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"Dispositif de transformation de mouvement et machines (moteurs à explosion, notamment) utilisant ce dispositif"
Pour transformer un mouvement reotiligne alternatif, tel que celui d'un piston, en mouvement circulaire continu.,
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tel que celui d'un arbre, on connaît déjà. diverses solutions : a) l'organe à, mouvement rectiligne alternatif, piston, par exemple, est relié par une bielle à une manivelle ou vilebrequin solidaire de l'arbre. Cette bielle est ar- ticulée d'une part sur le piston, d'autre part sur la ma- nivelle ou vilebrequin.
Ce moyen connu présente des inconvénients et notam- ment les suivants :
1) il donne lieu à des poussées latérales qui sont transmises par les pistons, ce qui provoque l'ovalisation des cylindres, une baisse du rendement par suite des fuites, entre les cylindres et les segments, une consommation exces- sive de lubrifiant et une mauvaise tenue des segments ;
2) il ne permet pas, de façon complète, l'équili- brage des masses en mouvement, notamment pour les monocy- lindres ;
b) en se fondant sur la propriété connue qu'un point d'une circonférence roulant sans glissement dans une autre circonférence de diamètre double de la première décrit une hypocycloïde qui, dans ce cas, se confond avec un dia- mètre de la grande circonférence, on a réalisé de nombreux dispositifs qui comportent un pignon en prise avec la den- ture intérieure d'une couronne de diamètre double de celui du pignon. L'organe à mouvement alternatif est relié à ce pignon, tandis que l'organe rotatif est solidaire des élé- ments provoquant le roulement du pignon dans la couronne.
Si certains de ces dispositifs permettent de construire des moteurs ou des pompes à pistons opposés ac- couplés par une barre rigide, comportant dans sa partie médiane un anneau dans lequel tourne un excentrique, ces dispositifs connus utilisent nécessairement, comme tous ceux
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de ce type, un pignon en prise avec la denture intérieure d'une couronne.
Or, les engrenages, surtout pour les moteurs à grande vitesse de rotation, et les moteurs d'avions où une grande puissance spécifique est recherchée, sont des organes lourds, bruyants et encombrants. De plus, ils sont fragiles car les dents sont soumises à des efforts considérables.
D'autre part, si l'on supprimait ledit pignon d'engrenage dans l'un de ces mécanismes, celui-ci se trouve- rait au point mort chaque fois qu'un piston serait au milieu de sa course ; ce point mort central serait difficilement franchissable dans ces conditions et cette difficulté est susceptible de causer de graves perturbations dans la marche d'un tel mécanisme, notamment la rupture d'organes.
La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients précités.
Pour faciliter les explications qui vont suivre, il a semblé nécessaire d'employer des termes tels que "solaire", "planétaire", "satellitaire" et "subsatellitaire", afin de donner une dénomination générique à certains éléments ; ces appellations, justifiées par une ressemblance existant entre les mouvements de ces éléments et ceux de quelques astres, ont conduit à donner le qualificatif "astral" au système qui fait l'objet de la présente invention par opposition au terme "classique" par lequel sera désigné le système connu qui com- porte les organes essentiels tels que piston (ou organe à mouvement alternatif), bielle et manivelle.
La présente invention a pour objet le nouveau pro- duit industriel que constitue un dispositif de transformation d'un mouvement circulaire en mouvement rectiligne-alternatif et inversement, caractérisé par les "Particularités cinéma-
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tiques", "particularités d'équilibrage", "Dispositifs de
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commande des mouvements et des vitesses angulaires", "Exem- ples de réalisation", !!Dispositifs de réduction des pressions latéra.les" et "Modes de réalisation" exposés ci-après dans les chapitres I, II, III, IV, V et VI, respectivement :
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I - "2articularités cinématiquesT1 :
On présentera d'abord le système astral sous l'as- pect d'un système idéal, le système matériel étant exposé plus loin.
Les fige de 1 à 15 représentent quelques positions schématiques, de ce système idéal, mais dans un but de clar- té, on a supprimé dans ces figures quelques éléments du sys- tème, notamment le dispositif de commande de mouvements, qui seront décrits par la suite.
Dans la. démonstration analytique faite dans le présent chapitre, on suppose que les éléments 0, P, S, T et autres, représentés sur lesdites figures, sont dans un même plan parallèle au dessin et que leurs mouvements sont effec- tués dans ce plan, les rotations étant par conséquent effec- tuées autour d'axes perpendiculaires au dessin. La rencontre de deux éléments, les coupures de trajectoires et autres conjonctures qui sembleraient pratiquement irréalisables sont dûes à l'immatérialité de ce système idéal.
Le système astral est formé par les éléments suivants : a) un centre dit solaire, b) un système dit planétaire, c) un système dit satellitaire, d) un système dit subsatellitaire
Le centre solaire (0) est considéré comme étant fixe dans l'espace.
Le système planétaire est composé de plusieurs mobiles dits planétaires (P et B) qui sont disposés autour
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du centre solaire (0) de telle façon que leurs centres de gravité gardent entre eux des positions invariables (voir, par exemple, la fig. 15). Chaque planétaire peut être, soit un planétaire simple, soit un planétaire-poids (B), soit un maître-planétaire (P). Un planétaire-poids est un élé- ment d'équilibrage, ainsi qu'on le verra plus loin ; un maître-planétaire est un planétaire qui constitue le centre d'un système satellitaire.
Le système satellitaire est composé de plusieurs mobiles dits satellites (par exemple S et A, sur la fig. 15) qui sont disposés autour du maître-planétaire précité (P) de telle façon que leurs centres de gravité gardent entre eux des positions invariables. Chaque satellite peut être soit un satellite simple (A), soit un satellite-poids, soit un mattre-satellite (S). Un satellite-poids est un élément d'équilibrage ; un maître-satellite est un satellite qui constitue le centre d'un système subsatellitaire.
Le système subsatellitaire est composé de plusieurs mobiles dits subsatellites (par exemple T et T' sur la fig.
15) qui sont disposés autour du maître-satellite précité (S) de telle façon que leurs centres de gravité gardent entre eux des positions invariables. Chaque subsatellite peut être soit un subsatellite simple, soit un subsatellite-poids ou élément d'équilibrage.
Le centre solaire comporte un axe de rotation, dit axe solaire, qui passe par son centre de gravité ; chaque planétaire (saufles planétaires-poids) comporte un axe parallèle à l'axe solaire, dit axe planétaire, et qui passe par son centre de gravité ; chaque satellite (sauf les satellites-poids) comporte un axe, parallèle à l'axe plané- taire, dit axe satellitaire, qui passe par son centre de
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gravité. Ces axes sont considérés comme étant prolongés à l'infini. (Sur la fig. 15, par exemple,'/. 0' s sont respectivement l'axe solaire du centre 0, l'axe planétaire du maître-planétaire P et l'axe satellitaire du maître-sa- tellite S).
On appelle : rayon solaire ( o p) le rayon qui, partant de l'axe solaire, aboutit à un axe planétaire ( p par exemple) ; rayon planétaire le rayon qui, partant de l'axe d'un maître-planétaire, aboutit à l'axe d'un satel- lite ( p s' par exemple) ; rayon satellitaire le rayon qui, partant de l'axe d'un maître satellite, aboutit au centre de gravité d'un subsatellite (# sT, par exemple).
Dans un système astral, les rayons solaires ont même lon- gueur que les rayons planétaires (mais cette égalité n'est pas obligatoire pour les éléments-poids) ; la longueur d'un rayon satellitaire est arbitraire.
Le système astral (fig. 15, par exemple) étant mis en mouvement, il en résulte les divers mouvements rotatifs simultanés décrits ci-après : 1er mouvement : le centre soldaire (0) tourne sur son axe de rotation ( o) dans un sens de rotation - et avec une vitesse angulaire ,o.
2ème mouvement : dans son mouvement de rotation, le centre solaire (0) entraîne tout le système planétaire dans un mouvement de rotation autour du même axe solaire ( o), ou bien inversement, tous les planétaires (P, B), dans leur mouvement de rotation autour de cet axe, entrai- nent le centre solaire (0) dans son mouvement de rotation précité. Ce mouvement de rotation du système planétaire est effectué dans le même sens ( ) préoité et avec une vitesse angulaire (@p) égale â la vitesse angulaire so- laire ( , o).
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Sème mouvement : dans son mouvement de rotation autour de l'axe solaire (#o) le maître-planétaire (P) en- traîne tout le système satellitaire dans un mouvement cir- oulaire de translation autout du même axe solaire (#o) ou bien, inversement, tous les satellites, dans leur mouvement circulaire de translation, entraînent le maître-planétaire P dans un mouvement de rotation autour de l'axe solaire (#o).
Simultanément, un mouvement relatif de rotation se produit entre ces deux systèmes (planétaire et satellitaire), l'axe de rotation de ce mouvement relatif étant l'axe (#p) du maître-planétaire (ce) ; ne considérant, dans ce mouvement relatif, que le déplacement du système satellitaire, celui- ci effectue, par rapport au système planétaire, un mouve- ment relatif de rotation dans un sens contraire à # et avec une vitesse angulaire relative (#s), qui est double de la vitesse angulaire solaire (#o).
4ème mouvement : dans son mouvement de rotation autour du maître-planétaire (P), le maître-satellite (S) en- traîne tout le système subsatellitaire dans un mouvement relatif circulaire de translation autour du même maître- planétaire (P), ou, inversement, tous les subsatellites entraînent le maître-satellite (S) dans un mouvement de rotation autour du maître-planétaire (P).
Simultanément, un mouvement relatif de rotation se produit entre ces deux systèmes (satellitaires et subsatellitaires), l'axe de ro- tation de ce mouvement relatif étant l'axe (@ s)du maître- satellite (S) ; ne considérant, dans ce mouvement relatif, que le déplacement du système subsatellitaire, celui-ci effectue par rapport au système satellitaire, un mouvement relatif de rotation dans le même sens de rotation (#) due le centre solaire (0) et avec une vitesse angulaire (@ t),
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égale à la vitesse angulaire solaire (#o).
Trois relations fondamentales ressortent des ex- plications données ci-dessus ; elles seront désignées par : @ , exprimant l'égalité entre les rayons solaires et planétaires, exprimant l'égalité entre les vitesses an- gulaires précitées, c'est-à-dire = @o = p = s/2 = t et exprimant la relation entre les sens de rotation tels ou'ils viennent d'être définis.
Dans les conditions exposées plus haut, si le cen- tre solaire est animé d'une vitesse angulaire unfforme et constante, tous les mouvements rotatifs mentionnés sont ef- fectués aussi avec des vitesses angulaires uniformes et cons- tantes, ce que l'on peut démontrer.
Dans les mêmes conditions, étant donné que le cen- tre solaire (0) entrafne tout le système planétaire, qu'un planétaire (P) de ce système entraîne tout le système satel- litaire, et qu'un satellite (S) de ce système entraîne tout le système subsatellitaire, ou inversement, et si l'on con- sidère seulement le mouvement de chaque élément par rapport à un autre élément qui l'entraîne, ou qui est entraîné par lui, on peut dire que les mouvements d'un système astral ne sont que des mouvements de rotation (absolus ou relatifs)4-
Cependant, dans les mêmes conditions précitées, on peut démontrer que tout satellite (S, SI et A, par exemple, dans la fige 11) effectue, en même temps qu'un mouvement re- latif de rotation autour de son maître-planétaire (P), un mouvement qui,
par rapport à un point fixe dans l'espace (un point fixe de l'axe solaire, #o, par exemple) est un mouvement rectiligne-alternatif, dont les trajectoires coupent l'axe solaire (#o), chaque trajectoire rectiligne ayant une longueur égale à la somme de quatre rayons solaires.
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(Dans les fige 2 et 7, L'L est la trajectoire rectiligne du satellite S).
Dans les mêmes conditions précitées, on peut dé- montrer aussi que tout subsatellite (T1, T2 et T', par exem- ple dans la fige 12) effectue, en même temps qu'un mouvement de rotation relatif autour de son maître-satellite (S), un mouvement qui, par rapport au point fixe mentionné ci-dessus est un mouvement rectiligne alternatif, dont les trajectoires rectilignes suivent des directions égales ou parallèles aux trajectoires rectilignes décrites par ce maître-satellite (S). Chaque trajectoire rectiligne d'un subsatellite a une longueur égale à la somme de quatre rayons solaires (dans la fige 11, x'x, x'ix et x'2x2 sont les droites qui coïnci- dent aveo les trajectoires rectilignes des subsatellites T, Tl et T2, respectivement. Dans les figo 2 et 7, 1'1 déter- minent la longueur de la trajectoire du subsatellite T).
Les fige 1 à 10 représentent des positions progres- sives, au cours d'un cycle, de quatre éléments (le centre solaire 0, le mattre-planétaire P, le maître-satellite S et le subsatellite T) ; néanmoins, il faut insister sur ce que les éléments représentés par ces figures ne constituent pas à eux seuls un système astral, la suppression des éléments qui le complètent ayant été faite exclusivement dans un but de clarté*
Sur la fige Il, les droites x'x. X'X et y'y repré- sentent les trajectoires reotilignes décrites, respectivement, par S, S'et A, ainsi qu'il a été dit plus haut.
Ces droites sont appelées droites "initiales" et, plus généralement, on appellera droite initiale d'un satellite la droite qui, à un instant donné, relie le oentre solaire (0), le satellite intéressé (S, par exemple) et le maître-planétaire (P) de ce satellite.
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Sur la fig. 13, on a transformé le satellite sim- ple - (indiqué sur les fig. 11 et 12) en maître-satellite qui entraîne deux subsatellites T3 et T4.
Sur la fige 14, A est un satellite-poids.
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II - Il?articularités d'équilibrage" :
Le mécanisme astral est caractérise par le fait que chacun des trois systèmes qui le composent est équilibré et que l'ensemble du mécanisme l'est également. Par exemple : .jans le système de la fige 15, on suppose que des barres rigides I, II, III, de masse négligeable, relient res- pectivement POB, SA et TT'. La barre I tourne sur l'axe so- laire (# o) ; la barre II est articulée sur la barre I en P et sur la barre III en S. On rappellera que, dans cette fige 15, le système planétaire est constitué par P, 0 et B,
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le satellitaire par A, 2 et S et le subsatellitaire par l', S etT'.
Soient :
1 - (système subsatellitaire) :
Mt' :masse de T'
Mt : masse de '1 Ms : masse de S On suppose que le centre de gravité de l'ensemble de ces trois masses est sur l'axe de rotation (#s) de ce système, et on obtient :
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li, masse concentrée en = txt.s On peut donc dire que la masse Ms du maître-satellite S s'est transformée en M1 par addition des masses Mt' et Mt.
(système satellitaire) :
Ma : masse de A
Mp : masse de P Ms : masse de S Mais on vient de voir que Ms s'est transformée en M1. Or, les masses composant ce système satellitaire sont : M1, Mp
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et Ma. On suppose que le centre de gravité de l'ensemble de ces trois masses est sur l'axe de rotation (#p) de ce sys- tème et on obtient : 3lz, masse concentrée en P = M1+Mp+Ma On peut donc dire que la masse Mp du maneton P s'est trans- formée en M2 par addition des masses M1 et Ma.
3 - (système planétaire) :
Mb = Masse de B
Mo = Masse de 0
Mp m Masse de P Mais on vient de voir que Mp s'est transformée en M2. Or, les masses qui composent de système planétaire sont : M2, Mo et Mb. On suppose que le centre de gravité de l'ensemble de ces trois masses est sur l'axe de rotation (#) de ce o système, et on obtient finalement :
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- M - Id.+10+Mb
Or, du point de vue de l'équilibrage, tout se passerait donc comme si l'ensemble général, suivant 1 , 2 , 3 , était constitué par une masse totale M, concentrée sur 1\ qui est, non seulement l'axe de l'arbre 0, mais aussi l'axe principal de tout le mécanisme.
III - "Dispositifs de commande des mouvements et des vites- ses angulaires" :
Dans la première partie de la description (chapitre
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I "Particularités cinématiques"), il a été question de cer- tains dispositifs de commande qui obligent les éléments du système astral à effectuer, dans un temps donné, les mouve- ments décrits dans ledit chapitre, l'un des buts de ces dispositifs étant de donner à certains de ces mouvements des vitesses angulaires de rotation déterminées par la relation # et des sens de rotation définis par '/..1
Les fig.
16, 17 et 18 sont trois vues (de face, de profil et en plan, respectivement) d'un système matériel @
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astral muni de ces dispositifs de commande et construit conformément à la relation , concernant l'égalité des rayons, exposée dans le chapitre I. Les lettres et chiffres de référence indiquent des organes qui jouent des rôles ana- logues à ceux des éléments désignés par les mêmes lettres ou les mêmes chiffres que sur les figures précédentes. I est un organe rigide dit "primaire", en forme d'arbre- manivelle et dont 0 est l'arbre (centre solaire) ; P est un maneton (maître-planétaire), B est un contrepoids (pla- nétaire-poids). 0 et 2 sont reliés par un bras de manivelle, et B est placé dans le prolongement de ce bras.
Il est un organe rigide dit "intermédiaire", articulé, d'une part, sur l'organe primaire (I) à l'aide du maneton-planétaire (P), et d'autre part, sur l'organe III ; cet organe intermédiaire (II) comporte sur la même face deux pivots : (maître-satellite) et A (satellite-simple) disposés diamétralement de chaque côté de l'axe ( p) du planétaire 2 ; A' est un contrepoids (satellite-poids) ; le satellite simple A, plus court que le maître-satellite S, coulisse dans la glissière IV ; le sa..- tellitesert de pivot d'articulation de cet organe inter- médiaire (II) avec l'organe III.
III est un organe rigide dit "secondaire", constitué par deux organes T et @' (sub- satellites) qui sont reliés par des tiges à un coulisseau C, dit "cadre", dans lequel est logé le pivot satellitaire S ; cet organe secondaire III coulissé dans la glissière v, la- quelle est formée par deux branches, s, Gi,parallèles à la droite initiale x'x du satellite S. La glissière IV est formée par deux branches, @g. Gd parallèles à la droite initiale y'y du satellite A.
Les deux glissières (IV et V) se rejoignent dans leur milieu, de telle façon que les sa- tellites et A coupent perpendiculairement l'axe central
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(#o), prolongé, au cours de leurs déplacements sans que l'organe secondaire (III) entre en contact avec le satellite A.
Les mouvements des organes décrits ci-dessus sont les suivants : on suppose d'abord qu'il s'agit de trans- former un mouvement rectiligne-alternatif en mouvement cir- culaire et, dans ce but, on admettre (fig. 16) que deux forces motrices alternatives, et f, de sens contraire, suivant la direction de la droite x'x, sont appliquées res- pedtivement en T et T'. On partira de la position initiale dans laquelle T, S, P, 0 se trouvent dans cet ordre sur la droite x'x (fig. 2 par analogie). La force F, appliquée en T, est transmise à S, et ces deux organes, obligés de suivre la glissière V, effectuent un mouvement rectiligne dans la direction x'x ; ce mouvement reotiligne est trans- formé en mouvement circulaire du maneton-planétaire P (donc de l'arbre 0) à l'aide de l'organe intermédiaire (II) qui agit, d'abord, à la manière d'une bielle classique.
Lorsque le satellite b et le subsatellite T se trouvent au milieu ou vers le milieu de leurs courses, c'est-à-dire lorsque le satellite S est sur l'axe central (#o) (figo 4 par analogie) ou près de cet axe, l'organe intermédiaire (II) joue le rôle d'un levier du deuxième genre, la puissance étant en S, la résistance en P et le point d'appui en un point de la glissière IV sur lequel vient appuyer le satel- lite A. Les mouvements successifs seront déduits de ceux du système idéal représenté sur les fige 1 à 10.
L'opéra- tion inverse, c'est-à-dire la transformation du mouvement circulaire de l'arbre 0 en mouvement rectiligne des subsa- tellites T et T' se comprend facilement : en effet, animé par une force motrioe rotative, 0 agit sur P qui acquiert un mouvement circulaire ; l'organe intermédiaire (II)
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transforme ce mouvement en mouvement rectiligne de S d'abord à l'aide de la glissière V ;
au passage despar l'axe #o, ou au voisinage de cet axe, l'organe intermé- diaire (II) joue le rôle d'un levier qui est alors un le- vier du troisième genre, la puissance étant en P, la résis- tance en S et le point d'appui en un point de la glissière IV sur lequel vient s'appuyer le satellite A. Les mouve- ments du satellite 4 dans la glissière IV se déduisent fa- cilement de ce qui précède, A étant solidaire de S.
Compte tenu de ce qui vient d'être exposé dans l'alinéa précédent, on peut constater que les glissières IV et V, en guidant les mouvements rectilignes-alternatifs des subsatellites T et T'et des satellites et A, com- mandent en même temps leurs mouvements relatifs circulaires, conformément aux descriptions faites dans le chapitre I, concernant les "Particularités cinématiques!!. En effet, les mouvements reotilignes-alternatifs des subsatellites et des satellites résultent des mouvements circulaires tels que décrits dans ledit chapitre 1. Or, par réversibilité, on peut obtenir ces mouvements circulaires en commandant les mouvements rectilignes.
Il convient de faire remarquer que le système astral présente, au cours d'un cycle, deux points morts, que l'on peut appeler extérieurs, analogues à ceux d'un système classique, chaque point mort coïncidant avec le commencement de chaque course reotiligne d'un organe se- condaire (III). Lorsque cet organe secondaire se trouve au milieu de sa course rectiligne, son centre satellitaire (le satellite S, par exemple), est sur l'axe central (#o) (fig* 4 par analogie) ; dans cette position, on se trou- verait en présence d'un point mort central et si l'organe
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intermédiaire (II) n'était qu'une bielle, de longueur SP, par exemple, il ne pourrait pas imprimer, dans ces conditions, un mouvement de rotation au planétaire P ;
mais en prenant appui, directement ou indirectement, sur un point fixe so- lidaire du bâti (par exemple sur un point de la glissière IV) l'organe intermédiaire (II) se transforme en un levier et fait disparaître ledit point mort central.
Les dispositifs de commande décrits dans le présent chapitre sont notamment caractérisés parce qu'ils obligent les organes satellitaires et subsatellitaires d'un système astral à effectuer les mouvements décrits plus haut dans le chapitre I et, en outre, par le fait que l'organe inter- médiaire (II), rencontrant, directement ou indirectement, un ou plusieurs points d'appui solidaires du bâti du système astral, se transforme en un levier lorsque le satellite qui sert d'articulation entre cet organe intermédiaire (II) et l'organe secondaire (III) se trouve sur l'axe central de rotation (#o) ou au voisinage de cet axe.
Ces dispositifs sont aussi caractérisés parce que le point ou les points fixes mentionnés ci-dessus, qui servent de point d'appui à l'organe intermédiaire (II) peuvent se trouver, soit sur les glissières décrites dans le présent brevet, soit sur un organe approprié fixe par rapport au bàti du mécanisme astral.
IV - "Exemples de réalisation"
Plusieurs variantes seront décrites dans le pré- sent brevet. Un premier mode de réalisation est représenté, à titre d'exemple, par les fige 19 à 25.
Sur ces figures, l'organe intermédiaire (II), re- présenté de face et de profil sur les fig. 19 et 20, prend ici une forme différente de celle qu'il avait sur les fig.
16 à 18. En effet, A1 et A2 sont, en même temps, deux
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satellites-simples et deux satellites-poids, c'est-à-dire que l'un d'eux (A1 par exemple) remplace A et A' des fig.
16 à 180 On suppose dans cet exemple (fig. 19 et 20) que A1, A2 et S ont des sections circulaires suffisamment gran- des pour que le maneton-planétaire (P) (fige 21 et 22) puisse tourillonner en même temps dans l'alésage commun à A1, A2 et S ; ces trois éléments forment solidairement un seul corps rigide, ou organe "intermédiaire" (II), renforcé par deux plaques b et b', interposées entre eux.
Les fig. 21, 22 et 23 représentent l'organe "pri- maire ' (I) constitué, dans le cas de l'exemple, par un vi- lebrequin en deux parties réunies, après montage, par un moyen quelconque approprié non représenté sur ces figures (par exemple, les deux parties du maneton étant vissées ou clavetées l'une sur l'autre.)
Les fige 24 et 25 représentent l'ensemble, vu de face et en plan : on y voit l'adaptation de l'organe inter- médiaire II à l'organe primaire I et à l'organe secondaire III, ainsi qu'à trois glissières IV1, IV2 et V. Ces trois glissières ne se rejoignent pas comme dans la fig. 160 L'organe primaire I n'est pas représenté sur la fig. 24, dans un but de clarté.
Les parties extrêmes des branches Gs et Gi de la glissière v sont plus rapprochées, l'une de l'autre, que dans la partie médiane, et forment guides pour les subsa- tellites T et T'. Dans le cas de l'exemple représenté, on a, supposé que ces parties extrêmes sont constituées par deux cylindres Cy-Cy' représentés en coupe sur les fig. 24 et 25, et que les subsatellites T et T' sont deux pistons se dé- plaçant à l'intérieur de ces cylindres. l'our plus de clarté, la glissière v n'est pas représentée sur la fige 25.
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D'autre part, chacun des satellites A1, A2 com- porte un cadre Ul, C2, respectivement, ul coulisse dans la glissière IV1 et C2 dans la glissière IV2. L'organe secon- daire (III) n'est plus ici d'une seule pièce comme dans la fig. 16 ; il est formé de deux moitiés assemblées dans le milieu du cadre u au moyen de goujons g, '. Ce cadre se déplace dans la partie médiane élargie de la glissière V (fig. 24).
Les dimensions des organes mobiles représentés sur les fig. 19 à 25, de même que celles des plaques b et b', permettent l'équilibrage de l'ensemble conformément au cha- pitre II (particularités d'équilibrage). Dans ce but, les masses des cadres C1 et C2 doivent être considérées comme ayant leurs centres de gravité sur le même axe que les satel- lites et A2.
Une autre variante est représentée par les fig. 26, 27 et 28. Sur ces figures, les satellites A1 et A2 sont réalisés d'une façon similaire à celle des satellites A1 et A2 des fig. 19 à 25, tandis que le satellite S est ana- logue à celui des fig. 16 à 18 ; les rotations des arbres 0, 0' sont synchronisées par accouplement à un arbre commun Y. Si le mécanisme représenté sur ces fige 26 à 28 devait être appliqué à un moteur, par exemple, l'arbre Y pourrait servir d'arbre moteur et d'arbre à cames en même temps, En supprimant le cylindre uy' et en remplaçant le piston T' et sa tige par un contrepoids approprié, solidaire du cadre u, on obtiendrait un mono-cylindre équilibré.
Les fig. 29 et 30 sont deux vues (de face et de profil respectivement) d'un moteur à huit cylindres, en croix, comportant seulement deux manetons calés à 360 . Chaque maneton entraîne les organes en mouvement correspondant à
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quatre cylindres, lesquels organes en mouvement sont sup- posés équilibrés indépendamment des organes entraînes par l'autre maneton. Les satellites-poids fi et A2 (fige 30), les planétaires-poids B1, B'1, B2, B'2 et le vilebrequin 0 0' ne sont pas représentés sur la fig. 29 pour la clarté du dessin. Il y a lieu de remarquer que l'on peut construi- re ce moteur sans le palier intermédiaire, un seul maneton, au lieu de deux, entraînant les huit pistons.
D'ailleurs, les deux manetons, dans le cas de l'exemple, peuvent être calés à 180 au lieu de 360 et l'on peut obtenir un équi- librage d'ensemble sans avoir recours à l'équilibrage indi- viduel de chaque groupe de quatre pistons. Ce moteur à huit cylindres peut ne comporter que six ou sept organes essentiels en mouvement, y compris le vilebrequin, suivant le mode de réalisation des manetons, un seul maneton permettant de construire d'une seule pièce les quatre organes "intermé- diaires" (huit satellites) ; le nombre d'articulations est ainsi réduit à cinq ou six, suivant le cas. Un moteur clas- sique à huit cylindres comporte généralement dix-sept organes essentiels en mouvement, y compris le vilebrequin, sans tenir compte de huit axes de piston, et le nombre d'articulations est de seize.
On peut réaliser une variante en construisant un moteur de forme semblable à la moitié du mécanisme représenté sur les fig. 29 et 30, c'est-à-dire en supprimant la partie de la droite de la fige 30. On peut obtenir ainsi un moteur deux temps, suralimenté, que la fig. 31 représente très schématiquement et qui est organisé de la manière suivante
Dans ce moteur à deux temps, les pistons logés dans les cylindres 1 et 2 (figo 31) divisent chacun de ces cy- lindres en deux parties, les parties correspondant aux faces
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extérieures des pistons (Cm1 et Cm2) constituant les cylin- dres moteurs, et les parties opposées (Cc1 et Ce. ), fermées par des parois de fond (Z1 et Z2) qui sont traversées par les tiges, constituant des cylindres dits "oomplémentaires".
Dans le cas de l'exemple, les cylindres 3 et 4 sont des cy- lindres dits "auxiliaires" (voir chapitre VI pour ces cy- lindres).
Chacun desdits cylindres 1 et 2 comporte des sou- papes non figurées (une pour l'admission, une pour l'échappe- ment, par exemple), ainsi que des lumières de balayage (non figurées) qui sont découvertes par le piston en fin de cour- se de détente.
Ce moteur, à deux temps, ainsi constitué, fonction- ne de la façon suivante :
1 - Lors de la détente des gaz brûlés en Cm1, par exemple, l'air sans mélange de gaz qui se trouve en Cc1 est comprimé : (si la chambre de compression est trop peti- te, la compression peut avoir lieu, en même temps qu'en Cc1, dans des réservoirs, ou dans des tuyères qui restent en oom- munication ouverte avec Cc1 pendant la compression),
2 - ouverture de l'échappement en Cm1 (un peu avant l'ouverture des lumières),
3 - ouverture des lumières et admission en Cm1 de l'air comprimé en Cc1 et balayage en équicourant des gaz brûlés,
4 - fermeture des lumières et de l'échappement,
5 - admission en Cm1 du mélange gazeux provenant d'un cylindre auxiliaire (3, par exemple) et dont la compres- sion était déjà commencée dans ce cylindre auxiliaire,
6 - fermeture de l'admission de mélange en Cm1 (fermeture qui coïncide avec la fin de la course de compression
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en 3, alors que le piston du. cylindre Cm1 se trouve encore à la moitié de sa course),
7 - fin de compression du mélange en Cm1,
8 - explosion et détente en Cm1, le cycle recom- mençant alors de la même manière.
Par ailleurs, ce moteur est susceptible de subir toutes les modifications caractérisées par les particulari- tés de l'invention, par exemple : les pistons des cylindres 3 et 4 peuvent être à double effet, l'air refoulé ainsi par ces cylindres pouvant être utilisé, soit pour compléter l'expulsion des gaz brûlés en Cm1 et Cm2, soit pour re- froidir l'extérieur de ces cylindres moteurs et de leurs chambres de combustion.
D'autre part, si les pistons de ces cylindres au- xiliaires étaient reliés au cadre C1 du mécanisme représenté par les fige 24 et 25, le cadre C2 pourrait être facilement utilisé pour commander les organes de distribution et d'al- lumage (voir chapitre VI au sujet des organes accessoires) ; il en résulterait une simplification par la suppression de l'arbre à cames et d'autres organes accessoires.
La fig. 32 est une vue de face d'un moteur à six cylindres, disposés d'une façon rayonnante à 60 , autour de l'axe central de rotation. Les glissières de chaque satel- lite sont représentées sur la fig. 32 par les lignes en pointillé double. Les fig. 33 et 34 représentent en élé- vation et en plan le vilebrequin de ce moteur, les deux plaques b, b' et les trois satellites S1, S2 et S3. Ces tois satellites et les deux plaques b, b' sont faits d'une seule pièce. Les plaques b, b' ont des prolongements, non représentés, qui complètent l'équilibrage. Ce moteur ne comporte que cinq organes essentiels en mouvement et quatre articulations, alors qu'un moteur classique à six cylindres
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en comporte treize et douze, respectivement.
Ledit moteur à six cylindres peut d'ailleurs ne pas comporter de glissières, les cylindres opposés assurant le guidage des cadres C1, C2 et C3. Dans ces conditions, cha- que fois qu'un effort d'explosion se produira dans un cylin- dre, un effort latéral s'ensuivra, qui tendra à appliquer le piston ayant reçu l'explosion, contre la paroi interne de son cylindre. Mais cet effort latéral se transmettra par la tige reliant le piston intéressé, d'abord au piston op- posé, puis, par l'organe "intermédiaire" monobloc (dont le satellite !il tourillonne dans le cadre C1 supposé correspon- dant au piston de l'explosion) à tous les autres pistons du moteur.
La poussée latérale du piston ayant reçu l'explo- sion se répartira ainsi entre les autres pistons, et sa valeur maximum sera très notablement inférieure à ce qu'elle aurait été si ce piston avait été relié à l'arbre moteur par un système classique de bielle et manivelle. C'est là un avantage très important de l'invention. Les tiges et cadres reliant les pistons opposés seront d'ailleurs cal- culés pour transmettre, en plus des efforts normaux, des ef- forts latéraux.
Les fig. 35 à 37 sont trois vues d'un moteur d'avion à n cylindres, à quatre temps. En réalité, ce moteur est un assemblage de plusieurs moteurs à deux cylindres opposés, qui sont disposés longitudinalement en quatre groupes 1, 2, 3, 4, deux de chaque coté d'un arbre moteur Y, chaque groupe pou- vant comporter, par exemple, six moteurs à deux cylindres opposés. Chaque rangée transversale comporte donc huit cy- lindres dans le cas de la figo 35. Chaque moteur du groupe 1 est relié à un moteur du groupe 2 de la même rangée transver- sale par un moyen approprié : par exemple des barres a, a'
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relient rigidement, ou non, le cadre C1 du satellite-poids A1 et celui du satellite-poids A2, d'une part,et le cadre C'1 du satellite-poids A'1 et celui du satellite-poids A'2, d'autre part (fig. 35 et 37).
La liaison entre les moteurs du groupe 1; et ceux du groupe 4 s'effectue de la même façon.
Dans ce moteur d'avion, la liaison des moteurs du groupe 2, d'une part, et ceux du groupe 3, d'autre part, avec l'arbre Y, peut se faire de différentes façons appro- priées, comme on l'indique plus loin au sujet des liaisons.
Toutefois, il est bon de rappeler que, dans tout moteur as- tral, la longueur du rayon de manivelle de son vilebrequin, ou longueur du rayon solaire, est égale au quart de la lon- gueur de la course d'un piston (etnon à la moitié, comme dans un moteur classique).
De ce fait, il est possible de transformer le bras de manivelle d'un vilebrequin astral en pignon d'engre- nage E (voir fig. 36 et 37) ; la, vitesse tangentielle de ce pignon est, en raison de son court diamètre, beaucoup plus petite que celle d'un pignon semblable d'un moteur classique.
En outre, la disposition parallèle des divers cy- lindres qui forment le moteur d'avion en question permet un rapprochement considérable des vilebrequins et, partant, don- ne la possibilité de relier les vilebrequins des groupes 2 et 3 à un arbre commun Y à l'aide d'un système d'engrenages de dimensions convenables, constitués par des pignons E et par des roues d'engrenages S' portées par l'arbre Y, l'effort à fournir par chaque dent de E étant abaissé par le rap- port des rayons de 1; et E' qui est, dans le cas de l'exem- ple, 0,7 environ. L'arbre Y peut être ainsi, en même temps, arbre moteur et réducteur de vitesse.
Le moteur d'avion en question peut comporter, par
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exemple, six rangées transversales de huit cylindres, soit 48 cylindres, avec une puissance de 5000 CV et, proportionnel- lement au maître-couple, une puissance de 3000 CV au mètre carré. En calant convenablement les manetons, on peut obte- nir vingt-quatre explosions par tour de vilebrequin, réguliè- rement réparties.
On a fait ressortir que chaque moteur du groupe 1 (fig. 37) est équilibré individuellement par des planétaires- poids B1, alors que chaque moteur du groupe 2 n'est équilibré que partiellement par les planétaires-poids B2. Cependant, considérant que les moteurs de chaque groupe comportent un vilebrequin commun et continu, on peut obtenir un équilibrage d'ensemble de chaque.groupe, sans avoir recours à l'équili- brage individuel de chacun des moteurs de ces groupes. Néan- moins, les quatre vilebrequins (groupes 1, 2, 3, 4) peuvent ne pas être continus, chaque moteur d'une rangée transversa- le pouvant être relié, directement ou indirectement, à l'ar- bre moteur Y indépendamment de ceux des autres rangées, et chaque moteur pouvant être équilibré individuellement.
V - "Réduction des pressions latérales" dans un système astral :
La figo 38 représente, schématiquement, un mécanisme astral ; pour faciliter les explications qui vont suivre, on a supprimé sur cette figure l'organe secondaire III, c'est-à- dire l'organe qui comporte les subsatellites T et T', les tiges et le cadre C, représentés sur la figa 16.
On consi- dère ce mécanisme à l'instant! , c'est-à-dire lorsque le satellite se trouve à proximité de l'axe central (# o), et on supposera que :
1 - la force F, représentée sur la fige 16, est appliquée directement au satellite S ( ce qui ne changera pas le principe du dispositif qui va être décrit) ;
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2 - les satellites S et A ont des sections circu- laires égales et que le diamètre de chacune de ces sections est inférieur à la distance qui sépare entre elles les deux branches de chaque glissière IV et V, cette distance étant égale pour les deux glissières ;
3 - à l'instant considéré, les centres de symé- trie de S et A se trouvent, respectivement, sur les droites x'x et y'y.
La force F, étant donc appliquée en 5 à l'instant @, S doit en transmettre l'effort au planétaire P, conformément à. ce qui a été dit dans le chapitre III ("dispositifs de commande"). Si, à l'instant @, S était en contact avec la branche Gi et prenaitappui sur celle-ci pour transmettre ledit effort à P, la décomposition de la force F donnerait naissance à une composante normale N, perpendiculaire à la face intérieure de Gi et, dans ces conditions N atteindrait des valeurs très élevées, par rapport à F, lorsque S serait près de l'axe central ( o). La conséquence immédiate serait une forte pression latérale que S exercerait sur Gi (dans un système matériel complet cette pression serait transmise par l'intermédiaire des organes interposés entre 3 et Gi, par exemple le cadre C de la fige 16).
Mais, en réalité, sous l'impulsion de il , S est obligé de pivoter sur P, supposé fixe par réaction de l'arbre 0, avec un mouvement de rotation suivant la direction de l'arc SQ (puisqu'il existe un jeu entre le satellite S et la branche Gi) ;A, solidaire de S, entraîné par ce dernier, pivote également sur P suivant la. direction de l'arc AQ' ; mais dans ces deux mouvements si- multanés, A rencontre Q',point d'appui éventuel sur la branche Gg, avant que S ait rencontré Q, point d'appui éven- tuel sur la branche Gi ;
autrement dit, S restera entre les
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deux branches Gs et Gi de la glissière V, sans contact avec ces branches, alors que Q' sera le point d'appui de la force F@ Cela résulte immédiatement du fait que l'arc 4Q' est plus petit que l'arc AQ lorsque S se trouve à proximité de l'axe central (#o), ce que l'on peut démontrer.
On peut démontrer aussi que les réactions qui résultent de la ren- contre de A avec Gg ou ' sont, dans lesdites conditions, beaucoup moins nuisibles, à plusieurs points de vue, que celles qui proviendraient de l'appui de S sur la glissière v',
Dans les conditions exposées ci-dessus, le satel- lite A n'entrera pas non plus en contact avec sa glissière IV lorsqu'il se trouvera au voisinage de l'axe oentral (#o), ce qui résulte par symétrie du même raisonnement que celui développé pour le satellite S.
Par ailleurs, en supposant que F est une force motrice rotative appliquée à l'arbre 0, on pourrait développer des raisonnements analogues et il serait possible de démontrer aussi la réduction des pres- sions latéraleso
Le dispositif décrit ci-dessus consiste donc en un moyen approprié qui empêche chaque satellite de prendre ap- pui, soit directement, soit par l'intermédiaire d'un ou de plusieurs organes interposés, sur l'organe de guidage tel que la glissière dans laquelle se déplace ledit satellite ou l'organe "secondaire" qu'il relie, alors que ce satellite se trouve sur l'axe central de rotation du système astral ou au voisinage de cet axe.
Ce dispositif peut âtre réalisé de plusieurs façons appropriées, par exemple : a) en laissant subsister un jeu suffisant entre l'organe de guidage, tel que chaque glissière, d'une part, et l'organe, d'autre part, qui doit prendre appui sur cette glissière, les faces intérieures opposées de cette glissière
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restant parallèles entre elles ; b) en donnant des contours ou des profils appro- priés aux branches de chaque glissière pour obtenir, dans les parties médianes de chaque glissière, le jeu mentionné ci-dessus en a).
Il faut remarquer que le dispositif en question n'empêche pas que chaque satellite prenne appui directement ou indirectement sur sa propre glissière lorsqu'il se trouve suffisamment éloigné de l'axe central ( o) ; mais, à cet instant-la,, les pressions latérales exercées par ce satelli- te sur sa glissière ne sont plus de grande valeur par rapport à la force .1:' ou f, que ces forces soient des forces motrices rectilignes ou rotatives.
Par ailleurs, les pressions latérales exercées sur leurs glissières ou cylindres par les subsatellites (T et T' par exemple dans la fig. 25) peuvent être sensiblement ré- duites pour les raisons suivantes :
1 - les forces (F ou f) qui agissent sur un subsa- tellite suivent toujours une direction constante par rapport à la direction rectiligne suivie pratiquement par l'organe "secondaire" relié à ce subsatellite ; par conséquent, l'o- bliquité n'existant pas entre ces deux directions, la poussée latérale du subsatellite contre les parois internes de sa glissière ou de son cylindre est pratiquement nulle ou négli- geable ;
2 - le cadre (u, par exemple, dans la fig. 24) en- trant en contact avec les branches de la glissière v, dans les parties médianes de celle-ci, peut empêcher qu'un subsatel- lite (T, par exemple) entre en contact aveo les parties ex- trêmes de la même glissière (ou cylindres), à condition que le jeu donné audit subsatellite dans ces parties extrêmes
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soit suffisamment plus grand que le jeu donné au cadre en question dans les parties médianes de la glissière.
VI - "Modes de réalisation" de certains éléments utilisés dans un système astral :
Chacun des organes qui composent les mécanismes re- latifs à la présente invention peut affecter des formes et des dimensions diverses pourvu qu'il s'adapte aux condi- tions fondamentales de cette invention ; chacun de ces or- ganes peut aussi se composer d'une ou de plusieurs pièces notamment pour que le montage et l'assemblage dans les ma- chines qu'ils forment en soient facilités.
Par exemple, les fig. 39 à 41 sont trois vues d'une variante de l'organe dit intermédiaire (II) représenté sur les fig. 19 et 20. Dans le mode de réalisation des fig.
39 à 41, ledit organe intermédiaire est formé de deux pièces assemblées par un moyen approprié, par exemple à l'aide de goujons gj dont les écrous sont logés dans des cavités des pièces à assembler. De ce fait, le maneton planétaire P, qui était formé de deux pièces dans le cas des fige 21 et 22, peut être constitué par une seule pièce.
Cylindres complémentaires : Dans un moteur astral, on appellera cylindre complémentaire la partie Cc (fig. 42) d'un cylindre Uy comprise entre le piston T, les parois du cylindre uy et une paroi 3 qui sert de fond de cylindre et qui est placée entre le piston Il! et son satellite S. La tige t traverse la paroi du fond Z et l'étanchéité du cy- lindre complémentaire est obtenue à l'aide de segments lo- gés dans une boite à garnitures K, ou par tout autre moyen approprié, la paroi étant fixée au cylindre Cy d'une fa- çon étanche et par tout moyen approprié.
La boite à garnitures k peut être fixée à la paroi
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de fond Z par tout moyen approprie et être maintenue, soit par cette paroi, soit par les parois du cylindre, soit par l'une et par les autres. Cette boîte à garnitures k peut aussi faire partie intégrante de la paroi de fond Z. Un seul cylindre complémentaire peut comporter plusieurs boîtes à garnitures k.
Un tel cylindre complémentaire Cc peutêtre uti- lisé à diverses fins, par exemple :
1 - refroidissement du piston T, de sa tige et de l'intérieur du cylindre Cy. A cet effet, des orifices appropriés e et e' (fig. 42) en nombre suffisant, pratiqués dans les parois du cylindre uy et/ou dans la paroi de fond Z, permettent d'établir dans le cylindre complémentaire Cc une circulation d'air ou d'un fluide approprié, laouelle peut être produite par les seuls déplacements du piston l'intérieur de Cc. Le passage du fluide par lesdits ori- fices e, e' peut être réglé par des soupapes, tiroirs et autres moyens appropriés.
Toutefois, lorsque la circulation de fluide en uc n'a d'autre but que de renouveler l'air, ou le fluide chaud qui se trouverait en Cc, et qu'il n'est pas nécessaire de doser rigoureusement la quantité de flui- de circulant en Cc, on peut utiliser des aspirateurs et des souffleurs rotatifs, libres ou commandés ; si l'on dé- sire que le fluide chaud soit expulsé de Cc en grande ma- jorité afin d'éviter notamment des zones de stagnation près du piston T, on peut construire ce piston T et le fond Z de telle façon que leurs surfaces soient presque accouplées lorsque T se rapproche du fond Z, réduisant ainsi l'espace mort qui sépare ces deux surfaces.
On peut même créer une turbulence du fluide à l'intérieur du cylindre complémentaire Cc à l'aide d'éléments de guidage du fluide, tels que
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déflecteurs, et par tout moyeh approprié.
2 - alimentation et suralimentation des cylindres moteurs (on appellera cylindre moteur la partie (Cm) d'un cylindre Cy, par exemple (fig. 42), comprise entre les pa- rois du cylindre et la face inférieure du piston) ; à cet effet, le fluide admis dans un cylindre complémentaire (Cc) peut être transféré à un cylindre moteur (um) quelconque, soit par canal direct, soit en traversant un réservoir placé dans le circuit parcouru entre les cylindres.
Il y a lieu de remarquer que, dans un moteur astral à quatre temps, le piston T peut effectuer en Ce deux courses de compression, ou de travail, par cycle, alors qu'il n'ef- fectue qu'une course motrice en um pendant le même cycle ; les deux courses de travail en Cc peuvent être utilisées pour l'admission et le refoulement tantôt d'air, tant8t de mélange gazeux. Le fluide admis dans un cylindre complémen- taire peut être refroidi avant, pendant ou après son passage par un cylindre complémentaire, par tout moyen approprié.
Cylindres auxiliaires : Il est utile de rappeler que tous les satellites d'un mécanisme astral (et non pas tous les satellites-poids) décrivent des trajectoires rec- tilignes-alternatives. On peut donc relier certains satel- lites (A1 et A2, par exemple, des fig. 19 à 25), à des pis- tons qui, logés dans leurs cylindres respectifs, pourront être utilisés à des fins appropriées, par exemple comme compresseurs.
Les cylindres complémentaires et auxiliaires qui viennent d'être mentionnés peuvent être utilisés comme frein du mécanisme astral même dont ils font partie, si l'on règle convenablement les passages de fluide à travers leurs orifices d'admission et de refoulement.
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Cadres : Chaque cadre, par exemple C1 de la fige 32, peut avoir des profils rectangulaires, circulaires ou autres, notamment lorsque ces cadres n'exercent pas de fortes pressions latérales sur les glissières dans lesquelles ils se déplacent, ou bien lorsque les glissières des cadres n'existent pas, par exemple lorsque les organes dits se- condaires faisant partie de ces cadres, sont guidés par leurs subsatellites qui se déplacent dans des glissières constituées par des cylindres, par exemple.
Glissières : Chaque glissière peut faire partie intégrante du carter ou bâti d'un mécanisme astral ou bien y être fixée par un moyen approprié ; ses branches peuvent avoir des profils et des contours divers. Dans certaines machines, et notamment dans celles qui ne sont pas soumises à de', grands efforts, on peut supprimer les glissières des- tinées à guider les cadres, en laissant subsister les glis- sières (ou organes jouant un rôle analogue, tels que des cylindres) dans lesquelles se déplacent les subsatellites reliés à ces cadres. Par contre, dans d'autres machines où les subsatellites n'ont pas besoin de glissières (par exemple lorsque ces subsatellites ne sont pas des pistons), on peut supprimer ces glissières en laissant subsister cel- les destinées à guider les cadres des subsatellites en question.
Amortisseursde chocset de bruits , Les chocs qui se produiraient entre les glissières et les organes qui s'y déplacent, et les bruits qui s'ensuivraient, peuvent être amortis à l'aide d'amortisseurs appropriés, par exemple :
1 - chaque cadre (C, par exemple, de la fig. 43), ou une autre partie appropriée d'un organe "secondaire" peut comporter un ou plusieurs organes tels que des patins U1 interposés entre le cadre et la glissière G, le patin U1
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étant maintenu de préférence longitudinalement par le cadre C. Des ressorts appropriés, tels que des ressorts à boudin, comme Ur et Or*, des ressorts à lames ou autres, peuvent être interposés entre le cadre U et le patin U1 ; ces ressorts sont utilisés comme amortisseurs et maintiennent le patin Ul en contact avec la glissière G.
Une matière appropriée, telle que caoutchouc, cuir ou autre, peut être interposée entre le patin U1 et le cadre C ; les patins U1 peuvent être des lames de ressort ou des pièces capables de jouer un rôle analogue, maintenues par l'organe "secondaire" ;
2 - le ou les organes d'amortissement sont des che- mins de glissement, U2, qui sont interposés entre l'organe de guidage, tel que la glissière G et une partie de l'organe "secondaire", telle que le cadre C (fig. 44), U2 étant main- tenu de préférence longitudinalement par la glissière G.
Des ressorts similaires à ceux indiqués ci-dessus, par exemple ceux figurés en Cr, peuvent être interposés entre le chemin de glissement U2 et la glissière ; ils sont utilisée comme amortisseurs et maintiennent le chemin de glissement U2 en contact avec le cadre U. Une matière appropriée, similaire à celle mentionnée ci-dessus, peut être interposée entre Uz et la glissière G. Les chemins U2 peuvent être des lames de ressort, ou des pièces capables de jouer un rôle analogue, maintenues par l'organe de guidage. Chaque chemin U2 peut être formé d'une pièce ou bien de plusieurs pièces reliées ou non entre elles.
Dans le premier cas, U1 peut jouer le rôle de patin interchangeable et dans le deuxième cas, U2 peut jouer le rôle de chemin de glissement interchangeable de la glissière.
Subsatellites-pistons : uhaque subsatellite peut faire partie intégrante de l'organe secondaire ou étrerelié
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au cadre de cet organe secondaire au moyen d'une ou de plu- sieurs tiges ;chaque subsatellite peut être ainsi relié à plusieurs cadres ;chaque subsatellite peut être relié à chacune de ses tiges, soit par un moyen approprié de fixation, soit par articulation et, dans ce dernier cas, si le centre de gravité du subsatellite ainsi relié est sur l'axe de pivo- tement de celui-ci, on obtiendra un bon équilibrage du sys- tème subsatellitaire. L'axe de pivotement du piston, perpen- diculaire à l'axe longitudinal de son cylindre, peut être disposé suivant une direction quelconque.
Tout piston d'un mécanisme astral peut être nervuré, ces nervures pouvant rejoindre d'une part les cotés du piston et d'autre part chacune de ses tiges ; il peut être fermé du côté de sa face extérieure afin de former réservoir pour des matières réfrigérantes ou dans un autre but approprié. Tous les subsatellites et pistons d'un même mécanisme astral peuvent avoir entre eux des dimensions égales ou différentes, tout en conservant les conditions fondamentales du système astral, notamment en ce qui concerne l'équilibrage.
Ties : chaque tige peut faire partie intégrante de son cadre ou être fixée à ce aernier par tout moyen ap- proprié de fixation. Chaque tige peut même être reliée à son cadre par articulation, mais, dans ce cas, l'obliquité de chaque tige par rapport à son cadre est limitée par des butées ou autres organes solidaires de ce cadre afin qu'un bon équilibrage du système subsatellitaire soit conservé.
Articulations : route articulation dans un méca- nisme astral peut être réalisée de toutes les façons et par tous les moyens appropriés, par exemple : en décrivant le mécanisme représenté sur les fig. 16 à 18, on a dit que le maneton planétaire P, solidaire de l'organe primaire I,
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tourne à l'intérieur de l'organe intermédiaire II, et que le pivot satellitaire S, solidaire dudit organe II, tourne à l'intérieur de l'organe secondaire III, Ces articulations peuvent être obtenues aussi de manière inverse, comme suit : le planétaire 2 est solidaire de l'organe intermédiaire II et tourne à l'intérieur de l'organe primaire 1 ; le satellite S est solidaire de l'organe secondaire III et tourne à l'in- térieur de l'organe intermédiaire II.
Liaisons : La liaison d'un mécanisme astral avec un autre mécanisme astral peut être obtenue par tout moyen approprié, par exemple : a) le vilebrequin d'un mécanisme astral est relié à celui d'un autre mécanisme astral à l'aide d'une ou de plusieurs bielles d'accouplement ou à l'aide d'un ou de plusieurs systèmes d'engrenages ; b) un ou plusieurs organes d'un mécanisme astral sont reliés à un ou plusieurs organes de l'autre (par exem- ple, sur les fig. 35 à 37, les cadres des organes "secondai- res" d'un moteur sont reliés aux cadres d'un autre moteur).
Organes de distribution et accessoires : Les mou- vements des organes d'un mécanisme astral peuvent être uti- lisés pour commander, à l'aide de dispositifs appropriés, tels que des engrenages, les mouvements d'autres organes accessoires et de distribution, tels que des soupapes, par exemple.
Dans ce but, on peut utiliser notamment les mouve- ments rectilignes de certains éléments du mécanisme astral, tels que les cadres, par exemple : à cet effet, ces éléments du mécanisme astral peuent être munis d'un dispositif ap- proprié pour commander les mouvements desdits organes acces- soires et de distribution, par exemple : des profils, rainures, bossages, pratiqués dans un cadre, ou bien des
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pièces rapportées sur ces cadres, sont utilisés, à la ma- nière des cames pour pousser, lors des mouvements rectilignes du cadre en question, la tige d'une soupape, par exemple.
Le dispositif objet de l'invention permet de trans- former un mouvement rectiligne alternatif en mouvement cir- culaire, et inversement, sans utilisation d'engrenages lourds, encombrants et soumis à des efforts considérables, mais bien au moyen d'organes souvent peu nombreux et toujours faciles à équilibrer. Un moteur réalisé conformément à l'invention ne nécessite généralement pas de volant, ce qui permet de diminuer le poids d'un tel moteur.
Ce dispositif est susceptible de très nombreuses applications, notamment dans le domaine de la mécanique, de la construction des machines-outils, des pompes, des ma- chines à vapeur, des compressuers et des moteurs.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.