<Desc/Clms Page number 1>
Perfectionnements aux groupes moteurs électriques de commande.
EMI1.1
11P.,t"J"""'rJ'¯' .....
L'invention concerne un perfectionnement au dispo- sitif décrit dans la demande de brevet française du 24 Juin 1941 déposée par les demandeurs, pour assurer une répartition convenable des charges entre diverses machines électriques à courant continu.
<Desc/Clms Page number 2>
Suivant la caractéristique principale dudit brevet, chaque machine est munie, en plus de son enroulement normal d'excitation, de dams. enroulements en opposition, le premier étant influencé par la.lite machine et le secondétantfraction- né en autant de parties que le système comporte de machines à régler, moins une, tandis que chacune des parties est in- fluencée par chacune des autres machines conjuguées.
La présente invention vise des perfectionnements apportés au dispositif décrit audit brevet, dans son applica- tion à la commande par moteurs accouplés mécaniquement et susceptibles d'être couplés électriquement de différentes façons.
L'invention vise essentiellement un moyen commode de réaliser un fort couple au démarrage, puis la passage du couplage série au couplage parallèle (avec, dans le cas d'un groupe de quatre moteurs, passage intermédiaire par un coupla- ge série-parallèle), chaque couplage étant combiné avec une manoeuvre du rhéostat d'excitation des moteurs du groupe.
L'invention vise également à réaliser accessoirement une variation continue de la vitesse du groupe de;moteurs.
Suivant la présente invention, appliquée à un groupe de moteurs, les enroulements additifs etsoustractifs prévus audit brevet sont branchés de telle façon qu'ils soient tous additifs pendant la période de démarrage pour l'obtention d'un fort couple.
Dans une forme de réalisation particulière, on pla- ce l'enroulement série soustractif de compensation de chaque moteur entre deux résistances de démarrage branchées en série et la période de démarrage étant passée, on relie directement d'une part, l'entrée d'une de ces résistances à la sortie du
<Desc/Clms Page number 3>
dit enroulement et, d'autre part, la sortie de l'autre résis- tance à l'entrée dudit enroulement.
Lorsqu'il s'agit de moteurs à caractéristique shunt ou à excitation indépendante, devant être couplés successive- ment en série, en parallèle, ou même en série-parallèle s'il y en a au moins quatre, les enroulements additifs sont bran- chés de telle façon qu'ils soient hors circui,t, lorsque les moteurs sont couplés en série.
D'autres caractéristiques et avantages de l'inven- tion ressortiront de la description qui va suivre et de l'exa- men du dessin annexé, donné uniquement à titre d'exemple.
Sur ce dessin :
La figure 1 représente un schéma de montage compre- nant deux moteurs à excitation séparée montée conformément à l'invention.
La figure 3 est un schéma partiel du circuit de contrôle automatique c orre sp ondant .
La figure 3 enfin est un schéma de montage avec deux moteurs à caractéristiques compound, dont le contrôle est assuré à la main au. moyen d'un .contrôleur ou combinateur,
En se référant à la figure 1, A1 et B1 sont les induits de deux moteurs à excitation séparée dont les induc- teurs sont respectivement 3 A1 et 3 B1 ; les enrouements de compensation additifs 6a1 et 6b1 et les enroulements de com- pensation soustractifs 6b'1 et 6a'1. De part et d'autre de ces derniers enroulements sont disposées des résistances de démarrage lla, 12a, 11b, 12b. On voit que chacun des deux enroulements soustractifs est branché en série avec deux ré- sistances de démarrage.
Un interrupteur bipolaire 13a, 13b, permet de relier les entrées des résistances de démarrage 11a,
<Desc/Clms Page number 4>
11b respectivement aux sorties des enroulements continus
EMI4.1
.Sa' et 6b' Un. autre interrupteur bipolaire L4a, 1,12. per- met de relier les entrées de ces enroulements aux sorties
EMI4.2
des ures résistances 12.ê:, 12'o, ce qui revient à dire que l'interrupteur bipolaire l13a, l:12. est susceptible da mettre en parallèle sur les enroUL3LJ:Jnts -al, et 6b'i les deux résistances je démarrage lia et llbA De même, l'interrupteur bipolaire 1'1, lS:b9 permet la mise en parallèle, sur ces mêmes enroulements, des deux résistances de démarrage 12a et 12b.
Deux autres résistances de transition 15a et 15b sont placées respectivement en série avec les enroulements additifs 6a1 et 6b1. Elles peuvent être respectivement court-
EMI4.3
circuitées par un interrupteur bipolaire l6a, 16b et Lin autre interrupteur bipolaire 17' permet de le-s alimenter à partir du réseau 8-9 par l'intermédiaire d'un interrupteur général bipolaire 18'. Un interrupteur 19' permet de couper la liai- son des deux moteurs A1 et B1 couplés en série. Enfin, un rhéostat de champ 10 permet de faire varier le courant d'exci- tation des moteurs.
Le fonctionnement du dispositif ,lui vient d'être décritest le suivant :
On effectue toujours le démarrage de l'ensemble
EMI4.4
sous le couplage série, c' est-L.-,lire j-ic les deux interrup- teLlrs bipolaires 13¯a, 1.;.± et 1..:c.i2:, 1.1ol2. sont ouverts ainsi que l'interrupteur 17', tandis .1ue l'interrupteur 19' est fermé.
Le rhéostat 10 est dans la position de court-circuit pour que les deux moteurs soient sous plein champ. Jans ces conditions, les deux moteurs sont branchés en série entre eux et en série
EMI4.5
avec leurs enroulements sou.stractifs .60.11 et 5bll et leurs
<Desc/Clms Page number 5>
résistances de démarrage 11a, llb, 12a, 12b. Les enroulements additifs 6a1 et 6b1 sont hors circuit.
Il faut noter aussi que les enroulements soustrac- tifs sont branchés'de telle façon que pendant cette courte période de démarrage, ils agissent, en enroulements additifs.
On verra, dans ce qui va suivre, comment et à quel moment ils deviennent soustractifs, c'est-à-dire fonctionnent norma- lement comme dans ledit brevet précité.'Le but de ce fonction- nement on "additif" est l'obtention d'un fort couple au dé- marrage.
La phase suivante de démarrage consiste à fermer les interrupteurs 13a, 13b, ce qui a pour effet de shunter l'ensemble des bobinages Sa'1 et 6b'1 et des résistances 11a et 11b respectivement par les contacts 13a et 13b. Ensuite, on ferme les interrupteurs 14a, 14b, ce qui branche les se- condes résistances 12a, 12b en parallèle respectivement avec les premières et avec les bobinages 6a'1 et 6b'1. Comme on peut le voir sur le dessin, l'entrée et la¯sortie des enrou- lements 6a'1 et 6b'1, se trouvent inversées, puisque ceux-ci sont maintenant respectivement en parallèle avec des résis- tances dont la valeur est nettement supérieure à la valeur de leur propre résistance. Il en résulte que les enroulements de compensation appelés soustractifs dans la. description agissent bien comme tels maintenant.
Pour faire croître la vitesse de l'ensemble, on augmente la valeur de la résistance active du rhéostat 10.
Si la vitesse des moteurs sous plein champ était N, on irait avec ce couplage série jusqu'à la-vitesse 2 N. Le couplage série étant un couplage stable, il y a intérêt à compenser la chute de tension qui résulterait de la mise en service
<Desc/Clms Page number 6>
de ce montage, chute de tension d'autant plus sensible que les moteurs sont alimentes sous une fraction de la tension normale d'alimentation, par exemple la moitié (s'il y a deux moteurs couplés en série) ou le quart (s'il y en a quatre).
Dans ce but, après démarrage, les enroulements sous- tractifs restent seuls en circuit dans le couplage série, et la réduction de flux qui en résulte agit dans le sens de la
EMI6.1
neutralisation àe 1TeL:'et de la chute de tension sur la vites- se. Cette disposition est admissible, parce qu'elle n'est ap-
EMI6.2
pliquée vue sur une partie ùe la réduction ::Le champ utilisée pour faire varier la vitesse du moteur et cela. au voisinage du plein champ. On assure ainsi la stabilité de fonctionnement des moteurs, tout en favorisant la stabilité de leur vitesse en fonction de la charge.
EMI6.3
Pour continuer 1;. faire croîtra la vitecse, on ;)a.S28 au couplage parallèle en ramenant simultanément le rhéostat
EMI6.4
LÛ éx la position de court-circuit et en remettant on circuit les résistances =le démarrage 112, Il.±, 1;3, 12.± pour que les enroulements ô3.' et 6b Il soient de nouveau additifs.
Ce pas- sage au couplage parallèle se fait en deux temps : on ferme d'abord l'interrupteur bipolaire 17', l'ensemble fonctionne alors en pont à travers les résistances de transition lisa,
EMI6.5
L"5]2" suivant un montre connu, mais il convient 11 noter ici une particularité, c'est que les ei'lrOlll.:LICI1GS additifs j3.1 et 6b1, se trouvent maintenant dans le circuit, puis on ouvre
EMI6.6
l'interrupteur 19' ; la couplage parallèle est maintenant as- Su2.'t;. ¯:::111, la fermeture de l'interrupteur bipolaire L6a, 16b oourt-circuite les résistances de transition 13Q et 13]2,.
Puis en élimine de nouveau les résistances 11.9;. 2..12, 1:22:. L.>b en les court-circuitant par les enroulements respectiis .6b' et 6a'1qui redeviennent soustractifs.'Pour faire croître la
<Desc/Clms Page number 7>
vitesse, dans ce nouveau couplage en parallèle, il n'y a plus qu'à réduire le champ des moteurs en faisant croître la résis- tance du rhéostat 10, Dans ce couplage en parallèle, on peut ainsi faire passer la vitesse progressivement de 2 N à 8 N.
On obtient donc:une variation de N à 2 N dans le couplage série et une variante de 2 N à 8 N dans le couplage en parallèle. pour réduire la vitesse, on effectuerait les opéra- tions inverses dans l'ordre inverse.
Dans le cas où l'on voudrait faire fonctionner le dispositif directement à une vitesse qui correspond au cou- plage en parallèle, on le ferait démarrer, comme toujours, sur le couplage série, mais on a avantage à ne court-circui- ter les résistances de démarrage 11a, llb, 12a, 12b qu'après avoir effectué le couplage, de façon à conserver-des résis- tances dans le ci-rouit età adoucir ainsi les manoeuvres.
Les différents interrupteurs décrits dans ce qui précède peuvent être commandés à la main. Toutefois, il paraît préférable de prévoir une commande automatique qu'on a repré- sentée sur la figure 2, à titre d'exemple; cette figure montre un schéma de circuit de contrôle permettant de faire automa- tiquer.lent toutes les manoeuvres des contacts des interrupteurs .précités dans l'ordre convenable. Sur cette figure, on a re- présenté schématiquement les contacteurs 13, 14, 16,17, 18 et 19 qui commandent les contacts 13a, 13b, 14a, 14b, 16a, 16b,
17', 18' et 19' du schéma de la figure 1, ainsi qu'un contac- teur supplémentaire 20, un inverseur à commande manuelle 21 et deux boutons "marche" et "arrêt" désignés respectivement par 23m et 23a.
Le contacteur 18 comporte, en-dehors des con- tacts 18' de la figure 1, un contact 18" susceptible de shunter
<Desc/Clms Page number 8>
le contact 23m du bouton de marche et un contact 18''' placé en
EMI8.1
série avec le contacteur 13. Le contaoteur l3, en dehors de ses contacts 13a et 13b visibles sur la figure 1, présente un con- tact 13' place en série avec le contacteur 14, Le contacteur
EMI8.2
20 comporte un contact 2E' placé en série avec le contactaur 17, un contact 30" en série avec le contacteur 19 et un contact 20''' en série avec le contacteur 15. Ce dernier présente, en
EMI8.3
plus de ses contacts 16,
2 et 163 visibles sur la figure un contact ls 1 eD série avec le contacteur 1' eb un contact 15" en série #iN.ic le contact .00" et avec le contact.e'T 19. Le con- tacteur L7 comporte, plus de ses contacts 17' visibles sur la figure an contact 17" susceptible de snuntar l'ensemble 1#= oont-cts 20" et 15". !niin, le contacteur 19 comporte, en plus de son contact 19' visible sur la figure un contact 19'' susceptible de shunter le contact 20' et un contact 19''' place en sérieavecle contacteur 16 etavecle contact 20'''.
août ce circuit de contrôle peut être alimenté, par exemple, à par- tir du même secteur 8-9 que celui ,lui alimente l'ensemble des moteurs.
Le fonctionnement de ce circuit de contrôle est le suivant :
Four mettre le groupe en marche, on appuie sur le
EMI8.4
bouton 2'.>L, ee ui a pour effet d'alimenter le co '1 1±:tcL1r 18; les contacts 13" et 13"' se ferment. Lorsqu'on lâche le bouton .t.L. ,.,1..... ...
21/.z, la bobine du contacteur 13 continue a atre alimentée par l'intermédiaire du contact de maintien 18" et ùàu bouton d'arrêt 23a normalement fermé. La fermeturedu contact 18''' provoque l'alimentation de la bobine du contacteur 13 par l'intermédiaire
EMI8.5
de 1Tinverseur de couplage 21 placé dans la position du cou- plage'en série, c'est-à-dire celle qui a été représentée sur
<Desc/Clms Page number 9>
le dessin. L'excitation du contacteur 13 entraîne la fermeture des contacts 13a et 13b (figure 1) et, par suite, le shuntage de l'ensemble de la résistance lla et de l'enroulement soustrac- tif 6a'1, d'une part, et le shuntage de l'ensemble de la résis- tance llb et de l'enroulement soustractif 6b'1 d'autre part.
L'excitation du contacteur 13 entraîne également la fermeture du contact auxiliaire 13' qui assure à son tour l'alimentation du contacteur 14, ce-qui a pour effet de brancher les résistan- ces 12a et 12b respectivement en parallèle sur les bobinages 6a'1 et 6b'1, par l'intermédiaire des contacts 14a et 14b (figure 1). On a vu que ce montage permettait l'inversion du courant dans les enroulements 6a'1 et 6b'1. Le couplage série est maintenant réalisé et on peut faire varier la vitesse des moteurs dans le rapport de 1 à 2 (rapport choisi de préférence) au moyen du rhéostat de champ 10.
Il est à remarquer que le contacteur 19 est normale- ment alimenté dans le couplage série et que ses contacts auxi- liaires 19" et 19''' sorit ouverts. pour passer du couplage série au couplage parallèle, il faut ramener le rhéostat' 10 au plein champ et appuyer en même temps sur l'inverseur 21.
De ce fait, les contacteurs 13 et 14 s'ouvrent, remettant ainsi en série les résistances de démarrage 11a, 12a, d'une part, et 11b, 12±,d'autre part, respectivement avec les enroulements 6a'1 et 6b'1, ce qui a pour effet d'inverser le courant dans les.deux bobinages 6a'1 et 6b'1 qui redeviennent ainsi additifs, En même temps, la bobine du contacteur 20 se trouve alimentée, ce qui entraî- ne la fermeture du contact 20', l'ouverture du contact 20'' et la fermeture du contact 20'''.
La fermeture du contact 30' provoque l'alimentation du contact3ur bipolaire 17, ce qui assure le branchement du
<Desc/Clms Page number 10>
EMI10.1
pont (figure 1J Le contact 17" s'ouvre, par suite le contao- teur 19 n'est plus alimenté et son contact 19' (±1ù.re 1) s'ouvre également, ce qui rompt la liaison série desdeux mo-
EMI10.2
teurs. ensuite, le contact 13"' se ferme, permettent l' alimen- tation de la bobine du contacteur 16, ce qui élimine les résis-
EMI10.3
tances de transition l5 et l5.
Les enroulements 6al et 6">j sont maintenant en cir- 'cuit, L'alimentation du contaeteL1r 16 ferme le contact 16', ce qui a pour effet d'alimenter la bobina du contacteur 13 permettant la mise en parallèle, par les contacts 13a et 13b,
EMI10.4
des résistances lla et llb sur les enroulenents 6'i et 6b'-,.
Par suite de la fermeture du contact l)' (figure 2), la bobine du contacteur 1.i se trouve alimentée, b::"él:1C)"l,,t également en parallèle las résistances 12a et l2j sur les en- roulements 6b11 et 6a'1 à l'aide des contacts 1->a et l.i.b.
Le couplage parallèle est alors assure et la stabi- lité des deux moteurs est ainsi réalisée par les en roulements
EMI10.5
de compensation Ga'l et 6b'1 dont le courant, à nouveau inversé, détermine un flux soL1strs..ctil, se compensant exactement avec le flux des enroulements additifs 6a1 et 6b1 lorsque l'équilibre est réalisé.
Une variante de vitesse dans le rapport de 1 peut être maintenant obtenue par la manoeuvre du rhéostat de champ 10. La variation totale de vitesse s'effectue donc dans le rapport de 1 à 8, étant entendu que le couplage série per- met une variation de 1 à 2 et le couplage en parallèle une variation de 2 à 8.
Inversement, lorsqu'on veut diminuer la vitesse, on commence par ramener le rhéostat de champ 10 dans sa position de résistance minimum, puis on repasse' au couplage série.
<Desc/Clms Page number 11>
On passe au couplage série en manoeuvrant l'inver- seur 21 et en plaçant le curseur du rhéostat 10 sur la posi- tion qui correspond à la même vitesse de moteur en couplage série.
Après la manoeuvre de l'inverseur 21, les bobines des contacteurs 13 et 14 continuent à être excitées etles contacts 13a, 13b, 14a, 14b restent fermés. La bobine du con- tacteur 20 se trouve en même temps mise hors circuit, ce qui assure l'ouverture du contact 20', la fermeture du contact 20'' et l'ouverture du contact 20'''. Seule, la bobine du contacteur 16 se trouve mise hors circuit pour permettre la réinsertion des résistances de transition 15a et 15b. Le contact 16't se ferme et permet l'alimentation du contacteur 19 qui, à l'aide de son contact principal 19' (figure 1) assure le passage dans la position intermédiaire de pont déjà citée et, à l'aide du contact auxiliaire 19", provoque la mise hors circuit des bo- bines du contacteur 17.
Le contact 17' (figure 1) s'ouvre, ce qui coupe le circuit du pont et provoque la mise hors circuit .des enroulements additifs 6a1 et 6b1. Lé couplage série est maintenant réalisé et l'on peut de nouveau réduire la vitesse par l'intermédiaire du rhéostat de champ 10.
A tout instant, on peut, au moyen du bouton d'arrêt 23a couper l'alimentation générale du moteur par l'interrupteur bipolaire 18' dont la bobine 18 n'est plus alors excitée, ce qui entraîne, en. outre, l'ouverture du contact 18''', et par conséquent la rupture d'excitation du contacteur 13 et la cou- pure du contact 13'. et par conséquent la rupture d'excitation du contacteur 14. '
Il est préférable de démarrer en couplage série, même si l'on veut utiliser une vitesse finale qui corresponde,
<Desc/Clms Page number 12>
EMI12.1
au. couplais parallèle, et pour c31:::. on place l'inverseur .;
L sur la position du couplage série avant d'appuyer sur le bou- ton de marche ,)'" Néanmoins, si 1'on voulait atteindre très rapidement une vitesse correspondant au couplage ),'.1 c,.1,10, on pourrait appuyer sur le bougon 23m en laissant l'inverseur 21 sur la position de couplage en parallèle.
Dans ce cas,
EMI12.2
l'élimination des résistances de démarrage lla, 1112., 12. et 1Ë. et, 4p.:I:' suite, l'inversion du sens du courant dans les enroulements 3all et 5b' ne se réalisent qu'après l'alimenta- tion du contacteur 1G ,,,,ui, par son ooncact auxiliaire 1:; per- met l'alimentation des contacteurs 13 et le de court-circuit des résistances de démarrage.
Dans l'exemple qui procède, lesmoteurssont à carac-
EMI12.3
téristique shunt et.par conséquent leur vitesse est sensible- ment constante, quelle que soit la charge, ce genre d'installa- tion trouve donc tout naturellement son application dans la commande des machines-outils.
Au contraire, dans les appareils de levage ou pour la traction par exemple, on a besoin de i\,rts couples au dé- marrage et la constance de la vitesse a moins d'importance, c'est pourquoi on utilise, pour ce genre d'application, des moteurs compound ou des moteurs série dont la vitesse est fonction du couple demandé.
EMI12.4
Si l'on se réfère a la figure 3, on voit que l et Di sont les induits de deux moteurs 1# e==citation séparée dont les inducteurs sont respectivement 5 1"1 et 5 .1\:;. Les enroule- :lents c1e COrILJC.i7,.,..,'t O1: :"dclitiÎs 80n'c inc1il{Llés 17r !jl et t 6'D e'c les enroulements de compensation soL1strac i1;fls p z1' rSa'1 et 6b'1. Les enroulements additifs sent couplés de telle manière
EMI12.5
du'ils soient t'oujour.s prédominants par rapport enroule-
<Desc/Clms Page number 13>
ments soustractifs, de façon à conserver aux moteurs une carac- téristique compound. De part et d'autre des enroulements sous- tractifs 6b'1 et 6a'1 sont disposées des résistances de démar- rage 11a, llb, 12a, et 12b.
Les résistances 15a et 15b sont des résistances de transition ayant un point commun respective- ment avec les résistances de démarrage 11a et llb. Un combina- teur C permet d'effectuer, comme on le verra dans 1'.exposé du fonctionnement qui va suivre, tous les couplages nécessaires au démarrage et au passage du couplage série au couplage paral- lèle. Ce combinateur est constitué conformément aux indications du schéma (figure 3) et ses différentes positions sont indiquées schématiquement par des repères de position numérotés de 0 à 8.
Un rhéostat 10 permet de régler le courant d'excitation dans les inducteurs 3 A1 et 3 B1.
Le fonctionnement du dispositif,qui vient d'être décrit est le suivant : -
Les inducteurs 3 et 3 B1 sont alimentés par une source indépendante et,la valeur du courant d'excitation est réglée par le rhéostat 10. L'alimentation générale des induits des deux moteurs est assurée à partie d'une ligne de distri- bution 8-9 par l'intermédiaire du combinateur C. A l'arrêt, le combinateur est dans la position zéro. Le combinateur 0 permet de coupler les deux induits en série ou en parallèle (pout le couplage série, positions 1, 2, 3 - pour le couplage parallèle, positions 5, 6, 7, 8) la position 4 correspondant à une position de transition "montage en pont" permettant de passer du couplage parallèle au couplage série ou inversement, sans rupture de circuit.
Pour faire démarrer le groupe, on court-circuite d'abord le rhéostat 10. et on amène le combina- teur à la position ? 1.
@
<Desc/Clms Page number 14>
Position 1 - Les deux induits sont montés en série
EMI14.1
avec les quatre enroulements 6ai, 6bl' 6b'1 et 6ai( et avec les quatre résistances de c1éLo.r1'age lla, Il]2, 19a et l2b. C'est la première phase de démarrage. Les deux. enroulements 6a1 et 6b1 sont des enroulements additifs dans toutes les positions du
EMI14.2
combinateur nais, par contre, les enroulements 6a' et 6])'1 sont disposés de façon à être additifs pour cette première position
EMI14.3
du combinateur, dans le but de permettre un fort couple au dé- marrage.
EMI14.4
Po/sition 2 - On branche en parallèle les enroulements Gb'1 sur la résistance 11 et 6a'1 sur la résistance Lla. Le. démarrage se poursuit a une vitesse un peu plus grande. position 3 - Les résistances l2l? et llb sont bran- chées également en parallèle sur les enroulements 6b1l et 60.'1.
La résistanohe ohmique de ces enroulements étant plus faible que celle des résistance de démarrage, même branchées en paral- lèle, il s'ensuit que les enroulements 61J '1 et 6aTl se trouvent parcourus par un courant de sens inverse à celui qui les parcou- rait dans les positions 1 et 2. Ces enroulements créent un flux soustractif par rapport aux enroulements 6a1 et 6b1, eux-mêmes
EMI14.5
additifs par rapport aux enroulements shunt 3 A-, et 3 J1:3.
La position 3 correspond la fin du démarrage en couplage séri; et peut être une position permanente, tandis que les positions 1 et 2 ne sont ue des positions de passade. On peut alors faire varier la vitesse du moteur, de préférence dans le rapport de l à 2, par la manoeuvre du rhéostat de champ 10.
Si l'on veut faire tourner les moteurs à une vitesse supérieure, il faut alors passer au couplage en parallèle etpour cela déplacer le contrôleur sur la position suivante, après avoir, au préa- lable, ramenéle rhéostat à sa position de court-circuit..
<Desc/Clms Page number 15>
Position 4 - Cette position n'est qui une position de passage et permet la transition, comme il a été dit précédemment, qui sprmet de passer du couplage série 'au. couplage parallèle ou inversement sans rupture de circuit, les résistances de démarra- ge 11a, 11b, 12a, et 12b sont remises en service comme dans la position 1. Les enroulements 6'ni, et 6a'1 sont, de ce fait, ali- mentés de nouveau par un courant déterminant un flux additif.
De plus, par une deuxième alimentation, à partir de la ligne 8-9, on branche les résistances de transition 15a et 15b dans le circuit de façon à avoir en même temps une alimentation en couplage série à travers toutes les résistances de démarrage et une alimentation en couplage parallèle à travers les résistances de transition ci-dessus décrites.'Ce passage 1., cette position correspond au montage en pont déjà connu.
Position 5 - On élimine le couplage série.
Position 6 - On élimine les deux résistances de tran- sition 15a et 15b en les court-circuitant.
Les positions 7 et 3 sont analoues aux positions
2 et 5 dans le couplage en série, du fait qu'à l'aide de la position 7 on branche en parallèle les résistances 11b et lla respectivement sur les enroulements 6b'1 et 6a'1 et qu'à l'aide de la position 8 on branche également en parallèle les résistan- ces 12b et 12a sur les mêmes enroulements, inversant- . ainsi le sens du courant dans ces enroulements.
On dispose donc maintenant de deux moteurs dont les circuits d'induit comprennent chacun un enroulement additif et un enroulement soustractif. Cette position 8 peut être une posi- tion permanente de couplage on.parallèle dès-moteurs dont on peut faire varier les-vitesses, par exemple dans le rapport de 3 à 8 au moyen.du rhéostat de champ 10.
@
<Desc/Clms Page number 16>
On voit qu'avec ce montage, il est possible d'obtenir d'une façon continue une variation de vitesse des moteurs dans le rapport de 1 à 8, étant entendu, qu'une variation de vitesse dans le rapport de 1 à 2 s'obtient dans le couplage série et qu'une variation de vitesse dans le rapport de 2 à 8 s'obtient danslecouplage en parallèle.
On pourrait utiliser des dispositifs tout à fait analogues à ceux qui ont été décrits ci-dessus dans le cas où l'on aurait affaire avec un double bi-moteur, au lieu d'un sim@le bi-moteur, comme dans le cas procèdent. Il y aurait simplement à prévoir en plus un couplage supplémentaire, à savoir le couplage série-parallèle.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.