<Desc/Clms Page number 1>
Dispositif pour ramonage d'appareils à décharge.
L'invention concerne l'amorçage de lampes à décharge.
Dans leur forme de réalisation actuellement généralisée, ces lampes, par exemple des lampes à fluorescence, comportent à leurs extrémités des électrodes de chaurfage constituées par des filaments qui, avant que ne se produise la décharge, sont chauffés à la température d'émission par le fait qu'un courant circule dans le circuit constitué par le montage en série de cette électrode et du stabilisateur utilisé. Lorsque la tem- pérature des électrodes atteint cette valeur, le circuit est automatiquement coupé par un interrupteur qui provoque, aux bornes de la lampe, une pointe de tension suffisamment éle- vée pour amorcer la décharge.
En général, les électrodes de ces lampes sont constituées par une spirale en fil métalli- que, à point de fusion élevé, par exemple du tungstène, re-
<Desc/Clms Page number 2>
couvert d'une matière émettrice appropriée, par exemple un oxyde des métaux alcalino-terreux. Ces électrodes sont scellées dans une enveloppe qui renferme un gaz rare ou une vapeur, éven- tuellement les deux, et il s'y produit une décharge.
Il arrive fréquemment que la décharge ne se produise pas à la première ouverture de l'amorceur, car, lorsqu'au moment de cette ouverture, l'intensité de courant se trouve au point zéro de inonde ou à proximité de ce point,la tension appliquée peut être insuffisante pour provoquer l'amorçage de la lampe de sorte qu'une seconde tentative ou même une troisième peut être nécessaire pour provoquer la décharge.
Lorsque la lampe est défectueuse et qu'elle refuse d'amorcer, par exemple par suite d'une diminution de l'émission des élec- trodes ou d'une diminution du remplissage gazeux provoquée, par exemple, par une fuite dans l'enveloppe l'amorceur fera des tentatives répétées pour provoquer l'allumage de la lampe. Le chauffage répété des électrodes de la lampe pendant ces ten- tatives infructueuses fatigue la vue; de plus, si cet état subsiste pendant un certain temps, il peut provoquer un échauf- fement exagéré du stabilisateur de la lampe et endommager, voire détériorer l'amorceur.
L'invention apporte un perfectionnement à l'amorceur; après un certain nombre de tentatives infructueuses, cet amor- ceur cesse automatiquement ses tentatives.
L'invention fournit en outre un dispositif combiné avec une lampe et son amorceur, dispositif qui, après un cer- tain nombre de tentatives infructueuses de l'amorceur entre automatiquement en fonctionnement et coupe la circuit de l'a- morceur d'une manière telle que la remise en état de fonction- nement nécessite une manoeuvre manuelle qui amené ltamorceur sous courant.
<Desc/Clms Page number 3>
La description dû-dessin annexa donné à titre d'exem- ple non limitatif, fera 'bien comprendre comment l'invention peut être réalisée, les particularités qui ressortent tant du texte que du dessin faisant, bien entendu, partie de l'invention*
Les figs. l, 2 et 3 sont respectivement une vue en élévation, une vue de profil et une vue d'arrière, partielle- ment en coupe, d'un amorceur conforme 4 l'invention.
La ±le,* 4 est un schéma de montage.
Les Pige. 5 et 6 montrent des organes de ltamorceur dans diverses positions.
La fige 7 est une vue du bouton-poussoir du dispositif d'interruption.
Sur les Figs. 1, 2 et 3, l'amorceur et le dispositif d'interruption sont représentés à l'intérieur d'un boîtier 1, de préférence en matière isolante, qui comporte les bornes 2; celles-ci dépassent le bottier et permettent de raccorder le dispositif au tube à décharge. La partie supérieure de ce boîtier est fermée par uncouvercle 3, maintenu en place par des ressorts. Dans ce boîtier 1, s'adapte une cloison 4, en matière isolante, qui supporte les divers éléments de l'a- morceur et le dispositif d'interruption. D'un côté de la cloi- son 4 est fixé un interrupteur thermique constitué par deux parties 7 et 8 dont chacune est formée par une lame bi-métal- lique.
Ces deux lames sont soudées dos à dos au point 9, de sorte qu'un accroissement de la température provoque une Inflexion vers la droite de la partie inférieure 8 (fig. 2) et une inflexion vers la gauche de la partie supérieure 7.
A l'extrémité supérieure, cet élément thermique comporte un contact sphérique 10, qui, lorsque le dispositif est froid,
<Desc/Clms Page number 4>
appuie contre un contact il porté à l'aide d'un étrier 12 par la cloison 4. L'extrémité inférieure de l'élément thermique est fixée à la cloison 4 à l'aide d'une via 13 et, à proxi- mité de cette extrémité, un réchauffeur par résistance 14, à résistance ohmique de 6000 ohms par exemple, est maintenu en contact thermique avec la pièce 6 à l'aide d'un étier 15 qui est soudé à la partie 8 au-dessus'du réchauffeur et qui est, de préférence, en un métal à faible capacité thermique, par exemple en acier* Comme le montre le dessin,
la vis 13 sert non seulement à fixer à la cloison 4 l'élément thermique, mais aussi la partie de l'étrier 15 soue le réchauffeur. Lorsque la partie inférieure 8 de l'élément thermique est chauffée par le réchauffeur 14, elle s'incurve et le contact 10 s'écarte du contact dorsal Il* Bien que de ce fait, le circuit du réchauf- feur soit interrompu, l'inertie thermique du système thermique est suffisante pour amener le contact 10 contre le contact frontal 16, ce qui ferme le circuit comportant les deux élec- trodes. Le contact 16 est fixé sur une lame 17 qui peut être rivée à la cloison 4.
Une vis 18, qui traverse la plaque 4, appuie contre la partie inférieure 8 de l'élément thermique et permet de régler la tension Initiale de cet élément et donc la pression entre les contacte 10 et Il* Lorsqu'on tourne la vis 8 de manière que l'élément thermique ne soit que lé- gèrement tendu et qu'il ne se produise qu'une légère pression Initiale entre les contacte 10 et 11, il suffit d'un léger échauffement pour que la partie 8 de l'élément thermique s'in- curve suffisamment pour rompre le contact 10, 11,
mais cette faible impulsion de chaleur peut être 'insuffisante pour in- curver Isolément thermique d'un montant tel que le contact 10
<Desc/Clms Page number 5>
touche le contact frontal 16. D'autre part, si l'on serre la vis 18, de manière que 1'élément thermique se trouve soue une forte tension initiale, et que la pression entre les contacts 10 et 11 soit donc très élevée, J'élément thermique, même chauf- fé à une température beaucoup plus élevée que dans le cas pré- cédant, peut ne pas encore être à même d'amener son contact 10 contre le contact frontal 16 par suite de la grande tension dans l'élément thermique.
Le réglage de la vis 18, pour déterminer la tension exacte de l'élément thermique, est donc critique entre des limites nettement déterminées* --,
Sur l'autre face de la cloison 4 est fixé le dis- positif d'interruption constitué par un organe élastique 20, par exemple un mince fil d'acier, et un cliquet 21 qui com- porte une lame bi-métallique dont l'extrémité supérieure est repliée à angle droit et est biseautée de la manière montrée sur la Fig. 2. A l'état froid, l'extrémité biseautée du cliquet 21 appuie contre la cloison 4 et maintient ainsi le ressort 20 dans la position représentée sur la fige 3, position dans laquelle le circuit de courant est fermé.
Le cliquet 21 peut être chauffé par une résistance électrique 22, de 30.000 ohms par exemple, et est en contact thermique avec la réchauffeur par un noyau 23, de préférence en cuivre, Comme le fonctionnement du cliquet doit être différé, il est avantageux d'utiliser pour ce noyau du cuivre, car ce métal a une grande chaleur spécifique et une bonne conductibilité.
Le noyau absorbe une grande partie de la chaleur développée par le réchauffeur et transmet ensuite cette chaleur absorbée, avec un bon rendement, au cliquet 21 sans rayonner cette cha- leur vers d'autres parties de l'appareil.
<Desc/Clms Page number 6>
Lorsque le cliquet 21 est chauffe, il s'infléchit et s'écarte de la cloison 4; la ressort 20 est donc libéré et occupe la position représentée en pointillés. Pour ra- mener le ressort sans qu'il soit nécessaire d'ouvrir le boîtier, on a prévu un bouton-poussoir 25 dont la tige glisse librement dans une ouverture ménagée dans le couvercle 3 et dont la partie inférieure élasgie comporte des rainures 26 (fig. 7), dans lesquelles s'engagent les bords d'une partie découpée de la cloison 4.
La partie inférieure du bouton-poussoir comporte une rainure oblique 2? dans laquelle se dispose l'extrémité supérieure repliée du ressort 20, la construction étant telle que lorsque le ressort est lâché par le cliquet 21, le mouvement vers la gauche du ressort (fige 3) soulève le bouton, tandis que lorsqu'on enfonce le bouton à la main, le ressort 20 est repoussé vers la droite au delà de l'extrémité biseautée du cliquet 21 et maintenu dans cette position*
La fige 4 montre le schéma de montage de l'amorceur et du dispositif d'interruption;
la lampe à décharge 30 et ses électrodes 31, l'amorceur et le dispositif d'interruption sont représentés branchée sur une source de courant alternatif 32, pax exemple un secteur "lumière" à tension de 220 V, 60 pério- des, une bobine 33 faisant office de stabilisateur.
Le dispositif fonctionne de la manière suivante.
Lorsque l'appareil estbranché sur la source de courant, un circuit se ferme par la bobine stabilisatrice 33, l'une des électrodes 31, isolement thermique 6, les contacts 10 et 11, le réchauffeur à résistance 14, la lame bi-métallique 21, le ressort 20 et l'autre électrode 31, le réchauffeur 22 étant
<Desc/Clms Page number 7>
porté à la tension régnant entre les électrodes de la lampe.
Par suite de la résistance élevée du réchauffeur 14, la tension aux bornes du réchauffeur 22 est à ce moment approximativement égale à celle de la source et l'intensité du courant n'est pas suffisante pour échauffer notablement les électrodes de la lampe. La chaleur qui est amenée à la partie 8 de l'élément thermique par le réchauffeur 14 provoque une inflexion vers la droite de cette partie et libère le contact 10 du contact dorsal 11, de sorte que le circuit du réchauffeur est inter- rompu. De la chaleur continuera cependant à se transmettre du réchauffeur 14 à la partie 8, de sorte que l'inflexion de la partie 8 se poursuit et que le contact 10 continue son mouve- ment vers la droite jusqu'au moment où il atteint le contact frontal 16, position dans laquelle est représenté linter- rupteur sur la fig. 5.
Les deux électrodes 31 sont donc alors reliées par un chemin de faible résistance et la forte inten- sité de courant qui en résulte porte rapidement les électrodes à la température d'émission. Au moment où elles on atteint cette température ou immédiatement après, la partie 8 sera suffisamment refroidie pour écarter de nouveau le contact 10 du contact frontal 16, ce qui provoque l'interruption du circuit de chauffage des électrodes et, par conséquent, une forte pointe de tension aux bornes de la lampe. Il est pro- bable.que, sous l'effet de cette pointe, la lampe s'allume.
Lorsque le refroidissement de la partie 8 se poursuit, les contacts 10 et 11 se touchent de nouveau et la tension ap- pllquée au réchauffeur 14 tombe, d'une valeur précédemment égale à la tension aux bornes de la source jusqu'à la valeur de la tension d'arc dans la lampe. Sous cette faible tension,
<Desc/Clms Page number 8>
le réchauffeur n'est cependant pas à même de transmettre suffisamment de chaleur à l'élément thermique pour ramener l'un contre l'autre les contacts 10 et 16. Au contraire,le contact 10 oscille entre le contact frontal et le contact dorsal, la contact frontal 16 n'étant jamais touché, maie le contact dorsal 11 étant touché par intermittence, ce qui provoque chaque foie le fonctionnement du réchauffeur 14.
Par suite de la résistance élevée de ce réchauffeur, son excitation intermittente n'exerce pas d'effet perceptible sur le fonctionnement de la lampe.
Si la lampe ne s'est pas allumée, par suite de re- froidissement de l'élément thermique, les contacts 10 et il se toucheront'de nouveau et, Gomma la tension aux bornes du réchauffeur est alors approximativement égale à la tension aux bornes de la source, le fonctionnement esquisse de l'a- morceur se répétera une ou plusieurs fois-. Chaque fois que la partie 8 S'échauffe et tend à amorcer la lampe, une cer- taine quantité de chaleur passe de la partie 8 à la partie 7, qui est fixée par soudure et comme, en cas de tentatives d'amorçage répétées,la température de cette partie ? augmen- te, cette partie s'infléchira de plus en plus vers la gauche.
Enfin, après un certain nombre de tentatives infructueuses pour amorcer la lampe, la partie 7 sera infléchie vers la gauche (voir fig. 6) d'un montant tel que le contact 10 n'est plus libéré du contact dorsal 11. L'amorceur s'est donc verrouillé automatiquement et le courant de chauffage des électrodes ne sera. plus à même de fermer le circuit; l'interrupteur restera dans cette position Jusqu'au moment ou.la coupure de la sour- ce d'alimentation ou le remplacement de la lampe permettra au réchauffeur et à l'élément thermique de se refroidir.
Comme
<Desc/Clms Page number 9>
lors d'une variation de la température, les parties 7 et 8 de l'élément thermique 6 s'infléchissent en sens opposés l'élément thermique fournira une compensation des variations de tempéra- ture de l'ambiance car des variations de température identiques dans les deux parties ne provoqueront pas un mouvement notable du contact 10. Lorsque l'amorceur s'étant mis automatiquement hors circuit de la manière décrite ci-dessus, le courant reste interrompu suffisamment longtemps pour permettre le refroidis- sement des parties chauffées de l'interrupteur, l'amorceur tentera de nouveau d'allumer la lampe lorsque le courant est rétabli.
Il s'est avéré qu'un amorceur mis hors circuit de la manière précitée peut, sous certaines conditions, faire de nouvelles tentatives pour amorcer la lampe, même lorsque l'a- limentation n'est pas coupée. C'est ainsi qu'une diminution de la tension de la source, un courant d'air frais sur l'a- morceur ou une petite ouverture du couvercle suffit pour rompre l'équilibre thermique dusystème amorceur dans la position hors circuit et provoquer une répétition provisoire de l'amorceur. Pour éviter ce fait, on a prévu un dispositif d'interruption constitué par des organes 20 et 21, dont le dernier comporte un réchauffeur, dispositif qui coupe auto- matiquement le courant du circuit de l'amorceur après que cet amorceur a fait un certain nombre de tentatives infructueuses pour allumer la lampe.
De ce fait, l'amorceur ne fera pas de nouvelles tentatives d'amorçage, même dans les circonstances précitées, ou même lorsque, après une interruption, on branche de nouveau la lampe sur le secteur. De plus, le dispositif d'interruption doit être ramené à la main dans sa position initiale pour per-
<Desc/Clms Page number 10>
mettre l'excitation de l'amorceur. Comme la résistance chauffan- te 22 de ce dispositif se trouve en parallèle avec la vole de décharge de la lampe et comme sa résistance électrique est très élevée, il se trouve à la même tension que la lampe.
Donc, pen- dant les intervalles où les contacts 10 et 16 ne se touchent pas le réchauffeur 22 est parcouru pax du courant, Ce réchauf- feur, le cliquet bi-métallique 21 et la connexion thermique en- tre ces deux parties sont construite de manière qu'après un cer- tain nombre de tentatives infructueuses de 1'amorceur pour pro- voquerl'amorçage de la lampe et après l'abandon de ces tentati- ves,, le réchauffeur 22 communique au cliquet 21 suffisamment de chaleur pour que celui-ci lâche le ressort 20, de sorte que le circuit de l'amorceur est interrompu.
Il va de soi que, puisque pratiquement toute la tension de la source est appliquée au réchauffeur 22, avant que la lampe ne s'allume (sauf pendant les intervalles où les contacts 10 et 16 se touchent), après l'allu- mage de la lampe, cette tension n'est plue égale qu'à la. tension d'arc de la lampe* De plue. dans les conditions normales, la quantité de chaleur développée dans le réchauffeur 22-est insuf- fisante pour provoquer le fonctionnement du cliquet 21, même lorsque ce réchauffeur est constamment sous tension.
De nombreuses lampes à décharge, en particulier celles qui sont arrivées presque à la fin de leur vie, donnent une lumière faible et papillottante, car à chaque demi-période, la décharge par arc- s'entame en un point élevé de la courbe de ten- sion, tandis que la tension d'étouffement est à peu près égale à la tension à vide fournie à la lampe.
L'amorceur peut être à même d'allumer une telle lampe, maie le fonctionnement de celle- ci peut être très gênant pour le consommateur.' Une autre fonc- ,Il
<Desc/Clms Page number 11>
tion du dispositif d'interruption est que, dans le cas d'une telle lampe, la chaleur développée dans le réohauffeur 22 sera suffisante pour que le cliquet 21 lâche le ressort 20, de sorte que le circuit de courant de l'amorceur est coupé. La lampe peut continuer à fonctionner, mais il suffit de supprimer un instant la tension du secteur pour éteindre la lampe. Comme le disposi- tif d'interruption a déjà ouvert le circuit de l'amorceur, la lampe ne peut se rallumer.
<Desc / Clms Page number 1>
Device for sweeping discharge devices.
The invention relates to the ignition of discharge lamps.
In their currently generalized embodiment, these lamps, for example fluorescence lamps, have at their ends chaurfing electrodes formed by filaments which, before the discharge takes place, are heated to the emission temperature by the causes a current to circulate in the circuit formed by the series connection of this electrode and of the stabilizer used. When the temperature of the electrodes reaches this value, the circuit is automatically cut off by a switch which causes, at the terminals of the lamp, a voltage surge sufficiently high to initiate the discharge.
In general, the electrodes of these lamps consist of a spiral of metallic wire, with a high melting point, for example tungsten, re-
<Desc / Clms Page number 2>
covered with a suitable emitting material, for example an alkaline earth metal oxide. These electrodes are sealed in an envelope which contains a rare gas or a vapor, optionally both, and a discharge occurs there.
It frequently happens that the discharge does not occur when the initiator is opened for the first time, because when, at the time of this opening, the current intensity is at or near the zero point of the wave, the voltage applied may be insufficient to cause the lamp to ignite so that a second or even a third attempt may be necessary to cause the discharge.
When the lamp is defective and refuses to ignite, for example as a result of a decrease in emission from the electrodes or a decrease in gas filling caused, for example, by a leak in the casing the ignitor will make repeated attempts to ignite the lamp. The repeated heating of the lamp electrodes during these unsuccessful attempts tires the eyesight; moreover, if this condition persists for a certain period of time, it may cause excessive heating of the lamp stabilizer and damage or even deteriorate the initiator.
The invention brings an improvement to the initiator; after a certain number of unsuccessful attempts, this initiator automatically stops its attempts.
The invention further provides a device combined with a lamp and its ignitor, which device, after a certain number of unsuccessful attempts of the igniter, automatically comes into operation and cuts the circuit of the igniter in a manner. such that the restoration of operation requires a manual operation which brings the initiator under current.
<Desc / Clms Page number 3>
The description of the appended drawing, given by way of non-limiting example, will make it clear how the invention can be carried out, the particularities which emerge both from the text and from the drawing, of course, forming part of the invention *
Figs. 1, 2 and 3 are respectively an elevational view, a side view and a rear view, partially in section, of an initiator according to the invention.
The ±, * 4 is an assembly diagram.
The Pigees. 5 and 6 show parts of the initiator in various positions.
Fig. 7 is a view of the push button of the interrupt device.
In Figs. 1, 2 and 3, the initiator and the interrupting device are shown inside a housing 1, preferably of insulating material, which comprises the terminals 2; these go beyond the housing and allow the device to be connected to the discharge tube. The upper part of this housing is closed by a cover 3, held in place by springs. In this housing 1, fits a partition 4, made of insulating material, which supports the various elements of the splitter and the interrupting device. On one side of the partition 4 is fixed a thermal switch consisting of two parts 7 and 8, each of which is formed by a bi-metal strip.
These two blades are welded back to back at point 9, so that an increase in temperature causes an inflection to the right of the lower part 8 (fig. 2) and an inflection to the left of the upper part 7.
At the upper end, this thermal element comprises a spherical contact 10, which, when the device is cold,
<Desc / Clms Page number 4>
presses against a contact it carried by means of a bracket 12 by the partition 4. The lower end of the thermal element is fixed to the partition 4 by means of a via 13 and, nearby from this end, a resistance heater 14, with an ohmic resistance of 6000 ohms for example, is maintained in thermal contact with part 6 using a clamp 15 which is welded to part 8 above the heater and which is preferably a metal with low heat capacity, for example steel * As shown in the drawing,
the screw 13 serves not only to fix the thermal element to the partition 4, but also the part of the bracket 15 soue the heater. When the lower part 8 of the thermal element is heated by the heater 14, it bends and the contact 10 moves away from the back contact II * Although as a result the heater circuit is interrupted, the The thermal inertia of the thermal system is sufficient to bring the contact 10 against the front contact 16, which closes the circuit comprising the two electrodes. The contact 16 is fixed on a blade 17 which can be riveted to the partition 4.
A screw 18, which passes through the plate 4, presses against the lower part 8 of the thermal element and makes it possible to adjust the Initial tension of this element and therefore the pressure between the contacts 10 and II * When turning the screw 8 of so that the thermal element is only slightly tensioned and that only a slight Initial pressure occurs between the contacts 10 and 11, a slight heating is sufficient for the part 8 of the thermal element bends enough to break contact 10, 11,
but this small pulse of heat may be insufficient to curl Thermal insulation of an amount such as contact 10
<Desc / Clms Page number 5>
touches the front contact 16. On the other hand, if the screw 18 is tightened, so that the thermal element is under a strong initial tension, and that the pressure between the contacts 10 and 11 is therefore very high, The thermal element, even heated to a much higher temperature than in the preceding case, may not yet be able to bring its contact 10 against the front contact 16 owing to the great tension in the thermal element.
The adjustment of the screw 18, to determine the exact tension of the thermal element, is therefore critical between clearly determined limits * -,
On the other face of the partition 4 is fixed the interrupting device consisting of an elastic member 20, for example a thin steel wire, and a pawl 21 which comprises a bi-metallic strip whose upper end is bent at a right angle and bevelled as shown in FIG. 2. In the cold state, the bevelled end of the pawl 21 presses against the partition 4 and thus maintains the spring 20 in the position shown in the pin 3, the position in which the current circuit is closed.
The pawl 21 can be heated by an electrical resistance 22, of 30,000 ohms for example, and is in thermal contact with the heater by a core 23, preferably of copper. As the operation of the pawl must be postponed, it is advantageous to use copper for this core, because this metal has high specific heat and good conductivity.
The core absorbs a large part of the heat developed by the heater and then transmits this absorbed heat, with good efficiency, to the pawl 21 without radiating this heat to other parts of the apparatus.
<Desc / Clms Page number 6>
When the pawl 21 is heated, it bends and moves away from the partition 4; the spring 20 is therefore released and occupies the position shown in dotted lines. In order to return the spring without it being necessary to open the housing, a push-button 25 is provided, the rod of which slides freely in an opening made in the cover 3 and the elastic lower part of which has grooves 26 ( fig. 7), in which the edges of a cutout part of the partition 4 engage.
The lower part of the push-button has an oblique groove 2? in which the folded upper end of the spring 20 is disposed, the construction being such that when the spring is released by the pawl 21, the movement to the left of the spring (pin 3) lifts the button, while when the button is pressed. button by hand, the spring 20 is pushed to the right beyond the bevelled end of the pawl 21 and held in this position *
Fig. 4 shows the assembly diagram of the initiator and of the interrupting device;
the discharge lamp 30 and its electrodes 31, the initiator and the interrupting device are shown connected to an alternating current source 32, for example a "light" sector with voltage of 220 V, 60 periods, a coil 33 acting as a stabilizer.
The device operates as follows.
When the device is connected to the current source, a circuit is closed by the stabilizer coil 33, one of the electrodes 31, thermal insulation 6, the contacts 10 and 11, the resistance heater 14, the bi-metallic blade 21 , the spring 20 and the other electrode 31, the heater 22 being
<Desc / Clms Page number 7>
raised to the voltage prevailing between the electrodes of the lamp.
As a result of the high resistance of the heater 14, the voltage across the heater 22 is at this time approximately equal to that of the source and the current strength is not sufficient to significantly heat the electrodes of the lamp. The heat which is supplied to part 8 of the thermal element by heater 14 causes this part to bend to the right and releases contact 10 of back contact 11, so that the heater circuit is interrupted. Heat will, however, continue to flow from heater 14 to part 8, so that the inflection of part 8 continues and contact 10 continues to move to the right until it reaches contact. front 16, position in which the switch is shown in FIG. 5.
The two electrodes 31 are therefore connected by a path of low resistance and the high current intensity which results from it rapidly brings the electrodes to the emission temperature. When they reach this temperature or immediately after, the part 8 will be sufficiently cooled to move away again the contact 10 of the front contact 16, which causes the interruption of the heating circuit of the electrodes and, consequently, a strong peak voltage across the lamp. It is probable that, under the effect of this point, the lamp will light up.
As the cooling of part 8 continues, contacts 10 and 11 touch each other again and the voltage applied to heater 14 drops from a value previously equal to the voltage across the source to the value of. the arc voltage in the lamp. Under this low tension,
<Desc / Clms Page number 8>
however, the heater is not able to transmit enough heat to the thermal element to bring the contacts 10 and 16 against one another. On the contrary, the contact 10 oscillates between the front contact and the back contact, the front contact 16 never being touched, but the back contact 11 being touched intermittently, which causes each liver to operate the heater 14.
Due to the high resistance of this heater, its intermittent excitation has no noticeable effect on the operation of the lamp.
If the lamp has not come on, due to cooling of the thermal element, the contacts 10 and il will touch each other again and the voltage across the heater is then approximately equal to the voltage across the terminals. from the source, the sketch operation of the splitter will be repeated one or more times. Each time part 8 heats up and tends to ignite the lamp, some amount of heat passes from part 8 to part 7, which is fixed by soldering and as, in case of repeated ignition attempts, the temperature of this part? increases, this part will bend more and more to the left.
Finally, after a certain number of unsuccessful attempts to start the lamp, part 7 will be bent to the left (see fig. 6) by an amount such that contact 10 is no longer released from back contact 11. The initiator is therefore locked automatically and the heating current of the electrodes will not be. no longer able to close the circuit; the switch will remain in this position until such time as turning off the power source or replacing the lamp will allow the heater and thermal element to cool.
As
<Desc / Clms Page number 9>
when the temperature changes, parts 7 and 8 of the thermal element 6 bend in opposite directions the thermal element will provide compensation for ambient temperature variations because identical temperature variations in the two parts will not cause a noticeable movement of the contact 10. When the initiator has automatically switched off in the manner described above, the current remains interrupted long enough to allow the heated parts of the starter to cool. switch, the ignitor will attempt to ignite the lamp again when power is restored.
It has been found that an ignitor switched off in the above manner can, under certain conditions, make new attempts to start the lamp, even when the power is not switched off. Thus, a decrease in the voltage of the source, a stream of fresh air over the crusher or a small opening in the cover is sufficient to upset the thermal equilibrium of the initiator system in the off position and cause a provisional repetition of the primer. To avoid this fact, an interrupting device has been provided consisting of members 20 and 21, the latter of which comprises a heater, a device which automatically cuts off the current in the initiator circuit after this initiator has made a certain number of unsuccessful attempts to light the lamp.
As a result, the ignitor will not make new attempts at starting, even in the above-mentioned circumstances, or even when, after an interruption, the lamp is reconnected to the mains. In addition, the interrupt device must be returned by hand to its initial position to allow
<Desc / Clms Page number 10>
put the excitement of the initiator. As the heating resistor 22 of this device is in parallel with the discharge path of the lamp and as its electrical resistance is very high, it is at the same voltage as the lamp.
Thus, during the intervals where the contacts 10 and 16 do not touch the heater 22 is traversed by pax current. This heater, the bi-metallic pawl 21 and the thermal connection between these two parts are constructed from so that after a number of unsuccessful attempts by the ignitor to cause the lamp to ignite and after these attempts have been abandoned, the heater 22 supplies the pawl 21 with sufficient heat to cause it to ignite. -ci releases the spring 20, so that the circuit of the initiator is interrupted.
It goes without saying that, since almost all the voltage from the source is applied to heater 22, before the lamp ignites (except during the intervals when contacts 10 and 16 touch each other), after ignition of the lamp. the lamp, this voltage is greater than equal to the. lamp arc voltage * More. under normal conditions, the quantity of heat developed in the heater 22 is insufficient to cause the operation of the pawl 21, even when this heater is constantly energized.
Many gas discharge lamps, especially those which are almost at the end of their life, give a weak and flickering light, because in each half-period the arc discharge begins at a high point on the curve of voltage, while the quench voltage is approximately equal to the no-load voltage supplied to the lamp.
The initiator may be able to light such a lamp, but its operation may be very inconvenient to the consumer. Another func-, It
<Desc / Clms Page number 11>
tion of the interrupt device is that, in the case of such a lamp, the heat developed in the reheater 22 will be sufficient for the pawl 21 to release the spring 20, so that the current circuit of the initiator is cut off . The lamp can continue to operate, but it is sufficient to remove the mains voltage for a moment to switch off the lamp. As the interrupt device has already opened the ignitor circuit, the lamp cannot be re-ignited.