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Dispositif.de freinage
On connaît déjà des dispositifs de freinage hy- draulique, comportant un équipage mobile à canal de passage du liquide de freinage,, cet équipage mobile étant sollicité d'une part par la pression du liquide et; d'autre part,par un res- sort convenablement taré, de telle sorte que', dans une première phase de fonctionnement' le liquide sous pression passe dans , le canal de l'équipage mobile et détermine l'action de frai- nage;l'équipage mobile étant maintenu en place par la réaction du ressort;
tandis que,, dans une deuxième phase, la pression du liquide devient suffisante pour déterminer le fléchissement
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du ressort et le déplacement de l'équipage mobile, cet équi- page mobile coopérant alors à la mise sous pression élevée du liquide de transmission et au développement de 7.'effort de freinage, l'ensemble constituant ainsi un dispositif de freinage progressif sous hautes pressions.
La. présente invention a notamment pour but divers perfectionnements aux dispositifs de freinage du type ci- dessus.
Elle concerne à cet effet un dispositif de frei- nage hydraulique comportant un équipage mobile à canal de passage du liquide de freinage, cet équipage mobile étant sollicité d'une part par la pression du liquide et d'autre part par un ressort convenablement taré de telle sorte que dans une première phase de fonctionnement le liquide sous pression passe dans le canal de l'équipage mobile qui est alorsouvert et détermine l'action de freinage, l'équipage mobile étant maintenu en place par la réaction du ressort, tandis que dans une deuxième phase la pression du liquide devient suffisante pour déterminer le fléchissement du res- sort et le déplacement de l'équipage mobile qui coopère du fait de son déplacement avec un obturateur de son canal, fonctionne alors comme piston et assure la mise sous pres- sion élevée du liquide de transmission,
dispositif caracté- risé par ce que l'obturateur est constitué par une soupape, cette disposition permettant une excellente étanchéité sans exiger un centrage précis de l'équipage mobile.
L'invention concerne aussi un dispositif de frei- nage comportant un équipage mobile à canal de passage du liquide de freinage, cet équipage mobile étant sollicité d'une part par la pression du liquide et, d'autre part, par un ressort convenablement taré, dispositif caractérisé par ce que la pression du fluide est assurée par un plongeur
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plongeant dans le canal dé l'équipage mobile, cette dispo- sition assurant une mise sous pression facile.
Suivant un mode de réalisation, le plongeur est commandé par un levier commandé par la pédale de frein; cette disposition permettant une mise sous pression par seule action sur la pédale de frein sans faire appel à un organe extérieur de mise sous pression.
L'invention concerne encore un dispositif de frei- nage hydraulique du type ci-dessus, caractérisé par ce que le fluide mis sous pression dans la première phase et dans la deuxième phase de fonctionnement agit sur un piston en forme de cloche disposé concentriquement à l'équipage mo- bile, ce piston en forme de cloche étant solidaire d'une timonerie de commande de frein, cette disposition permet- tant de commander les freins de manière hydro-mécanique avec un dispositif de faible encombrement, ce faible encom- brement étant dû d'une part à la forme du piston en forme de cloche, et, d'autre part, à la disposition concentrique du piston autour de l'équipage mobile.
L'invention concerne aussi un dispositif de frei- nage du type précédent caractérisé par ce que l'équipage mobile est obturé au début de son déplacement par un poin- teau comportant un canal axial à orifices-de passage du fluide dans le canal central de l'équipage mobile, ces ori- fices latéraux étant fermés par le déplacement même de l'é- quipage mobile.
,
L'invention concerne aussi un dispositif de frei- nage conforme à l'un des précédents et caractérisé par une dérivation ou bypass contrôlé par la pédale de freinage, de sorte que cette pédale, dans le mouvement de freinage, assure à la fois la fermeture de cette dérivation au bypass et la mise en action du fluide de freinage, tandis que,
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lors du dégagement de la pédale de freinage, la dérivation est ouverte et le fluide fait retour à la source, ce qui assure le retour de l'ensemble à la position de repos.
L'invention concerne, de plus, un dispositif de freinage du type précédent intercalé de façon démontable dans le circuit du générateur de pression, entre ce généra- teur et le cylindre hydraulique, dispositif de freinage caractérisé par ce que le générateur de fluide sous pression, constitué par exemple par une pompe de freinage, est entraîna par le conducteur au moyen d'une pédale formant organe mo- teur, ce dispositif permettant d'obtenir progressivement un super-freinage dans toute installation existante sans trans- former ni le générateur de fluide sous pression, ni la com- mande hydro-mécanique du freinage.
Suivant un mode de réalisation de l'invention, le dispositif de freinage suivant le paragraphe précédent est rapporté de façon amovible en un endroit quelconque de l'installation de freinage et situé entre la pompe et le mé- canisme hydraulique assurant soit directement, soit par transmission mécanique, l'écartement des tambours de frein.
L'invention concerne aussi un dispositif de freinage caractérisé par ce que le générateur de fluide sous pression est actionné à distance par un fluide quelconque sous pression.
L'invention s'étend également aux caractéristi- ques ci-après décrites et à leurs diverses combinaisons pos- sibles.
Des dispositifs de freinage conformes à l'inven- tion sont représentés, à titre d'exemple, sur les dessins ci-joints dans lesquels :
La figure 1 représente en élévation coupe,, un premier mode de réalisation du dispositif.
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- La figure 2 représente en élévation-coupe un deuxième mode de réalisation du dispositif.
,- La figure 3, représente en élévation-coupe un deuxième mode de réalisation du dispositif, à transmission hydro-mécanique, - La figure 4 représente en élévation-coupe un troisième mode de réalisation du dispositif, - La figure 5 représente en élévation-coupe partielle une variante du dispositif de la figure 4, - La figure 6 représente en élévation-coupe un qua- trième mode de réalisation du dispositif, - La figure 7 montre en élévation-coupe l'ensemble d'une installation de freinage suivant l'invention, - La figure 8 montre un autre mode de réalisation du dispositif de la fig. 7, '- La figure 9 représente en élévation-coupe un autre mode de réalisation de l'invention.
Le dispositif de freinage représenté sur la fi- gure 1 comporte un carter 1 formant cylindre, pour un équi- page mobile 7 formé de deux pistons solidaires 71 et 72.
Le piston 71 a une grande section 2, tandis que le piston 72 a une petite section s.
L'équipage mobile 7 est traversé longitudinale- ment de part en part par un canal 9.
Un ressort 10 concentrique au petit piston 72 de l'équipage mobile 7 s'appuie d'une part sur le grand piston 71, d'autre part sur une saillie'interne du carter 1, à l'endroit où ce carter se rétrécit pour former le cylindre dans lequel coulisse le petit piston 72.
La tare du ressort 10 correspond à la résistance de l'ensemble des ressorts de rappel des mâchoires de freins.
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L'équipage mobile partage ainsi le carter 1 en deux chambres, 5 formée par le cylindre du petit piston 72, et 6 formée par le cylindre du grand piston 71.
La chambre 6 comporte un orifice d'entrée 26 du fluide de freinage. La chambre 5 comporte un orifice 12 de sortie du fluide de freinage vers les freins.
Conformément à l'invention, l'équipage mobile 7 comporte du côté du grand piston 71 et selon son axe longi- tudinal une soupape 39 destinée à obturer le canal 9. Cette soupape 39 peut se déplacer à 1-'Intérieur du canal. La queue 40 de la soupape peut venir buter sur le fond du carter 1 de la chambre 6, de telle sorte que l'équipage mobile 7 étant au repos, cette soupape doit se trouver ouverte, le ressort 10 appuyant ledit équipage mobile 7 contre le fond du carter 1.
La soupape 39 contrôle un orifice annulaire 41 de communication du canal 9 avec la chambre 6.
La queue 40 de la soupape est guidée par un manchon 42. Un ressort 43 concentrique à la queue 40 de la soupape 39 rappelle ladite soupape en position de fermeture.
Le dispositif de freinage ci-dessus décrit fonc- tionne de la manière suivante :
Le fluide sous pression entrant par l'orifice 26 passe dans le canal annulaire 41 de la soupape 39 qui est à ce moment ouverte,par suite de l'action du fond de la chambre 6 appuyant sur la queue 40 de la soupape en comprimant le res- sort 43.
Le fluide sous pression traverse ainsi le canal 9 et va vers le dispositif hydraulique des freins. Cette première phase étant réalisée, le ressort 10 fléchit, l'équipage mobile 7 se déplace, la soupape 39 se ferme rappelée par son ressort 45 la pression du fluide agit sur le grand piston 71 de sec- tion S.
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L'équipage mobile.continue à se déplacer en chas- sant devant lui le fluide de freinage contenu dans la chambre 5. Cette action s'effectue par le petit piston 72 de section s, de sorte que la pression transmise au frein est multipliée par le rapport S des sections du grand piston 71 au petit piston 72.
Ainsi dans la deuxième phase de freinage la soupape 39 isole automatiquement les deux chambres distinctes 5 et 6, toutes deux agissant l'une 6 sur la face du piston S, et l'au- tre 5 sur celle du piston s.
L'opération de freinage terminée; le ressort 10 rappelle l'équipage mobile 7 à sa position de repos, la sou- pape 39 s'ouvre et le fluide contenu dans la chambre 5 peut revenir dans la réserve.
Le dispositif ci-dessus décrit comporte de nombreux avantages et notamment les suivants : a) étanchéité meilleure par application d'une soupape sur un siège, b) le centrage rigoureux de l'équipage mobile n'est pas .nécessaire. c) course plus faible de l'équipage mobile pour fermeture de la soupape sur son siège d'où appareil ramassé et poids moindre.
La figure 2 représente un autre mode de réalisation du dispositif dans lequel la pression du fluide est amenée par un piston plongeur.
A cet effet un piston plongeur 45 commandé par un levier extérieur 46 plonge dans le canal 9 de l'équipage mobile 7..
Ce piston plongeur 45 est creux et se trouve disposé d'une part dans l'intérieur de l'équipage mobile 7, dans lequel il peut coulisser, d'autre part traverse le carter 1 et se
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termine extérieurement à ce dernier par une forme appropriée pour recevoir la commande d'un levier 46 sur lequel il s'ap- puie. La partie inférieure de ce levier 46 est rendue soli- daire du carter 1 par une articulation 52, tandis que la partie supérieure 53 dudit levier 46 est solidaire de la pé- dale de la commande des freins. Une série d'orifices 47 se trouve; disposée à l'aplomb de la verticale de la face exté- rieure du piston. Une deuxième série d'orifices 48 se trou- ve également disposée approximativement vers le fond de la cavité de ce piston plongeur 45.
A l'autre extrémité du carter 1, dans la chambre 5, se trouve disposé selon son axe horizontal un pointeau 13 réglable de l'extérieur sur lequel peut coulisser la queue 49 d'une soupape 50 de forme appropriée dont la position par rapport à l'équipage mobile 7 est déterminée par un ressort de rappel 51. Un orifice d'évacuation 12 vers la commande des freins est situé en un point quelconque de. l'extrémité de la chambre 5.
Le dispositif ci-dessus décrit fonctionne de la manière suivante :
On actionne le levier 46 dans le sens de la flèche 461 de manière à déplacer le piston plongeur 45 vers l'inté- rieur de l'équipage mobile 7. Le déplacement de ce piston 45 a pour effet de refouler le fluide devant lui dans le dispo- sitif de commande hydraulique des freins par l'orifice 12.
Les orifices 47 du plongeur 45 sont immédiatement obturés.
L'équipage mobile 7 est alors maintenu par le ressort taré 10.
Le fluide mis sous pression par le déplacement du piston plongeur 45 suit le canal 9 et se dirige vers la commande hydraulique des freins par 1''orifice 12. La mise en contact des mâchoires et poulies de freins par 1-'action de la pres- sion ainsi obtenue dans cette première phase de fonctionnement
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immobilise alors le circuit hydraulique. En continuant à agir sur le levier 46, les orifices 48 se démasquent et le fluide sous pression passant par ces orifices 48 agit sur la face extérieure du piston de section S de l'équipage mobile 7 qui se déplace et vient s'appuyer sur la soupape 50. Cette soupape 50 coulisse sur le pointeau 13 et est maintenue en contact avec l'équipage mobile 7 par le ressort de rappel 51.
Dès lors, la pression du liquide de la chambre 5 augmente selon le rapport S/s des sections des deux pis- tons 71, 72 de l'équipage mobile 7.
L'action de freinage terminée,le levier 46 revient à sa position de repos ainsi que le.piston plongeur 45; l'é- quipage mobile 7 est repoussé par le ressort 10, le contenu en excès dans la chambre 6 est évacué par les orifices 47 et la soupape 50 revient alors à son point mort.
Ce dispositif permet ainsi de réaliser directement la pression de freinage par action sur un levier 46.
Le dispositif de freinage représenté sur la figure 3 comporte un carter 1 formant cylindre, pour un équipage mobile 7 formé de deux pistons solidaires 71 et 72.
Le piston 71 a une grande section S, tandis que le piston 72 a une petite section's..
L'équipage mobile 7 est traversé longitudinalement de part en part par un canal 9.
Un ressort 10 concentrique au petit piston 72 de l'équipage mobile 7 s'appuie d'une part sur le grand piston 71, d'autre part sur une saillie interne du carter 1, à l'endroit où ce carter se rétrécit pour former le cylindre dans lequel coulisse le petit piston 72.
La tare du ressort 10 correspond à la résistance de l'ensemble des ressorts de rappel des mâchoires de freins.
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L'équipage mobile partage ainsi le carter 1 en deux chambres, 5 formée par le cylindre du petit piston 72,et 6 formée par le cylindre du grand piston 71.
La chambre 6 comporte un orifice d'entrée 26 du fluide de freinage.
L'équipage mobile 7 comporte du côté du grand pis- ton 71 et selon son axe longitudinal une soupape 39 destinée à obturer le canal 9. Cette soupape 39 peut se déplacer à l'intérieur du canal. La queue 40 de la soupape peut venir buter sur le fond du carter 1 de la chambre 6, de telle sorte que l'équipage mobile 7 étant au repos, cette soupape doit se trouver ouverte, le ressort 10 appuyant ledit ?qui- page mobile 7 contre le fond du carter 1.
La soupape 39 contrôle un orifice annulaire 41 de communication du canal 9 avec la chambre 6.
La queue 40 de la soupape est guidée par un manchon 42. Un ressort 43 concentrique à la queue 40 de la soupape 39 rappelle ladite soupape en position de fermeture.
La chambre 5 du dispositif est prolongée par un cylindre 64 dans lequel coulisse un piston 60 en forme de cloche, rappelé en position initiale (vers la gauche de la chambre)par un ressort 61).
Le piston 60 comporte une timonerie 62 de commande des freins qui sort par un orifice 63 du cylindre 64 dans lequel est monté un ressort 61 et' dans lequel coulisse ledit piston cloche 60. '
Le dispositif de freinage ci-dessus décrit fonctionne de la manière suivante
Le fluide sous pression entrant par l'orifice 26 passe dans le canal annulaire 41 de la soupape 39 qui est à ce moment ouverte, par suite de l'action du fond de la chambre 6 appuyant sur la queue 40 de la soupape en compri- mant le ressort 43.
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Le fluide sous pression traverse ainsi le canal 9 et agit sur le piston 60 qui se déplace en comprimant le ressort 61. La tige 63 de commande des freins liée au piston cloche,60 se déplace de la même manière pour actionner les freins.
Cette première phase étant réalisée, le ressort'10 fléchit l'équipage mobile 7 se déplace, la soupape 39 se ferme rappelée par son ressort 43 et à partir de ce moment la pression du fluide agit sur le grand piston 71 de section
S.
L'équipage mobile continue à se déplacer en chas- saint devant lui le fluide de freinage contenu dans la chambre
5. Cette action s'effectue par le petit piston 72 de section s de sorte que la pression transmise au piston cloche 60 est multipliée par le rapport S des sections du-grand piston 71 s au petit piston 72.
Ainsi dans la deuxième phase de freinage la soupape
39 isole automatiquement les deux chambres distinctes 5 et
6, toutes deux agissant l'une 6 sur la face du piston S, et l'autre 5 sur celle du piston s.
L'opération de freinage terminée;- le ressort 10 rappelle l'équipage'mobile 7 à sa position de repos, la soupape 39 s'ouvre et le fluide contenu dans la chambre 5 ' peut revenir dans la réserve.
Le dispositif ci-dessus*décrit présente l'avantage de réaliser une transmission hydro-mécanique de commande des freins sans nécessiter un encombrement important par suite de la position du piston cloche 60 dans l'axe de l'équipage mobile 7.
La figure 4 représente un autre mode de réalisation du dispositif de freinage à commande hydraulique dans lequel le canal central 9 de l'équipage mobile 7 est obturé par un
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pointeau 13 dispose dans l'axe longitudinal du carter 1.
Ce pointeau 15 comporte, en son centre, un canal axial 131 débouchant dans le canal central de l'équipage mobile 7 et des orifices latéraux 65 débouchant d'une part dans le canal axial 131, d'autre part dans la chambra 5; il relie le carter 1 aux tambours de frein.
Le pointeau 13 est solidaire du carter 1.
Ce dispositif fonctionne de la manièresuivante.
Dans la première phase de fonctionnement le fluide arrivant de la chambre 6 n'a pas une pression suffisante pour déplacer l'équipage mobile 7. Le fluide passe donc à travers le canal central 9 et les orifices latéraux 65 du pointeau 13 pour se rendre dans la chambre 5 d'où il se dirige directement vers les freins.
Dans la deuxième phase de fonctionnement, la pression du fluide est suffisante pour déplacer l'équipage mobile 7 qui comprime alors son ressort 10. Le déplacement de l'équipage mobile provoque l'obturation par ledit équi- page mobile lui-même, des orifices latéraux 65 du pointeau 13. A partir de ce moment l'équipage mobile agit comme mul- tiplicateur de pression de la manière précédemment indiquée.
On peut apporter de nombreuses modifications à l'obturation du canal axial 9 de l'équipage mobile 7 sans sortir pour cela des limites de l'invention. Notamment le pointeau 13 comporte un canal 131 obturé à ses deux extré- mités et percé de deux séries d'orifices 65 et 651.
Les orifices 65 débouchent avant le piston 71 dans la chambre 6. Les orifices 651 débouchent à l'intérieur du canal axial 9 de l'équipage mobile 7 immédiatement après le piston 71.
Ce dispositif fonctionne de la manière suivante :
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Dans la première phase de fonctionnement, le fluide passe de la chambre 6 dans le canal axial 9 à travers les orifices 65 et 651 du pointeau 13.
Dans la deuxième phase de fonctionnement, l'équipage mobile 7 s'étant déplacée les orifices 651 sont obturés par ledit équipage mobile 7.
De ce fait, l'équipage mobile 7 fonctionne en multi- plicateur de pression comme il a été précédemment indiqué. '
Dans la variante représentée sur la figure 6, l'équipage mobile 7 comporte à son extrémité 72, et fonction- nant en plongeur, une soupape 66 s'ouvrant vers l'extérieur et obturant normalement le canal axial 9.
D'autre part,, une cavité cylindrique 68 dans la- quelle peut se déplacer un piston 69 est ménagée à coté de la chambre 5. Cette cavité cylindrique 68 communique avec la chambre 5 par un orifice 70.
Une dérivation 71 est disposée entre l'orifice 70 et le fond de la chambre 6. Le piston 69 est connecté à la pédale 18 et un ressort de rappel 72 maintient ce piston à sa position de repos, c'est-à-dire dans une position telle que le fluide de la cavité 5 communique librement par l'ori- fice 70 et la dérivation 71 avec le fluide contenu dans la cavité 6.
Le dispositif ci-après décrit fonctionne de la ma- nière suivante :
En appuyant sur la pédale 18, on obtient simulta- nément d'une part la fermeture de l'orifice 70 par le piston 69 qui coulisse suivant la flèche F4 et par suite la ferme- ture de la dérivation 71, d'autre part, la mise en action de fluide. Par suite, le fluide passe du canal axial 9 vers la chambre 5, en soulevant la soupape 66. Le fluide passant dans la chambre 5 agit ainsi direétement sur le dispositif de freinage.
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Lorsque la pression en 6 a attelât une valeur suf- fisante par suite de la réaction des ressorts des tambours de roue, le ressort 10 fléchit, la soupape 86 se ferme, l'ensem- ble de l'équipage mobile se déplace suivant F4 en agissant comme plongeur : on réalise aussi la deuxième phase (surpres- sion) .
L'action de freinage étant terminée,, la pédale 18 est lâchée et le piston 69 est rappelé par son ressort 72 en position initiale en ouvrant l'orifice 70 et la dérivation 71. Le fluide contenu dans la chambre 5 et dans les frcins retourne en passant par la cavité 5, l'orifice 70 et la dérivation 71 à la chambre 6. De ce fait, les divers organes mobiles reviennent à leur position de repos et le dispositif est prêt à fonctionaer à nouveau.
L'installation de freinage représentée sur la figure 7 comporte un dispositif générateur de liquide sous pression envoyant ledit liquide à un dispositif multiplica- teur de pression assurant la mise sous pression élevée du li- quide de transmission assurant soit directement soit par l'in- termédiaire d'une commande mécanique la mise en contact des surfaces de freinage.
Dans cette installation, le générateur de liquide sous pression est constitué par une pompe courante dont le piston 80 coulisse sous l'influence d'une commande mécanique telle que pédale 81 le rappel de ce piston s'effectuant par un ressort 82 intérieur au cylindre 83.
Le liquide poussé par le piston 80 est envoyé a.u dispositif multiplicateur par une tuyauterie 84.
Ce dispositif multiplicateur est constitué par un carter 1 formant cylindre pour un équipage mobile 7 formé de deux pistons solidaires 71 et 72.
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Le piston 71 a une grande section µ tandis que le piston 72 a une petite section s.
L'équipage mobile 7 est traversé longitudinale- ment de part en part par un canal 9.
Un ressort 10 concentrique au petit piston 72 de l'équipage mobile 7 s'appuie d'une part sur le grand pis- ton 71, d'autre part sur une saillie interne du carter 1, à l'endroit où ce carter se rétrécit pour former le cylindre dans lequel coulisse le petit piston 7 .
La tare du ressort 10 correspond à la résistance de l'ensemble des ressorts de rappel des mâchoires de freins.
L'équipage mobile 7 partage ainsi le carter 1 en deux chambres, 5 formée par le cylindre du petit piston 7 et 6 formée par le cylindre du grand piston 7 . '
La chambre 6 comporte un orifice d'entrée 26 du fluide de freinage, cet orifice 26 étant situé au.centre du chapeau 85 fermant cette chambre.
L'équipage mobile 7 comporte du côté du petit piston 72 une soupape 86 destinée à obturer le canal 9. Cette soupape est constituée par un cylindre fermé coulissant sur une tige 87 solidaire du carter 1 et sollicitée à la ferme- ture par un ressort 88. Cette soupape contrôle ainsi l'entrée du liquide dans la chambre 5.
La chambre 5 comporte des orifices 12 sur lesquels viennent se raccorder les tuyauteries conduisant le liquide sous pression à la commande des freins.
Le dispositif de freinage ci-dessus décrit fonc- tionne de la manière suivante :
Le fluide sous pression envoyé par la pompe entre en 26 passe dans la chambre 6, le canal 9 ouvre la soupape 86 et pénétrant dans la chambre 5 se dirige vers la commande des freins.
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Cette première phase étant réalisée, le ressort 10 fléchitl'équipage mobile 7 se déplace, la soupape 86 se ferme rappelée par son ressort 88 et la pression du fluide agit sur le grand piston 71 de section S.
L'équipage mobile continue à se déplacer en chassant devant lui le fluide de freinage contenu dans la chambre 5. Cette section s'effectue par le petit piston 72 de section s, de sorte que la pression transmise est multi- pliée par le rapport ± des sections du grand piston 71 au s petit piston 72.
Ainsi, dans la deuxième phase de freinage la soupape 86 isole automatiquement les deux chambres dis- tinctes 5 et 6, toutes deux agissant l'une 6 sur la face du piston S, et l'autre 5 sur celle du piston s.
L'opération de freinage terminée, le ressort 10 rappellel'équipage mobile 7 à sa position de repos, la soupape 86 s'ouvre et le fluide contenu dans la chambre 5 peut revenir dans la réserve.
En outre des avantages énumérés ce dispositif de freinage présente l'avantage de pouvoir être employé sur les installations de freinage hydraulique existantes et courantes sur les véhicules par simple branchement de tuyauterie en 26 et 12, entre la pompe et la commande des freins, ces dernières demeurant absolument intactes.
Le mode de réalisation ci-dessus décrit n'est pas exclusif : le générateur de fluide sous pression consti- tué par la pompe peut être mis en application sur tous les dispositifs analogues.
La figure 9 représente un autre mode de réalisa- tion du dispositif dans lequel le générateur de liquide sous pression contenu dans l'appareil est commandé à distance par un fluide quelconque sous pression, ce générateur étant un piston plongeur (92).
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Ce dispositif comprend :
Un cylindre 90 prolongeant le carter 1 du dis- positif multiplicateur de pression et dans lequel peut coulisser un piston 91 engendrant la pression hydraulique par l'intermédiaire du piston plongeur 92 qui s'engage plus ou moins profondément dans le canal 9 de l'équipage mobile 7. Ce piston 91 est lui-même commandé par un fluide quel- conque sous pression. A cet effet, le fluide arrivant en 93 est dirigé au moyen d'une vanne ou autre dispositif si- milaire de distribution à trois voies 94 sur la face exté- rieure du piston 91 dans la cavité 96.
Ce piston plongeur 92 est creux et se trouve disposé dans l'intérieur de l'équipage mobile 7, dans lequel il peut coulisser. Une série d'orifices 98 se trouvant dis- posés à l'aplomb de la verticale de la face extérieure du piston. Une deuxième série d'orifices 99 se trouve égale- ment disposés approximativement vers le fond de la cavité de ce piston plongeur 92. '
A l'autre extrémité du carter 1, dans la chambre 5, se trouve disposé selon son axe horizontal un pointeau 13 réglable de l'extérieur sur lequel peut couliss-er la queue 49 d'une soupape 50 de forme appropriée dont la posi- tion par rapport à l'équipage mobile 7 est déterminée par un ressort de rappel 51. Un orifice d'évacuation 12 vers la commande des freins est situé en un point quelconque de l'extrémité de la chambre 5.
Le dispositif ci-dessus décrit fonctionne de la manière suivante :
La vanne 94 permet d'appliquer alternativement la pression dudit fluide sur la face extérieure du piston (91) qui la transmet au plongeur (92) engendrant la pres- sion hydraulique.
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L'opération terminée,la vanne est remise en position première (fig. 9) et laisse échapper le fluide par la tuyauterie d'évacuation 100.
Le fonctionnement de ce dispositif à partir de la vanne 94 s'effectue suivant le même principe que pour ce- lui décrit pour le dispositif de la figure 2.
Le fluide sous pression commandant le piston 91 peut être de l'air comprimé ou tout autre fluide liquide ou gazeux.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.