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BREVET D'INVENTION' " PROCEDE DE LIQUEFACTION DU POISSON. "
La présente invention concerne un procédé pour ré- cupérer tout ce qui a de la valeur dans les diverses espèces de p'oissons pêchés industriellement et traités par l'industrie du poisson, et en provenance soit de la mer, soit de l'eau . douce, ainsi que les produits nouveaux et améliores ainsi ob- tenus.
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Le premier but dans.l'industrie du poison est,
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nature Liecient, d'obtenir du poisson pouvant servir à la nourri- ture de l'honne. l;;ais il arrive parfois que l'on pèche en ''1Gr.1G temps du poisson qui ne peut servir à cet usage. Un tel poisson, doit être rejeté, soit à cause de sa nature, soit à cause de son êtat, et constitue un déchet. D'autre part, on enlève les por-
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tions consonnabl<5s du poisson comestible on le préparant pour l'emplir -soit les filets, los tranches, les foies, les huiles, les joues lus parties le'"!; res, et le ;..i:i(;c du poisson est rejeté comme matières de rebut.
Une grande partie du poids de poisson pcché C:.11:: l'industrie poissoniière, renfermant les poissons entiers de certaines espèces, et le poisson entier l'1oins les parties comestibles des espèces consonmablos, n convient pas jt ne ?H!)t 6trg utilicue pour l'alimentation huinaine.
La recupnration st le traite'"ent du poisson et des déchets ont, jusque à présent, :',t6 effectues (le diverses ma- nières' Cli.]:.!; cependant un caractère Cni'ICllZi7 rlc tous ces procédés de la technique antérieure, qu'ils scient diriges vers la ré-
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cupération de parties spéciales ou d'éléments spéciaux du pois- son. En cns,-.(ucnce, le produit nbtc.-nu n'est qu'une partie du poisson.
En outre, pendant de tels processus et dans le
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produit final, les poissons ."ont sounis a div-rs traitements ..::cn1¯:-;LZcs, rendant difficiles leur ¯anu(;E:ntini7 ou leur stockage, et peuvent aussi se Prouver dans dos conditions chimiques et bactériologiques telles que la putréfaction et la pullulation de bactéries, et être ainsi une source d'infection ou de conta- gion. On a trouvé quelques usages pour ces déchets de poisson, corme engrais, appâts, etc., mais de si peu de valeur qu'une grande proportion de ceux produits par l'industrie du poisson
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n'#7 été considérée que ccf'me des déchets, provoquant souvent des i;fl"±-hi nuisibles ou l'infection ''"es environs.
On .:T:zlement
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trouvé des usages . spéciaux pour certaines parties déterminées du poisson, qui ont, en conséquence, une valeur élevée, mais ceci nécessite des procédés spéciaux, et qui ne sont, par suifs, applicables @u'à de telles parties déterminées du poisson.
C'ent donc un premier objet de la présente invention de prévoir un procédé de traitement des poissons entiers et/ ou des poissons entiers dont on a enlevé, comme expliqué ci- dessus, seulement une ou plusieurs des parties comestibles, par lequel toutes les parties du poisson peuvent être mises simul- tanément et complètement dans un état convenant à des usages commerciaux intéressants, pratiquement sans perte, et sans être obligé de rejeter quoi que soit. Il n'y a donc finalement pas de déchets par ce procédé, et toute la matière brute peut être transformée en un seul produit.
C'est un deuxième objet de la présente invention de liquéfier de tels déchets de poisson, en leur donnant cer- taines propriétés prédéterminées.
C'est un troisième objet de l'invention d'amener les déchets de poisson sous une forme telle et comportant des éléments et des propriétés caractéristiques telles - qu'elle se prête économiquement à diverses-adaptations et utilisations com- merciales, sous forme de produits nouveaux et améliorés de l'industrie du poisson et d'autres industries.
D'autres objets et formes de réalisation de l'inven- tion apparaîtront dans l'exposé ci-dessous.
On a trouvé par la présente invention que le poisson entier - c'est-à-dire toutes les parties constituant le poisson entier, soitles parties solides, comme les arêtes, les écailles, les nageoires, la chair, les viscères etc. soit les parties liquides comme l'eau, les huiles, etc. peuvent être mise simultanément et intégralement sous forme liquide, et si complè- teme't qu'il ne reste pratiquement de particules solides dans le produit liquide obtenu.
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Pur suite, la totalité des 1IC;i,[)':u'"es"'e l'industrie :,L1 poisson, ,.'=; #i son ensemble et/ou par rapport allX résidas
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laisses par l'enlèvement d'une partie quelconque choisie parmi
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les divers éléments comestibles peut être li(juéfi,j1;or'lpl,tement
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et simultanément. Le produit créé par l'invention du demandeur a
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reçu, par 16 nQG1 Ûe "poisson liquide".
Les mots "poisson liquide", nouveaux termes de l'industrie (lu poisson et aussi des industries des sous-
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produits du poisson concernent et désignent un produit nouveau
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renfsr2Fiiit les constituants du poisson entier ou du pois- son entier moins une ou plusieurs des parties comestibles des- tinées à la consommation humaine seulement, notamment la ch:air ('Filets, tranches ut joues), 1-e s 1'n9¯es, 7¯fauilrlev les parties 1 r c- s à l'état liquide et caractérisés par le fait qu'ils ol1lJ ;::':.ti7.,'I1^C,l::n a J<c ;:i j> .15 de particules solides '!3 dimensions " <'/"'Dlrn0' a celles des CO1101de9 (c'est-à-dire d'un diamètre
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n'; dépassant pas 50 microns).
Il est entendu que les expressions
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"poïsson liqLÜcJe1t ou "poisson liquéfie" utilisées dans la pré- sente demande auront la :1'y!11'1Cl':1¯On précisée dans la défini-
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tion précédente. Des propriétés caractéristiques du poisson
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liquide sont sa vitesse d'écoulement unifo.rrno, et (:0 rester an repos 8LnE-J ;,ilil se produise de ségrégation, et de passer .'3.' travers Llr7 -I;.i;:ll: do 120 mailles par centimètre, Dil une dimen- sion maxima des particules inférieure > 1/20' de millimétré.
Ce produit peut être obtenu s.-.ns désagrégation nu séparation mécaniques des éléments du poisson '.rIJ.t, et ''1,;;lcrW sans cuis- son préalable qui ont '3 :1,l1Ú, n6cC8uir'2,-, c];)I1:J (le n0,,10re I1X c,.ts, bien que, (ll1atrncJ il s'agit de grands poissons comme la morue et le haddock, de telles opérations mécaniques soient avantageuses.
De plus, le traitement s'effectue sans donner à aucun moment naissance à des sous-produits. Le produit fini e.'t tout à fait
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inoffensif par lui-même, et ne peut uir aucune altération.
Donc, suivant le procédé objet de l'invention, les poissons entiers - soit qu'ils sont pêchés, soit après enlèvement des parties comestibles comme indiqué ci-dessus - sont placés dans un récipient clos convenable. (Les poissons peuvent être partiellement cuits au préalable , et fractionnés mécaniquement, ou non, comme on le désire).
De préférence, en même temps qu'on les charde (de façon :1. effectuer une réoartition complète dans le chargement, sans avoir besoin d'opérations supplémentaires), on traite les poissons en leur ajoutant une certaine quantité d'un acide fort, de préférence d'un acide inorganique, comme l'acide sulfurique, chlorhydrique ou phosphorique, quantité suffisante pour donner à la totalité de la charge un pH final d'environ 2,8 à 3,7. Le récipient/est vide 'd'air, et la charge est chauffée progressivement jusqu'à 100 C et au-dessus, sous une pression correspondante, tandis que l'on laisse s'échapper les gaz permanents, par/exemple à l'aide d'une soupape de sûreté.
Ainsi, l'air entraîné, les gaz adsorbés, absorbés ou dissous, etc. sont enlevés et expulsés de la charge au début des opérations.
Le chauffage de la charge peut se faire indirectement, par exemple au moyen d'une chemise de vapeur, mais, de préférence directement on introduit de la vapeur vive dans, et à travers, la charge acidifiée. Les conditions indiquées de température et de pression étant maintenues, la charge se liquéfie pro- gressivement et complètement, les éléments solides se transfor- mant directement en liquide, ou se dissolvant, ou réagissant d'une autre manière avec les constituants de la charge.
Bien que de telles réactions de transformation prennent les formes multiples et aient un caractère complexe, elles se produisent effectivement avec tous les éléments solides du pois son de façon à les désagréger et à les séparer, à un degré tel que pratiquement tous les constituants ou les résidus ultimes des réactions prennent l'état de vrais liquides, ou l'aspect liquide, ou se dissolvent, ou prennent sensiblement les dimen-
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siens de particules colloïdales, ou plus j;>li=;1.Ù;q,s, lÉn d'autres 1;<ir=i>is, bien que quelques éléments solides résiduels du.
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poisson ne soient ni liquéfiés ni dissous, ils sont présents
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:;>us des dimensions extrenement petites, et comne 1.::
s composants intenédiaires ou associes deviennent par eux-mêmes cDmD1LQmGnt liquides, ou. dissolvent dans les constituants réactifs 1-±,- quides de 1.,-; cii.=>r.:je , ces 3 F-, 0 li,'cs sont libères it G:1,spe-s.:ls sous une '"rriue s <1 i i ;.i :1-iJ 1, s ue i i colloïdale.
1i 1,; nuite de ces transformations, la charge est, 0 a a il -LI liquofiée le "poisson n il 1.1 i CI e pr0jlÜt peut >ltte rcbirc <iu vase, iJM du rc-cipient E rC3ction on s'écoulant
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Ceci peut se faire soit par écoulement naturel
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vers un rESdipient inférieur, ou par poi;péi=jq ascendant vers Lin récipient placé au-dessus du vase à réaction, et sans ségré- gation, obstruction ou adhérence, ii 1#t surface des tuyaux ou
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autres engins utilisés.
En outre, le poisson liquide peut être
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concentré [ o#t :l'iiéip0lTliÉÀOll appropriée et élimination de ses élé- ments liquides volatils à n'iriporhe quel ioi]llÉ de concentration- ;-: .i?#i perte de ;'on ét'jt liquide caractéristique - ou la concen- a n peut 1':>:.:# poussée .'jusqu'à l'ét'-'t plastique et nesie finalement jL1Slu'\ l'état e 1 FL o r i solide, et 'Je sécberasse ±<=.i: ,1.i>.t< si on le désire.
Dans ces dernières forces on peut le dénon'-'er "poisson liquide" plastique, séché ou ne"":" solidifié. Liais il est, de préférence, a#i 1 n 4J / n à l'état liquide, et -,7 n une 0 t-c q ii J> r -'- .J l e e résidus solides de préférence do L5 55 ''n poids, et, au <zini¯uii>.. de 40/o en poids.
Le produit résultant peut être manutentionné, emma- ...çJ s 1 n é e: .'5 expédié facilement, et peut, subséquemmont être utilisé 1; des. usures variés - nais (le préférence sous forr'e liquide, sous laquelle il peut être 'lanubentionné =#.t ef.na.qasiné plus fa- cilement et dilué si 1 n 10 désii'e, sans s <' ¯ jn' .J j a '# 1 n n is iL 1, pH
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est maintenu à une valeur convenable. Cependant, il peut être
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transporte à l'état @olice (par séchage ou congélation) sous lequel il est très satisfaisant pour de nombreux usages, et conjointement avec divers autres produits.
On a par la présente invention, que tandis que l'état physique du poisson entier est rendu ainsi propre à de nombreux traitements ultérieurs, ses valeurs intrinsèques ne sont pas modifiées et sont conservées dans son état physique et chimique ainsi modifié. En fait, on trouve que la valeur to- tale de t'ut le poisson est accrue par rapport à celle corres- pondant à ses constituants séparés, et il existe de nou- velles valeurs dans le poisson liquiJe, que l'on ne trouve pas dans les constituants séparés, tels que les solides initiaux et les composés .3011.11)les dans l'eau, si on les utilise séparé- ment ou en bloc.
Ces nouvelles valeurs sont de/lanature de celles de vitamines, et se manifestent soit sous forme d'un accroissement de l'effet produit par des quantités connues, de vitamines, ou sont, par elles-mêmes, de nouve lles vitamines.
Par exemple, le poisson liquide, du fait de son état liquide et, donc, de sa facilité d'écoulemett peut être dispersé et disséminé sous forme pulvérisée, sous ségrégation ou séparation en ses constituants. Il peut être ainsi mélangé avec divers types d'aliments, tels que des aliments secs pour la volaille, des aliments pour le bétail, etc., qui sont finement moulus, cornue des graines de céréales, et peuvent être dispersés d'une manière analogue. De cette manière, des goutte- lettes finement divisées de poisson liquide et des particules sèches pulvérisées d'aliment sont intimement mélangées, et com- binées et proportionnées avec précision.
Le produit combiné résultant a, en outre, une valeur nutritive élevée due à ses protéines et ses sels minéraux et organiques, et à son contenu en hydrate de carbone, ainsi qu'une valeur en tant qué vitamine - avec des facteurs de croissance et de fécondité supérieurs à ceux de la somme des divers constituants quand ils sont utilisés
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séparément, sous forme de céréales, de farine cle poisson et d'eau de c c m 1 1 0U eau de presse.
Un exemple caractéristique de la r'8Gnte invention
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sera décrit dans ses applications pratiquas dans l'industrie
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ou poisson, pour le poison r7i1'r et/ou le poisson entier dont on a retiré les parties comestibles destin ces a la consom- .. : éi lJ 1 n lU, i:l.L7Gy etl Il se reportant élL1)'. dessins annexés dans les-
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quels :
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La figure 1 qui est divisée c c deux parties la
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et 1 <... : une vue o 1 o n < .: i¯ .t i fl 1 n éil- on (;lÓVctt-1.{)11 ele 1:1 cuite complè- te des -¯tjW';rl.'!'.'7 nécossaires à 1- -lise en oeuvre du procédé, disposes de gauche à droite dans le sens de 10. rn",-,=.':^10n du poisson a traiter.
Les pois"ons entrent à ... :i ix c: 1 1 ;=: dans la par- tie lu, et ensuite, passent continuenient vers l'Gx1;r,it6 droite de 1;4, passent ensuite de la gauche de Ib, a travers les ')!jd3 (t..iCCIIC.I.IZ:¯;i:ï0ng vers 1-tnirC;;i.1 .. r07-';7 ?C 1i), qui reçoit L) y'.' 0(; ü i fini ; La figura 2 est une vue ,;(;1.:'1;,:;2.1 agrandie en d 1 1.=T ;a 1# 5¯ o et en coupe -;-.ra!7,':zT:-'::Â-c avec coupe e > .à rt 1 < 11 . ù , du ^:'? ¯ ..-1i1" de la figure la, :wn1:;punt 1 niveau de ,i 1, ;. C)1..'r''n a l'intérieur de celui-ci ; La figure ù µ U.,'1 une (':J.:>1i .ti01l , ''':.-'il a ..J....t i 1 <1 /;c'ielle. ;..,Si :C coupe et =J .; im .i; 1 .i ¯.ï']^:)y¯-¯;,.., ''e 1 t ::>l';pr<C')!;':.:ur .
--Ti8 effet de 13... le, l'70''t-r:lL?t 11 C',¯C' '^ qui 5, ; passe.
La figure 4 3;}t une vue :> . " détail d 'r:.n:.' 8, en ¯¯-::"v",J7¯f Il et en coupe 'I-a'Jn.",r;)T¯,^,,i..c:, avec parties '-' :;'""1 .\C 11 ..:: c; s , de ltctC)r%..tït'l1 1>1.:; p 0 r3tc; LU' final de la "1 :Ili':? G 1.1" "',fm7Ic7Llii la c'¯:-,:'.., ;'--.G dot à travers.
Dans l'application pratique du procède, le poisson peut D' T.'lô de diverses espèces ou d'un. espèce unique, suivant 10 ."'ec'ae journalière. En outre 1.1 C1'1..1rI,J :\f:\1t coriporfer des c:ii:L30IJ"J entiers ou des paissons dont on a retire seulement les parties x c o m < s t ib 1,c x . Dans l'un et l'autre ('. <J, tous les div,,;rcolJstitUiJ.n :;8 caractéristiqu6G du poisson entier sont
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présents, et sont utilisés.
Cette matière peut être déversée dans l'aube 1, ou sur le planc@er 2. d'pù le transporteur à vis d'Archimède 3, mû par le acteur 4, la transporte vers l'auge 1, cette der- nière étant vidée par la noria mue par le moteur 6. Le poisson est ainsi amené sans discrimination, mais plus ou moins unifor- mément, dans la trémie 7, placée à une extrémité du transporteur à vis d'Archimède horizontale 8, placé dans la chambre cylin- drique fermée 9. Le transporteur 8 est monté sur un arbre 10 qui porte des aubes 11 et est mu par le moteur 12.
Une canalisation de vapeur est placée au-dessous et parallèlement à la chambre 9. et est reliée à des séries de collecteurs 14, à partir desquels des ajutages 15 se dirigent vers le fond de la chambre 9. fermée par ailleurs.
Le poisson étant ainsi chargé dans la chambre .2- on y introduit de la vapeur vive, qui se mélange suffisamment avec le poisson pour le chauffer, et peut partiellement, mais très légèrement provoquer une cuisson préalable de celui-ci.
La durée de passageest de 10 à 20 minutes.
Arrivé à l'extrémité de la chambre 9. le poisson descend, par son poids, dans un hâchoirmécanique 16 qui frac- tionne le poisson, s'il est gros - en morceaux passant, par exeraple, à travers un tamis à mailles d'un centimètre et quart environ.
La pulpe résultante tombe dans la chambre 17, d'où elle est emmenée par le transporteur 18 pour être soumise, aux opérations suivantes.
Ce traitement par chauffage, ou cuisson, prélimi- naire peut être supprimé, spécialement quand il s'agit de petits poissons ou des résidus de poissons qui ont été transformés en filets, etc. On peut également, de la même manière supprimer le fractionnement du poisson en fragments plus petits. Mais avec
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ce c . ;>i# n :à poissons, t C OG.[:1e la r.i v r à c , le n,<7riec¯, etc., ce W'.'¯:¯i.i,e!1¯8i7' constitue un conditionnement mécanique ir/:liGÜl1uir: c n ;i.i; c. i; des [)oÜJfWI1S au point; de vue dimensions, consistance et uniformité de. la charge. Il facilita afalenent l'humidifi- cation préalable, ainsi que le :'l,.ld1V;G avec c 1 ' a c 14 i , et l'action (Je ce dernier aur le pois."on frais.
Quand la charge (le e p v 1 s s v est retirce (le la chambre .12. pur le transporteur T8, elle e p a ia a à v2'(;7<,h, une c)1unln"G de "l61Clnce 12, o ",\H3 luyuel2c: 7¯c est rise en contact, puiu rnelan- jj :; avec une quantité pioportionnee d'acide - par 'ô--'.:1.:)lJj 4% C;Y1 poids d'acide sulfurique à 66 J3aur16, 011 une quantité é é q ài- v0lGt d'aciu3 chlorhydrique ou phosphorique, on noiution aqueuse concentrd.e, au moyen de i 1 < [!l'!,lPC ,-)1 in:jGcli()n 2C. (Capon- dant, ::1 l' )i))dJocillct(8 offre une I';:, ? a'fi317C!'. suffisante à l'attaque par l'acide, il est pré:f6ralj1e d'ajouter l'acide au moisson à un il fl Ô à5 il prccodcnt des opérations, et 'J.'i:j!-) de le soumettre a 10. chaleur, ou n Ù r:.ie avant qu'il arrive dans le CiClléZU18111'.
La charge acidifiée cie e p o 1 s s n ainsi obtenue 'Cl1t; être amenée à la conduite 21 (de façon à T'emplir si on le ddeire une lifjnc de diG3tGUrS inattaquables a l'acide, non représentas), qui est représentée ici coupde au delà de la .conduite z ri ? : ,i 1 5¯ ;=: # n t ;; .:j 1 v 22. Cotte '. ;'roi.rc; :;:-t cN,ull.lnc1 par la soupape Q et conduit au i,e:teur 24, de prdfcrence c ± haut de celui-ci.
Pendant que la charge ù r. r# 1; intrc''''uitc dans s 1 é ;1 1- ..jù s - teur, ce ' ,.''l7=t¯G'' eot sounis a un ','1' partie 1 (par excsiple 380 ;1 ,/#* ij c m r c à => ia ) , à l'aide ':'0' la conduite à. tige g5., Cni1C:i).IlÔcSe -\1 -(' souca.e 26. peut prévoir, r-utre, une soupape ï'.:J.,..-:,i x v à j > .i , c 2 6 . .l')';" J.) h-I.i...." )..1-'--,....J n r M.t 17 <,i -l., ....::i1/.1J,t"'- c <1 ur s t G 2 ' Lo digesteur est nuai d'un arhre d'agitation 28, ..,AU n r le (0"+-01'"" , et portant des c:=1^Vja:2 !- ,-I-r1'C"S ::0 environ '. .> i -h.< .< u.b <# à r , t :.rw ailettes 31 à la partie inférieure de la c 1.# - ; ; 1> 1:. du u.ijcCe'fu^U1.
Le e ± go n de C-ilG-C2 1 n :# t "'l]ni d'une
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arrivée de vapeur, et de distributeurs 32 commandes par la sou- pape 33 de la conduite 34 (le vapeur sous pression, et d'un puisard de sertie 35 , avec soupape 36.
Si la soupape est fermée, et la soupape d'é- chappement 27. et/ou la soupape 26 ouvertes, la pompe 18 fonc- tionne pour amener la charge de poisson acidifiée au digeste ur 24 jus u'à ce qu'il soit à peu près plein, comme l'indique la ligne en traits interrompus 22. Si la soupape 26 était ouverte, on peut alors'la fermer, et la soupape 27 peut être ouverte ou laissée entrouverte quand la soupape 23 est fermée, et de la vapeur est introduite par la soupape 22 et les distri- buteurs 32 sous pression au bas de la charge.
De cette manière, la charge est chauffée, on évacue tout l'air - ou autre gaz - contenus dans le digesteur, quand la charge y arrive, et l'air dissous ou contenu dans la charge est expulsé sous l'effet du vide et de la chaleur soit par la canalisation à vide, soit par la soupape de sûreté suivant le cas.
Il peut être avantageux de recouvrir le digesteur d'un matériau isolant - non représenté - pour réduire la quan- tité de vapeur nécessaire pour le chauffer, et aussi pour éviter l'accumulation exagérée d'eau condensée, qu'elle provo- que dans la charge. Une quantité considérable de vapeur aussi bien que d'air peut cependant être évacuée par la canalisa- tion à vide et la soupape d'échappement quand la charge est amenée à la température et à la pression convenable, ce qui est obtenu en environ une demi-Mûre, par exemple à 149 C, ou environ 3,5 kgs/cm2 de pression manométrique.
Ces conditions sont développées puis maintenues, en même temps que la charge est agitée, pendant environ 3 ou 4 heures, par circulation ascendante sur les côtés, et descen- dante au voisinage de l'axe du digesteur.
Ce qui précède provoque simplement une action uniforme de la vapeur et de la pression sur l'ensemble de la
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charge. La combinaison n ;1 e 1. ' a i 1. i 1 :Q 5- <; . :1; 1 n fi , (10 l'eau, a la valeur, de la il )Ór1tllrG et de la pression n .z :" n G r ? a: u ;i n t la dis- solution n à la quasi-totalité des divers .constituants du poisson, de façon si intime -i # . t si 1 c r o; jz ]- 1; .:- que 1 faible pro- portion de substances définitivement insolubles, qui n 1!30Jion- nent pas ''. être dissoutes ou. liquéfiées reste dans l'état de fine subdivision où. elle se trouve à l'origine i <fl .ù ; i x 1 coirps du poisson, .quoique unifiée et liée par les constituants solubles, liquides ou liquéfiables qui son h dissous c't lucfiéS) ainsi sapares de celle-ci dans le ù d 1- , j ù s t e a r .
Conformément à ce qui précède, en souriettant ainsi la f : . (: #i lit de la c hé; 1= : : ;9 < . paissons entiers et tous les c r. :T. P s : . ii f s : ' ces derniers s s .[ m u 1 . 1; a n é; o. i i n 1; a l'action ,le l'acide, l .:: ; - i p ;: . i: ; de la pression et de ± 1 ' ::< ç " .l.: :-: .h i, n iJ , on dissout lu totalité des été-Lents solublos, liquides et liquéfiables du tD 0 -1 et l'on trouv; qu.;; les résidus i s v 1 1 - :1 .: t"e rencontrent, non seulement cri très faible quantité, ;.i . z 1 ;J 1 < : x #1 :1. : .. e ii z 1. v n propres s <1 lirs particules sont de ?¯ ' :. ir i] i? de "randeur de celles correspondant à l'état colloï- .'il, g ac"e inférieures.
Par c < fi a < J i j u ;: <.< t , c 1 de la cbar"e, cor!S'.;\ta.!.ée c 5, ii 1 . t µ.. :=. l..i -: i ii .i.J ':0.1: un'': . # a i r ''be poisson solide n il riorcoaux de or' 8::;011':';, 1 c . 5..# .. 1; i1n::.-r:'r"!>r;nt 'i liquide, ou de <# 1; a "= ; i? colloïdale, ± peut cruler i i n 1- T r 1 : ; ; 1 <.; c ri t s #..< . s .i jjir ..i .j:.#. l#1. v n . tic on parvient à ce stade qui peut être identi- fié par une décroissance i ce r q i,i 1 de la .a r; 1 : I' ..j infligée 0 au moteur L)2L)C (par les ailettes d'agitateurs 70 et ± ) , on terne (ou presque) la soupape 0 si elle ne l'était P',lS précédem- -< i :.; .t , . : .h on ouvre la soupape 6. 2Ï ce moment, on fait passer la char."e du puisard 22 s. la canalisation 21. (fi::;urG la à Ib) par la soupape 3j3, le filtre 29" la soupape e iF0 et la pompe 41.
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Le. tuyau 37 peut être semblablement melié à d'autres digesteurs ou à un réservoir d'accumulation, non représenté, destiné à recevoir les charges "digérées" en provenance de ceux-ci, et les envoyer aux évaporateurs.
La pompe 41 sert à faire monter la charge et à l'envoyer dans le premier évaporateur 42 d'une e série d'é- vaporateurs à multiple effet, dont trois sont représentés, ici, en série. Comme l'indique, à une plus grande échelle, la figure 3, le poisson liquide est amené à 1'évaporâtes environ à mi-hauteur, et amené, puis maintenu à ce niveau pendant 1'opération d'évaporation, ou la plus grande partie de çelle-ci (fig. 3)
On. observera que la charge, tandis qu'elle est dans le digesteur, est soumise à une forte pression et à une tempé- rature élevée.
On peut utiliser avantage usèrent ce fait, et la capacité calorifique élevée de la charge qui en résulte en faisant passer la charge dans l'évaporateur. Bien que des pompes soient représentées pour effectuer les dernières phases de ce transfert, le début de l'évacuation du digesteur dans l'évaporateur peut s'effectuer en grande partie en relâchant la pression qu'il supporte en ouvrant simplement les soupapes 36, 38 et 40.
La première chambre d'évaporation peut être à la pression atmc.jphérique. On peut soumettre la première chambre 42 d'évaporateur(en tant que partie du système à pres- sion réduite maintenue dans tous les évaporateurs) à une pression réduite ce que l'on fera en utilisant la canalisation à vide 43 conduisant du premier évaporateur 42 au second 44, et de ce point au troisième évaporateur 46 par la conduite 45 qui le relie au deuxième et, en fin de la sorte sous vide 47 à une pompe à vide actionnée ou appareil analogue, et non représenté.
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De cette manière, la char",,e provenant du 'iyesteur, chaude 't sous z j # ± e s s 1 i .r , C;1t sounise à une llI'llSqUG diminution ;Je pression, et, par conséquent a une vaporisation brusque énergique e < 1 n le prer.1ÍGrvapon.1tclJ.1', au i,i m o ;ic n t ou elle y pé- nètre, qui provoque la vaporisation et la départ d'une c;raoc1e
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partie de l'eau qu'elle contient. La pression dans le premier évaporateur 42 du système d'évaporation peut être ainsi
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voisine do la pression atmosphérique, ou légèrerfient supérieure,
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ou nettement moindre, aux différentes phases, ou pendant la
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totalité si on le déstre, du transfert de la charge. La der- nière partie due la charge peut être évacuée du li[estel1r et des tuyaux il l'aide de la pompe 41, la soupape 40 étant ensuite f c r >ié e .
C1';r,'.';:, dans la 7?Si'!l:r'!3 chaudiore G / r 2 est ;1. < .; i; l e . i e ii lJ chauffée en intr0clui.s.illt ''''e la vapeur par le tuyau d'arrivée e 4 8 ou par le uerpentin ha rlll1'JI' d'une soupape do rye- ''-c. 11'1'" '-0 -.LG serpe!'tin 4 est noyé dans lu charge. L'eau qui se condense dans le sc-pentin 4 "'J"': ''l'CI1(''' ,...,,1" le tuyau Gté- vacuation n ± 1 . ' Dans cette phase des opérations, ]a charge est Iras fluide, et la convection ;rn .ui';=. , .¯.¯ Li chaleur ,.;t l'évaporation est s uOE ± 1 s a ;t ; pour la faire circuler entre les spires du serpentin - et conserver son uniformité, comme l'indiquent les flèches.
La vapeur d'eau provenant Il la charge ,= par le tuyau de sortie sous vide 12 placé en 1'1 1JéWlJ, toutes les particules liquides ou solides entraînées dans cette direction étant arrêtées :>1-: :; n -. r- .,76r: S :y-'.AJ"' l'écran n a . à r'1L,UT8 que l'évaporation progresse, ou que de nouvelles char-cs sont '-'1-.,tGfi il quitter ; ?.'' i't8!J1'' (ou les cli:':nstc'L1TS), on peut ouvrir lm soupape 22 du tuyau 54 d'éva- cuation du bas de la chaudière 4 c c . ; i 1 pernct 1;,' ;Jcl.-::2.r;iJ de
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la charma (soit continu, soit par "fournées") dans la seconde chandière 44 (le l'évaporateur. La charge entre par le fond et par.vient , un niveau correspondant sensiblement à la même hau- teur que dans la première chaudière.
Elle submerge le serpentin 55, muni d'une arrivée 56, d'un robinet 22, et d'une sortiede l'eau condensée 58.
Dans la seconde chaudière 44, l'effet de la canali- sation à vide45 sera également d'aider l'arrivée dela charge, aussi bien que la charge hydrostatique légèregent plus grande de la chaudière 42. Dans cette chaudière, par exemple, la pres- sion peut être léduite, par rapport à celle régnant dans la pre- mière, à environ 355 millimètres de mercure. La température de la charge tombera donc quelque peu au-dessous du point d'é- bullition normal, par exemple à 82 C.
Le chauffage produit par le serpentin à vapeur, et l'évaporation de l'eau maintiendront la circulation à l'intérieur de la charge, ainsi que son uniformité. L'écran 59 empêchera les particules solides et liquides de partir par la Canalisation sous vide 45.
En outre, quand la charge se concentre, ou quand des charges fraîches sont prêtes pour l'évaporation, et à 'être introduites en provenance des digesteurs, la soupape 60 de la conduite 61, conduisant du fond de la deuxième chaudière 44 à la troisième chaudière 46 s' ouvre, l'amenant ainsi au fond de la troisième chaudière, et la remplissait de nouveau, jus- qu'au même niveau que les deux premières.'Le serpentin 62 ,à l'intérieur de cell@-ci est muni d'une arrivée 63. d'un robinet 64, et d'une sortie 65 de l'eau condensée.
D'une façon ana- logue, il est préférable que ce serpentin soit submergé par la charge, qu'il chauffe à une température quelque peu inférieure à celle.régnant dans les deux premières chaudières - par exemple
52 C environ - du fait qu'elle est soumise à une pression inférieure - par exemple 100 m/m de mercure (ou 660 m/m de
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dépression), les vapeurs 61 n\- .. :::. s ..> 5¯ r <5 .# s <fl 1 r .. : <; l=; c :. : c n ."i p..."- ..... l¯ a \.J f....i' j -mai.. '.,.1 '..,1.... ,.) ..J....L...' r.,..- i 1;, =:.
E¯ . l ,i ; (non repr-'ent.ae) j:. :i :t 1. tuyau LQ , . toute particules 11 2] lù 1 j ¯¯ i g ou ) icj j¯j j=j j ; ne ç ji <=. j p < ¯j n f y panetrer 117 Îoè a 1'écran n 6 iiy Gi= à c e à la tca.pérature plus #s i , .... z :T - .'# . <. i iJ : . i f ;F #i ''t'c- v.'.-n-'.-t-.ion n j) 1 us i# F ..i j; J >% 1= 1#1 n .l; x , et a i :¯i noncon-hi-j.-hion cm'-pondante ,i ;: 1¯ , c 1 :iàù. . : r-.n "'"1'1' 1;? J :# .15 .# r > a-itatcur dans s 1, onc! rie 1¯ a cha-;brc dG cette i c h ci LI E 1 ?ce r. < Lin in 613 : 1 <: 15 ±, l n ii : cet .a j j i t a - tcu.r ..;r à c à l'arbre 60 '!'r 'v' i? i a n t 1¯ a "\"'c(pl1)",,,, à 70.
La <: 1 ;=t x. :.j c #I .t ..i i i t ainsi fl- p #, <: ...;i, m .. /. 5¯:T # .. : c n t <; , <i c # n b r à aar . ' ; ; g p .. n - iJ i o n ., # i> i± 1¯ 1 m 1 ii > 15 1 o de! l'eau u <,j u ' i ; 1 1¯ . contient, et .; ."; ti e 1 .; n #u i i t 1 . a concentration désirée, n peut l'cvacaer fl oavrant robinot 21 p u ;r 1J a n .'J . ' bac x ' . Î 1. .> c F -1 ; i 1 ;;; z : / c 1¯ <x troisiac chaa- : ' i % =j? !+E2. et conduisant a la conduite 7...:' On pcn.t, si 1 r= n i¯ u .i é r 1- re T. ãi,r t 1, t le robinet j± . 1r la cond'aitG n '7?2 provenant 3 ,0 la " j ,v .LL-" v' :s <# c n ii l; c c 1 # a à G 1 ii r 44 r- > 1. robinet 7 9 crJli6 Ó, 1. a prc.iiore chandiëre , ru tous z 1 1 s à q a >: , n'il 1 j; a une raiccn n :;j ù :a i c o n ,, L1 e , .t :i ]- 1 .au.n >u=s - n danE;
L- production n ,1 ' 1 1, n , 1 1 . j<: ;.: .;J :# ,m , et si l'on l.l..:.;-;5.l'C: .-..liser les niveaux, ou les concentrations des charges dans lac diverses s c 1.: am d i ii .:.i J la <; ?i a i: ..; retourne a 1 ii x 1 aux chaudières précédentes =e l'dv.poraten.r a 1 .9 ."' e t ... i¯i i, t 1 p i c , i ij sa concentration se poursuit. dais, quand on -et en oeuvre ,la la .. # a ; .i 1 '; r habituelle ees unique, le procède, 1 ., char-e avancera c. r ifi "; 1 n : > e 1 1 .
T i :.#i n f o j¯i c o j i t 1 n à >à i j .t le lonr ,Je la conduite 72, à 1 ' <# j.." ,le 1. cx ..i n r.? p 12 ;.- ..: i? z l "'.ü:'ti8 supérieure d'une chaudière or.IL, vide e 1 n d É - :';';:'j(1-,nt'J LE? ( =, i ; ; 4), aar le :3011ï',Ct 72. <e r; 1 ,1 -1 1r# 1, 1 1 r-. n à va c L1 aj u#. "rce a i i , .. pompe a vide (ou un n'''', \'1'" analogue) /¯ n :1 ,', j¯i z i; <'; . i n t c non représentée, utilise (le: Taçon n ù, ' ; ' produire 13 ':.';'"rd :': ..' "'\Tj¯l)t3 désire.
' La chaudière 7,-D . # : .i i i 1¯ ;g .. ' ' i.i ond incliné 78 con'ui.nt -er la 7c) lui cet i¯ z p 0 F# ": de façon à faire
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circuler la charge en direction de la partie inférieure 80 d'une seconde chanbre verticale 81, sensiblement parallèle à la chaudière 76. (]uns laquelle on a monté un serpentin 82, muni d'une arrivée 83, et d'un tuyau d'évacuation 84 de l'eau de condensation. La partie supérieure 85 de la chambre 81 dé- boucha dans la partie médiane ou supérieure (le la chambre/de la chaudière 76, par le large conduit 86.
Le niveau de la charge, tel qu'il est représenté est maintenu, de préférence, suffisamment au-dessus du serpentin 82 pour le couvrir, et aussi suffisamment haut pour permettre un écoulement libre p,ar le conduit 86 dans la chaudière 76. La pompe 79 fait ainsi mon-ter la charma, à partir de la chaudière 76. dans la serpen- tin à va eur 82, puis la fait redescendre dans la chaudière 76 par le conduit 86. Ce dernier est muni d'un écran 87 destiné à capter toutes les particules solides et liquides sous forme de poussière ou de brouillard, à les empêcher de parvenir au sommet le la chaudière, et ainsi de s'échapper par la canalisa- t ion sous vide 77, qui peut aboutir à un condenseur ou un échangeur de chaleur non représenté.
Dans .la chaudière 76, la charge est concentrée par évaporation jusque à la consistance, la densité la proportion totale de solides, la tension superficielle et la viscosité que l'on peut désirer. On 1'évacue alors par le robinet 88, au fond de la chambre 81, par la ligne 89 conduisant à la pompe 90 (fig. 1), et de là , par le robinet 91 dans le réservoir ou les réservoirs) 92.
On peut prévoir un robinet de sortie conduisant du réservoir 92 à la canalisation 94, allant (dans la direction de la flèche). vers tous moyens appropriés d'utilisation finals ou de distribution, non représentés. Cependant, on peut, dans une variante, faire/revenir le liquide, par le robinet 95, vers la pompe 41, grâce à laquelle il peut être ramené dans la chaudière 42, et soumis dans celle-ci à une évaporation et une
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concentration n m liJ é r i e mr es si on a quelque raison ci(, les désirer.
Le fonctionnement de l'appareil a nultiple effet des chaudières terminales peut .être r6"lé en fonction de 1.a charge et des propriétés s F produit désire. Cn peut maintenir, par exemple, un vide de e LY 5 7 ffi/m de mercure e 4 > :< ii la chaudière .la .i r n 1 n a 1 22, ainsi qu'une c t L# i : :p é l :15 1 1 l= de 7(oC environ, pendant le e iJ <1 ;. i p nécessaire pour effectuer la conceuhration
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finale.
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On notera que e 1 ..i charge de poisson est, 1 >ir.i .± rl 5 . :a t e - :'lOI1t après son introduction dans le circuit sous :[o1':no de aa- .lj 1 é i' <o 1..> t ;.if o , sounise à une c :.# ;# i r i 1 1 s :a t ii o n , soit paT' coction prcalahie, soi li p #1:;;< addition d'acide , - ou toutes les deux -, et qu'à partir de ce i m.o <>ie ; t et jusqu'au notent où. l'on obtient le produit fini, il n'est soumis à l'action d'aucune espèce do ''"'aciéries nu <] ' r: r ;-j .an 1 s J± vivants. En n o L1.lJ :" z , 1 j est .t <1 ; ;,z <,i jj t d'air ou d'autres az pOT',ldnc;nt8 - oxydants ou réducteurs.
On empêche nettement ainsi les r6iJctioiJS secondaires s # t la vernation n S . sous-produits dcléteres, (le riene que ld:utr6fCJc- tion. De plus, le produit fini est r> . r= " , é: ... : cr-ntre toutes : .; gJ .,i 1 g =i <; j lj 1 o !; ou altérations ult6ri"ures, soit .t q < h c / iJ 1 , j u i# s , soit ysiques, par s éa condi'jion liquide et > .i :i ."on db'.'.t chi- mique et son pH faible.
(,Oij:1e r,n l'a 'indique: ci-dessus, le procède est con- duit ; : .; i; . h : : ;: J :.: sur les poissons qui contiennent peu v¯ l e .: l= ;à i s - se ''u d'huiles - ou dans lesquels, ces cons'''itu.-nts, quand ils existent, sont laisses x d g n s j , i > j< r= 1 jj¯ 1 15 fini. Les poissons qui confie nnent une forte c jp =: .< r= p o rlJ 1 r- d'huile ou de graisse peuvent ,1"'..i::1.nt.:"l"-:cUsGnGnt être traitas de cetbo ù 1? Éi n 1 h j? e , "'es huile.':: si c: t graisses restant dans le produit, i.:"l.a i il peut être - et cela l'est d'habitude - av a i i :> a :;,? L1>1 de les s''.parcr.
Dans c C3, ...- utilise le r!''e".e appareillage, '"t l'on opère e d la ;;; j ; . ± <.=a n 1 1; r e , i,j= 1 il est alors s ù 1 :1 n .15 :à jjc a;.: . ; ' #i :j o i >,t <> 1< une a faible
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proportion' d'acide à la charge de poisson, lorsque l'on va procéder à la coction préalable, par exemple en 96 (fig, 1) cette quantité ét@@t suffisante pour abaisser le pH, à partir de.', sa valeur d'origine (habituellement d'environ 6,5) à envi- ron 4,5. Le poisson traité, et ayant subi la cuisson préala- ble, réduit, si c'est nécessaire, en petits morceaux par le hachoir 16, peut être évacué alors du réservoir 17, et soumis à une pression,
une centrifugation ou un traitement analogue pour en séparer l'huile qu'il contient. Le reste (liquide ou solide) de la charge peut alors être remis en circuit, les opé- rations continuant à s'effectuer alors, à, partir de ce moment, de la manière indiquée ci-dessus. L'huile ainsi déparée à une grande valeur, au point de vue vitamines dont elle contient ,une grande quantité, et est en condition spécialement favora- ble, grâce à sa légère acidité, son traitement à basse tempé- rature, et les conditions de traitement du. poisson, non destruc- trices en ce qui concerne les caractéristiques de réaction et de sensibilité dos huiles de poisson aux altérations physiques et chimiques.
La façon de procéder ci-dessus est donnée avec des détails complets, étant la plus commode à utiliser avec les gros poissons, -tels que la morue, le haddock, etc. @vec ceux-ci, il est commode, cornue on l'a indiqué, de les soumettre à une cuisson préalable et/ou à un fractionnement ultérieur (dans le hachoir) en morceaux de dimensions de l'ordre de 11/4 centimètres. Cela est particulièrement avantageux avec les poissons qui sont à la fois grands et huileux, ce qui permet à ce moment, de séparer l'huile, comme on l'a mentionné ci- dessus.
La cuisson préalable n'est cependant pas essen- tielle à l'ensemble du procédé, et, quand on y procède, on doit se borner à 1'effectuer à des températures inférieures à 100 C, et pendant peu de temps, de préférence se uleme nt .
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quelques minutes. Un avanta'e principal do la cuisson préalable est l'616v..tion de la ternpcrature d poisson de sorte que, quand r.n.7 ajout'?, un <iC 'Cie il s'étale et ne disperse sur et ii ';r'S:?Tt? la ',).;,"8 du poisson, ,jL15.jn'alà;; surfaces extérieures de chaque poisson.
Conrne il n'y il pas do quantités -y''Y'C'C1a71e8 d'eau r=L1 d'autres diluants, l'acide concentre est ainsi actif, et ,,id;;.lt.l, 't dissout d'abord les ciccients les plus résistants du poisson - l1ot::J.i<îDSf1t les écailles, les nageoires, les queues et .iJ 1 squelette de la tête, qui sont à la fois humides et
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uniformément chauds dans toute leur surface. Il est donc entendu que le poisson, s'il n'est
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pas huileux, r1L1 s 'ià n'y a pas lieu de séparer l'huile et les ccrps ",'1';.1'" peut être ii <.i >s 1< directenent au 'J1';';:teul.' 42 (sans ,,1''''11'.P.i' C!1-.r'( acidifier ou humidifier au préalable); on ]ui ajoute alors l'acide dans les proportions (.,?.9i.1';,'eS, et las atapes suivantes du proccdc sont mises en oeuvre, suivant 1,-, (jesc1'iptiol1 ci-dessus, avec succès et cie fc-çon satisfaisante.
D'une '.lanière analo'Tuo, bien qu'un procède continu et un "fi::;:JrGilla.8 convenant à ce1 i-ci aient ::-t!, décrits, CDFiG étant la :nrc;G (le rL'.alisation nr(f6rÓc, <.t Ócoill'rÜqllemel1t
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1:1 plus avantageuse (le l'invention, il est clair que l'on
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peut le mettre en oeuvre par fournies 3lJ.crGor\:1.'f:3S, et i tT?!=('1'.
. : "à T 8t3)SU saparaes dans le temps et dans l'espace. Ainsi on peut traiter les poissons par un acide, les centrifuger pour enlever l'huile, et ensuite les r;''-l,l.:3:i.1cÜncr - sur le ..,:;atz sur lequel ils ont cto pris, lorsque l'on est CI1 er.
CI'] .:,:l1t alors les digérer L11ÛI'10i:T'f3::lC'n'f7p et les concentrer 0;[]f} une usine sur la terre ferme. D'autres fornes (le réalisa- tion viendront a l'idée des personnes faniliarisces ,\TOC la
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pèche #ils les industries des sous-produits.
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Il est .1:jçalcrqonis entendu que, pour uns séparation et tine récupération préliminaires plus efficaces de l'huile o'i de constituants cilvers le pois'on peut être soumis :'1 une
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cuisson préalable ou traité d'autre manière, et ensuite soumis à l'action d'une presse pour éliminer les éléments liquides des parties solides. On peut alors séparer les constituants liquides, en les faisant passer à travers une centrifugeuse pour éliminer les huiles et les graisses - et la fraction rési- du elle aqueuse avec des solides. en suspension peut être renvoyée vers l'arrière, et mélangée avec les constituants solides du tourteau.
Le mélange .obtenu 'peut alors être soumis aux opérations successives du procédé, comme décrit ci-dessus, c'est-à-dire acidifié à la valeur de pH convenable, digéré, concentré, par évaporation, etc. comme ci-dessus.
Dans la description ci-dessus du procédé et de l'appareillage, on recommande d'ajouter l'acide à la charge au moment où elle est introduite dans le digesteur. On a également signalé que l'on peut effectuer dans certains cas une acidifica- tion partielle de la charge - par exemple pour abaisser.le pH de 6,5 à environ 4,5 au moment où la charge est introduite .dans.l'appareil servant à la cuisson préliminaire.
Ces précau- tions sont recommandables, puisqu'il n'est pas facile de rendre le dit''appareil réfractaire à l'action des acides, et .qu'une 'valeur de pH aussi faible que 4. 5 n'attaquera pas/nombreux de matériaux de construction .avec lesquels on peut le réaliser, tandis qu'une valeur de pH de 2,8 à 3,7 les détruirait. D'autre part, on peut facilement revêtir le digesteur entièrement . avec des briques réfractaire's aux acide.s, etc, et il résistera ainsi à l'action de charges plus' acides.
Si, cependant, on construisait l'appareil de précoction avec un revêtement réfractaire aux acides, il serait désirable et avantageux de porter dans ce récipient la charge au pH de 2,8 à 3,7 requis, au lieu de l'acidifier à ce point immédiatement avant le digesteur. On obtiendrait naturellement une acidification préliminaire semblable par la façon deprocéder indiquée ci-dessus , dans laquelle on
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suj;p#-,1<.;# a cuisson préalable, et on envoie les poissons, 0'j.iÜt;:;.:; reç s, eJirf1ctement daus le c7î;esttux, avec la quantité totale d'acide (ou d'acides) nécessaires pour abais-
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:#::# le pli au point désire de 2,8 à 3,'7.
Un poisson liquide, cité à titre d'exemple, pré@@ré st concentré conformément au procédé décrit ci-dessus présente les propriétés, et caractéristiques suivantes
Densité à 24 C variant'entre 1,15 et 1,26, en moyenne de 1,20 à 1,24.
Viscosité : - déterminée au viscosimètre à torsion
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(Ce ,':3tornisr, avec un poids de 600 gra à 24 C - maxima : n 150 tours par minute, minima 260 tours par minute.
Solubilité
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Substances organiques 'co '1 ,',l\-J"c 1.1 ,fi0/à :;T'T'''C , 1 -=c 1. iG1' - filtre) tz?;w-.nces minérales insolubles : ,90 ;{,.
DiDel'sions cîes s partie ules ,10IJt'rj"",G(J\Jt ÁU t'lis étalon de 40 1"Lxl¯Z.eûC!;n'i:iCll<7ti-1 ¯' ' ,Wes i' i5Ei:Jixinc de 120 rlélillG sIee I1t,mètro Organiques 0,025% Inorganiques 2,60 /o Les dimensions des plus ''"randes particules eati:rds en :iL}S7C;CSi01'1 sent donc, à titre de comparaison, inférieures a C'311Jif;ss sels qui cristallisent pendant 1'<1.=.iporation de :8iv8:J je savon, et de 7¯ nrd¯e des - ou inférieures aux - riwnions colloïdales, ou encore à l'ctat liquide ou en solu- -'=ion - ;:,--:,c:ulc:: si', :'::j:.:=,ll'7:3 dej'i?j¯Lqjj¯dj3¯jro .J..!3.r la iaccc 7ccri' cl-dessus ..
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Tc-1 '±C"i r.jiusFolidos 52,30'o 50,20/c 46,00% ( c t ; :x -"i -ii - 1 1 r 4laà,; évapora- 'h i- 0 "1 'E suscite) l'rmr.!#i;incx (11 x 6,25) >14-0' µ2 ,5# 30,50
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<tb> Humle <SEP> 5,01 <SEP> 3,81 <SEP> 2,50
<tb> Cendres <SEP> 13,20 <SEP> 13,80
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C.lcic (CUD 3,24 j92C 5130
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<tb> Phosphore <SEP> (P) <SEP> 1,71 <SEP> 1,59 <SEP> 1,70
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Dans la pêche en haute mer, qui peut comporter des voyages en mer assez prolonges, il est @réquemment nécessaire d'effec- tuer les opérations de vidage du poisson, et de rangement des poissonsvides dans le 'bateau, et en mer. Dans ces cas, les poissons vides sont amenés au port, et les portions comes- bibles en sont retirées ensuite.
Quand ceci a été fait, le reste du poisson constitue le, poisson eutier, moins les portions comestibles et les viscères. La mise en oeuvre du procédé est la même que ci-dessus, mais le produit obtenu correspondra alors au "poisson liquide" moins les éléments des viscères et moins les parties comestibles.