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Monsïeur Charles WOELFFLE.
Dans la construction moderne,l'emploi du béton armé s'est déjà considérablement généralisé: Actuellement son extension devient plus grande encore parce qu'il permet la reconstruction rapide des immeubles ayant souffert de la guerre, et cela dans des conditions économiques s'étendant.aux matériaux, à la main d'oeuvre e' et également à l'emploi d'éléments préfabriqués, plus particulièrement en ce qui concerne les planchers. Or l'expérience continue à démontrer que dans ce genre de construction la sonorité est prédominante et elle cons- titue de ce fait la critique la plus sérieuse que l'on puisse lui appliquer.
Cependant si cette sonorité peut
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être atténuée pour les murs extérieurs grâce à l'application d'isolants thermiques qui en général suffis eut pour obtenir aussi une isolantion contre les bruits de la rue, il n'en est pas de même pour les planchers. Ceux-ci ont le grave inconvé- nientde taransmettre à l'étage inférieur et sans atténuation sensible tous les bruits produits sur leur surface, tels que les pas ou chocs, quels qu'ils soient, sur le parquet du plan- cher. Cette sonorité inévitable est particulièrement désagréa- ble dans la constitution des planchers se tuels en béton armé,. préfabriqués ou autres, elle motive bien des ennuis à leurs usagers.
On a cherché à les atténuer par l'emploi d'éléments isolants, mais sans aucun résultats vraiment concluants.
Ces ennuis sont maintenant supprimés par l'objet de la présente invention qui consiste dans un plancher vraiment insonore réalisant une solution essentiellement pratique @ à ce problème important de l'insonorité,
C'est donc bien d'une part, sur le principe utilisé pour obtenir un plancher insonore, et, d'autre part, sur sa réalisation constructive que repose la protection de la présenta invention, justifiée par l'obtention de résultats industriels nouveaux.
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L'invention,1estimont:rée sur les desins annexés donnés à titre comparatif et pouvant également servir d'exemple, non limitatif, dans son exécution pratique.
D'après ces dessins : La fig. 1 montre, vu en élévation et en coupe transversale, un plancher classique utilisant des éléments en bois.
La fig. 2 montre dans les mêmes conditions d'illustration de la fig. 1 un plancher également classique en béton armé.
La fig. 3 représente théoriquement le principe pour réaliser un plancher insonore
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La fig. 4 montre toujours en exemple, non limitatif, vu en élévation et en coupe'transversale, un plancher insonore, suivant le principe montré sur la fig. 3.
Le plancher montré sur la fig. I est constitué par des éléments en bois comprenant des solives I, des lambourdes 2, un parquet 3, un lattis 4 et un enduit 5. Ce plancher réalise le type classique universellement utilisé dans les anciennes cons- tructions ; il présente malgré sont antiquité et la liaison de tous ses éléments, des qualités d'insonorité bien supérieures à celles des planchers en béton armé actuels.
Ce plancher est montré isi à titre de comaparison constructives dans lesquelles on reconnaît que le plancher en bois présante dans son établis- sement des discontinuités moléculaires qui ne permettent qu'une homogénéité partielle entre ses éléments, alors que dans les 'planchers en béton armé cette homogénéité entre chacun des éléments qui les compose est totale; tel l'exemple montré sur la f ig. 2, où les hourdis 6 sont'intimement liés au béton 6a et aux armatures métalliques 7.
Par l'exampl deces deux exemple on conclue que si l'on sépare totalement le plafond du plancher, suivant le prin- cipe montré sur la fig. 3, on supprime toute cause de résonnance entre le plancher A et le plafond B parce que la coucha .d'air comprise entre ces deux éléments, plancher et plafond, possède une indépendance totale, alors'que cette même couche d'air entre le plancher et le plafond montrés sur la fig.
I, et celle mon- trée sur la fige 2 ne possèdent pas cette indépendance par suite des liaisons matérielles qui continuent à relier ces deux élé- ments plancher et plafond; Cette couche d'air perd ainsi toutes ses qualités d'insonorité reconnues par l'expérience, qui démon- tre que jusqu'ici le meilleur élément pour réaliser l'insonorité
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est l'air, mais à la condition'essentielle qu'il soit absolu- ment indépendant des éléments qui le renferme, et c'est ainsi le cas dans le plancher faisant l'objet de la présente invention.
Ce plancher A montré sur la fig. 4 est essentielle- ment établi sur le principe montré sur la fig. 3.
Isolément plancher A, fig. 4 est constitué dans cet exemple, non limitatif, par des dalles 8 en béton armé avec nervures 9 permettant par leurs formes appropriées la coulée de poutres 10.
L'élément plafond B complètement séparé du précédent est également constitué dans cet exemple non limitatif, par des dalles II de mêmes formes que celles 8 mais beaucoup plus légères et comprenant de préférence de grandes surfaces en plâ- tre enrobées dans une ossature en béton armé, raidie sur cha- cune de leur côté par une petite nervure 12 avec petites pou- tres 10a
Afin d'apurer une liaison parfaite entre les dalles II, il peut être prévu d'utiliser un moyen de serrage, tel un boulon 12a, qui assurera l'immobilité de la ligne jointive entre ces dalles.
Par la disposition du montage des dalles 8, et celles II, les nervures 9 et 12 de chacune d'elles réalisent des chi- canes formant un obstacle à la transmission latérale des ondes sonores.
Cet ensemble déterminé essentiellement un plancher composé de deux éléments A et B absolument indépendants l'un de l'autre, comme il est indiqué sur la fig.3 et dontla couche d'air isolant interposée entre eux forme une sorte de joint acoustique d'une souplesse telle que tout mouvement déterminant des effets sonores sur les dalles 8 ne peut être transmis aux dalles II que dans des proportions extrêmement faibles, autant dire nulles.
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Il est encore indique que la forme desdalles constituant le plafond B permet d'utiliser avec facilité des éléments connus d'absorption des ondes sonores en plaçant par exemple, sur la face supérirure du plafond B une légère couche de fibre de verre.
L'utilisation du plancher insonore réalise un très grand et très appréciable progrès dans l'établissement des planchers en béton armé. Ce progrès est justifié par les résultats industriels obtenus qui sont bien ceux d'établir essentiellement un plancher insonore avec un minimum d'éléments.
Cependant suivant les dimensions des planchers, les formes et les dispositions pourront varier sans changer pourcela la conception générale de l'invention qui vient d'être décrite et qui est bien et uniquement celle de réaliser un plancher dont les deux éléments, plancher et plafond, sont essentiellement indépendants l'un de l'autre.
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Monsïeur Charles WOELFFLE.
In modern construction, the use of reinforced concrete has already become considerably generalized: Currently its extension is becoming even greater because it allows the rapid reconstruction of buildings that have suffered from the war, and this in economic conditions extending .aux materials, labor e 'and also the use of prefabricated elements, more particularly as regards the floors. However, experience continues to show that in this type of construction, sonority is predominant and it therefore constitutes the most serious criticism that can be applied to it.
However if this sound can
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be attenuated for the exterior walls thanks to the application of thermal insulation which in general was sufficient to obtain also an insulation against the noise of the street, it is not the same for the floors. These have the serious drawback of transmitting to the lower floor and without noticeable attenuation all the noises produced on their surface, such as footsteps or shocks, whatever they may be, on the parquet of the floor. This inevitable sound is particularly unpleasant in the construction of reinforced concrete floors. prefabricated or other, it motivates many troubles to their users.
Attempts have been made to attenuate them by the use of insulating elements, but without any really conclusive results.
These troubles are now eliminated by the object of the present invention which consists of a truly soundproof floor providing an essentially practical solution to this important problem of soundproofing,
It is therefore on the one hand, on the principle used to obtain a soundproof floor, and, on the other hand, on its constructive realization that the protection of the present invention is based, justified by obtaining new industrial results.
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The invention, 1estimont: rée on the appended drawings given by way of comparison and can also serve as a non-limiting example in its practical execution.
From these drawings: FIG. 1 shows, seen in elevation and in cross section, a conventional floor using wooden elements.
Fig. 2 shows under the same conditions of illustration of FIG. 1 an equally classic reinforced concrete floor.
Fig. 3 theoretically represents the principle for creating a soundproof floor
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Fig. 4 still shows as an example, without limitation, seen in elevation and in cross-section, a soundproof floor, according to the principle shown in FIG. 3.
The floor shown in fig. I is made up of wooden elements comprising joists I, joists 2, a parquet 3, a lath 4 and a plaster 5. This floor achieves the classic type universally used in old constructions; it presents despite its antiquity and the connection of all its elements, soundproofing qualities much superior to those of current reinforced concrete floors.
This floor is shown isi as a constructive comaparison in which it is recognized that the wooden floor presents in its establishment molecular discontinuities which allow only partial homogeneity between its elements, while in the 'reinforced concrete floors this homogeneity between each of the elements that compose them is total; such as the example shown in f ig. 2, where the slabs 6 are intimately linked to the concrete 6a and to the metal reinforcements 7.
By examining these two examples it is concluded that if the ceiling is completely separated from the floor, following the principle shown in fig. 3, we eliminate any cause of resonance between the floor A and the ceiling B because the layer of air between these two elements, floor and ceiling, has total independence, whereas this same layer of air between the floor and ceiling shown in fig.
I, and that shown in fig 2 do not have this independence as a result of the material links which continue to connect these two floor and ceiling elements; This layer of air thus loses all its soundproofing qualities recognized by experience, which shows that so far the best element for achieving soundproofing.
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is air, but on the essential condition that it be absolutely independent of the elements which contain it, and this is the case in the floor which is the object of the present invention.
This floor A shown in FIG. 4 is essentially established on the principle shown in FIG. 3.
Floor insulation A, fig. 4 is constituted in this non-limiting example by slabs 8 of reinforced concrete with ribs 9 allowing by their appropriate shapes the casting of beams 10.
The ceiling element B completely separate from the previous one is also constituted in this nonlimiting example by slabs II of the same shapes as those 8 but much lighter and preferably comprising large plaster surfaces encased in a reinforced concrete framework. , stiffened on each of their side by a small rib 12 with small beams 10a
In order to ensure a perfect connection between the slabs II, provision may be made to use a clamping means, such as a bolt 12a, which will ensure the immobility of the joint line between these slabs.
By the arrangement of the assembly of the panels 8, and those II, the ribs 9 and 12 of each of them form baffles forming an obstacle to the lateral transmission of sound waves.
This set essentially determined a floor composed of two elements A and B absolutely independent of each other, as indicated in fig. 3 and whose insulating air layer interposed between them forms a kind of acoustic seal. a flexibility such that any movement determining sound effects on the tiles 8 can only be transmitted to the tiles II in extremely small proportions, in other words zero.
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It is also indicated that the shape of the slabs constituting the ceiling B makes it possible to easily use known elements for absorbing sound waves by placing, for example, on the upper face of the ceiling B a light layer of fiberglass.
The use of soundproof floors achieves a very large and very appreciable progress in the establishment of reinforced concrete floors. This progress is justified by the industrial results obtained which are indeed those of essentially establishing a soundproof floor with a minimum of elements.
However, depending on the dimensions of the floors, the shapes and arrangements may vary without changing the general design of the invention which has just been described and which is indeed and solely that of producing a floor including the two elements, floor and ceiling, are essentially independent of each other.