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Dispositif de réglage de l'amorçage d'appareils à décnarge électrique
L'invention concerne le réglage d'appareils à dé- charge électrique et en particulier l'amorçage de ces appareils. l'invention est particulièrement intéressante pour les tubes fluorescents ainsi que pour les lampes travaillant à colonne positive. On la décrira ci-après avec référence à des lampes de ce genre munies de dispositifs d'amorçage usuels tels que décrits dans les brevets américains Nos: 1.951.112 et 2.212.42?,
Les lampes fluorescentes tubulaires usuelles compor- tent des circuits d'amorçage qui se ferment et s'ouvrent pour provoquer l'amorçage. Parfois, ces fermetures et coupures succes- sives doivent se répéter à plusieurs reprises avant que la déchar- ge ne se produise effectivement.
A cet effet, on prévoit générale- ment des moyens automatiques qui ferment et ouvrent le circuit d'amorçage jusqu'au moment où. la lampe s'allume.
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Par suite de 1?usure ou par suite de chocs, les lampes fluorescentes et autres dispositifs à décharge analogues per- dent souvent ou finalement leur aptitude d'amorcer et de fonc- tionner normalement, de sorte que le seul effet des tentatives automatiques d'allumage d'une telle lampe est de provoquer un papillottement continuel; ce papillottement est particulière- ment gênant pour l'observateur qui se trouve dans le voisinage de la lampe et, de plus, il provoque l'usure du dispositif d'a- morçage.. En général, cette incapacité d'amorçage est due à une chute de l'émission électronique de l'une ou des deux électrodes de la lampe provoquée par l'évaporation ou une autre perte de matière activente.
Le papillottement gênant d'une telle lampe se poursuit Jusqu'au moment où l'on coupe le courant d'alimen- tation ou où l'on enlève la lampe.
L'invention permet d'éviter le papillottement indé- sirable de lampes défectueuses sans entraver la répétition des tentatives d'amorçage de la lampe aus,,i longtemps que suosiste une certaine chance de succès. Ce résultat s'obtient en mainte- nant ouvert le circuit d'amorçage ou en mettant hors service l'amorceur après que des répétitions de l'amorceur n'ont pas été à même de provoquer la décharge* L'amorceur est donc, en quelque sorte, mis hors circuit. Dans la suite de l'exposé, cette mise hors circuit est décrite et expliquée pour l'amorceur qui fait l'objet du brevet américain ? 2.372.148.
L'invention est cependant applicable aussi aux autres types d'amorceurs et même à un interrupteur à effluve usuel.
La description du dessin annexé, donné, à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée, les particularités qui ressortent tant du texte que du dessin faisant, bien entendu, partie de l'invention.
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La fige l est une vue schématique d'un tube fluores- cent auquel est appliquée l'invention.
La fig. 2 est une vue en perspective d'une forme d'e- xécution de l'interrupteur d'amorçage.
La fige 3 est une vue partielle correspondant à la partie supérieure de la tige 2, mais sur laquelle certains organes occupent d'autres positions.
La fige 4 est une vue identique à celle de la fige 2 ; elle illustre l'invention dans le cas d'utilisation d'un inter- rupteur à effluve.
Les figs. 5 et 6 sont des vues analogues à cellesde la .fige 2, pour d'autres formes d'exécution de l'invention.
La fige l montre une lampe tubulaire fluorescente usuelle L à colonne positive, dans laquelle une enveloppe tubu- laire 10 comporte, à chacune de ses extrémités, une cathode à incandescence activée Il-Il. Ces cathodes peuvent être constituées par un fil spiralé simple, elles sont branchées sur une source P par l'intermédiaire de stabilisateurs usuels 14 qui font en même temps office de self-inductions d'amorçage. Un interrupteur 15 ferme et ouvre le contact. L'enveloppe 10 peut contenir une atmosphère de gaz d'amorçage sous faible pression, par exemple de l'argon à une pression de 2 à 5 mm de mercure, ainsi qu'une substance vaporisable et ionisable, par exemple du mercure.
La quantité de mercure est plus grande que celle qui se vapo- rise pendant le fonctionnement de la lampe L et est indiquée par une gouttelette 17 dans l'enveloppe 10. Cette enveloppe est recouverte intérieurement d'une couche de matière fluo- rescente ou de phosphore 18. Un circuit H pour l'amorçage et le chauffage des électrodes est branché sur le secteur P par l'intermédiaire des fils cathodiques 11-11. Ce circuit compor-
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te un interrupteur d'amorçage 9 qui peut être du type thermique.
Un condensateur 19, de capacité suffisante (par exemple 0,007 microfarad), peut être monté en parallèle avec l'interrupteur pour éviter les perturbations radiophoniques ainsi que la for- mation d'arc lorsque l'interrupteur d'amorçage 0 ouvre le circuit H.
En grande traita, le fonctionnement de ce dispositif, lors de l'amorçage de la lampe L, est le suivant: lorsque l'interrupteur 15 se ferme, l'interrupteur d'amorçage S permet le passage de courant dans le circuit H ainsi que dans les fils cathodiques 11-11, montés en série avec ce circuit, et ce passage s'effectue pendant un temps suffisam- ment long pour porter les cathodes à la température d'émis- sion. Ensuite le circuit H est brusquement interrompu; la pointe de tension qui en résulte entre les cathodes 11-11 est, en général, suffisante pour provoquer l'allumage de la lampe
Comme le montrent les figs. 1 et 2, l'interrupteur S est du type thermique; il comporte les organes 21 et 22 qui peuvent fermer ou ouvrir le circuit d'amorçage H.
Les parties 21 et 22 peuvent être constituées par de minces lames bi-métalliques droites qui sont conjuguées comme élé- Ment$ sensibles à la température et en même temps comme or- gane de contact permettant le passage de courant. Les pièces de contact 23, par exemple en fil d'argent,sont soudées aux extrémités libres supérieures des organes 21 et 22, et sont perpendiculaires entre elles. Les parties 21 et22 sont pliées à proximité de leurs extrémités encastrées, de pré- férence en forme de demi-cercle, et les extrémités pliées 24
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sont dirigées toutes deux vers la droite sur la fig. 2.
A proximité des organes thermiques 21, 22 et à peu près concen- triquement à leurs parties incurvées 24, 24 se trouvent des réchauffeurs à résistance 25, 26 pour chauffer les parties précitées. Les connexions de ces réchauffeurs seront décrites par la suite ; pour le moment, il suffit de dire que le ré- chauffeur 25 de l'organe 21 se trouve en parallèle avec les organes 21, 22, de sorte que ce réchauffeur réagit essentielle- ment sur la tension entre les électrodes du tube L, tandis que le réchauffeur 26 de l'organe 22 se trouve en série avec les parties 21, 22 et réagit donc sur le courant dans le circuit d'amorçage H. Pendant le chauffage, les organes thermiques 21, 22 s'infléchissent dans le même sens (vers la droite sur la fig.2).
A sa partie inférieure, l'interrupteur d'amorçage s porte un disque isolant 30 ainsi qu'un châssis vertical, isolant 31 qui ressemble quelque peu à un E sans bras central. sous le disque 30 sont représentées des douilles de contact 32 auxquelles sont reliés les fils du circuit H. Les parties amincies de ces douilles sont fixées dans le disque 30 et dépassent, par des pièces de rallonge, la partie inférieure du châssis 31 où elles s'appuient, par des flasques, en 33 et fixent ce châssis au disque. Un couvercle ou boîtier en tôle 34, revêtu d'isolant, entoure tout l'appareil à partir du pied 30* Les extrémités inférieures des'organes 21 et 22 sont encastrées dans des faces opposées de la partie inférieure du châssis 31 par le fait qu'elles sont soudées à des broches 35 dont les tiges sont fixées dans ce châssis.
Le réchauffeur 25, de préférence à résistance électrique élevée, est relié, à l'une de ses extré- mités, par l'intermédiaire d'un fil 36, à l'une des douilles de contact 32, tandis que l'autre extrémité est reliée par l'in- termédiaire d'un fil 37, à la broche 35 qui porte l'organe 21
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et, par d'autres moyens, qui seront décrits par la suite, aussi à l'autre douille de contact 32.
Une extrémité du réchauffeur 26 est reliée, par un fil 38, à la même douille 32, à laquelle est relié aussi le fil 36 du réchauffeur 25, tandis que son autre extrémité est reliée, par un fil 39, à la broche 36 qui porte l'organe 22 et donc, par l'interrupteur d'amorçage S (dans la position fermée) à l'autre douille de contact 32.
Le réchauffeur 25 qui, l'interrupteur d'amorçage S étant ou- vert, reçoit du courant par l'intermédiaire du stabilisateur 14, a de préférence, une résistance électrique très élevée, par exemple 100.000 ohms, pour éviter une baisse importante de la tension disponible pour l'amorçage de la décharge, Il peut aussi être avantageux de choisir pour la résistance de chauffage un matériau à coefficient de température négatif, ce qui assure un chauffage plus rapide et une plus prompte fermeture ae l'in- terrupteur d'amorçage S. Cependant, l'interrupteur d'amorçage S ne doit pas se fermer sous la tension de fonctionnement normale de la lampe.
Le réchauffeur 26 par lequel le courant de préchauffage des cathodes traverse le circuit d'amorçage H lorsque l'interrupteur d'amorçage S est fermé a, de préférence, uns faible résistance électrique, par exemple 3 ohms, pour réduire au minimum l'énergie y dissipée, on peut prendre'toutes dispositions utiles pour que le réchauffeur 26 ne chauffe que très lentement l'élément thermique 22 et pour que le refroidisse- ment de cet élément soit assez lent% Ce réchauffeur peut être enfermé par exemple dans une douille 40 en verre nonex pour lui assurer une grande capacité thermique. Par contre, on peut réduire le temps de chauffage et de refroidissement du réchauf- , feur 25 par exemple en noircissant celui-ci pour diminuer sa capacité calorifique.
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Lorsque'l'interrupteur 15 se ferme, la tension de secteur est appliquée aux circuits P, H et au réchauffeur 25 et l'élément thermique 21 chauffe. cet élément s'infléchit alors vers la droite et touche, en 23, la lame 22 de sorte que l'in- terrupteur d'amorçage S se ferme et que le cirait H et le réchauffeur 26 sont traversés par du courant. Par contre, la fermeture de l'interrupteur d'amorçage s court-circuite le réchauffeur 25 qui se refroidit donc tout comme l'élément thermique 21.
Le courant dans les fils cathodiques 11 et dans le réohauffeur 26 chauffe les cathodes et l'élément thermique 22 qui s'infléchit vers la droite et qui s'écarte de l'organe 21; le circuit H s'ouvre, Cette ouverture se produit brusque- ment, ce qui provoque une forte pointe de tension qui, en général, suffit pour provoquer l'amorçage de la lampe L, du moins lorsque cette dernière est en bon état. Lorsque l'inter- rupteur S s'ouvre de cette manière, le courant dans le réchauf- feur 26 et dans l1 élément thermique 22 est coupée Cet élément thermique se refroidit et revient vers la gauche.
La décharge dans la lampe L court-circuite suffisamment le réchauffeur 25 (par suite de sa résistance élevée), pour éviter que celui-ci ferme de nouveau l'interrupteur d'amorçage S. Lorsque ce cycle ne suffit pas pour provoquer l'amorçage de la lampe L, il peut être répété une ou plusieurs fois.
L'appareil décrit jusqu'à présent et son fonctionne- ment ne font pas partie de la présente invention.
,Le dispositif conforme à l'invention, comporte un dispositif de contrôle qui fait en sorte qu'après un nombre admissible de tentatives infructueuses de l'amorceur S pour provoquer la décharge principale, le circuit H soit amené dans
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un état tel que le papillottement de la lampe L cesse, par le fait que l'interrupteur d'amorçage S est mis hors circuit.
A cet effet, on peut utiliser un dispositif de contrôle automa- tique dont la période (déterminée par la construction et le réglage) est suffisamment longue poux permettre un nombre admissible de tentatives de l'interrupteur d'amorçage S, par exemple une période d'environ 1 minute ce qui, dans des con- ditions de tension avantageuses, peut correspondre à 5-10 tentatives Le fonctionnement de ce contrôle automatique ne doit cependant pas être une question arbitraire de réglage fixe maie peut être rendu dépendant du nombre réel de ten- tatives de l'amorceur S pour provoquer l'amorçage.
Les fige* l et 2 montrent un dispositif simple, utili- sable à cet effet, dans lequel se produit un effet cumulatif ou progressif qui intéresse l'amorceur S et en particulier ses moyens de chauffage, comme le circuit H doit être ouvert et être maintenu ouvert, 11 faut de l'énergie d'une autre source que ce circuit même.
Au lieu d'utiliser un relaie bran- ché sur le secteur P, on utilise, suivant l'invention, un mo- teur mécanique ou une source d'énergie indépendante. par exem- ple un ressort qui entre en fonctionnement pendant l'amorçage sous l'influence de la variation de courante
A cet effet, on utilise sur la fige 2 un interrupteur automatique X qui se trouve en série avec l'amorceur auto- matique S et dont les éléments d'interruption sont constitués par une mince lame bi-métallique verticale 41 et une lattas élas- tique analogue 42.
De préférence, ces organes 41 et 42 se dépla- cent dans des plans perpendiculaires entre eux mais tous deux parallèles à l'axe du bottier 31. L'extrémité inférieure de
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l'organe 41 est soudée à la même broche 35 que l'organe 21, tandis que l'extrémité inférieure de l'organe 42 est ancrée au fond du châssis 31 (et donc au disque 30) par le fait qui elle est fixée à la tête 33 de la tige de l'une des douilles de contact 32. De cette manière, l'extrémité inférieure de l'or- gane 41 se trouve près du réchauffeur 25 et de l'organe 21, de sorte qu'elle est chauffée par rayonnement, par convexion, et par conduction. Lorsqu'il est chauffé, cet élément 41 s'écarte vers la gauche des organes 21 et 42.
Pour freiner le. fonctionne- ment de l'interrupteur X comparativement à celui de l'interrup- teur d'amorçage S, l'organe 41 est entouré d'une enveloppe calorifuge 43, en amiante, qui retarde la transmission de la chaleur et qui assure à cet organe une plus grande capacité calorifique. Les extrémités libres supérieures des éléments 41 et 42 font office d'organes de contact conjugués et tra- vaillent d'une manière qui sera décrite par la suite. A cet effet, l'élément thermique 41 comporte une palette, constituée par un fil, à laquelle est Boudé un contact 44.
Le fil 44 s'é- tend obliquement vers la droite sur la fig. 2, est alors replié en 45 et replié de nouveau vers la droite en 46, ce qui fournit un angle avec un épaulement qui appuie contre la face intérieure du ressort 42 lorsque celui-ci est replié vers la droite, de la manière représentée sur la fige 2 et que l'élément thermique 41 est froid de sorte que l'organe 42 est maintenu tendu jusqu'au moment où, par suite de l'inflexion du corps 41 sous l'effet du chauffage, il est libéré.
Lorsque l'interrupteur X est amené ainsi dans la position fermée, il ferme le circuit d'une des douilles de contact 32 d'un côté du circuit d'amorçage H par le réchauf-
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feur 25 vers l'autre douille de contact 32 de l'autre côté du circuit H, indépendamment de l'interrupteur d'amorçage S.
Lorsque l'interrupteur X s'ouvre, ce circuit est interrompu, de sorte que le réchauffeur 25 et les éléments thermiques 21 et
41 peuvent se refroidir. L'organeélastique 42 est libéré, lors- que l'organe 41 chauffe, il dépasse et s'écarte du fil 44 sous l'effet du déplacement vers la gauche, sur la fig. 2, de l'organe
41. Pour ramener l'interrupteur X dans la position fermée, on utilise un bouton-poussoir 50 qui peut glisser dans une ouverture ménagée dansla partie supérieure du châssis 31 et dont l'extré- mité inférieure appuie contre le ressort 42. Un étrier 51, pré- vu à l'extrémité intérieure du poussoir 50, saisit l'extrémité supérieure du ressort.
Le poussoir 50 traverse une ouverture mé- nagée dans la paroi latérale du boîtier 34 et le montant dont ce poussoir dépasse cette paroi indique la position de l'interrup- teur X, c'est-à-dire qu'il indique si celui-ci est fermé, comme c'est le cas sur la fige 2, ou bien s'il est ouvert, comme c'est le cas sur la fig. 3.
Lorsqu'on enfonce à la main le poussoir 50 après l'ouverture de l'interrupteur X, le bord de la lame 42 vient en contact avec la partie biseautée du fil 44 et repousse l'é- lément thermique élastique 41 vers la gauche (fige 3) Jusqu'au moment où cette lame pénètre au delà de l'angle d'engrènement
45 dans l'angle rentrant 46 et ramène vers J'avant l'élément thermique 41. De cette manière, l'interrupteur X est de nouveau fermé et verrouillé et le ressort 42 est ramené dans la position où il est maintenu par l'élément thermique 41 et son cliquet, de sorte que le circuit d'amorçage est replacé sous le contrôle de l'interrupteur d'amorçage S.
Pendant le réarmement de l'interrup- teur X, ainsi qu'à d'autres moment la partie supérieure de la pièce de contact 42 est protégée contre le glissement latéral par l'étrier 51 du poussoir 50 qui glisse dans son ouverture mé-
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nagée dans le châssis 31.
L'élément thermique 41 est réglé de préférence de manière qu'il appuie élastiquement contre le bord de la lame 42 lorsque,l'interrupteur est fermé de la manière montrée sur la fig. 2, en d'autres termes on donne à l'élément thermique 41 une certaine tension préalable. Lorsque cet élément ther- mique est chauffé par le réchauffeur 25, cette tension pré- alable est absorbée avant le fonctionnement de l'élément thermique. Ensuite l'élément thermique 41 se déplace légère- ment vers la gauche (fig. 2) jusqu'au moment où le bord du ressort 42 glisse sur la partie inclinée 45 et l'élément thermique 41 est repoussé jusqu'au moment où la lame 42 glisse rapidement le long de cet élément thermique.
Cet état de cho- ses est favorable pour le fonctionnement lent désiré de l'in- terrupteur X et permet de modifier la vitesse de fonctionne- ment de cet interrupteur en réglant la tension préal able de l'élément thermique 41.
Comme le montrent les figs. 1, 2 et 3, le condensateur 19 peut être monté sur la face postérieure du châssis 31 ; les fils d'alimentation 56 traversent alors le châssis vers les têtes 33 des douilles de contact 32 et sont soudés à ces tètes. De cette manière, le condensateur 19 shunte, par l'in- termédiaire du circuit H, l'amorceur S et l'interrupteur X et empêche ainsi non seulement les perturbations radiophoniques mais aussi la formation d'arcs aux contacts, Dans le cas d'une lampe en bon état, l'amorçage se produit sous l'effet de l'in- terrupteur d'amorçage S de la manière décrite ci-dessus sans que l'interrupteur X intervienne, en d'autres termes, un ou plusieurs cycles de l'interrupteur d'amorçage S et de ses éléments thermiques 21 et 22 provoquent l'amorçage de la lampe ..
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L et, après cet amorçage, les réchauffeurs 25 et 26 se re- froidissent et le circuit d'amorçage H reste ouvert. S'il faut des tentatives répétées de l'amorceur S pour provoquer le fonctionnement de la lampe, l'élément thermique 41 peut chauffer notablement sans s'infléchir suffisamment pour li- bérer la lame 42 et sans perdre même sa tension préalable propre, et lorsque l'élément thermique 21 se refroidit après 11 amorçage de la lampe, l'élément thermique 41 se refroidit aussi.
Cependant, dans le cas d'une lampe défectueuse, ou dans le cas d'une lampe dont l'activant a baissé d'un montant tel que la lampe ne compte plus que quelques heures de fonction- nement, et qu'elle s'amorce donc difficilement, les tentatives d'amorçage répétées de l'amorceur S entraînent une accumulation de chaleur dans le réchauffeur 25 et dans les éléments ther- miques 21 et 41 de sorte que l'élément 41 s'incurve finalement vers la gauche d'un montant tel que le ressort 42 est libéré, ce ressort se détend vers la gauche et interromptle circuit d'amorçage H en 46, tout en poussant le bouton-poussoir 50 vers l'extérieur) ce qui fournit une indication visible du fait que la lampe est mauvaise ou anormale.
Si ce fait se pro- duit pendant que l'amorceur S est fermé, c'est-à-dire pendant que le réchauffeur 25 est court-circuité, la forte pointe de tension, qui se produit à l'ouverture de l'interrupteur X, peut provoquer l'amorçage d'une lampe L, très difficile à amorcer et celle-ci peut donc s'utiliser jusqu'à la fin de sa durée de vie.
Comme le condensateur shunte tant l'interrupteur X que l'amorceur S, il empêche la formation d'arc et les pertur- bations radiophoniques dans l'interrupteur X tout comme dans le cas du fonctionnement normal de l'amorceur s.
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Lorsque, pour ce fonctionnement de l'interrupteur X, la lampe L refuse de s'allumer ou de fonctionner, l'extinction de la lampe et la position du poussoir 50 montrentque le rem- placement est indispensable. Lorsque la lampe est remplacée, on enfonce le poussoir 50 jusqu'au-moment où l'interrupteur x occupe de nouveau la position représentée sur la tige 2, posi- tion dans laquelle l'amorceur S peut, de nouveau, amorcer la nouvelle lampe de la manière usuelle.
A l'usage de ceux qui désirent appliquer l'invention, voici quelques particularités de l'amorceur représenté sur les figs. 2 et 3, approprié à des lampes luminescentes de 30 à
40 watts du type usuel à colonne positive.
Les organes thermiques 21, 22 peuvent être constitués par des lames en bi-métal, connu dans le commerce sous le nom de "Bi-métal chace 2400"; ce sont des lamelles d'invar (un alliage de 64 de fer et de 36 % de nickel) et des la- ' melles de ferro-nickel (un alliage de 75 % de fer, 22 % de nickel et 3 % de chrome) soudées en couches de même épaisseur.
Chacune des lamelles 21, 22 peut avoir une épaisseur de 0,1 mm, une largeur de 3 mm et une longueur, l'une de 17,5 mm, et l'autre de 19,5 mm avant d'être pliées, tandis que la longueur des extrémités par lesquelles elles sont soudées aux broches
35, peuvent être de 3 mm et de 5 mm tandis que la distance horizontale entre ces parties est d'environ 5 rame Les dia- mètres des parties 24, pliées en demi-cercle, peuvent être d'environ 2 mm. Les contacts 23 peuvent être en fil d'argent de 1 mm d'épaisseur et à l'état froid l'espace compris entre ces contacts peut être d'environ 1 mm.
Le réchauffeur 26 peut consister en un fil spiralé comportant environ 10 spires de fil résistant d'environ 0,1 mm d'épaisseur, connu dans le
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commerce sous le nom de "Nicnrome vu], enroulé sur un mandrin de 1 mm de diamètre et comportant des extrémités d'environ 3 mm; la résistance totale de ce réchauffeur est d'environ 4 ohms. La gaine 36 peut être un tube de 5 mm de longueur en verre nonex N 15. Le nichrome précité est un alliage de 75 % de nickel, 12 % de fer, 11 % de cnrome et 2 % de manganèse.
Le réchauffeur 25 peut être une tige massive en matériau à for- te résistivité de 1,5 mm de diamètre et de l cm de longueur dont la résistance, mesurée sous une tension continue de 100 volts, est de 100.000 ohms et dont le coefficient de température est négatif tout comme celui du matériau connu dans le commerce sous le nom de "Globar BNR". L'élément thermique 41 peut être une lame de bi-métal Chace précité d'une épaisseur de 0,1 mm, d'une largeur de 3 mm et d'une longueur de 23 mm tandis que l'élément de contact élastique 42 peut être une lame de bronze phosphoreux de 0,1 mm d'épaisseur,de 1,8 mm de largeur etde 27 mm de longueur.
L'appareil représenté sur la fige 4 diffère de celui montré sur les figs. 1 et 2 essentiellement en ce que l'in- terrupteur constitué par les deux lames en bi-métal est rem- placé par un autre interrupteur, à savoir un interrupteur à effluves W d'un type connu. En outre, l'appareil comporte un réchauffeur spécial pour le chauffage de l'élément ther- mique 41, réchauffeur qui est monté en série avec l'ionterppteur à lueur W et avec l'interrupteur X et qui est constitué par un mince fil enroulé sur la gaine isolante 43, à proximité de l'ancrage 35 sur l'organe 41.
L'un des fils d'alimentation 61 de l'interrupteur à lueur est relié directement au fil 36 et @ donc à l'une des douilles de contact 32 tandis que l'autre fil
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d'alimentation 62 est relié à l'autre douille de contact 32 par l'intermédiaire du réchauffeur 60 avec l'élément 41 et son rochet 44a et de l'organe élastique 42. La pièce 44a diffère de la pièce 44 des fige. 2 et 3 par le fait qu'elle est prise dans une tôle par exemple de nickel, et qu'elle est soudée à l'extrémité supérieure de l'organe 41 au lieu d'être en fil plié. Le fonctionnement et les particularités sont ce- pendant inchangés.
Sauf ces différences, l'appareil représenté sur la fige 4, est identique à celui représenté sur les fige. 2 et 3,' de sorte qu'il est superflu de la décrire en détail.
La fige 5 montre un appareil qui, en principe, est identique à celui représenté eux,la fige 4, mais qui est notablement plus simple que ce dernier. Le châssis 31 montré sur les figs. 2 à 4, est supprimé, et l'élément thermique 41b est monté directement sur le disque 30 à l'aide d'un boulon 63 qui traverse le pied plié 64. Le rochet 44b est constitué par l'extrémité supérieure repliée de la lame 41b qui est biseautée en concordance avec les parties inclinées des cli- quets 44 et 44a. L'organe élastique 42b est un fil de bronze phosphreux dont l'une des extrémités est encastrée directement dans la douille 32 et dont l'autre extrémité porte une poignée isolée 66 qui dépasse à l'extérieur, et qui peut se déplacer latéralement dans une rainure 67 ménagée dans la paroi supé- rieure du boîtier 34.
La position ouverte ou la position fermée de l'inter- rupteur x est montrée par la position qu'occupe la poignée 66 à l'une ou à l'autre extrémité de la rainure 67. Lorsque l'élément thermique 41b et le cliquet 44b se déplacent vers @
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l'arrière et lâchent le ressort 42, cet organe et l'organe 66 sautent vers l'extrémité de droite de la rainure 6? qui limite le mouvement de la poignée 66. Ensuite, le cliquet 44b et l'interrupteur X peuvent être amenés dans leur posi- tion initiale en poussant la poignée 66 dans la rainure 67 vers la gauche jusqu'au moment où le cliquet 44b vient de nouveau en contact avec la pièce 42b de la manière représentée sur la fig. 5.
Le condensateur 19 shunte uniquement l'inter- rupteur à lueur S et non les deux interrupteurs, sauf les différences précitées, l'appareil montré sur la fig. 5 est identique à celui représenté sur la fige 4, de sorte que toute autre description est superflue.
Voiciquelques particularités de l'interrupteur x représenté sur la fig. 5 et utilisable pour des lampes fluo- rescentes usuelles de 30 à 40 watts. L'élément thermique 41b peut être en bi-métal Chace tel que précité et peut consister en une lame de 0,75 mm d'épaisseur, de 6 mm de largeur et de 25 mm de longueur à partir du pied rivé au disque 30 Jusque l'extrémité qui porte le cliquet latéral 44b. La gaine iso- lante 43 peut être en papier d'amiante de 0,017 mm d'épais- seur qui s'étend sur une longueur de 10 mm dans le sens lon- gitudinal du bi-métal, tandis que la, longueur enroulée autour du bi-métal peut être de 13 mm.
L'enroulement chauffant 60 peut être en fil nichrome du type précité, d'un diamètre de 0,15 mm, enroulé en 5,5 spires sur la lame 41b, ce qui donne une longueur utile de 72 mm, tandis que la longueur totale, fil d'alimentation compris, peut être de 105 mm.
L'organe élastique 42b peut être en corde à piano cuivrée de 0,45 mm de diamètre et de 35 mm de longueur.
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La fig. 6 montre un dispositif qui présente certaines analogies avec ceux représentés sur les fige. 2 et 3 mais qui est beaucoup plus simple que ces derniers. Le châssis 31 des fige. 2 et 3 est remplacé par une plaque de fond relevée µla; sur l'une de ses faces, et à des extrémités opposées, les orga- . nes de contact 21 et 22 sont montés de manière que leurs extré- mités adjacentes se trouvent en vis-à-vis. L'élément thermique
41c ressemble à l'élément 41b de la fig. 5, mais son rocnet incliné avec contact 44c, n'est pas biseauté et travaille autre- ment. Au lieu d'un organe élastique conjugué, comme sur les figs. 2 et 5, on utilise ici une tige de guidage fixe 70 qui est disposée verticalement à partir de l'une des douilles de contact 32, fixées dans le pied 30.
Le long de la tige 70 peut glisser un contact et une tête de cliquet 71, conjuguée avec le rochet 44c. La tête 71 comporte un biseautage conique, dirigé vers le bas, au-dessus duquel se trouve un épaulement annulaire; sur cet épaulement peut appuyer le rochet 44g. La tête comporte en outre une poignée isolée et épaulée 66c qui peut se dé- placer vers l'intérieur et vers l'extérieur à travers une , ouverture 679 ménagée dans la paroi supérieure du boîtier
34. La tige de guidage verticale 70 est entourée d'un res- sort Hélicoïdal 75 qui ouvre l'interrupteur en poussant la tête 71 de manière que celle-ci se lève le long de la tige.
D'une façon normale, c'est-à-dire lorsque la lampe que commande l'amorceur S est en bon état, la tête de contact
71 occupe la position inférieure et est maintenue dans cette position par le cliquet 44c de l'élément thermique 41c qui s'étend le long de la tige 71 et dont l'autre extrémité est encastrée dans le pied 30, en 63. La poignée 67c ne dépasse
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Device for adjusting the priming of electric release devices
The invention relates to the adjustment of electrical discharge devices and in particular to the ignition of these devices. the invention is particularly advantageous for fluorescent tubes as well as for lamps working with a positive column. It will be described below with reference to lamps of this type provided with conventional starting devices such as described in US Patents Nos: 1,951,112 and 2,212,42 ?,
Conventional tubular fluorescent lamps have ignition circuits which close and open to cause ignition. Sometimes these successive shutdowns and cuts have to be repeated several times before the discharge actually occurs.
For this purpose, automatic means are generally provided which close and open the priming circuit until such time as. the lamp lights up.
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As a result of wear and tear or impact, fluorescent lamps and other similar discharge devices often or ultimately lose their ability to start and operate normally, so that the sole effect of automatic attempts to switch on and off. lighting of such a lamp is to cause continual flickering; this flickering is particularly troublesome for the observer who is in the vicinity of the lamp and, moreover, it causes wear of the starting device. In general, this inability to start is due to a drop in electronic emission from one or both of the lamp electrodes caused by evaporation or other loss of activating material.
The annoying flickering of such a lamp continues until the moment when the supply current is turned off or the lamp is removed.
The invention avoids unwanted flickering of defective lamps without hindering repetition of attempts to ignite the lamp as long as there is some chance of success. This is achieved by keeping the initiator circuit open or by disabling the initiator after repetitions of the initiator have not been able to cause the discharge. * The initiator is therefore, in sort of, switched off. In the remainder of the description, this switching off is described and explained for the initiator which is the subject of the US patent? 2,372,148.
The invention is however also applicable to other types of initiators and even to a conventional corona interrupter.
The description of the appended drawing, given by way of non-limiting example, will make it clear how the invention can be implemented, the features which emerge both from the text and from the drawing, of course, forming part of the invention.
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Figure 1 is a schematic view of a fluorescent tube to which the invention is applied.
Fig. 2 is a perspective view of one embodiment of the priming switch.
Fig 3 is a partial view corresponding to the upper part of rod 2, but on which certain members occupy other positions.
Fig 4 is a view identical to that of Fig 2; it illustrates the invention in the case of use of a corona switch.
Figs. 5 and 6 are views similar to those of .fige 2, for other embodiments of the invention.
Figure 1 shows a conventional fluorescent tubular lamp L with a positive column, in which a tubular shell 10 has, at each of its ends, an activated incandescent cathode II-II. These cathodes can be constituted by a simple spiral wire, they are connected to a source P by means of usual stabilizers 14 which at the same time act as priming self-inductions. A switch 15 closes and opens the contact. The envelope 10 may contain an atmosphere of low pressure starting gas, for example argon at a pressure of 2 to 5 mm Hg, as well as a vaporizable and ionizable substance, for example mercury.
The quantity of mercury is greater than that which vaporizes during the operation of the lamp L and is indicated by a droplet 17 in the envelope 10. This envelope is covered internally with a layer of fluorescent material or of phosphorus 18. A circuit H for starting and heating the electrodes is connected to the sector P via the cathode wires 11-11. This circuit comprises
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te an ignition switch 9 which can be of the thermal type.
A capacitor 19, of sufficient capacity (for example 0.007 microfarad), can be connected in parallel with the switch to avoid radio interference as well as the formation of arcs when the starting switch 0 opens the circuit H.
In general terms, the operation of this device, during the ignition of the lamp L, is as follows: when the switch 15 closes, the starting switch S allows the passage of current in the circuit H as well as in the cathode wires 11-11, connected in series with this circuit, and this passage takes place for a sufficiently long time to bring the cathodes to the emission temperature. Then the circuit H is abruptly interrupted; the resulting voltage peak between cathodes 11-11 is, in general, sufficient to cause the lamp to ignite
As shown in figs. 1 and 2, the switch S is of the thermal type; it comprises the members 21 and 22 which can close or open the starting circuit H.
The parts 21 and 22 may be formed by thin straight bi-metallic plates which are conjugated as a temperature sensitive element and at the same time as a contact member allowing the passage of current. The contact pieces 23, for example made of silver wire, are welded to the upper free ends of the members 21 and 22, and are perpendicular to each other. The parts 21 and 22 are folded near their recessed ends, preferably in the shape of a semicircle, and the folded ends 24
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are both directed to the right in fig. 2.
In the vicinity of the thermal members 21, 22 and approximately centrally at their curved parts 24, 24 are resistance heaters 25, 26 for heating the above mentioned parts. The connections of these heaters will be described later; for the moment, it suffices to say that the heater 25 of the member 21 is located in parallel with the members 21, 22, so that this heater essentially reacts on the voltage between the electrodes of the tube L, while that the heater 26 of the member 22 is in series with the parts 21, 22 and therefore reacts on the current in the starting circuit H. During heating, the thermal members 21, 22 bend in the same direction (to the right in fig. 2).
At its lower part, the priming switch s carries an insulating disc 30 as well as a vertical, insulating frame 31 which looks somewhat like an E without a central arm. under the disc 30 are shown contact sockets 32 to which are connected the wires of the circuit H. The thinned parts of these sockets are fixed in the disc 30 and protrude, by extension pieces, the lower part of the frame 31 where they are s 'support, by flanges, at 33 and fix this frame to the disc. A cover or sheet metal box 34, coated with insulation, surrounds the whole apparatus from the foot 30 * The lower ends of the members 21 and 22 are embedded in opposite faces of the lower part of the frame 31 by the fact that 'they are welded to pins 35 whose rods are fixed in this frame.
The heater 25, preferably of high electrical resistance, is connected, at one of its ends, by means of a wire 36, to one of the contact sockets 32, while the other end is connected by means of a wire 37, to the pin 35 which carries the member 21
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and, by other means, which will be described later, also to the other contact socket 32.
One end of the heater 26 is connected, by a wire 38, to the same socket 32, to which is also connected the wire 36 of the heater 25, while its other end is connected, by a wire 39, to the pin 36 which carries the member 22 and therefore, by the priming switch S (in the closed position) to the other contact socket 32.
The heater 25 which, with the priming switch S being open, receives current through the stabilizer 14, preferably has a very high electrical resistance, for example 100,000 ohms, to avoid a large drop in power. voltage available for initiating the discharge, It may also be advantageous to choose a material with a negative temperature coefficient for the heating resistor, which ensures faster heating and quicker closing of the switch. priming S. However, the priming switch S should not close under the normal operating voltage of the lamp.
The heater 26 by which the cathode preheating current flows through the firing circuit H when the firing switch S is closed preferably has a low electrical resistance, for example 3 ohms, to minimize the energy. dissipated therein, all useful measures can be taken so that the heater 26 only very slowly heats the thermal element 22 and so that the cooling of this element is fairly slow% This heater can be enclosed for example in a socket 40 in nonex glass to ensure a high thermal capacity. On the other hand, the heating and cooling time of the heater 25 can be reduced, for example by blackening the latter to reduce its heat capacity.
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When the switch 15 closes, line voltage is applied to the P, H circuits and to the heater 25 and the thermal element 21 heats up. this element then bends to the right and touches, at 23, the blade 22 so that the priming switch S closes and the wax H and the heater 26 are crossed by current. On the other hand, closing the priming switch s short-circuits the heater 25 which therefore cools just like the thermal element 21.
The current in the cathode wires 11 and in the reheater 26 heats the cathodes and the thermal element 22 which bends to the right and which moves away from the member 21; circuit H opens. This opening occurs suddenly, which causes a strong voltage surge which, in general, is sufficient to trigger the ignition of the lamp L, at least when the latter is in good condition. When switch S opens in this manner, current to heater 26 and thermal element 22 is turned off. This thermal element cools down and returns to the left.
The discharge in the lamp L sufficiently short-circuits the heater 25 (due to its high resistance), to prevent the latter from closing the priming switch S again. When this cycle is not sufficient to trigger the ignition of lamp L, it can be repeated one or more times.
The apparatus described so far and its operation do not form part of the present invention.
, The device according to the invention comprises a control device which ensures that after an admissible number of unsuccessful attempts by the initiator S to cause the main discharge, the circuit H is brought into
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a state such that the flicker of the lamp L ceases, by the fact that the starting switch S is turned off.
For this purpose, it is possible to use an automatic control device whose period (determined by construction and adjustment) is sufficiently long to allow an admissible number of attempts of the priming switch S, for example a period of 'about 1 minute which, under advantageous tension conditions, may correspond to 5-10 attempts The operation of this automatic control should not, however, be an arbitrary matter of fixed setting but can be made dependent on the actual number of ten - attempts of the initiator S to cause the initiation.
Figures * 1 and 2 show a simple device, which can be used for this purpose, in which a cumulative or progressive effect occurs which concerns the initiator S and in particular its heating means, as the circuit H must be open and be kept open, energy is required from another source than this circuit itself.
Instead of using a relay connected to the sector P, according to the invention, a mechanical motor or an independent energy source is used. for example a spring which comes into operation during starting under the influence of the variation of current
For this purpose, an automatic switch X is used on the pin 2 which is in series with the automatic initiator S and the interrupting elements of which are constituted by a thin vertical bi-metallic strip 41 and an elastic lattice. analogous tick 42.
Preferably, these members 41 and 42 move in planes perpendicular to each other but both parallel to the axis of the housing 31. The lower end of
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the member 41 is welded to the same pin 35 as the member 21, while the lower end of the member 42 is anchored to the bottom of the frame 31 (and therefore to the disc 30) by the fact that it is fixed to the head 33 of the rod of one of the contact bushings 32. In this way, the lower end of the member 41 is near the heater 25 and the member 21, so that it is heated by radiation, by convection, and by conduction. When it is heated, this element 41 moves away to the left of the members 21 and 42.
To brake the. operation of the switch X compared to that of the ignition switch S, the member 41 is surrounded by a heat-insulating envelope 43, made of asbestos, which delays the transmission of heat and which ensures this body greater heat capacity. The upper free ends of elements 41 and 42 act as mating contact members and work in a manner which will be described later. For this purpose, the thermal element 41 comprises a pallet, formed by a wire, to which a contact 44 is shielded.
The wire 44 extends obliquely to the right in FIG. 2, is then folded at 45 and folded again to the right at 46, which provides an angle with a shoulder which presses against the inner face of the spring 42 when the latter is folded to the right, as shown in the figure. freezes 2 and the thermal element 41 is cold so that the member 42 is kept taut until the moment when, following the inflection of the body 41 under the effect of heating, it is released.
When the switch X is thus brought into the closed position, it closes the circuit of one of the contact sockets 32 on one side of the starting circuit H by the heater.
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feur 25 to the other contact socket 32 on the other side of circuit H, independently of the ignition switch S.
When the switch X opens, this circuit is interrupted, so that the heater 25 and the thermal elements 21 and
41 can cool down. The elastic member 42 is released, when the member 41 heats up, it protrudes and moves away from the wire 44 under the effect of displacement to the left, in FIG. 2, organ
41. To return the switch X to the closed position, a push-button 50 is used which can slide into an opening made in the upper part of the frame 31 and the lower end of which presses against the spring 42. A bracket 51 , provided at the inner end of the pusher 50, grasps the upper end of the spring.
The pusher 50 passes through an opening made in the side wall of the housing 34 and the upright of which this pusher protrudes this wall indicates the position of the switch X, that is to say it indicates whether the latter. ci is closed, as is the case in fig. 2, or else if it is open, as is the case in fig. 3.
When the push-button 50 is pressed by hand after opening the switch X, the edge of the blade 42 comes into contact with the bevelled part of the wire 44 and pushes the elastic thermal element 41 to the left ( freezes 3) Until this blade penetrates beyond the meshing angle
45 in the re-entrant angle 46 and brings back towards I before the thermal element 41. In this way, the switch X is again closed and locked and the spring 42 is returned to the position where it is held by the element. thermal 41 and its pawl, so that the ignition circuit is placed under the control of the ignition switch S.
During the reset of the switch X, as well as at other times, the upper part of the contact piece 42 is protected against lateral sliding by the yoke 51 of the pusher 50 which slides into its central opening.
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swam in the frame 31.
The thermal element 41 is preferably adjusted so that it presses resiliently against the edge of the blade 42 when the switch is closed as shown in FIG. 2, in other words, the thermal element 41 is given a certain preliminary tension. When this thermal element is heated by the heater 25, this prior voltage is absorbed before the thermal element operates. Then the thermal element 41 moves slightly to the left (fig. 2) until the edge of the spring 42 slides on the inclined part 45 and the thermal element 41 is pushed back until the moment when the blade 42 slides rapidly along this thermal element.
This state of affairs is favorable for the desired slow operation of switch X and makes it possible to modify the operating speed of this switch by adjusting the prior voltage of thermal element 41.
As shown in figs. 1, 2 and 3, the capacitor 19 can be mounted on the rear face of the frame 31; the supply wires 56 then pass through the frame towards the heads 33 of the contact sockets 32 and are welded to these heads. In this way, the capacitor 19 shunts, through the intermediary of the circuit H, the initiator S and the switch X and thus prevents not only the radiophonic disturbances but also the formation of arcs at the contacts. 'a lamp in good condition, ignition occurs under the effect of the ignition switch S in the manner described above without the switch X intervening, in other words, one or more cycles of the ignition switch S and of its thermal elements 21 and 22 cause the lamp to ignite.
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L and, after this priming, the heaters 25 and 26 cool down and the priming circuit H remains open. If it takes repeated attempts by the initiator S to cause the lamp to operate, the thermal element 41 can heat up noticeably without flexing enough to release the blade 42 and without even losing its own prior tension, and when the thermal element 21 cools after the lamp is ignited, the thermal element 41 also cools.
However, in the case of a defective lamp, or in the case of a lamp whose activator has dropped by an amount such that the lamp has only a few hours of operation left, and it has failed. therefore it is difficult to initiate, repeated attempts to prime the initiator S lead to a build-up of heat in the heater 25 and in the thermal elements 21 and 41 so that the element 41 eventually curves to the left of a post such that the spring 42 is released, this spring expands to the left and interrupts the priming circuit H at 46, while pushing the push-button 50 outwards) which provides a visible indication that the lamp is bad or abnormal.
If this occurs while the initiator S is closed, that is to say while the heater 25 is short-circuited, the strong voltage surge, which occurs when the switch is opened X, can cause the ignition of a lamp L, which is very difficult to start and it can therefore be used until the end of its life.
As the capacitor shunts both switch X and initiator S, it prevents arcing and radio interference in switch X as in the case of normal operation of initiator s.
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When, for this operation of the switch X, the lamp L refuses to light up or to operate, the extinction of the lamp and the position of the push-button 50 show that replacement is essential. When the lamp is replaced, the push-button 50 is depressed until the switch x again occupies the position shown on the rod 2, a position in which the initiator S can again start the new lamp. in the usual way.
For the use of those who wish to apply the invention, here are some features of the initiator shown in Figs. 2 and 3, suitable for luminescent lamps from 30 to
40 watts of the usual positive column type.
The thermal members 21, 22 can be formed by bi-metal blades, known in the trade under the name of "Bi-metal chace 2400"; they are invar lamellae (an alloy of 64 iron and 36% nickel) and ferro-nickel lamellae (an alloy of 75% iron, 22% nickel and 3% chromium) welded in layers of the same thickness.
Each of the lamellae 21, 22 may have a thickness of 0.1 mm, a width of 3 mm and a length, one of 17.5 mm, and the other of 19.5 mm before being bent, while than the length of the ends by which they are soldered to the pins
35, can be 3 mm and 5 mm while the horizontal distance between these parts is about 5 rows. The diameters of the parts 24, folded in a semicircle, can be about 2 mm. The contacts 23 can be made of silver wire 1 mm thick and in the cold state the space between these contacts can be approximately 1 mm.
The heater 26 may consist of a coiled wire having about 10 turns of resistant wire about 0.1 mm thick, known in the art.
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trade under the name "Nicnrome vu], wound on a mandrel 1 mm in diameter and having ends of about 3 mm; the total resistance of this heater is about 4 ohms. The sheath 36 may be a tube of 5 mm long in nonex N 15 glass. The aforementioned nichrome is an alloy of 75% nickel, 12% iron, 11% chromium and 2% manganese.
The heater 25 may be a solid rod of high resistivity material 1.5 mm in diameter and 1 cm in length, the resistance of which, measured at a direct voltage of 100 volts, is 100,000 ohms and the coefficient of which is temperature is negative as is that of the material known commercially as "Globar BNR". The thermal element 41 can be a blade of the aforementioned Chace bi-metal with a thickness of 0.1 mm, a width of 3 mm and a length of 23 mm while the elastic contact element 42 can be a phosphor bronze blade 0.1 mm thick, 1.8 mm wide and 27 mm long.
The apparatus shown in fig 4 differs from that shown in figs. 1 and 2 essentially in that the switch constituted by the two bi-metal blades is replaced by another switch, namely a corona switch W of a known type. In addition, the apparatus comprises a special heater for heating the thermal element 41, which heater is mounted in series with the glow ionterppter W and with the switch X and which consists of a thin wire wound. on the insulating sheath 43, near the anchor 35 on the member 41.
One of the power wires 61 of the glow switch is connected directly to wire 36 and therefore to one of the contact sockets 32 while the other wire
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power supply 62 is connected to the other contact socket 32 via the heater 60 with the element 41 and its ratchet 44a and the elastic member 42. The part 44a differs from the part 44 of the freezes. 2 and 3 by the fact that it is taken in a sheet, for example of nickel, and that it is welded to the upper end of the member 41 instead of being in folded wire. However, the function and special features remain unchanged.
Except for these differences, the apparatus shown in fig 4 is identical to that shown in figs. 2 and 3, 'so that it is unnecessary to describe it in detail.
Fig. 5 shows an apparatus which, in principle, is identical to that shown, Fig. 4, but which is notably simpler than the latter. The frame 31 shown in figs. 2 to 4, is deleted, and the thermal element 41b is mounted directly on the disc 30 by means of a bolt 63 which passes through the folded foot 64. The ratchet 44b is formed by the folded upper end of the blade 41b which is bevelled in correspondence with the inclined parts of the pawls 44 and 44a. The elastic member 42b is a phosphor bronze wire, one end of which is embedded directly in the socket 32 and the other end of which carries an insulated handle 66 which protrudes to the outside, and which can move laterally in a groove 67 formed in the upper wall of the housing 34.
The open or closed position of the switch x is shown by the position occupied by the handle 66 at either end of the groove 67. When the thermal element 41b and the pawl 44b move to @
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rear and release the spring 42, this member and the member 66 jump towards the right end of the groove 6? which restricts movement of handle 66. Then, pawl 44b and switch X can be brought to their original position by pushing handle 66 into groove 67 to the left until pawl 44b comes off. again in contact with the part 42b as shown in FIG. 5.
The capacitor 19 shunts only the glow switch S and not the two switches, except for the aforementioned differences, the apparatus shown in FIG. 5 is identical to that shown in fig 4, so that any other description is superfluous.
Here are some peculiarities of the switch x shown in fig. 5 and usable for usual fluorescent lamps from 30 to 40 watts. The thermal element 41b may be of Chace bi-metal as mentioned above and may consist of a blade 0.75 mm thick, 6 mm wide and 25 mm long from the foot riveted to the disc 30 Up to the end which carries the lateral pawl 44b. The insulating sleeve 43 may be of asbestos paper 0.017 mm thick which extends for a length of 10 mm in the longitudinal direction of the bi-metal, while the length wrapped around the bi-metal can be 13 mm.
The heating winding 60 may be of nichrome wire of the aforementioned type, with a diameter of 0.15 mm, wound in 5.5 turns on the blade 41b, which gives an effective length of 72 mm, while the total length including power wire, can be 105mm.
The elastic member 42b may be of copper piano wire 0.45 mm in diameter and 35 mm in length.
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Fig. 6 shows a device which presents certain analogies with those shown in the figs. 2 and 3 but which is much simpler than the latter. The frame 31 freezes. 2 and 3 is replaced by a raised bottom plate µla; on one of its faces, and at opposite ends, the orga-. Contact points 21 and 22 are mounted so that their adjacent ends face each other. The thermal element
41c looks like the element 41b of FIG. 5, but its inclined rocnet with contact 44c, is not bevelled and works differently. Instead of a conjugate elastic organ, as in figs. 2 and 5, a fixed guide rod 70 is used here which is arranged vertically from one of the contact sleeves 32, fixed in the foot 30.
A contact and a pawl head 71 can slide along the rod 70, together with the ratchet 44c. The head 71 has a conical bevel, directed downwards, above which is an annular shoulder; the ratchet 44g can rest on this shoulder. The head further includes an insulated, shouldered handle 66c which can be moved inward and outward through an opening 679 in the top wall of the housing.
34. The vertical guide rod 70 is surrounded by a Helical spring 75 which opens the switch by pushing the head 71 so that the latter rises along the rod.
Normally, that is to say when the lamp controlled by the ignitor S is in good condition, the contact head
71 occupies the lower position and is held in this position by the pawl 44c of the thermal element 41c which extends along the rod 71 and the other end of which is embedded in the foot 30, at 63. The handle 67c do not exceed
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