une vitesse d'approche allant de 15 à 90 mètres par minute.
On a établi un appareil permettant de mettre en pratique le procédé selon la présente invention et consistant en un jeu de deux écrans ascendants perméables à l'air voisins l'un de l'autre disposés, pour permettre l'écoulement entre eux des grains en chute, ainsi que dans les moyens nécessaires pour pro- voquer un fort courant d'air traversant ces écrans en allant de l'un à l'autre.
Il est avantageux qu'un tel appareil comprenne au moins
<Desc/Clms Page number 6>
deux de ces jeux d'écrans voisins sensiblement verticaux et perméables à l'air, l'un des deux jeux étant, en plan, disposé obliquement par rapport à l'autre de façon à établir entre eux un passage d'arrivée d'air convergent dans le sens horizontal.
Par exemple les deux jeux d'écrans en question peuvent être placés dans un récipient qui sera de préférence de section horizontale rectangulaire et disposés l'un par rapport à l'autre et par rapport également aux parois du récipient de façon à établir entre eux des passages convergents d'entrée et des passages divergents de sortie pour l'air traversant les écrans.
En raison de la disposition relative en forme de V des jeux d'écrans auxquels on s'est référé ci-dessus, la vitesse de l'air longeant et traversant les écrans restera sensiblement constante du fait que lorsque l'air longe les écrans, des fractions de cet air traversent progressivement ces écrans, tandis que le restant, de volume moindre, continue à s'écouler le long du passage de largeur décroissante.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, au moins l'écran de chaque jeu traversé par l'air sortant est constitué par une série de lattes ou lamelles plates ou pratiquement plates disposées parallèlement les unes au-dessus des autres à un certain écartement et inclinées transversalement sur l'horizontale en s'élevant vers l'extérieur du côté opposé à l'autre écran du même jeu.
Les deux écrans d'un même jeu peuvent bien entendu être constitués par une surface perforée ou réticulée mais les perforations situées du côté de l'écoulement des grains en chute ont fortement tendance à être obstruées par le grain ou les graines ainsi que par les pellicules superficielles détachées du grain; il en résulte que le traitement du grain ne peut être poursuivi de façon continue pendant plus d'une heure ou deux et, même pendant cette période de temps relativement courte, le traitement ne peut être maintenu de façon uniforme. On peut remédier
<Desc/Clms Page number 7>
cet inconvénient par réemploi d'un écran constitué par un ensemble de lamelles comme on l'a exposé ci-dessus.
Par ailleurs, si l'écoulement des grains en chute se trouve maintenu entre deux écrans séparés et voisins, les dimensions des perforations devront être suffisamment réduites pour empêcher le grain lui-même de les traverser. D'un autre côté, il est avantageux que les -écrans ne présentent qu'une résistance minimum à l'écoulement d'air et de ce fait les perforations ne doivent pas non plus être inconsidérément réduites. En outre, la résistance mécanique des écrans eux-mêmes ne doit pas être indûment faible, et,si l'on tient compte des trois considérations exposées ci-dessus, on trouve habituellement que la surface d'ouverture totale de chaque écran, c'est-à-dire la surface totale de ses perforations, ne doit pas dépasser le tiers de la surface de l'écran.
Dans ces conditions, la vitesse de l'air traversant l'écran sera approximativement trois fois plus grande que la vitesse d'approche, la vitesse d'approche étant celle qu'aurait l'air en l'absence d'écran, ou, en d'autres termes, si la surface d'ouverture de l'écran était égale à 100 %. Par comparaison avec un écran perforé, un écran fait de lamelles superposées peut être constitué de telle sorte qu'une proportion beaucoup plus forte de sa surface totale soit réservée au passage de l'air.
Dans le but d'empêcher de façon effective l'échappement des grains et autres matières à travers un écran à lamelles superposées, il est nécessaire que l'inclinaison des lamelles dans le sens transversal soit suffisante, compte tenu de la largeur des lamelles et de leur écartement vertical et compte tenu( également de l'angle de chute des grains ou autres matières et de la vitesse de l'air, de manière à éviter que l'air n'entraîne les grains dans une course ascendante entre les lamelles et jusque par dessus leurs bords supérieurs. Il est évident que plus l'inclinaison des lamelles sera prononcée, plus leur largeur
<Desc/Clms Page number 8>
pourra être étroite, mais plus sera faible également la surface libre permettant le passage d'air transversal.
L'expérience a démontré qu'un angle de 45 est approprié.
Plus la vitesse de l'air est grande, plus l'inclinaison doit être accentuée pour une largeur donnée de lamelles, ou réciproquement, plus la-largeur doit être grande pour une inclinaison donnée.
On comprendra que, lors de l'écoulenent descendant des grains, une partie de ceux-ci sera projetée sur les lamelles, et si l'inclinaison transversale de ces dernières n'est pas trop forte, ils y reposeront approximativement au point déterminé par leur angle naturel de chute et il s'ensuit donc que la largeur des lamelles doit être proportionnelle à l'écartement vertical de celles-ci.
On complètera la description de l'invention en se référant au dessin ci-annexé représentant une réalisation d'un appareil destiné à la mise en pratique de l'invention, et dans lequel :
La figure 1 est une élévation de côté.
La figure 2 est une vue en plan en coupe partielle suivant la ligne II - II de la figure 1.
La figure 3 est une élévation en bout, en coupe partielle, suivant la ligne III - III de la figure 2.
La figure 4 est une vue partielle en perspective représentant la réalisation d'un écran à lamelles, et
La figure 5 est une vue partielle en coupe représentant la façon dont l'écran à lamelles maintient le grain.
Si on se réfère à la figure 1, on voit un ventilateur 1 disposé pour aspirer l'air de l'atmosphère à travers un réchauf- feur et le faire passer dans un récipient sécheur 3. Le récipient sécheur 3 est alimenté en grain par sa partie supérieure et se vide par l'intermédiaire d'une trémie 4 disposée à sa partie inférieure. La figure 1 représente l'invention appliquée à un sécheur considéré isolément de sorte qu'il est nécessaire de
<Desc/Clms Page number 9>
prévoir des moyens destines à commander le passage du grain à travers ce dernier. Cette commande peut être effectuée de toute manière oonvenable connue et on a indiqué schématiquement à la figure 1 un dispositif d'admission dit à auget commandant un dispositif de sortie de réglage.
Dans cette disposition bien connue, un auget 5 à l'extrémité d'admission du récipient sécheur est articulé à l'extrémité d'un levier basculant 6 relié par une tringle 7 à un levier à contre-poids 8 disposé pour se soulever et s'abaisser lorsque l'auget 5 s'abaisse et se soulève. Une porte 9 d'évacuation à fentes située au voisinage du fond du récipient coopère avec un certain nombre d'entonnoirs de vidange allongés fixes 10, un mouvement de va-et-vient,ou une série de vibrations, étant imparti' à la porte d'évacuation 9 par tous moyens convenables pour ouvrir et fermer les entonnoirs de vidange 10 ou en faire varier le degré d'ouverture.
L'amplitude du mouvement de va-et-vient ou des vibrations de la porte est commandée par le levier 8, de sorte que,lorsque l'auget 5 se trouve dans sa position extrême supérieure et que le levier 8 se trouve dans sa position la plus basse, l'amplitude du mouvement de la porte 9 est très faible ou nulle et les entonnoirs de vidange 10 restent fermés. Au fur et à mesure que le récipient est alimenté en grain et que le niveau de celui-ci s'élève à l'intérieur, le poids du grain sur l'auget 5 provoquera la descente de celui-ci de façon à soulever le levier 8 pour augmenter l'amplitude des mouvements de la porte d'évacuation 9 et permettre au grain de s'écouler du récipient.
En raison de l'échelle réduite à laquelle on a dessiné la figure 1, les tourillons portant la porte 9 et les moyens d'actionnement de celleci ne sont pas représentés, mais ces éléments sont bien connus dans la technique du séchage du grain.
Si on se réfère maintenant aux figures 2 et 3, on voit que chaque' jeu d'écrans est constitué par une plaque perforée 12 et un écran à lamelles 13 qui sera décrit plus en détails ci-après.
<Desc/Clms Page number 10>
Çes jeux d'écrans sont disposés verticalement dans' le récipient 3 mais forment entre eux un angle aigu de sorte que les jeux d'écrans 14, 15 et les jeux d'écrans 16, 17 constituent des passages convergents 19, 18 d'admission d'air, en forme de V vue en plan. De même, les jeux d'écrans 14,15, 16, 17, ainsi que les parois du récipient rectangulaire 3 forment des passages divergents 22, 21, 20 de sortie d'air.
Cette disposition permet de maintenir raisonnablement uniforme, sur la totalité de la surface de chaque écran,le débit d'air traversant ces écrans, car le volume d'air écoulé en provenance du côté gauche de chaque passage et dirigé vers la droite diminue en raison de l'échappement progressif d'air à travers les écrans et ainsi la vitesse de l'air le long de chaque écran et à travers ce dernier reste sensiblement constante.
La figure 4 représente la réalisation de l'écran à lamelles constitué par une série de lattes ou lamelles plates 25 montées sur des barres ou tiges parallèles écartées 26 ( dont une seule est représentée à la figure 4 ) traversant des ouvertures ménagées dans les lamelles et disposées en alignement. Les lamelles sont écartées les unes des autres au moyen de cales 27 à faces d'extrémités obliques, vissées sur les tiges 26. Les cales sont avantageusement constituées d'une matière de forme cylindrique avec leurs extrémités inclinées sur l'axe d'environ 45 . Ces cales peuvent être en une matière plastique convenable.
Les lamelles pourraient, évidemment, être de forme légèrement incurvée dans le sens transversal.
La figure 5 représente une partie d'un écran 30 à lamelles et une partie d'un écran 31 perforé avec un écoulement descendant de grain tombant entre eux, et elle fait ressortir la fa- çon dont les lamelles 33 servent à retenir le grain. En raison du fait que la figure 3 est dessinée à échelle réduite, on n'a pas essayé dans cette figure de représenter le grain reposant sur les faces des lamelles montrées à la figure 5.
<Desc/Clms Page number 11>
Deux essais selon l'invention ont été effectués comme suit :
1 - On a lavé du blé anglais ayant une teneur initiale en humidité de 13,7 %. 2,7 % d'eau ont été absorbés par le blé au cours du lavage, ce qui a élevé la teneur en humidité à 16,4 %.
Le grain a été brassé immédiatement après l'opération de lavage et ensuite immédiatement soumis à un processus d'aspiration avec de l'air à une température de 38 C et à une vitesse de 40 mètres par minute pendant quatre minutes, ce qui a réduit la teneur en humidité du blé à 13,9 %. La période totale de temps qui s'est écoulée entre la fin de l'opération de lavage et la fin de l'o- pération de séchage a été inférieure à cinq minutes et l'épais- seur de la couche ou de l'écoulement de grain était de cinq cen- timètres.
II - On a lavé du blé anglais ayant une teneur en humidité initiale de 15,7 %. 2,4 % d'eau ont été absorbés par le blé au cours du lavage, ce qui a élevé la teneur en humidité à 18,1 %.
Le grain a été brassé immédiatement après l'opération de lavage et ensuite immédiatement soumis à un processus d'aspiration avec de l'air à une température de 51,7 C et à une vitesse de 45 mètres par minute pendant quatre minutes, ce qui a réduit la teneur en humidité du blé à 15,6 %. La période totale de temps qui s'est écoulée entre la fin de l'opération de lavage et la fin de l'opération de séchage a été inférieure à cinq minutes et l'épaisseur de la couche ou de l'écoulement du grain était de sept centimètres.
On comprendra que la réalisation décrite et représentée ne constitue qu'un exemple n'ayant aucun caractère limitatif et que diverses modifications constructives pourraient y être ap- portées sans qu'on s'écarte du domaine de l'invention.
REVENDICATIONS.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.
<Desc / Clms Page number 1>
"Process and apparatus intended for the preparation of grain for milling".
The present invention relates to the preparation of grain, such as wheat, for milling, and more particularly to its washing and subsequent cleaning.
The natural moisture content of wheat depends on the climate of the country in which it is grown as well as the weather conditions during harvest. The moisture content of wheat grown in Great Britain is generally such as to cause it to deteriorate during storage.
<Desc / Clms Page number 2>
and to make it unsuitable for milling intended to produce flour. It is therefore necessary to dry it. On the other hand, wheat grown for example in India or North America is dry enough to keep in good conditions, but it is necessary to increase its humidity to make it suitable for milling. Under these conditions, the mills must be provided with drying apparatus for treating wet wheat as well as means for increasing the humidity of dry wheat.
The latter operation involves washing the wheat and allowing the water absorbed during washing to permeate the interior of the grain, this humidification process can even be activated by the application of heat. The operation in question is known as conditioning. Although there are dryers which only fulfill the first object, suitable dryer-conditioners are usually employed for one or the other function.
These devices are used because drying is a slow operation because the moisture in the wheat is evenly distributed throughout the thickness of the grain; it takes some time for moisture from deep layers to reach the surface where evaporation occurs. Consequently, "dryer-conditioners" are generally provided with a humidification or preheating compartment which activates the penetration of moisture into the grain during "conditioning" which, it is claimed, also has 'utility during drying, because heating It opens the pores of the grain ", and facilitates the removal of moisture during the later stages of drying.
Nevertheless, wet wheats must be subjected to the washing operation, not with the aim of increasing their humidity, but to clean them. In general, these wheats are first dried sufficiently to allow them to be stored without risk of deterioration, and when they are delivered to the mill they are dry cleaned, an operation which aims to eliminate
<Desc / Clms Page number 3>
seeds other than wheat as well as other foreign matter, and they are then washed. The water used for washing has to be extracted, which is usually done in dryer-conditioners which, with regard to the removal of surface moisture, are slow-running devices requiring a disproportionate expense. heat and energy for ventilation.
There is a considerable difference, from a drying point of view, between the natural moisture content of wheat which is evenly distributed throughout the thickness of the grain, and the residual water from washing. This water seems to constitute at the origin only a variable surface film in a certain proportion with the hygrometry of the various qualities of grain. This film penetrates the surface outer layers fairly quickly, but further penetration into the endosperm is slow and largely temperature dependent.
It has been recognized that even with soft wheats the water has not passed the outer layers after a period of time of about ten minutes and that it can, in this situation, be easily eliminated almost completely, so that the grain as a whole remains almost as dry as before washing.
It has been recognized that if, after washing such soft wheats and vigorously stirring them in a centrifuge to separate the water droplets of poor adhesion, they are promptly subjected to the action of a stream of air of high speed while the water is still only in the form of a surface film or has not passed the outer layers, it can be removed almost completely at very little cost within a period of l 'order of a few minutes, and using a small device with very small dimensions.
The air speeds used according to the invention are much higher than those which are used with the dryer-conditioners or other current models of dryers.
<Desc / Clms Page number 4>
wheat, and wheat should be kept in thin layers of the order of 2 to 7 centimeters thick, which is less than for common type machines in which the thickness varies from 22 to 60 centimeters. The drying time is also important because it is essential that the rate of evaporation is greater than that of penetration; experience has shown that good results are obtained for a period of up to 10 minutes after washing, but it is preferable to arrange the surface moisture drying system in such a way that it is sufficient durations of 1 to 5 minutes.
The speed of the air current applied to the grain, or approach speed, must exceed 15 meters per minute and can be as high as 60 meters per minute, and even more. Above 90 meters per minute, as a result of the increase in the motive power required for ventilation, the process is no longer economical.
With a wheat thickness of more than 7 to 8 centimeters, the drying tends to become uneven in the case of short drying times because the wheat near the point closest to the air inlet dries first while that the one on the far side may not be adequately dried before leaving the appliance. Further, as the thickness of wheat increases, the motive power required to move the air at the required speed increases rapidly.
Air at atmospheric temperature may be used for surface drying when atmospheric conditions are favorable, but when ambient humidity is high it is advantageous to heat the air, for example by passing through a steam coil. . The use of high air temperatures is not necessary and 38 ° C will be adequate in most cases, although when the action of surface moisture drying is immediately followed by that of a dryer-conditioner to then remove
<Desc / Clms Page number 5>
internal humidity, temperatures could advantageously be higher.
It can therefore be seen that one of the characteristics of the present invention is constituted by a process for washing and surface drying of grain such as wheat, consisting in washing the grain and stirring it, and then, in 10 minutes after the completion of the washing operation, remove at least 70% of the remainder of the added moisture by washing itself, passing the treated grain through a strong current of air.
Another feature of the invention is a method of washing and surface drying grain such as wheat, consisting in washing and stirring the grain, and then, within 10 minutes of the completion of the operation of the grain. - vage, to remove at least 70% of the remainder of the added moisture by washing even allowing the grain to fall in a relatively thin flow and by causing this downward or falling flow to pass by a strong current of air .
Still another feature of the invention is provided by a method of washing and surface drying grain such as wheat, consisting in washing and stirring the grain and then in surface drying it rapidly allowing it to settle. flow in a thin stream 2 to 7 or 8 centimeters thick and subjecting this flow to the action of a current of air having an approach speed ranging from 15 to 90 meters per minute.
An apparatus has been established for carrying out the method according to the present invention and consisting of a set of two rising air permeable screens adjacent to each other arranged, to allow the flow between them of the grains in fall, as well as in the means necessary to cause a strong current of air passing through these screens from one to the other.
It is advantageous that such an apparatus comprises at least
<Desc / Clms Page number 6>
two of these sets of adjacent screens substantially vertical and permeable to air, one of the two sets being, in plan, disposed obliquely with respect to the other so as to establish between them an air inlet passage converge in the horizontal direction.
For example, the two sets of screens in question can be placed in a container which will preferably be of rectangular horizontal section and arranged with respect to each other and also with respect to the walls of the container so as to establish between them converging inlet passages and diverging outlet passages for air passing through the screens.
Due to the relative V-shaped arrangement of the sets of screens referred to above, the speed of the air passing and passing through the screens will remain substantially constant because as the air passes along the screens, fractions of this air progressively pass through these screens, while the remainder, of lesser volume, continues to flow along the passage of decreasing width.
According to another characteristic of the invention, at least the screen of each set through which the outgoing air passes is formed by a series of flat or practically flat slats or slats arranged parallel to one another at a certain spacing and inclined transversely to the horizontal, rising outwards on the side opposite to the other screen of the same set.
The two screens of the same set can of course consist of a perforated or reticulated surface but the perforations located on the side of the flow of the falling grains have a strong tendency to be blocked by the grain or the seeds as well as by the films. superficial detached from the grain; As a result, the processing of the grain cannot be continued continuously for more than an hour or two, and even during this relatively short period of time, the processing cannot be maintained uniformly. We can remedy
<Desc / Clms Page number 7>
this drawback by reuse of a screen consisting of a set of slats as explained above.
Moreover, if the flow of falling grains is maintained between two separate and adjacent screens, the dimensions of the perforations must be sufficiently small to prevent the grain itself from passing through them. On the other hand, it is advantageous if the screens have only a minimum resistance to air flow and therefore the perforations should not be reduced inconsiderately either. Furthermore, the mechanical strength of the screens themselves should not be unduly low, and, taking into account the three considerations set out above, it is usually found that the total opening area of each screen, c ' that is to say, the total surface of its perforations, must not exceed one third of the surface of the screen.
Under these conditions, the speed of the air passing through the screen will be approximately three times greater than the approach speed, the approach speed being that which the air would have in the absence of the screen, or, in other words, if the opening area of the screen was equal to 100%. By comparison with a perforated screen, a screen made of superimposed lamellae can be constructed so that a much larger proportion of its total surface is reserved for the passage of air.
In order to effectively prevent the escape of grains and other material through a screen with superimposed lamellae, it is necessary that the inclination of the lamellae in the transverse direction is sufficient, taking into account the width of the lamellae and their vertical spacing and taking into account (also the angle of fall of the grains or other materials and the air speed, so as to prevent the air from dragging the grains in an upward stroke between the slats and up to over their upper edges It is obvious that the more the slats are inclined, the more their width
<Desc / Clms Page number 8>
may be narrow, but the smaller the free surface allowing transverse air passage will also be.
Experience has shown that an angle of 45 is appropriate.
The greater the air speed, the more the inclination must be accentuated for a given width of slats, or vice versa, the greater the width must be for a given inclination.
It will be understood that, during the downward flow of the grains, a part of these will be projected onto the slats, and if the transverse inclination of the latter is not too strong, they will rest there approximately at the point determined by their natural angle of fall and it follows therefore that the width of the slats must be proportional to the vertical spacing of the latter.
The description of the invention will be completed with reference to the appended drawing showing an embodiment of an apparatus intended for the practice of the invention, and in which:
Figure 1 is a side elevation.
Figure 2 is a partially sectional plan view taken along the line II - II of Figure 1.
Figure 3 is an end elevation, in partial section, taken along line III - III of Figure 2.
FIG. 4 is a partial perspective view showing the production of a slatted screen, and
Fig. 5 is a partial sectional view showing how the slat screen maintains grain.
Referring to Figure 1, we see a fan 1 arranged to suck the air from the atmosphere through a heater and pass it into a drying container 3. The drying container 3 is fed with grain by its. upper part and empties by means of a hopper 4 disposed at its lower part. Figure 1 shows the invention applied to a dryer considered in isolation so that it is necessary to
<Desc / Clms Page number 9>
provide means intended to control the passage of grain through the latter. This control can be carried out in any known oonvenient manner and there is shown schematically in FIG. 1 a so-called bucket inlet device controlling an adjustment outlet device.
In this well-known arrangement, a bucket 5 at the inlet end of the dryer container is articulated at the end of a rocking lever 6 connected by a rod 7 to a counterweight lever 8 arranged to lift and s '' lower when the bucket 5 is lowered and raised. A slotted discharge door 9 located adjacent the bottom of the container cooperates with a number of fixed elongated discharge funnels 10, with a reciprocating motion, or series of vibrations, imparted to the door. discharge 9 by any suitable means for opening and closing the discharge funnels 10 or varying the degree of opening.
The amplitude of the back and forth movement or the vibrations of the door is controlled by the lever 8, so that when the bucket 5 is in its extreme upper position and the lever 8 is in its position the lowest, the amplitude of the movement of the door 9 is very low or zero and the discharge funnels 10 remain closed. As the container is fed with grain and the level of the grain rises inside, the weight of the grain on the bucket 5 will cause the latter to descend so as to raise the lever. 8 to increase the amplitude of the movements of the discharge door 9 and allow the grain to flow out of the container.
Due to the reduced scale on which FIG. 1 has been drawn, the journals carrying the door 9 and the actuating means thereof are not shown, but these elements are well known in the art of drying grain.
Referring now to Figures 2 and 3, it can be seen that each set of screens consists of a perforated plate 12 and a slat screen 13 which will be described in more detail below.
<Desc / Clms Page number 10>
These sets of screens are arranged vertically in the container 3 but form an acute angle between them so that the sets of screens 14, 15 and the sets of screens 16, 17 constitute converging inlet passages 19, 18. air, V-shaped plan view. Likewise, the sets of screens 14, 15, 16, 17, as well as the walls of the rectangular container 3 form divergent passages 22, 21, 20 for the air outlet.
This arrangement makes it possible to maintain reasonably uniform, over the entire surface of each screen, the flow of air passing through these screens, since the volume of air flowing from the left side of each passage and directed to the right decreases due to of the progressive escape of air through the screens and thus the speed of the air along each screen and through the latter remains substantially constant.
Figure 4 shows the embodiment of the slatted screen consisting of a series of slats or flat slats 25 mounted on spaced parallel bars or rods 26 (only one of which is shown in Figure 4) passing through openings in the slats and arranged in alignment. The strips are spaced apart from each other by means of wedges 27 with oblique end faces, screwed onto the rods 26. The wedges are advantageously made of a material of cylindrical shape with their ends inclined on the axis of approximately 45. . These wedges can be of a suitable plastic material.
The slats could, of course, be of a slightly curved shape in the transverse direction.
Fig. 5 shows a part of a lamella screen 30 and a part of a perforated screen 31 with a downward flow of grain falling between them, and it highlights the way in which the sipes 33 serve to retain the grain. Due to the fact that Figure 3 is drawn on a reduced scale, no attempt has been made in this figure to represent the grain resting on the faces of the lamellae shown in Figure 5.
<Desc / Clms Page number 11>
Two tests according to the invention were carried out as follows:
1 - English wheat having an initial moisture content of 13.7% was washed. 2.7% water was absorbed by the wheat during washing, which raised the moisture content to 16.4%.
The grain was stirred immediately after the washing operation and then immediately subjected to a suction process with air at a temperature of 38 C and a speed of 40 meters per minute for four minutes, which reduced the moisture content of wheat at 13.9%. The total period of time which elapsed between the end of the washing operation and the end of the drying operation was less than five minutes and the thickness of the layer or the flow of grain was five centimeters.
II - English wheat having an initial moisture content of 15.7% was washed. 2.4% water was absorbed by the wheat during washing, which raised the moisture content to 18.1%.
The grain was stirred immediately after the washing operation and then immediately subjected to a suction process with air at a temperature of 51.7 C and a speed of 45 meters per minute for four minutes, which reduced the moisture content of wheat to 15.6%. The total period of time which elapsed between the end of the washing operation and the end of the drying operation was less than five minutes and the thickness of the layer or grain flow was seven centimeters.
It will be understood that the embodiment described and represented constitutes only an example which is in no way limiting and that various constructive modifications could be made thereto without departing from the scope of the invention.
CLAIMS.
** ATTENTION ** end of DESC field can contain start of CLMS **.